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  • Facture d’électricité : la baisse promise par le gouvernement devient… une hausse

    Et hop encore une bonne nouvelle pour les pauvres retraités les classes moyennes  Macron enterre la France il nous ruine ce type est ignoble , il nous prends pour des vaches a lait;

    FACTURE D’ÉLECTRICITÉ : LA BAISSE PROMISE PAR LE GOUVERNEMENT DEVIENT… UNE HAUSSE

    Les taxes sur le carburant ont valu au gouvernement une fronde qui dure maintenant depuis un mois et demi. L’essence est pourtant loin d’être la seule énergie surtaxée par l’État : la moitié de la facture d’électricité correspond à des impôts payés par le consommateur. Une baisse avait été annoncée par Edouard Philippe. C’est pourtant une hausse de presque 6% qui sera prévue.

    Le prix de votre facture d’électricité n’est pas seulement dû à votre consommation domestique, mais aussi aux taxes : soit 54%, un chiffre n’apparaissant pas sur les factures. D’après le Canard Enchaîné, elles ont presque doublé en 15 ans. Dans le détail, sur 100 euros de consommation, l’Etat prend 35 euros d’impôts, 40 euros sont réservés à la distribution et au transport et 25 euros dédiés à la production. En clair, ramenés au prix hors taxes, les prélèvements de l’État représentent 54 %.

    Le kilowattheure n’est pas seulement frappé par la TVA (20%) mais par une série d’autres taxes. La Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE) a sérieusement augmenté et compte pour 15% dans le prix du kilowattheure. En 2002, cette taxe vous coûtait 3 euros, aujourd’hui elle s’élève à presque 23 euros. Elle servirait à racheter les énergies renouvelables (solaires et éoliennes).

    La Contribution Tarifaire d’Acheminement (CTA) représente 5% et est prélevée par le fournisseur. Elle financerait le régime spécial de retraite des salariés du secteur électrique.
    La Taxe sur la Consommation Finale d’Electricité (TCFE) serait reversée aux départements et municipalités. Elle représente 7% du prix du kilowattheure initial.

    LE GOUVERNEMENT FAIT VOLTE-FACE

    En décembre dernier, le gouvernement avait promis de revoir les taxes à la baisse dès le 1er janvier 2019. Pourtant, le gel des tarifs réglementés ne vous fera peut-être pas réaliser d’économies. Une augmentation de 5,9% TTC du tarif de l’électricité pratiqué par EDF est prévue dès juin prochain. Les ménages, se chauffant à l’électricité, pourront voir leur facture atteindre jusqu’à 85 euros par an. C’est ce qu’a proposé la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Le gouvernement prendra sa décision dans les trois prochains mois. Il est cependant possible de choisir des offres à prix fixe et par conséquent d’éviter des hausses de taxes. Le fournisseur s’engage à ne pas augmenter ses tarifs (dont le prix HT de l’abonnement et celui du kWh) pendant une certaine durée. Des sites de comparateurs proposent différentes offres comme Hopenergie.

    https://www.valeursactuelles.com/economie/facture-delectricite-la-baisse-promise-par-le-gouvernement-devient-une-hausse-102604

    https://ns2017.wordpress.com/2019/02/05/facture-delectricite-la-baisse-promise-par-le-gouvernement-devient-une-hausse/

  • Éric Zemmour : « La France, terre de violences et patrie de la guerre civile »

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    Manifestation à Toulouse, le 26 janvier. - Crédits photo : AFP

    Le thème de « la haine française » molle ou violente, est ancien. Haine de soi ou haine entre soi. Maurras en a traité il y a un siècle dans un livre - Quand les Français ne s'aimaient pas, (1916) - dont le titre a été des milliers de fois repris en divers sens.  Aux exemples qu'il donne, Zemmour aurait pu ajouter la Fronde, la Commune ou l'épuration. D'autres encore. Son analyse appliquée à l'actualité est d'une grande lucidité. Comme d'habitude. (Figaro Magazine du 1.02). LFAR

    Des blessures à la tête, des gens éborgnés, des mains arrachées.

    A chaque semaine, son nouvel acte de manifestations de « gilets jaunes ». A chaque semaine, son nouveau lot de heurts, de violences, de blessures graves. Les « gilets jaunes » se plaignent des brutalités policières. Les policiers se plaignent de la violence des manifestants. Dialogue de sourds. Les deux camps n'ont pas tort. Depuis novembre, il y a eu, dans les rangs de la police, plus de mille blessés. Mais on n'avait jamais vu depuis Mai 68 les forces de police aller ainsi au contact des manifestants, les viser à tir tendu, à face d'homme et à courte distance ; jamais on n'avait vu charger la police à cheval, jamais on n'avait vu des blindés se mettre en branle, jamais on n'avait vu les effectifs de la BAC se déployer et attaquer. Depuis la mort de Malik Oussekine, en 1986, la police française s'enorgueillissait de ses méthodes pacifiques, qui évitaient le contact, et donc les risques de blessures ou de morts, ce que ne faisaient pas ses homologues anglo-saxonnes.

    Mais c'était avant. Avant le 1er décembre. Avant le saccage de l'Arc de triomphe retransmis par les télévisions du monde entier. Une humiliation nationale qui a été lavée par un changement de doctrine policière. Désormais, le temps du contact est revenu. Et le temps des dégâts aussi. D'où cette impression d'inédit, de deux poids deux mesures. D'abord, ce ne sont pas des « gilets jaunes » qui ont saccagé l'Arc de triomphe, mais des bandes de pillards venus de banlieue. Et puis on se souvient justement des émeutes de banlieue de 2005. Alors, aucune manifestation n'était déclarée (!) et pourtant les émeutiers ne furent jamais inquiétés. C'était le temps de l'ancienne doctrine. Celle du refus de tout contact. Une doctrine qui est toujours d'actualité dans les banlieues, lorsque les forces de police sont accueillies à coups de boulons, molestées, quand leurs voitures ne sont pas brûlées, y compris avec des hommes à l'intérieur.

    Jamais le ministre de l'Intérieur ne donna alors l'ordre aux forces de police de charger - bien au contraire ; jamais non plus les ministres, les députés de la majorité ne se permirent de lancer des insultes et d'accabler les banlieues du mépris dont elles abreuvent les « gilets jaunes ». Déjà, lors de la manifestation de 2013 de la Manif pour tous, on avait remarqué que les ordres donnés aux policiers étaient moins tendres. Mais le pacifisme des manifestants avait alors évité le pire.

    En banlieue, la passivité des forces de l'ordre a été interprétée comme de la faiblesse ; le rapport de force a changé d'âme ; la peur a changé de camp. On comprend que les policiers ne veuillent pas revivre ça. Mais pourquoi se venger sur les « gilets jaunes »? Cette violence, cette fureur, cette colère, venues de toutes parts, rappellent à ceux qui l'avaient oublié que la France a toujours été un pays violent, un pays de haines mal recuites, d'affrontements brutaux, de luttes des classes, de guerres de religions et de guerres civiles. La France est ce pays où les Français passent beaucoup de temps à ne pas s'aimer et même à se détester les uns les autres. Et ce temps semble bel et bien revenu. 

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    Eric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/04/eric-zemmour-la-france-terre-de-violences-et-patrie-de-la-gu-6126176.html

  • Balles en caoutchouc ou « bastos » ?

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    À la mi-janvier, un médecin, le docteur Laurent Thines, neurochirurgien au CHRU de Besançon, ému par la gravité des blessures provoquées par l’utilisation des lanceurs de balle de défense lors des manifestations, a lancé une pétition pour demander un moratoire dans l’utilisation de ces LBD et des grenades de désencerclement.

    Cette pétition a, semble-t-il, rapidement recueilli un grand nombre de signatures. La plupart des blessés graves l’ont été au visage, ce qui est étonnant sachant que, théoriquement, les policiers ne doivent pas viser la tête. Il peut, bien sûr, s’agir d’accidents dus à des tirs mal contrôlés. Les blessures au visage sont non seulement graves, mais aussi spectaculaires, et marquent davantage l’opinion publique que des blessures au thorax ou des ecchymoses sur les jambes. L’impact dissuasif est beaucoup plus important. Est-ce l’effet recherché ?

    Les enquêtes nous le diront peut-être un jour.

    A-t-on relevé autant de blessures chez les émeutiers de banlieue, par exemple en 2005 ou, plus récemment, au début de l’année 2017 après l’affaire Théo ? Il semblerait que non. Et si le caillassage de policiers et de pompiers fait désormais partie des faits divers, on a encore à l’esprit les images d’un chef de l’État se précipitant au chevet d’un jeune homme qui n’était pourtant pas un enfant de chœur.

    Y aurait-il deux poids deux mesures ? Comme si on acceptait que des truands puissent faire la loi dans certains quartiers en toute illégalité et que des citoyens français ne puissent manifester leur mécontentement en toute légalité ! Pourquoi utilise-t-on des blindés et des moyens de répression extrêmement violents dans les rues de Paris et pas dans les banlieues ?

    Est-ce parce qu’on considérerait que le mouvement des gilets jaunes qui remet en cause la vision jacobine de l’État et l’abandon des décisions politiques au profit de celles imposées par la loi du marché est plus dangereux pour la nation que l’établissement de zones de non-droit dans la périphérie parisienne et de certaines grandes villes ? Ces questions méritent d’être posées.

    Si c’est effectivement le cas, et si les « gilets jaunes » représentent pour les institutions un danger tel qu’il faille à tout prix enrayer ce mouvement, alors j’ai bien peur, malheureusement, que ces lanceurs de balle de défense ne deviennent insuffisants et qu’il faille avoir, un jour, recours à de véritables « bastos », comme le suggéraient des policiers toulousains dans un enregistrement révélé par le syndicat de police VIGI et publié par France 3 Occitanie le 31 janvier.

    Depuis le début, les autorités n’ont pas su prendre la mesure de ces manifestations. Le gouvernement enfermé dans sa tour d’ivoire, comme pourrait l’être un monarque entouré de courtisans serviles, a sans doute pensé que la violence suffirait à décourager les « ploucs » qui manifestaient.

    Après plusieurs semaines de trouble, on peut estimer que la répression violente est un échec et qu’il faut trouver des solutions durables à ces problèmes sociétaux, et pas seulement poser des rustines pour arrêter ce qui risquerait un jour de devenir de véritables émeutes.

    Sinon, les balles en caoutchouc ne suffiront plus pour sauver le régime.

    Dr. Jacques Michel Lacroix

    http://www.bvoltaire.fr/balles-en-caoutchouc-ou-bastos/

  • Sachez-le :

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  • Trois mois de mobilisation, les Gilets Jaunes gardent le rythme – Journal du 4 février 2019

     

    Trois mois de mobilisation, les Gilets Jaunes gardent le rythme

    Après trois mois de manifestations hebdomadaires, les Gilets Jaunes maintiennent la pression sur le gouvernement. Samedi, ils étaient encore plusieurs dizaines de milliers à descendre dans les rues à travers tout le pays.

    Vers un référendum salvateur ?

    Pour tenter de calmer la crise, Emmanuel Macron envisage d’organiser un référendum en même temps que les élections européennes. Un coup de poker fumant à double tranchant pour l’exécutif.

    Européennes : La guerre des droites

    A quatre mois des élections européennes, les têtes de liste des partis de droite sont désormais connues. Poussées sur leur droite par Emmanuel Macron, les différentes formations vont jouer des coudes pour séduire l’électorat conservateur.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/trois-mois-de-mobilisation-les-gilets-jaunes-gardent-le-rythme-journal-du-4-fevrier-2019

  • Libertés, libertés chéries ou la macronie?

    liberte-expression-300x200.jpgLe but premier de la généralisation des radars sur nos routes est bien connu: le racket des automobilistes. Christophe Castaner, interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV mardi dernier a réaffirmé que les radars sauvaient des vies et s’est félicité de la baisse de la mortalité sur les routes; des résultats qualifiés avant lui d’«historiques» par le Premier ministre Édouard Philippe, pour légitimer implicitement le passage au 80 km/h. Mais M. Castaner n’est pas à une contradiction près, que les internautes n’ont pas manqué de souligner, lorsqu’il a indiqué que concernant  les radars qui ont été neutralisés ( environ 60% du parc) depuis le début du mouvement des GJ, les infractions relevées avaient augmenté de 268 %. Or, les statistiques rendues publiques par la sécurité routière indiquent une baisse tangible du nombre des tués entre le mois de novembre 2017 et le mois de novembre 2018 (-1,8%) et une baisse encore plus sensible des accidents corporels (- 4,7%). Une confirmation de ce phénomène a été enregistrée en décembre: avec un nombre de radars hors service encore plus important que le mois précédent, la mortalité et les accidents corporels ont de nouveau régresséNous citions de notre côté sur notre blogue ce constat émis par le Conseil national sur la Sécurité routière (CNSR) qui estimait comme M. Castaner aujourd’hui que la généralisation des radars automatiques et des contrôles avait entraîné ces dernières années une baisse sensible du nombre de tués dans des accidents mortels ou la vitesse excessive était en cause. Or, les causes principales des accidents mortels, outre la minorité (incompressible) d’automobilistes irresponsables et criminels décidés à ne pas respecter les règles, et qui ne seront jamais freinés par la peur du gendarme, sont le non-respect des distances de sécurité, l’utilisation du téléphone portable au volant, la conduite sous l’emprise de l’alcool, de psychotropes, de stupéfiants et les portions de routes accidentogènes qui ne vont pas en diminuant du fait des défaillances inquiétantes, dans certains secteurs, du bon entretien du réseau…

    De défaillances, mais de celles d’une certaine justice  il était aussi question avec le verdict du tribunal correctionnel de Paris rendu le 31 janvier contre l’ex présidente du Syndicat de la Magistrature (SM)Françoise Martres. Elle était poursuivie pour injures par une quinzaine de parties civiles (Patrick Balkany,  Dieudonné,  Robert Ménard, Nadine Morano, Éric Woerth, le RN…) qui avaient été insultées sur le «mur des cons» trônant dans les locaux de ce syndicat d’extrême gauche. Y figurait notamment le général Philippe Schmitt père de Anne-Lorraine. Cette jeune fille de 23 ans avait été poignardée à mort en novembre 2007 dans le RER D en résistant à son violeur, le criminel multirécidiviste d’origine turque Thierry Dève-Oglou.  En décembre, le parquet de Paris avait requis la relaxe de Mme Martres. Jeudi dernier, elle a finalement été condamnée à 500 euros d’amende avec sursis pour injure publique envers le général Schmitt,  ainsi qu’à lui verser 5 000 euros de dommages et intérêts et 10 000 euros au titre des frais de justice,  mais a été relaxée pour tous les autres cas .

    Si l’Afp rappelle qu«’en mars 2014, le FN avait obtenu que Madame Martres, soit mise en examen pour l’infraction d’injure à l’égard du Front National», l’Institut pour la Justice (IPJ) souligne que « pendant le procès, le sociologue  Laurent Mucchielli, venu au secours des magistrats du Syndicat aux blagues potaches, avait carrément justifié l’existence de ce mur pendant le procès.  M. Mucchielli a ainsi expliqué que  le Mur des Cons était destiné à renforcer la cohésion professionnelle au sein d’un local syndical. Il ajoute aussi que  les magistrats étaient bien plus outragés par les politiques. Le  mur des cons  était une façon de leur rendre la monnaie de leur pièce. »

    « Il semble que ce  sociologue, par ailleurs virtuose de la culture de l’excuse, aurait pu dire plus justement :  le mur des cons était destiné à renforcer l’esprit clanique des membres du syndicat et à attiser leur soif de vengeance contre ceux qui ne pensent pas comme eux. »  Dans ces conditions, « comment faire encore confiance à la justice quand ce procès s’est tenu plus de 5 ans après le découverte du  mur des cons  et qu’il a eu lieu presque en catimini ? Et puis, cette relaxe va laisser planer un doute. Alors même que des magistrats se permettent d’afficher leur haine pour des personnes à cause de leurs idées ou de leurs convictions, comment ne pas penser que certains procès ou certaines poursuites sont directement liés au prise de position politiques des accusés ?» Et l’IPJ de dénoncer «la dérive politique du syndicalisme judiciaire (…) cette forme dévoyée du syndicalisme qui bafoue le devoir de réserve des magistrats et qui met à mal l’impartialité nécessaire à la fonction de juger. Les juges syndiqués seraient-ils exemptés de cette obligation d’impartialité ? NON.»

    Au nom de sa conception de l’impartialité (médiatique),  Emmanuel Macron s’est livré la semaine dernière devant quelques journalistes invités à l‘Elysée à des confidences qui font froid dans le dos. Le journalise du PointEmmanuel Berretta, rapporte cette réflexion présidentielle: « Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer. Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. Cette rémunération doit être dénuée de tout intérêt. Mais quelque part, cela doit aussi venir de la profession. »

    Étienne Gernelle a bien évidemment raison quand il constate que M. Macron «envisage sans ciller ce qui ressemble à une nationalisation partielle de la presse (…),  il s’agit tout simplement d’un programme de tutelle (…). Le fantasme macronien de ce service d’information d’État délégué à des journalistes stipendiés à cet effet amusera certainement les amateurs d’histoire soviétique. Le rôle de la Pravda –  vérité , en russe – était aussi de servir de référence aux autres journaux, qui reproduisaient d’ailleurs régulièrement ses éditoriaux… La France n’est, bien sûr, pas l’Union soviétique, mais il faut se souvenir qu’il n’est rien de tel qu’un journaliste pour contrôler d’autres journalistes (…). Difficile, au passage, d’imaginer plus joli cadeau aux complotistes de tout poil, qui pourront alors se targuer de ne pas être membre de ce club officiel de journaux sous tutelle…»

    En fait de complotisme, celui de M. Macron nous l’avons dit, n’a rien à envier à celui de beaucoup de ses amis pusqu’il a réitéré devant ce petit comité le message qu’il entend voir relayer dans les gros médias, à savoir qu’il est «évident que les Gilets jaunes radicalisés ont été  conseillés  par l’étranger.  Les structures autoritaires nous regardent en se marrant, ajoute-t-il. Il ne faut pas se tromper. On est d’une naïveté extraordinaire (…). Nous n’avons pas construit, comme beaucoup de nations autoritaires, les anticorps au Système (sic). Donc, nous, on est des pitres ! La communication officielle ou celle de tous les mouvements traditionnels, elle est très peu active, très peu relayée. Les gens qui sont surinvestis sur les réseaux sont les deux extrêmes. Et après, ce sont des gens qui achètent des comptes, qui trollent. C’est Russia Today, Sputnik, etc. Regardez, à partir de décembre, les mouvements sur Internet, ce n’est plus BFM qui est en tête, c’est Russia Today. »

    En fait de verrouillage totalitaire présenté comme un anticorps du Système, la macronie a mise sur pied  sa loi dite anti fake news, dont les relents liberticides ont été parfaitement décryptés par beaucoup d’analyses sérieuses qui n’émanent pas toutes de notre chapelle.  Bruno Gollnisch l’a dit, nous estimons pour notre part  que les Français sont suffisamment intelligents pour trier le bon grain de l’ivraie, se faire une opinion, sans être infantilisés par le législateur et le pouvoir politique, mais c’est peut-être justement ce qui fait peur à certains. Une des premières qualités d’internet, des réseaux sociaux, des médias hors les murs, nous l’avons déjà dit, est que si le pire s’y étale, il a aussi permis la mise en lumière de faits cachés sous le boisseau, d’analyses alternatives, intelligentes et de qualité. Toutes choses qui ont obligé de facto, au moins à la marge, les grands médias dominants à l’image très dégradée, à ne plus pouvoir taire totalement certaines réalités.

    Comme son confrère du PointBruno Jeudy était aussi reçu pour Paris-Match par M. Macron jeudi. Il cite l’ancien banquier, qui, alors  que le dernier  sondage opinion way replace la liste RN (22%) devant celle de LREM (20%), fulmine contre «la liste de Marine Le Pen dont il juge le bilan lamentable». Outre cette phrase qui ne veut strictement rien dire, c’est  au moment ou il donne son feu vert pour  le retour sur notre sol de 300 djihadistes-français de papiers  qu’Emmanuel Macron essaye encore de faire peur dans les chaumières en évoquant les «40 à 50 000 militants ultras qui veulent la destruction des institutions» et qui seraient infiltrés au sein des Gilets Jaunes (dont l’Acte XII a démontré la persistance). «Car le mouvement (des GJ) a, dit-il, muté par les réseaux. Une évolution qui l’amène à faire ce constat : Il y a une forme de dévitalisation quasi physiologique de la démocratie. On est dans la dissolution des esprits comme dirait Blum.»

    Non, justement, c’est tout le contraire! La révolte des Gilets jaunes est  celle de compatriotes qui s’activent contre un Système qui a décidé d’éliminer le peuple français souverain. Des Français qui ne veulent pas de la dissolution de notre art de vivre, de notre France charnelle,  de nos solidarités nationales;  des Français qui refusent la dissolution la France par le bas dans l’immigration de peuplement (une des préoccupations majeures des Français comme ne cesse de le répéter Marine), par le haut par notre soumission sans cesse accrue aux lobbies, à la finance internationale, à l’atlantisme à l’européisme bruxellois. Toutes choses que l’enfumage du referendum macroniste annoncé pour solder le Grand débat national (avant, après, le même jour que les élections européennnes du 26 mai?) n’abordera bien évidemment pas.

    https://gollnisch.com/2019/02/04/libertes-libertes-cheries-ou-la-macronie/

  • Acte 12 : La marche blanche des Gilets Jaunes dégénère. Paris 2/2/2019

  • Pologne pro-famille : les mères de 4 enfants et plus vont toucher une retraite

    Pologne pro-famille : les mères de 4 enfants et plus vont toucher une retraite

    Lu ici :

    Les députés polonais ont approuvé un projet du gouvernement pour payer des retraites minimales spéciales aux mères de quatre enfants et plus.

    La mesure a été adoptée aux premières heures de jeudi [31 janvier] avec 259 voix contre 20 et 134 abstentions par la chambre basse du Parlement […] La loi va maintenant être discutée par le Sénat, chambre haute du Parlement polonais.

    Le Premier ministre Mateusz Morawiecki a déclaré lors d’une conférence de presse la semaine dernière que son nouveau programme gouvernemental «maman 4-plus» était destiné à aider «les mères et grands-mères qui ont consacré leur vie à élever des enfants» et qu’elles méritaient «gratitude et respect» de la part de la société et des autorités de l’État.

    Elzbieta Rafalska, ministre de la Famille, du Travail et des Affaires sociales, a déclaré aux journalistes que le nouveau programme d’aide sociale du gouvernement a été conçu pour résoudre le problème des femmes qui ont mis au monde et élevé au moins quatre enfants, mais n’ont pas acquis le droit à une pension minimale de l’État.

    Les nouvelles «retraites maternelles» qui commenceront à être versées le 1er mars devraient bénéficier à près de 90 000 personnes, selon Rafalska. Elles seront payées aux femmes ayant atteint l’âge de la retraite, soit 60 ans. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/pologne-pro-famille-les-meres-de-4-enfants-et-plus-vont-toucher-une-retraite/

  • Saine colère irlandaise

    928507928.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Roscommon est une bourgade de quelque 5 000 habitants dans le comté de Connacht non loin de la frontière avec l’Irlande du Nord. Dans la matinée du 16 décembre 2018, des vigiles mandatés par un organisme bancaire expulsaient de sa ferme Michael Anthony McGann ainsi que les personnes qu’il logeait, Geraldine, sa sœur, et David, son frère d’âge déjà très avancé. L’action filmée montre des individus venus de l’Ulster molester l’un des deux frères…

    En procès depuis 2009, Michael Anthony McGann conteste à la banque belge KBC une dette de 300 000 €. Que ce soit en France, en Italie, en Grèce ou en Irlande, les conditions de travail des fermiers, agriculteurs et autres paysans ne cessent de se détériorer sous l’initiative concertée de gouvernements libéraux-progressistes cosmopolites, de la mondialisation anti-écologique et des mafias bancaires. Plus que jamais, le monde agricole incarne les nouveaux forçats de la terre. Quand un exploitant agricole surendetté et fiscalement matraqué ne met pas fin à ses jours, ce sont ses proches qui l’abandonnent, c’est sa maison, ses champs, ses outils qui lui sont légalement dérobés.

    Cette expulsion a indigné toute l’Irlande. Le 24 décembre suivant, plus de 700 personnes manifestaient dans les rues de Roscommon contre la tyrannie des banques à l’appel du parti d’opposition de gauche nationaliste-multiculturaliste Sinn Fein. L’un de ses élus, le député Matt Carthy, s’engagea en faveur des victimes. Ayant obtenu un rendez-vous avec la direction irlandaise du groupe belge, il les tança publiquement. Ce n’est pas tout. Quelques jours auparavant, les auteurs de l’expulsion étaient rossés et leurs véhicules incendiés. Un chien de garde y fut même abattu, ce que déplora plus tard un communiqué officiel des responsables du raid, peut-être des dissidents de l’IRA.

    La police locale a assez vite identifié tous les protagonistes, mais ce sont les vigiles qui sont surtout poursuivis. Ils ont chassé de leur domicile Geraldine et David McGann étrangers au contentieux entre leur frère et cette banque cotée à la Bourse de Bruxelles dont le slogan publicitaire est – ô ironie ! – « C’est vous qui comptez ». Le vaste soutien qu’apportent les Irlandais aux expulsés se comprend fort bien. Cette expropriation leur rappelle deux terribles périodes de leur mémoire historique. Celle, entre 1918 et 1921, des Black and Tans (« Noirs et Fauves »), ces anciens combattants britanniques de la Grande Guerre qui pourchassaient les résistants irlandais et persécutaient de vaillants civils pendant la Guerre d’Indépendance. Celle, plus ancienne, des expulsions de 1848 en pleine « Grande Famine », ce quasi-génocide perpétré par Londres avec l’approbation de l’hérésie sectaire anglicane.

    Tous les Irlandais, y compris les policiers et les magistrats, gardent en eux ces événements douloureux. Ils ne veulent pas qu’ils se répètent aujourd’hui. Si la clique bankstère continue à opprimer le fier peuple irlandais, il est fort probable – et même souhaitable – qu’il revête à son tour le gilet jaune de la grande révolte des peuples d’Europe !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°110, mise en ligne sur TVLibertés, le 28 janvier 2019.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Radars hors-service : en publiant les chiffres, Castaner a dévoilé l’échec des 80km/h et la vocation de pompe à fric des radars

    […]
    En présentant ses vœux à la gendarmerie, le jeudi 10 janvier, l’inénarrable Christophe Castaner s’est décidé à révéler le nombre de radars routiers dégradés en France :

    Près de 60 % [d’entre eux] ont été neutralisés, attaqués, détruits par celles et ceux qui se revendiquent [du mouvement] des Gilets jaunes.

    Depuis lors, ceci a fluctué, mais retenons un chiffre moyen d’à peu près -50 % pour le mois de décembre 2018, car la fête n’a pas duré longtemps : lorsque les dégradations sont légères, comme de simples coups de peinture, les radars peuvent être remis en service immédiatement. Par exemple, même si les 11 radars installés en Haute-Corse avaient été rendus « inopérants parce que vandalisés ou parce que leur vitre a été barbouillée par de la peinture » au mois de décembre, ils étaient presque tous à nouveau fonctionnels début janvier.

    DES RADARS HORS SERVICE QUI MESURENT ENCORE…

    Les radars émettent une micro-onde, parfois dans la bande X (8 à 12 gigahertz), souvent dans la bande Ku (12 à 18 gigahertz) en Europe, ou dans les bandes K (18 à 27 gigahertz) and Ka (27 à 40 gigahertz) aux États-Unis. Ils mesurent l’effet Doppler – le changement de longueur d’onde – et en déduisent la vitesse du véhicule présent dans le faisceau.

    Ces ondes passent à travers la peinture, le plastique, et le carton. Un radar avec un objectif photographique obstrué – par de la peinture, un carton ou une bâche – conserve sa capacité à mesurer la vitesse des véhicules qui le dépassent. Bien sûr, la photo ne peut pas être exploitée et les procès-verbaux ne sont pas dressés.

    Et c’est là que les choses deviennent intéressantes…

    Selon Nice Matin, un boom de 268 % des infractions sur les routes a été capté par des radars pourtant mis hors d’état de verbaliser. Sur le réseau secondaire bidirectionnel, qui est la partie principalement concernée par la nouvelle limite de 80 km/h, ce chiffre est de +248 % selon le ministère, « avec une courbe des dégradations qui a augmenté presqu’à la verticale ».

    UNE BOURDE DE COMMUNICATION

    Apparemment, Christophe Castaner a rendu ces chiffres publics pour prouver que, sans les radars, les affreux Français ne respectent plus les limitations de vitesse et « se mettent en danger ».

    Involontairement, le cancre de l’Hôtel de Beauvau nous révèle donc la donnée-clef qui prouve que l’attribution des limites de vitesse comme cause de la baisse du nombre des décès sur les routes est un mensonge statistique !
    […]

    Nous avons donc -50 % de radars, +268 % d’infractions, -3,4 % de victimes, -27,1 % de blessés et un nombre inchangé de tués !

    En roulant notablement plus vite, en ignorant les radars, les Français ne se sont donc pas « mis en danger ». Conclure le contraire est clairement une ânerie statistique.

    Ce résultat n’est pas étonnant quand on connaît les travaux des spécialistes américains qui rejoignent en tout point ceux de Bertrand Lemennicier en France1. La vitesse ne tue pas. Statistiquement, c’est la variance des vitesses qui est meurtrière : en français, il est bien plus important que les automobilistes observent à peu près les mêmes vitesses, les uns, les autres, plutôt que de rouler lentement. Schématiquement, l’idée est que si, sur un tronçon donné, la moitié des automobilistes roule à 90 km/h et l’autre moitié à 110 km/h, il y aura plus d’accidents que si tout le monde roule à 110 km/h…
    […]

    Comme le rappelle Bertrand Lemennicier, ces « campagnes de sensibilisation [sur les limites de vitesse], qui partent sans doute d’un bon sentiment, sont [donc bien] des opérations de manipulation de l’opinion publique. »

    POMPE À FRIC

    Alors Alexandre Rochatte peut bien nous expliquer le contraire, mais puisqu’ils ne servent définitivement pas à sauver des vies, les radars sont bien des pompes à fric. Et de fait, dans les semaines qui suivirent l’application des 80 km/h, en juillet dernier, ses services avaient bien constaté un doublement du nombre de déclenchements des radars automatiques.

    Les radars servent surtout à lever des amendes pour les finances exsangues d’un État aux abois. Dans le budget de celui-ci pour 2019, l’augmentation prévue des recettes est de 12 % à 1,23 milliard d’euros (en comptant les majorations). Ceci représente une hausse de 50 % par rapport aux chiffres de l’année 2016. Quelle industrie privée française peut s’enorgueillir d’une pareille progression de son chiffre d’affaires ?

    Si les radars devaient vraiment servir à la sécurité, ils seraient installés dans les zones les plus accidentogènes, mais ce n’est bien sûr pas le cas : ils sont placés « sur des sites jugés plus rentables, sur des emplacements plus à même de remplir les caisses de l’État ! »

    En pratique, les contrôles se font dans des lignes droites aux vitesses très limitées, c’est-à-dire là où le racket rapporte le plus. Par exemple, en septembre dernier, les policiers de Montpellier s’étaient installés route de Ganges en début d’après-midi, de 14 h à 16 h. Cette longue ligne droite est limitée à 50 km/h. En seulement deux heures, ils ont flashé 300 véhicules ! La vitesse de ces fous du volant ? Entre 56 et 70 km/h.
    […]

    Contrepoints

    http://www.fdesouche.com/1152317-radars-hors-service-en-publiant-les-chiffres-castaner-a-devoile-lechec-des-80km-h-et-la-vocation-de-pompe-a-fric-des-radars