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social - Page 259

  • Lettre ouverte aux gilets jaunes : les trois menaces qui planent sur vous

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    Croyez bien, chers gilets jaunes, que c’est parce que je vous soutiens que je me permets de vous dire franchement ce que beaucoup se gardent bien d’exprimer.
    Le mouvement des gilets jaunes qui couvait depuis des mois est né en novembre d’un ras-le-bol fiscal qu’une réponse gouvernementale rapide et de même nature eût pu immédiatement neutraliser.
    Début décembre, il était déjà trop tard. Le mépris de l’exécutif en révéla les racines aussi profondes qu’anciennes, et c’est pourquoi les promesses du Président Macron tombèrent à plat le 10 décembre, malgré les dix milliards d’euros.
    Chacun a bien compris, alors, que ces dix milliards non prévus au budget alourdiraient d’autant le poids de la dette que nos enfants auront un jour à rembourser. Or, nombre de gilets jaunes ne le veulent pas – à commencer par les retraités qui se battent, justement, pour l’avenir de leurs enfants.
    Dès lors, la crise a quitté le champ des revendications économiques immédiates pour se porter sur celui, plus politique, de l’examen du consentement à l’impôt et de celui, plus polémique, de l’emploi des fonds ainsi collectés. La demande d’instauration du référendum d’initiative populaire illustre parfaitement cette évolution dans laquelle on pouvait voir ressurgir l’opposition entre France des riches et France des pauvres, entre France urbaine et France périphérique, entre France des gens instruits et France des « demeurés » auxquels les élites imposent ce qu’elles pensent bon pour eux.
    Au fil des semaines est cependant apparue une autre réalité. Si c’est bien la France d’en haut qui s’arroge le droit de tondre la France d’en bas, ce n’est plus pour lui en restituer le fruit sous forme de services publics mais pour le déverser sur la « 3e France », celle des banlieues, qui sert de petite main aux citadins de la mondialisation heureuse et dont il n’a échappé à personne qu’elle ne s’est absolument pas sentie concernée par le mouvement des gilets jaunes ; il est vrai qu’elle ne paye pas d’impôts et bénéficie de la sollicitude du pouvoir – pour ne pas dire plus.
    C’est aussi pour cela que la bourgeoisie provinciale et les classes moyennes rejetées hors des villes soutiennent les gilets jaunes, indépendamment des clivages politiques habituels. Car non seulement ceux-là payent toujours plus d’impôts mais, comme les petites gens, ils voient leurs conditions de vie se dégrader continuellement.
    Trois menaces planent actuellement sur les gilets jaunes :
    1) La récupération par l’extrême gauche. Elle dispose des structures et des cadres pour cela, mais on la reconnaît à son marxisme latent qui oppose les riches aux pauvres et à son culte des immigrés, dont elle veut faire son nouveau prolétariat.
    2) Le désamour des classes moyennes que l’on obtient systématiquement en provoquant le désordre (et le gouvernement n’a cessé de l’encourager) ou en perturbant l’économie, ce qui menace leurs économies. Du jour où ils perdront ce soutien, les gilets jaunes auront tout perdu.
    3) Les manœuvres du pouvoir qui, du grand débat à un possible référendum, tente de reprendre la main en neutralisant le mouvement. Pour le grand débat, rappelons que le rapport final sur les lois de bioéthique disait le contraire de ce que demandaient les participants. Quant au référendum, le Président veut pouvoir afficher publiquement qu’il a consulté le peuple.
    Pour les gilets jaunes, la porte de sortie consiste à prendre le Président à son propre piège, là où il est le plus faible, là où nous sommes sûrs de gagner : sur l’immigration, en saturant le grand débat avec ce thème et en demandant prioritairement, si ce n’est exclusivement, un référendum sur son arrêt.
    Ce faisant, les trois menaces tombent en même temps : l’extrême gauche se désolidarisera des gilets jaunes ; les classes moyennes sont, sur ce sujet, à l’unisson avec eux et le Président sait que la majorité des Français pense de même.
    Mais en quoi l’arrêt de l’immigration va-t-il régler le problème des fins de mois difficiles ? Quand on saura ce qu’elle coûte en dizaines de milliards d’euros par an, il y aura de quoi redonner de l’espoir à beaucoup. Les mesures redistributives prendront, certes, du temps mais il faut garder en mémoire qu’un pays se remet toujours d’une crise économique mais jamais d’une invasion de peuplement qui en change la nature, les valeurs, l’âme (cf. l’Empire byzantin originellement peuplé de Grecs chrétiens transformé, à partir de 1453, en un État peuplé quasi exclusivement de Turcs musulmans).
    Or, les chiffres sont là : la population issue de l’immigration – très majoritairement musulmane – augmente rapidement, du fait des arrivées et d’une fécondité bien supérieure à la nôtre. Dès lors, quel sens peut avoir ce noble combat en faveur de nos enfants et de notre pays s’il profite, en réalité, aux enfants des autres et à un pays qui ne sera plus vraiment le nôtre ?
    C’est l’ultime menace qui vous guette : ne pas mettre ce sujet-là au centre du grand débat. Gilets jaunes, ne vous y trompez pas : vous êtes à la croisée des chemins, la France aussi.
    Croyez bien, chers gilets jaunes, que c’est parce que je vous soutiens que je me permets de vous dire franchement ce que beaucoup se gardent bien d’exprimer.
    Lucien Paillet pour bvoltaire.fr
  • Référendum : 73% des Français favorables, sauf les sympathisants de LREM

    Depuis le début de la crise des Gilets jaunes, de nombreux Français estiment que la solution ultime à ce problème pourrait être l’organisation d’un référendum. Ainsi, près des 3/4 des personnes interrogées se disent «favorables» à l’organisation de ce recours au peuple, 27% étant contre cette initiative, apprend-on des résultats d’un récent sondage de l’Ifop pour Le Journal du dimanche.

    Cependant, les partisans de LREM sont les plus nombreux à se déclarer en majorité «pas favorables» à cette mesure, le taux s’élevant à 53%. […]

    20 Minutes

    http://www.fdesouche.com/1156385-referendum-73-des-francais-favorables-sauf-les-sympathisants-de-lrem

  • Respect aux gilets jaunes !

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    Incroyable. Ce qui se passe depuis le mois de novembre est juste incroyable. Incroyable qu’une partie du peuple réussisse à défier d’une manière aussi efficace l’État. Un État qui se retrouve assiégé, un État qui se retrouve fragilisé, un État qui se retrouve déshabillé. Un État obligé de se justifier, un État obligé de faire croire qu’il change, un État obligé de durcir le ton et de sortir 80.000 policiers pour tenir le pays !

    Pour rester en vie, le clan Macron a dû lâcher.
    Taxe sur le carburant ? Lâchée.
    Augmentation de l’électricité ? Lâchée.
    Augmentation du gaz ? Lâchée.
    Hausse du SMIC ? Lâchée.
    Hausse de la CSG pour les petites retraites? Lâchée.
    Défiscalisation des heures supplémentaires ? Lâchée.
    Primes défiscalisées dans les entreprises ? Lâchées.
    RIC ? Évoqué.
    Retour aux 90 km/h ? Évoqué.
    Retour sur l’ISF ? Évoqué.
    Référendum ? En projet.

    Incroyable.

    On est passé d’un État qui paraissait fort à un État qui est obligé de reformuler toutes les propositions des gilets jaunes pour se les approprier et y répondre. Cet État désincarné, obèse, vassalisé par l’Union européenne, si loin des préoccupations du peuple, a été pris en flagrant délit d’abus de faiblesse.

    L’État se retrouve dos au mur.

    80.000 « sans-dents » sont venus provoquer la rupture, changer la donne, lancer un débat d’idées et sortir la France d’une torpeur inquiétante.

    Mais comment est-ce possible ? C’est possible parce que l’État sait. L’État connaît les vrais chiffres des manifestations. L’État sait mesurer le degré de colère du pays. L’État constate la solidité du mouvement. L’État a eu très peur en décembre. Et l’État connaît les enjeux des prochaines élections européennes. Le mandat de Macron, c’est de réussir à assimiler les Français à une nation Europe fictive et hors-sol.

    Mais la campagne d’insultes, de radicalisation et d’intimidation contre les gilets jaunes n’a pas marché. L’État n’a pas réussi à retourner l’opinion. À bientôt trois mois d’existence, deux Français sur trois soutiennent le mouvement, d’après le dernier sondage YouGov pour Le HuffPost et CNews. Macron feint de garder la main. Seulement 26 % des Français adhèrent à son pseudo-débat. Et ses performances personnelles retransmises en direct connaissent une chute d’audience. Les Français savent qu’il est là par la volonté d’une caste. Cette caste est définitivement démasquée. Emmanuel Hollande est bien là. Aucun changement, aucune exemplarité. Toujours de l’arrogance, toujours au service des mêmes personnes. Jamais ambitieux. Jamais pragmatique.

    Alors, respect aux gilets jaunes. Vous avez su réveiller la France. Vous avez obtenu, en quelques semaines, plus qu’aucun syndicat n’aurait pu espérer. Mais, surtout, vous nous avez fait ouvrir les yeux sur la réalité de la situation. Sur le régime grec imposé en douceur par la Commission. Sur la pression idéologique et morale tenue fermement par la même Commission. Sur les conséquences violentes des décisions de cette institution sur notre souveraineté, notre culture, notre économie et nos vies.

    La France a besoin de respirer.

    Alors, merci, les gilets jaunes, pour cette bouffée d’oxygène. Merci pour votre combativité, pour votre sens du bien commun, pour votre humanité. Merci pour les nuits passées dehors. Merci pour les risques que vous prenez. Merci pour vos blessures. Merci pour votre persévérance. Merci pour vos gardes à vue. Vous êtes sans cesse critiqués, bousculés, caricaturés, insultés. Mais vous ne faiblissez pas.

    Il y a, dans votre combat, beaucoup de naïveté, d’amateurisme, d’erreurs. Il vous manque des généraux. Vos revendications sont souvent irréalistes. Mais, malgré ça, vous tenez. Vous ne vous battez pas pour vous mais pour le bien commun.

    Vous êtes en train de créer une occasion historique de changer le cours des choses. Vous. Avec vos gilets jaunes et vos lunettes de piscine. Face au mépris de ceux censés porter les valeurs de la France, mais qui ont renoncé. Face aux bobos égoïstes et indifférents. Face à Macron et à son clan. Face à un rouleau compresseur inhumain et « progressiste» qui, jusqu’à présent, écrase tout sur son passage.

    « Vous tiendrez jusqu’à ce qu’on vous relève. »

    Respect aux gilets jaunes.

    http://www.bvoltaire.fr/respect-aux-gilets-jaunes/

  • Malgré les Gilets Jaunes, Macron poursuit ses objectifs

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Macron – que l’on croit affaibli par l’actualité tapageuse des gilets jaunes, du grand débat et de Benalla – poursuit, et même accélère, sa politique de bradage et de destruction de la France dans la plus grande discrétion : Pacte de Marrakech, facilitation de l’éolien, or de la banque de France, traité d’Aix la Chapelle…

    L’oligarchie mondiale et Macron dans l’urgence

    Depuis bientôt trois mois, l’actualité politique apparaît phagocytée par la crise des gilets jaunes. S’y ajoutent les controverses sur la mascarade du grand débat.
    Macron nous est décrit comme dépassé, affaibli physiquement, moralement et surtout politiquement, pratiquement en perdition. La question que beaucoup posent est de savoir s’il terminera son mandat ou non.

    Il existe une autre réalité. Tout d’abord, il n’a pas encore perdu la guerre qu’il mène contre le peuple français, ni son affrontement contre les révoltés de la France profonde. Il y est aidé par ses patrons de l’oligarchie mondialiste. Cette dernière et Macron lui-même, savent que, face aux avancées des peuples et des nations, il ne faut pas perdre de temps pour atteindre d’une manière irréversible leurs objectifs.

    Aussi, depuis plusieurs semaines, des décisions graves et qui engagent grandement notre avenir ont été prises d’une manière furtive, sans considération de ce que pourrait vouloir le peuple français s’il était consulté.

    Des décisions graves et qui engagent notre avenir

    Les pactes sur les migrations et les réfugiés

    La décision la plus connue est la signature en décembre du pacte de Marrakech auquel il faut ajouter son petit frère : le pacte sur les réfugiés, sans débat national, ni interrogation du Parlement comme cela a été le cas dans d’autres pays.

    Renverser les obstacles à l’invasion éolienne

    Le décret du 29 novembre 2018, dit Lecornu, met en œuvre des mesures destinées à renverser les obstacles à l’implantation de parcs éoliens qui détruisent nos paysages et le sol de la patrie. La mesure la plus emblématique confie aux cours administratives d’appel la compétence, en premier et dernier ressort, de traiter des litiges sur les décisions relatives aux parcs éoliens. Cela revient à supprimer un niveau de juridiction. Ces décisions avaient  été annoncées en janvier 2018. Mais c’est pendant la crise sociale de cet automne que ce décret est paru.

    L’or de la banque de France

    En octobre, la Banque de France a annoncé un partenariat avec J.P. Morgan pour permettre d’opérer des services de transactions sur l’or. Pourquoi cette banque alors que l’on sait que les Américains essayent de collecter le plus d’or possible dans le monde ? Certains annoncent la mainmise US sur nos 2 500 tonnes d’or. C’est à confirmer mais, en tout cas, cette affaire de caractère complexe est traitée dans la plus grande opacité.

    Le traité d’Aix la Chapelle

    Le 22 janvier a été signé le traité d’Aix la Chapelle. Son texte, connu depuis peu de temps, n’a pas fait l’objet des annonces indispensables ni d’un débat dans notre pays. Il met une fois pour toutes une France affaiblie au bout de quarante années de gouvernance par des ganaches, en situation de subordination et demain de servitude à l’égard d’une Allemagne surpuissante économiquement et ce, sur les trois points vitaux que nous retenons.

    • La politique étrangère, la défense, la sécurité intérieure et extérieure, domaines dans lesquels l’Allemagne et la France occupée se consulteront et agiront conjointement c’est-à-dire qu’elles collaboreront dans le cadre d’un conseil franco-allemand de la Défense et de la Sécurité. Terminées à terme l’indépendance et la souveraineté déjà bien entamées de notre pays dans ces domaines régaliens !
    • L’admission de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU devient une « priorité de la diplomatie franco-allemande ». Cela veut dire que notre pays offrira gratuitement au titre de ce que Macron pense être sa plus grande gloire, son siège gagné de haute lutte par Charles de Gaulle en 1945 ;
    • Enfin les gouvernements dotent les territoires transfrontaliers et les euros districts (?) de compétences, de ressources et de procédures appropriées pour réaliser des projets transfrontaliers. C’est à terme, étant donné le poids financier germanique, le risque du détachement économique puis politique de l’Alsace-Lorraine chère au cœur des Français au profit d’une République fédérale d’Allemagne héritière des Reich.

    Il s’agit d’abandons et de trahisons qui rappellent le traité de Troyes en 1420. A côté de Macron qui méprise et exècre la France et les Français, Pierre Laval fait figure de patriote intègre. Il eut une triste fin.

    André Posokhow 02/02/2019

    https://www.polemia.com/malgre-les-gilets-jaunes-macron-poursuit-ses-objectifs/

  • [vidéo] Interdit d’interdire : «Dérive autoritaire» du gouvernement ou pas ?

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    Dans cette nouvelle émission, Frédéric Taddeï reçoit Guillaume Bigot, chef d’entreprise, Juan Branco, avocat, Stéphane Rozès, enseignant et Yves Lefebvre, secrétaire général UNITÉ SGP Police FO.

    Les invités évoquent la dérive autoritaire du gouvernement face notamment au mouvement des Gilets jaunes.

  • Grand débat : la mascarade de trop aux frais du contribuable

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    Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici
    Voilà 15 jours qu’on nous bassine avec le Grand débat, arme fatale de Macron pour torpiller le mouvement des Gilets jaunes, en simulant un quelconque intérêt pour leur détresse et en feignant de les associer aux choix politiques de l’Élysée.
    15 jours que les larbins de la macronie, médias en tête, se gargarisent avec les 300 000 inscrits sur la plateforme internet dédiée, en nous vantant l’enthousiasme des Français pour cette mascarade.
    Ils se foutent vraiment du monde !
    300 000 personnes sur internet, qui s’ajoutent aux réunions physiques locales, c’est une goutte d’eau sur les 45,7 millions d’électeurs inscrits, appelés à voter le 26 mai prochain pour sanctionner la politique de Bruxelles et celle de son valet Macron, qui ne jure que par plus d’Europe.
    300 000 inscrits, c’est 0,65% des 45,7 millions d’électeurs inscrits et c’est 0,58% des 51,5 millions d’adultes français que compte le pays !
    Moins de 1% des Français s’intéressent au débat et on nous vend ce fiasco monumental comme le plus grand succès de démocratie participative  de tous les temps ! Du pur Macron pour rouler l’opinion dans la farine.
    Macron joue la montre et tente des “coups” pour remonter la pente.
    Il ne sait rien résoudre sans l’Europe.
    L’immigration ? Une fatalité qu’on ne peut surmonter seul ! Donc hors sujet !
    La fiscalité ? Il faut une harmonisation européenne.
    Pas question de fermer les frontières, de revenir sur le droit du sol, de limiter le regroupement familial, de réserver le social aux seuls Français, de supprimer la double nationalité.
    C’est Bruxelles qui décidera de notre avenir et certainement pas les Gilets jaunes !
    À nouveau distancé par le RN dans les sondages sur les européennes, Macron tente tout ce qui peut lui permettre d’arriver en tête le 26 mai. cliquez ici
    Il a d’abord misé sur la diabolisation des GJ, les accusant avec ses sbires de porter une chemise brune sous leur gilet jaune et de renouer avec les années 30 ! Tellement grotesque que le coup a foiré.
    Il a ensuite encouragé Tapie à favoriser une liste Gilets jaunes pour affaiblir le score de Marine, puisqu’une majorité de Gilets jaunes agitent des drapeaux français, chantent la Marseillaise et votent RN. Mais là aussi le coup est en train de foirer lamentablement.
    Dernier atout sorti de sa manche : c’est BHL qui part en croisade dans 21 villes d’Europe, pour agiter le spectre d’un retour du fascisme ! À bas Marine, le Hitler en jupons !
    La peur de Macron de voir le RN confirmé dans sa place de 1er parti de France à la proportionnelle l’empêche de dormir. 
    Il faut donc hurler au fascisme en diabolisant les populistes, ces salauds de patriotes qui ont la prétention de défendre leur identité et l’avenir de leurs enfants. 
    C’est une obsession. Être battu par les populistes qu’il exècre : un cauchemar.
    Peu importe que la France disparaisse sous le tsunami migratoire, pourvu que le RN soit battu à chaque élection !
    De toutes façons, c’est en avril que les masques vont tomber et que Macron sera bien obligé de reconnaître que la France est ruinée et que les Gilets jaunes n’auront pas un centime supplémentaire pour remplir les assiettes.
    Fiscalité, transition écologique, organisation de l’État et services publics, démocratie et citoyenneté, ce n’est pas ça qui arrondit les fins de mois.
    Social, salaires, immigration qui plombe le pouvoir d’achat, tout cela est survolé.
    En avril, ce sera la grande désillusion, car le seul domaine où il est possible de faire des dizaines de milliards d’économies, à savoir l’immigration, est interdit de débat.
    Les médias ont beau pratiquer une scandaleuse omerta sur un sujet existentiel qui menace l’avenir du pays, rien n’empêchera la vérité d’exploser à la tête de Macron.
    D’ici 2022, tout va s’aggraver.
  • La Cour des comptes épingle le gouvernement – Journal du jeudi 7 févier 2019

     

    La Cour des comptes épingle le gouvernement

    Alors que La République En Marche se voulait championne de l’équilibre budgétaire, le rapport annuel de la Cour des comptes fait état de l’insuffisance du gouvernement en la matière. Pire, l’exécutif pourrait voir le déficit dépasser les 3 % maximum exigés par Bruxelles.

    Social : Macron, l’échec face à la pauvreté

    Objectif 0 SDF ! Emmanuel Macron s’était engagé à enrayer la misère… près de deux ans après son élection, son bilan en la matière est bien fade… la tendance semble d’ailleurs être à la décentralisation de l’aide au plus démunis.

    Eric Zemmour invité de Racines d’Avenir

    Mardi, Erik Tegnér, ancien candidat pour la présidence des Jeunes LR et président de Racines d’avenir recevait Eric Zemmour pour un dîner-débat. L’occasion de revenir sur l’avenir de la droite à quelques mois des élections européennes.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/la-cour-des-comptes-epingle-le-gouvernement-journal-du-jeudi-7-fevier-2019

     
     
  • Le régime fait problème

    Et si finalement c'était trop simple ? Le régime est en cause directement et son changement, voire a minima la réforme drastique de l'Etat, sont la mère de tous les remèdes au chaos actuel. C'est simple : améliorer les conditions de vie des Français moyens et pauvres exige que soit réinjecté dans le circuit économique tout l'argent qu'on pourra récupérer des dérives démocratiques qui arrosent sans discernement les champs d'inutilités. La sphère publique engloutit chez nous bien trop de plus-value créée si difficilement par l'activité humaine. Un slogan ? 

    L'Etat dévore la Nation !
    Un régime démocratique truqué comme le nôtre jette à chaque élection la moitié du pays sur l'autre, et pour tenir la distance jusqu'à la prochaine, récompense ses clients. Cette récompense est toujours tirée de la ponction sur les perdants pour arroser les gagnants ; et pour pérenniser l'arrosage, il faut augmenter le périmètre d'intervention de l'Etat afin de sanctuariser les avantages concédés. Outre les fameuses mesures sociales en faveur des plus démunis, qui vont bien sûr créer des bureaux et des fonctionnaires pour les accompagner, on invente des "droits à" et des fromages très nourrissants. Un exemple ponctuel de fromage qui n'est pas de gauche : *En décembre 2009, une mission sur « les conséquences sociales de la mondialisation » est confiée à Christine Boutin pour enrichir les propositions du G20* (*Lci.tf1.fr-9.06.2010). ¤Le poste évolue en avril 2010 en "collaborateur de cabinet" du ministre du Travail Éric Woerth, avec une rémunération de 9500 euros par mois, qu'elle cumule à une retraite mensuelle de député et conseiller général de 8600 euros¤ (¤France Info-9.06.2010). Selon Le Canard enchaîné du 9 juin 2010 (page 2) : laquo; cette nomination aurait permis à Nicolas Sarkozy de faire taire les critiques de l'ancienne ministre envers le gouvernement (elle avait été débarquée par Fillon) et surtout d'écarter son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012 ». C'était une récompense électorale anticipée ! Elle dévoile l'état d'esprit des politiciens parvenus aux affaires : c'est rien, c'est l'Etat qui paye. Vous pouvez maintenant évoquer cent autres cas semblables de tous les bords politiques. 
    La Casta comme disent nos cousins italiens quand ils évoquent leur classe politique, est corrompue mentalement et matériellement jusqu'à l'os, et les désordres en cours sont en partie provoqués par le dégoût et la défiance des électeurs à son endroit. Assertion gratuite ? Que nenni ! Le Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF 2019 (clic) signale que 79% des Français éprouvent soit du dégoût pour la classe politique (39%) soit de la défiance (28%), de l'ennui (10%) ou de la peur (3%). 

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  • Hausse des prix de l’électricité : Macron face à l’effet Papillon

    EDF.jpgJeudi 31 janvier dernier, la CRE – commission de régulation de l’énergie – a proposé pour 2019 une augmentation du tarif réglementé de l’électricité de 5,9 %.
    Le gouvernement devra dès lors, au plus tard dans les trois mois, procéder à cette hausse malgré les promesses de gel faites par Edouard Philippe en décembre dernier. Cette hausse, pourtant prévisible et inéluctable, tombe mal pour le gouvernement face à la crise des « gilets jaunes » d’une part, à la hausse concomitante des péages autoroutiers et des produits alimentaires de base d’autre part et enfin aux élections européennes le 26 mai prochain. Mais doit-on le plaindre pour autant ? Certainement pas. Macron et ses prédécesseurs doivent assumer les conséquences de leurs promesses faites en leur temps à quelques illuminés verts, pour de sombres stratagèmes électoraux, et qui provoquent aujourd’hui une tempête de Gilets Jaunes dans tout le pays.
    La hausse du tarif réglementé de l’électricité est nécessaire et urgente. L’électricité en France est l’une des moins chères d’Europe. Le gel prolongé du tarif réglementé empêche les fournisseurs, en particulier EDF, d’entretenir les installations et de penser la vraie transition énergétique, en marge des énergies dites renouvelables. Le moment est venu de payer l’électricité à son vrai prix, mais débarrassée de sa fiscalité confiscatoire.
    Car, aujourd’hui, la fiscalité environnementale représente une véritable manne financière pour l’Etat, 51,2 milliards d’euros de recettes en 2016. La plus importante est la TICPE – taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques-, celle qui taxe les énergies fossiles, avec sa fameuse part « taxe carbone » devenue célèbre depuis le mouvement des Gilets Jaunes. Elle a rapporté 13 milliards d’euros à l’Etat en 2018. La deuxième taxe « verte » la plus importante est celle qui taxe l’électricité, la CSPE – contribution au service public de l’électricité- qui correspond à 15% de votre facture totale et qui est, elle aussi, destinée principalement à financer le soutien de l’Etat aux énergies renouvelables. Elle a rapporté 7,9 milliards d’euros sur l’année 2018. Pour rappel, la part totale des impôts et taxes grevant votre facture d’électricité s’élève à plus de 37% (TVA + CSPE + TFCE + CTA + TVA sur CSPE/TFCE/CFA !).
    Nos factures énergétiques sont-elles condamnées à être grevées sans fin et de façon exponentielle par cette fiscalité « verte » ? Oui, si nous ne sortons pas urgemment de cette dictature de l’éolien et du solaire En Marche ! A ce jour, l’Etat a déjà engagé 27 milliards d’euros au soutien des producteurs d’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque et il s’est par ailleurs engagé à plus de 212 milliards d’euros pour les années à venir, rien que sur les contrats signés avant 2017 ! Ces engagements irresponsables génèrent une inflation galopante des taxes sur le prix de l’électricité et risquent de grever, à terme, notre sécurité et notre indépendance énergétique. Nous devons retrouver une fiscalité environnementale plus efficace, moins punitive ; une fiscalité environnementale plus neutre, au service d’une vraie transition énergétique et non au service d’une dette publique faramineuse qui doit être financée par des économies et non par de l’impôt, aussi vert soit-il !
    Tribune libre de Muriel COATIVY

  • La récupération des gilets jaunes par l’extrême gauche, c’est pa

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    Ce n’était pourtant pas gagné. Les premières semaines, les syndicats et partis de gauche ont vu d’un très mauvais œil ces manifestations qui s’affranchissaient des cadres traditionnels, des services d’ordre organisés et des discrètes négociations avec le pouvoir. La spontanéité du mouvement, l’absence de dirigeants et le caractère hétéroclite des revendications n’entraient pas dans les schémas de pensée des professionnels de l’agitation sociale.

    Sans doute le soutien affirmé de la droite non libérale aux premiers jours de la mobilisation a constitué un facteur suffisant pour inciter les centrales à rejeter toute association avec les gilets jaunes. De même que les mots d’ordre anti-fiscaux, toujours ambigus aux yeux de la gauche, sans compter la question écologique devenue un marqueur de gauche, comme en témoigne la déclaration de Laurent Berger, patron de la CFDT, le 4 novembre : « Je n’irai pas manifester le 17 novembre […] Il faut continuer sur cette logique de conversion écologique, nous n’avons pas le choix. » Bref, le combat d’un peuple n’était pas le combat des syndicats. Comme le déclarait Philippe Martinez : « Les gilets jaunes ont démarré contre la taxe pour les produits pétroliers, c’était soutenu par le MEDEF (sic). Quelques jours après, on a vu des revendications sociales. Je suis moins fasciné par une minorité qui porte autre chose qui ne sont pas les valeurs de la CGT. »

    La suite du mouvement n’a guère entamé cette posture, quand ce ne sont pas les manifestants eux-mêmes qui ont exfiltré, parfois sans douceur, les militants gauchistes des cortèges. Néanmoins, sur certains ronds-points, c’est la CGT qui perçait sous le gilet jaune. Mais sa persistance et l’incapacité du gouvernement à y apporter une réponse cohérente rendaient intenable une position d’attentisme, au terme de laquelle la fracture entre gilets jaunes et organisations salariales pouvait devenir irréductible.

    Ce mardi 5 février 2019, la gauche et l’extrême gauche ont jeté le masque. Alors que le mouvement a progressivement changé de nature et que les revendications initiales se sont diluées dans des slogans aux couleurs parfois rougeoyantes, il était temps de reprendre la main. Pour répondre à « l’urgence sociale », la CGT a lancé un appel à la grève, au succès mitigé. 15.000 manifestants environ à Paris, selon la presse officielle, sans doute un peu plus, il ne s’agit pas d’un raz de marée. Et, comme on a pu le constater dans nos rues, la couleur jaune était de la partie.

    Le même Martinez est plus ouvert : « Je suis intéressé par le mouvement des gilets jaunes quand il porte des revendications sociales. » Reste à savoir si l’OPA réussira. Rien n’est moins sûr. Ce n’est pas parce que le retour de l’ISF est une revendication récurrente que les Français qui se sont mobilisés prennent fait et cause pour les positions des syndicats. Ces derniers sont, avant toute chose, des organisations clientélistes, ciblant leurs mots d’ordre en fonction des préoccupations de leurs adhérents. Ils vivent des subventions et surtout des fonds qui leur reviennent au titre de la cogestion des organisations paritaires, de la formation professionnelle et des comités d’entreprise. Les syndicats font partie d’un système qui assure leur survie. Rien à voir avec la colère profonde d’une population qui se sent trahie, abandonnée, en rupture avec les métropoles mondialisées et leurs élites hors-sol.

    Les semaines suivantes nous diront si la greffe a pris. Ce serait un très mauvais signal pour les protestataires, et une excellente nouvelle pour un gouvernement qui rallie progressivement à lui une droite libérale, voire conservatrice, effrayée par le désordre. Et pour achever le travail, rien ne vaut la moustache de Martinez ! La CGT, meilleure alliée de Macron ? Cela n’étonnera que les naïfs.

    François Teutsch

    http://www.bvoltaire.fr/la-recuperation-des-gilets-jaunes-par-lextreme-gauche-cest-parti/