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social - Page 259

  • Violences en France : une autre analyse

    Violences en France : une autre analyse

    Lu sur le blog de la CFTC Métallurgie des Yvelines :

    Le débat médiatique de ces derniers jours porte sur la violence des Gilets jaunes, des policiers, des ultras, des casseurs-profiteurs…..Les foulards rouges de ce dimanche après midi n’étant d’ailleurs pas en reste. Et on entend beaucoup de réflexions de type “cour de récré” : c’est lui qui a commencé, c’est une réponse au camp d’en face, etc….et les media ne comprennent pas pourquoi les gilets jaunes sont si remontés contre les journalistes.

    Il me semble juste de regarder ce qui s’est passé dimanche dernier : entre 10000 et 50000 personnes à Paris pour la marche pour la Vie, événement annuel et international. Quelques toutes petites brèves à la radio, rapidement étouffées. Mais passage en boucle d’informations sur des rassemblements beaucoup moins massifs. N’est-ce pas une violence faite aux non-violents?

    Remontons le temps : les absurdes chiffres officiels des grandes manifestations de 2014 à 2016 (LMPT) ne sont-ils pas des violences? Les 700 000 signatures de la pétition, ignorées : violence également. Reprenons l’actualité plus syndicale : lois Rebsamen 1, Rebasamen2, El Khomri, Ordonnances Macron : ce tsunami en vagues successives et submergentes n’est-il pas violent? L’instabilité juridique du droit du travail n’est-elle pas une violence et un anéantissement des corps intermédiaires par épuisement délibéré, par la recherche de la lassitude et d’une sorte de burn-out collectif?

    L’instauration de délais préfixes, le formatage des procédures de plan social, au niveau national, n’est il pas un arbitraire violent? La suppression du temps – le propre de l’homme qui réfléchit – n’est-elle pas une violence faite à la Raison Humaine, à la sagesse, à la dignité des personnes elles-mêmes ?

    Qui sème le vent récolte la tempête.

    Les gilets jaunes ne sont qu’un symptôme. On ne traite pas un symptôme, on guérit une maladie. Elle s’appelle : Pouvoir des forts. Finance. Manque de sens de la vie, manque de respect de la vie. Laïcisme. Matérialisme. Confiscation de l’avenir. Abus de droit.

    Un pays qui renonce à protéger les plus faibles au nom du confort, du droit et du marché, qui trie et jette, est un pays qui désespère ses habitants.

  • A-t-on le droit de critiquer l'Insee ?

    6a00d8341c715453ef022ad3d82522200b-320wi.jpgSur le site, d'ordinaire sérieux et digne de confiance du quotidien L'Opinion étaient en ligne le 23 janvier, sous la signature de Jade Gradin de l'Eprevier, trois articles en défense des statistiques officielles. Le premier texte[1] s'interroge, le second accuse[2]. Vous avez dit : populiste ? l'étiquette, aujourd'hui infamante, est donc collée. Impossible de s'en défaire. Mieux vaut, par conséquent s'en moquer. Enfin, une troisième charge nous atteint ce 24 janvier en plein cœur : critiquer l'Insee "ne fait pas avancer le Schmilblick.[3]"

    Tout d'abord on peut sourire. Le titre du journal semble renvoyer à l'Opinion publique – avec un grand O. Mais, grosso modo tout l'argumentaire tend à critiquer la distance entre le ressenti des populations, mal informées, et la mesure supposée exacte de ce qu'on appelle pouvoir d'achat, étalonné par l'Insee.

    Les Français se méfieraient plus volontiers, apprenons-nous, des statistiques officielles, dont ils se détournent à 60 %, que des chiffres fournis par l'Insee qu'ils ne semblent prêts à remettre en cause qu'à 50 %. La différence ne semble pas considérable. Mais elle donne, à l'auteur des articles, l'occasion de montrer sa science qui s'oppose à l'ignorance du public et de son opinion, – avec un petit o. Car, nous précise-t-elle doctement, il s'agit des mêmes chiffrages puisque l'institut des statistiques et études économiques détient une sorte de monopole des chiffres officiels, lié à l'idéologie régnante de son époque de naissance, celle de ce qu'on appelle pompeusement les Trente glorieuses

    Il est en effet rétorqué aux benêts, aux ignorants et autres complotistes que ce sont les mêmes chiffres…

    L'auteur nous révèle la clef de sa riche documentation : un livre sur "l'Indice des prix à la consommation" publié dans l'excellente maison de la Découverte. Ah certes ce label continue, sous un autre nom, l'œuvre créée en 1959 par François Maspero et dont le nom semble aujourd’hui oublié. Fils d’un célèbre orientaliste, le fondateur connut une certaine célébrité en son temps comme un des meilleurs soutiens du gauchisme germanopratin des années 1960, membre éphémère du parti communiste, puis trotskiste, etc[4]. Son œuvre a ainsi continué. La collaboratrice de L'Opinion ne se préoccupe pas de chercher plus loin, par exemple dans les travaux sur le Pouvoir d'Achat[5] de Philippe Herlin, dont le livre a été publié, banalement, par les Éditions Eyrolles, connues dans des domaines vulgaires, statistiques ou techniques.

    Dans la foulée des considérations des trois articles, mélangeant à peu près toutes les questions, le véritable sujet porte sur la mesure de l'évolution du pouvoir d'achat et par conséquent de l'érosion de la monnaie.

    Dans une précédente chronique nous évoquions la distorsion relative, sur une période de 20 ans, du prix du pain, des journaux, du SMIC et de quelques autres composantes représentatives de cette évaluation.

    Pour faire court, rappelons que la question essentielle dans la composition des indices de prix correspond à la pondération des dépenses contraintes, et non de la présence, ou de l'absence, du prix administré du tabac.

    L’exemple typique se situe donc dans l’appréciation de ce qu’on appelle le coût de la vie. Dans tout ménage moyen français d'aujourd'hui, Mme Grandin de l'Eprevier pourrait s'en rendre compte par elle-même, le poids du logement représente plus de 30 % du budget familial. Or, l'Insee fait figurer ce poste pour une part beaucoup plus faible, en avançant des raisons dogmatiques.

    Originellement, en effet, les indices publiés reflétaient le panier d'une ménagère supposée représentative de la classe ouvrière, en région parisienne, logée en HLM, fumant des gauloises bleues, votant pour le parti communiste etc. Il s'agissait de dialoguer métaphoriquement avec la CGT, laquelle publia quelque temps son propre indice. Les classes moyennes ne l'intéressaient pas. Cela correspondait à une vision de l'économie qui se résume dans la fameuse équation de production de Cobb-Douglas, qu'on apprenait bien sagement dans ma jeunesse, et dans laquelle en dehors du facteur travail et du facteur capital existait une petite dimension appelée significativement facteur résiduel[6].

    Le monde a évolué, pas la statistique officielle. Son institution monopoliste se trompe ici de façon manifeste, mais elle théorise son erreur. Et comme le montant effectif des loyers, sous toutes les formes du marché immobilier, connaît une hausse considérable, qui paupérise les classes moyennes, cette obstination, à elle seule, condamne l’institution et relativise le reste des informations qu’elle diffuse et que l’on ne peut prendre au sérieux qu’à titre indicatif.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. article "L’Insee, nouvelle cible du populisme" 
    [2] cf. article "Comment s’explique la défiance envers la statistique ?" 
    [3] cf. article "Clash Que choisir-Insee sur le pouvoir d’achat: les cinq critiques qui ne font pas avancer le Schmilblick." 
    [4] Son éloge a été publié par Le Monde au moment de sa disparition cf. article "L'éditeur François Maspero est mort" 
    [5] Philippe Herlin "Pouvoir d'achat le grand mensonge" 
    [6] Quand on se préoccupait de mesurer ce facteur on évaluait, au départ, son poids relatif aux alentours de 35 %, ou 40 %. Pratiquement plus que la quantité de travail. Pas tellement résiduel…

  • Le grand bide des foulards rouges

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    Marx a encore frappé : le 30 mai 1968, un million de Français défilaient contre la chienlit qui, depuis un mois, sévissait en France à l’instigation de l’extrême gauche et de la gauche. Quelques semaines plus tard, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, les élections législatives y conduisaient une large majorité gaulliste bien à droite. Le rapport de force de la rue et de la majorité silencieuse était clairement établi avec les factieux qui avaient menacé nos institutions et affaibli le pays sur la scène internationale. Le peuple réel avait parlé. Le général de Gaulle perdrait, certes, son référendum un an plus tard, mais la droite se maintiendrait au pouvoir jusqu’en 1981.

    Certains ont donc voulu répéter l’Histoire et mobiliser contre la chienlit des gilets jaunes la majorité silencieuse des partisans de l’ordre macronien. La tragédie de 1968 est devenue la comédie de 2019 : en comptant large, quelques milliers de « foulards rouges » se sont rassemblés place de la Nation, témoignant ainsi de l’absence de socle sociologique du macronisme. Devant l’échec de ce mouvement lancé par un militant « en marche » toulousain, les caciques du régime et du parti s’étaient faits discrets tandis que la « marche » se voulait de plus en plus une protestation contre la violence et le désordre plutôt qu’un soutien au Président. Elle s’intitulait pompeusement « Marche républicaine des libertés » et prétendait donc élargir par son nombre celui des supporters du Président. Elle n’a réussi qu’à montrer le petit nombre et la faible motivation de ceux qui le soutiennent.

    Cette manifestation des rouges contre les jaunes reprend inconsciemment l’opposition des couleurs qui avait divisé la Thaïlande en 2008. On ne peut pas dire que cela témoigne des avancées de notre vieille démocratie, mais on doit au contraire y voir le signe de sa chute.

    L’affrontement des jaunes et des rouges révèle la profondeur de l’échec. Tous ceux qui sont exclus de la cordée, des chômeurs aux retraités, des Français « périphériques » aux déclassés des classes moyennes, se sentent plus ou moins solidaires des manifestations des gilets jaunes, tout en critiquant les débordements qui y surviennent. 85 % des Français estiment que le Président n’est pas proche de leurs préoccupations et 80 % qu’il ne leur parle pas comme ils l’attendent. Ce constat de rupture entre la majorité du peuple et le chef de l’État est le nœud du problème. Après le show présidentiel organisé par le biais du grand débat national, il est clair que le brio macronien ne remplace pas une légitimité faible lors de l’élection et qui a fondu lorsque est apparue la personnalité narcissique de l’élu. Comment aimer un chef d’État qui n’aime pas son peuple et qui ne manque aucune occasion de le rappeler à l’étranger ? M. Macron appartient à cette caste de l’oligarchie française qui pousse le snobisme jusqu’à être fatiguée de la France et des Français. Il vient encore de dire qu’il trouvait dans l’allemand un charme romantique que le français ne lui apportait plus.

    Depuis des semaines, le pouvoir joue un jeu dangereux où l’irresponsabilité et le cynisme se mêlent. Ce qui s’est produit samedi, place de la Bastille, le révèle amplement. Alors que la police a multiplié les arrestations préventives de gilets jaunes lors des dernières manifestations, on a laissé pénétrer dans l’espace d’une manifestation déclarée et autorisée des Black Blocs qui avaient annoncé leur venue. Leur arrivée a servi de prétexte à une charge de police au cours de laquelle un leader des gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, a été grièvement blessé. Il filmait la manifestation. Autour de lui, il n’y avait pas d’attroupement. Il n’y avait donc aucune raison d’user de grenades de désencerclement puisque personne n’était encerclé.

    Un gouvernement qui condamne une violence qu’il laisse se développer quand il ne la provoque pas, qui engage un « grand débat » pour éviter de donner la parole au peuple à travers des élections ou un référendum, qui n’a guère de légitimité faute d’assise populaire finit ainsi par perdre aussi toute légitimité morale.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/le-grand-bide-des-foulards-rouges/

  • Gilets Jaunes et foulards rouges : victoire par KO – Journal du lundi 28 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes et foulards rouges : victoire par KO

    Deux manifestations, deux ambiances… Samedi, les Gilets Jaunes ont maintenu la pression contre le gouvernement avec des mobilisations un peu partout en France. De leur côté, les foulards rouges qui plaident pour la fin de la mobilisation sociale, ont peiné à mobiliser et subi les quolibets de leurs opposants.

    Quand les Gilets Jaunes se lancent en politique

    Deux mois après le début du mouvement, des gilets jaunes ont décidé de se lancer dans la politique politicienne. Parti, liste aux élections européennes, ces nouvelles formes de mobilisation pourrait bien mettre en péril le mouvement social.

    Européennes : Un trio pour les Républicains

    Pas un mais trois. Laurent Wauquiez a finalement choisi trois noms pour mener la liste aux élections européennes avec en tête, François-Xavier Bellamy. Une façon de diluer les lignes politiques pour éviter le soulèvement en interne tout en donnant l’avantage à la droite du mouvement.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-et-foulards-rouges-victoire-par-ko-journal-du-lundi-28-janvier-2019

  • En train de filmer, il s’est fait tirer au niveau du visage au flashball

    En train de filmer, il s’est fait tirer au niveau du visage au flashball
  • Acte 11 : Les Gilets Jaunes bataillent à la Bastille.

  • Christophe Guilluy : « Nous payons réellement 30 années de mépris de classe, d’ostracisation, d’insultes en direction du peuple » (Màj)

    Dans un grand entretien pour Atlantico, le géographe de la France périphérique donne en exclusivité son analyse du mouvement qui a ébranlé le pays et la République.

    Les politiques pensent qu’en agglomérant des minorités ils font disparaître une majorité. Or, les minorités restent des minorités, on peut essayer de les agglomérer, mais cela ne fait pas un tout.

    Ce qu’il faut espérer, c’est que les élites se rendent compte que les peuples occidentaux sont encore relativement paisibles.

    Le mouvement des Gilets jaunes a été beaucoup commenté ces dernières semaines au travers du prisme du concept de France périphérique. Pouvez-vous revenir sur ce concept ?

    […] Il est important de dire que cette géographie n’est pas celle de la pauvreté. Il y a des pauvres parmi eux mais je n’oppose pas les pauvres aux classes populaires. Cela est d’ailleurs très intéressant de constater qu’un des moyens d’invisibiliser les classes populaires a été de mettre en avant les pauvres, et notamment les nouveaux pauvres que sont les immigrés. Il y a eu une instrumentalisation des immigrés et des minorités par la bourgeoisie pour se protéger des classes populaires. […]

    Vous n’avez pas évoqué les violences du mouvement, comment les « comprendre » ?

    À la fin des années 90, j’avais fait une analyse croisée sur la relance de politique de la ville et les émeutes urbaines. On voyait bien que toutes les émeutes urbaines génèrent une relance des politiques de la ville. La réalité est ce que cela marche. Et surtout, le mouvement des Gilets jaunes n’existerait pas en France et dans le monde sans les violences aux Champs-Élysées. Le New York Times a fait sa Une parce qu’il y avait cela, parce que cela est parfaitement corrélé à ce qu’est la communication aujourd’hui. […]

    (…) Le peuple dit « votre modèle ne fait pas société », tout en disant « nous, majorité, avec un large soutien de l’opinion malgré les violences, voulons faire société ». Et en face, le monde d’en haut, après le mépris, prend peur. Alors que les gens ne font que demander du collectif.

    (…) Après, on pointe le fait que les Gilets Jaunes sont contre l’immigration, ce à quoi on peut répondre « comme tout le monde », soit une très large majorité de Français. (…)

    On a présenté les Gilets jaunes comme étant un mouvement de blancs « Ah..ils sont blancs », comme si cela était une surprise de voir des blancs dans les zones rurales françaises.

    (…) Atlantico (lire l’entretien intégral)

    http://www.fdesouche.com/1147853-christophe-guilluy-nous-payons-reellement-30-annees-de-mepris-de-classe-dostracisation-dinsultes-en-direction-du-peuple

  • Manif des "foulards rouges" : L'ECHEC

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    Pour tenter de sauver la face, le pouvoir avait placé tous ses espoirs sur une pseudo mobilisation de ses supos intitulés pour la farce : les "foulards rouges". Avec un tel nom, on se croirait presque dans l'URSS ou dans la RDA des années 1970...

    Mais n'est pas De Gaulle en mai 68, ni Jacques Foccard, qui veut. Macron et Castaner l'ont appris à leur dépend cet après-midi. Le sursaut tant espéré n'était pas, loin s'en faut et malgré les mensonges de la presse aux ordres, au rendez-vous. Un vrai flop...

    Ce triste conglomérat, rassemblant péniblement les différents ingrédients de la "macronnerie", a eu du mal à faire illusion face aux formidables mobilisations populaires des Gilets jaunes de ces dernières semaines. Les apprentis-sorcier de l'Elysée devront revoir leur copie.

    En attendant, c'est bel et bien la chute totale du Système libéral-mondialiste qu'il faut préparer. L'instauration d'un Etat national et identitaire digne de ce nom est une priorité absolue si on ne veut pas voir notre pays broyé par la volonté des tenants du pouvoir d'imposer leur monde globalisé.

    Pour faire prendre conscience de tout cela à notre peuple, et en particulier aux Gilets jaunes qui incarnent actuellement sa volonté de résister, Synthèse nationale publie dans les jours qui viennent un numéro hors-série. Nous ne pouvons que vous inviter à vous en procurer des exemplaires et à les diffuser autour de vous.

    S.N.

    Synthèse nationale (Hors-série n°6, 120 pages,  l'exemplaire : 15 € (+ 5 € de port)

    Par 5 : 50 € (port offert), par 10 : 80 € (port offert)

    Sortie, le 6 février 2019

    Dans ce n°, vous retrouverez des articles de Emmanuel Albach, Serge Ayoub, Franck Buleux, Charles-Henri d’Elloy, Alain Escada, Georges Feltin-Tracol, Roland Hélie, Pieter Kerstens, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Vincent Vauclin, de nombreux Gilets jaunes et de bien d’autres encore...

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  • GILETS JAUNES : CASTANER, C'EST LA GUERRE

  • De nombreux Gilets Jaunes expriment leur hostilité à la liste européenne

    Les gilets jaunes ne sont pas dupes de la tentative de récupération :