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social - Page 257

  • Gilets Jaunes : condamnations en cascade – Journal du 13 février 2019

     

    Gilets Jaunes : condamnations en cascade

    Alors que le mouvement des Gilets Jaunes se poursuit dans le temps, le gouvernement continue sa marche répressive. Après de nombreux débats sur la réponse policière, le temps est venu pour la réponse pénale. Visiblement, l’heure n’est plus au laxisme.

    Ma santé 2020 : Une nouvelle couche !

    Le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, présentait ce mercredi son nouveau projet de loi censé lutter contre les déserts médicaux. Sans surprise, le texte se présente dans la continuité de l’exercice de Marisol Touraine avec toujours plus de bureaucratie et d’injonctions.

    Permis de conduire: en route vers le changement

    Trop long et trop coûteux, le permis de conduire pourrait connaître un profond changement. Le gouvernement réfléchit à l’inclure dans le service national universel alors que les auto-écoles crient à l’ubérisation du secteur.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-condamnations-en-cascade-journal-du-13-fevrier-2019

  • La méfiance des Gilets jaunes envers le gouvernement est de plus en plus profonde

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La nouvelle grande enquête de la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch réalisée par l’Ifop ce mois-ci permet de mettre en lumière une fracture entre la France des Gilets jaunes et le reste de la société. En effet, sur de nombreux points cruciaux pour la société actuelle les chiffres marquent un écart important.

    Par exemple, 62% des Gilets jaunes (soit 19 points de plus que dans l’ensemble de la population) souscrivent à l’idée selon laquelle le ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins. D’autres sujets qui sont plus polémiques dans notre société atteignent aussi des taux surprenants.

    Ainsi, près d’un Gilet jaune sur deux (46%) adhère à la théorie du grand remplacement, soit un niveau d’adhésion pratiquement deux fois plus élevé que dans l’ensemble de la population. Et de la même manière, 44% (contre 22% des Français) se disent d’accord avec l’idée selon laquelle il existe un complot sioniste à l’échelle mondiale. Cette enquête corrobore la méfiance grandissante à l’égard des médias traditionnels que l’on a pu constater dernièrement.

    https://fr.novopress.info/213589/la-mefiance-des-gilets-jaunes-envers-le-gouvernement-est-de-plus-en-plus-profonde/

  • François Bousquet : «le débat national a déjà eu lieu sur les ronds-points»

  • MACRON VERSUS GILETS JAUNES : DE QUOI LE MACRONISME EST-IL LE NOM ?

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    Franck Buleux Métainfos cliquez ici

    Emmanuel Macron, issu des grands corps de l’État et proche de l’ancien président de la République François Hollande, favorable à l’Union européenne, est le prototype des élites transnationales. Son score du premier tour à l’élection présidentielle d’avril 2017, 24% des suffrages exprimés, représente le regroupement d’électeurs libéraux et sociaux-démocrates dont le but est la continuité et la pérennisation du système politique actuel, par la multiplication des réformes économiques, politiques, sociales et sociétales. L’espace politique transnational souhaité va, en effet, des libéraux aux socialistes, en passant par certains démocrates-chrétiens et écologistes (l’opération Nicolas Hulot a fait long feu mais a bel et bien existé). Un quart des Français a voté pour le candidat européen, favorable au système. Ce score flatteur pour un novice en politique (Jacques Chirac n’a jamais dépassé 21% des suffrages exprimés, au premier tour d’une élection présidentielle) ne doit pas nous leurrer, elle est largement due à la déstabilisation annoncée par l’hebdomadaire Le Canard enchaîné du candidat libéral-conservateur, François Fillon, qui a plafonné à 20%, piètre score pour une personnalité censée représenter l’ensemble des voix « de la droite et du centre », appellation de la primaire qui permit à l’ancien élu de Sablé-sur-Sarthe de battre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. Rappelons tout de même que les candidats gaullistes et libéraux représentaient plus de 40 % il n’y a pas si longtemps dans les urnes, y compris après l’apparition du FN de Jean-Marie Le Pen.

    Les 24% d’Emmanuel Macron sont donc issus à la fois de l’effondrement de la droite et du centre mais aussi du Parti socialiste (PS). Ce parti « attrape-tout » qui a culminé à près de 40 % en juin 1981 s’est effondré à un peu plus de 6% en avril 2017. L’échec fut tellement patent que le président sortant François Hollande ne s’est même pas représenté et le candidat Benoît Hamon a, après sa cuisante défaite, perdu son siège de député des Yvelines et quitté, aussitôt, le PS pour fonder un groupe Génération.s. Sans doute pour lier la tradition mitterrandienne (Génération Mitterrand en 1988 lancé, notamment, par le chanteur Renaud) et la modernité digitale avec le point s (.s).

    La fusion électorale entre ces deux groupes d’électeurs a créé le macronisme ou les Marcheurs.

    Marcheurs, mais eux ils marchent vraiment…

    Face au macronime conquérant, le 17 novembre 2018 a vu la naissance et le développement d’un groupe lui-aussi informel, les Gilets jaunes. Comme En marche !, on n’adhère pas à ce mouvement. On est En marche ! comme on est Gilet jaune. Il n’y a pas de cotisation à payer mais une affirmation devant les caméras des journalistes, société médiatique oblige !

    Les Gilets jaunes sont une réponse politique, et non seulement sociale, au macronisme. Les Gilets jaunes incarnent, à l’opposé des partisans d’Emmanuel Macron, une France discrète, oubliée, votant plutôt pour le Front national (FN), revenu Rassemblement national (RN) voici un an ou refusant de choisir en votant blanc ou nul (il est souvent plus ludique de voter « nul » que « blanc », s’agissant d’affirmer son mépris du système par un bulletin constitué par l’électeur lui-même ; le vote blanc n’était pas, contrairement au vote « nul » fondamentalement contre le système, nous reviendrons sur cet aspect lors d’un prochain bulletin).

    Contre le système, les Gilets jaunes établissent un réel rapport de force face à l’État-En marche ! Contrairement à son appellation, La République en marche (LRM) fait du sur-place tandis que les Marcheurs sont devenus, chaque samedi, des opposants fermes et réguliers au système.

    Le combat Macron/Gilets jaunes s’opère. Certains observateurs s’étonnent de la remontée d’Emmanuel Macron dans les enquêtes d’opinion mais cette « poussée » est logique.

    Une nouvelle offre politique ?

    Les Gilets jaunes s’opposent frontalement à la majorité politique, y compris physiquement, il semble ainsi naturel que le vote légitimiste composé de retraités, jadis majoritairement favorable à la droite classique, rejoigne les soutiens du gouvernement. Ainsi, le vote LR (Les Républicains) fond et Laurent Wauquiez aura des difficultés, via son candidat Bel-Ami (un clin d’œil à Maupassant), à maintenir le pourtant faible 20 % de l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy.

    Il est ainsi clair que les Gilets jaunes représentent l’opposition, la seule, au président Macron, à son gouvernement et aux parlementaires majoritaires à l’Assemblée nationale.

    Un point important reste à définir, et il n’est pas le moindre : en effet, Emmanuel Macron, par son grand débat national, sait mobiliser ses troupes, et diviser, de surcroît, le mouvement des Gilets jaunes, notamment avec Ingrid Levavasseur, dont les soutiens proviennent, eux-mêmes, d’En marche !, du PS ou de l’ancien ministre et homme d’affaires condamné, Bernard Tapie.

    Il ne manque donc qu’un mouvement prompt à s’opposer, dans les rues mais aussi dans les urnes, à Emmanuel Macron.

    La France s’en prend à l’Italie. Pourquoi ? Parce que certains leaders du M5S (Mouvement 5 étoiles), parti populiste qui dirige, avec la Lega, la péninsule transalpine, sont venus, à Montargis, soutenir les Gilets jaunes ! Montargis, commune modeste du Loiret, centre de la trahison française au profit de l’Italie ! La Commedia del arte arrive dans l’Hexagone.

    Et alors ? Si les Gilets jaunes peuvent s’inspirer du M5S, à l’heure de l’Europe, quel serait le problème ? Au Parlement européen de Strasbourg, les partis politiques s’unissent et défendent des intérêts communs, ils créent même des partis politiques transnationaux. D’ailleurs, à ce sujet, on ne sait toujours pas avec qui vont siéger les futurs élus de LRM. Ils siégeront probablement « en même temps »…

    Face à cette France du système, il est temps qu’une force populiste émerge. De la même façon qu’En marche !, un mouvement populiste doit se structurer afin de représenter la France du géographe Christophe Guilly, la France non jacobine du philosophe Onfray, la France indépendante et libre de l’essayiste Houellebecq.

    Cette France ne mérite-t-elle pas, aussi, d’être représentée ? Les semaines qui viennent vont nous donner les réponses à ce besoin de nouvelle représentation nationale.

    Chaque samedi, le système nous le montre, au propre comme au figuré : tous les coups sont permis.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/12/macron-versus-gilets-jaunes-de-quoi-le-macronisme-est-il-le-6128171.html

  • Macron utilise son pseudo-débat pour faire sa campagne européenne et municipale

     
  • Acte XIII des Gilets jaunes : si la participation ne baisse pas, le mouvement peine à se structurer

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Ils avaient choisi les Champs-Élysées avec un détour par l’Assemblée nationale. Et il s’en est fallu de peu pour que les Gilets jaunes ne réussissent à rentrer au Palais Bourbon. Au cours de cette attaque contre une palissade de l’assemblée par les black-blocs, un manifestant a eu la main arrachée par l’explosion d’une grenade de désencerclement, une arme de guerre contenant 25 g de TNT et qui n’explose pas tout de suite. D’où la colère d’Alexis Corbière sur France Info, qui a appelé le ministre de l’Intérieur à la démission. Et plus tard, dans la soirée, un véhicule de Vigipirate a été incendié, toujours par des extrémistes de gauche, non loin de la tour Eiffel.

    Mais pourquoi l’Assemblée nationale ?

    Il est probable que le récent vote de la Loi « anticasseurs » y soit pour quelque chose. Perçue comme une atteinte à la liberté de manifester, elle a suscité des protestations dans tous les partis politiques, y compris dans le camp du parti du président : du jamais vu !

    Et quel bilan peut-on tirer de cette journée ?

    D’abord, une participation qui ne fléchit pas et une certaine constance dans les mots d’ordre : l’appel au référendum d’initiative citoyenne et l’appel à la démission de Macron. Et si, selon un sondage récent, 64% des Français soutiennent encore le mouvement des Gilets jaunes, celui-ci peine à se structurer et résiste à toutes les tentatives de récupération. Mais en contrepartie, aucun leader n’échappe aux feux des critiques : citons Frank Buhler de Debout la France, ou Benjamin Cauchy, leader des Gilets jaunes à Toulouse, qui n’ont plus accès aux plateaux de télévision. Citons aussi Ingrid Levavasseur qui a du mal à imposer sa liste Gilets jaunes aux futures élections européennes, ou encore Eric Drouet critiqué pour s’être entendu avec Besancenot à propos de l’appel à la grève de mardi dernier. Enfin, la rencontre en Italie entre Luigi di Maio, vice-président du conseil italien, et des co-listiers d’Ingrid Levavasseur, a suscité les protestations de Maxime Nicolle.

    https://fr.novopress.info/213570/acte-xiii-des-gilets-jaunes-si-la-participation-ne-baisse-pas-le-mouvement-peine-a-se-structurer/

  • Les femmes avec quatre enfants ou plus ne paieront plus d’impôt sur le revenu de leur vie

    Les femmes avec quatre enfants ou plus ne paieront plus d’impôt sur le revenu de leur vie

    En Hongrie :

    Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a annoncé dans son discours annuel sur l’état de la nation, dimanche, un « Plan d’action pour la protection de la famille » en sept points, destiné à promouvoir le mariage et la famille.

    Les mesures annoncées comprenaient des exonérations de l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour les femmes qui élèvent au moins quatre enfants pour le reste de leur vie et des subventions pour les familles nombreuses qui veulent acheter des voitures plus grandes. Le « plan d’action » a également étendu un programme de prêts pour aider les familles ayant au moins deux enfants à acheter une maison. Toute femme de moins de 40 ans aura également droit à un prêt préférentiel lors de son premier mariage.

    Le gouvernement a également déclaré qu’il dépensera davantage pour le système de santé hongrois et qu’il créera 21.000 places en crèche. De plus, les grands-parents seront admissibles à des frais de garde d’enfants s’ils s’occupent de jeunes enfants à la place de leurs parents, a dit Orban.

    « Il y a de moins en moins d’enfants nés en Europe. Pour l’Ouest, la réponse (à ce défi) est l’immigration. Pour chaque enfant disparu, on devrait en faire venir un et alors les chiffres seront bons », a déclaré M. Orban, selon Reuters. « Mais nous n’avons pas besoin de bons chiffres. Nous avons besoin d’enfants hongrois « , a-t-il dit en annonçant le programme d’incitation.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-femmes-avec-quatre-enfants-ou-plus-ne-paieront-plus-dimpot-sur-le-revenu-de-leur-vie/

  • Gilets jaunes : une authentique révolte de droite – Laurent Moreau (Les Identitaires)

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    La marche des « Foulards rouges » a mis en lumière une forte opposition de certaines parties de la bourgeoisie parisienne à l’égard des Gilets jaunes. Il n’est pas rare d’entendre dans la bouche de gens réputés « de droite » un jugement tronqué sur les gilets jaunes qui n’aimeraient pas les riches, souhaiteraient que les plus hauts revenus soient d’avantage taxés ou encore que l’État investisse massivement dans la fonction publique.

    Cette vision déformée des Gilets jaunes est le résultat du travail de sape habituel mené par la gauche et l’extrême gauche. Elles rêvent de retrouver dans ces manifestations un prolétariat français qu’elles ont depuis longtemps abandonné.

    La réalité est tout autre. Les Gilets jaunes sont bel et bien la première révolte « de droite », enracinée, contre les dérives de la mondialisation et contre un État omniprésent fiscalement mais incapable de répondre aux aspirations des Français ou de les protéger.

    Une révolte contre un trop plein de taxes, d’impôts ne peut pas être qualifiée « de gauche ». Ce mouvement concerne souvent les Français habitant dans les zones rurales ou péri-urbaines et ne touche ni les banlieues ni les bobos de centre-ville, sa clientèle électorale classique.

    Le rétablissement de l’ISF aurait été placé au centre des prétendues revendications de ce mouvement populaire selon ses détracteurs. Certains Gilets jaunes ont en fait utilisé l’exemple de la fin de l’ISF pour montrer que « oui, payer moins d’impôts, c’est possible », et non parce qu’ils souhaitaient que les plus aisés soient de nouveau plus taxés. Pour donner une telle visibilité au sujet, la France insoumise et ses caisses de résonnance ont fait pesé une énorme pression. Néanmoins, à l’heure où nous écrivons ces lignes, le rétablissement de l’ISF ne fait pas partie des revendications officielles des Gilets jaunes.

    Au contraire, les revendications des Gilets jaunes témoignent de leur attachement à certaines valeurs profondément ancrées « à droite », la méritocratie, la liberté, la famille et la possibilité de pouvoir vivre dignement de son travail.

    Examinons-les :

    « Suppression de la TVA sur les produits de première nécessité et de puériculture » : une baisse de la TVA est forcément un pied de nez à « l’État glouton » qui prélève partout des sommes astronomiques sur les Français. La volonté d’aider particulièrement les familles qui ont des enfants témoigne de leur volonté de continuer à en avoir, donc à transmettre – une idée de plus en plus attaquée dans notre société.

    La « diminution drastique de tous les avantages des fonctionnaires » fait écho à une volonté d’équité et en toile de fond à la question de la méritocratie. Les avantages de certains fonctionnaires sont devenus insupportables aux yeux des classes moyennes et populaires qui se battent pour boucler leurs fins de mois. Les salaires exorbitants de France Télévisions en sont le plus bel exemple, et cristallisent cette fracture entre certains Français surprotégés et ceux qui travaillent dur pour réussir.

    Enfin, la mise en place du « Référendum d’Initiative Citoyenne en toutes matières » qui ne comprendrait aucun sujet interdit. Si certains médias ont agité le spectre du retour de la peine de mort et de l’interdiction de l’IVG pour discréditer la revendication, le pouvoir a surtout peur que le peuple puisse se saisir de sujets sur lesquels il n’a jamais été consulté : l’immigration, l’islamisation, la politique de la ville, etc. Autant de sujets ayant un impact direct sur la vie des Français, mais également sur les finances publiques et donc sur le montant des impôts et des taxes dont les Français doivent s’acquitter. Le RIC est un outil qui responsabiliserait les Français, dans les sujets soumis au vote et dans les décisions prises par le peuple, toujours souverain. L’exemple de la Suisse montre d’ailleurs que des sujets jusqu’ici jamais débattus au Parlement pourraient aboutir via le RIC (construction des minarets, expulsion des criminels étrangers, pour reprendre deux votations célèbres dans ce pays).

    L’ADN de la révolte des Gilets jaunes ne doit pas être altéré par les manipulations initiées par la gauche et les syndicats. Ils sont largement responsables de la situation désastreuse dans laquelle se trouve une partie des classes moyennes et populaires françaises et ne représentent plus personne.

    Laurent Moreau

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/

  • En toute transparence? LOL!

    cinema.jpgAh les donneurs de leçons de la gauche progressiste ! Le lièvre a été soulevé par une enquête de Libération publiée le 8 février… pour éviter peut-être que l’information ne soit diffusée par d’autres.  Un groupe facebook baptisé La ligue du LOL, regroupant une  trentaine de journalistes, de membres d’agence de communication travaillant à Paris,   a sévi à la fin des années 2000. Ils se sont livrés à des cyber-harcèlements dirigés principalement contre des femmes, et, circonstances aggravantes,   contre des militantes féministes. Patron de la rédaction de Libération, Laurent Mouchard-Joffrin s’est fendu d’un éditorial car son quotidien a été éclaboussé par l’affaire puisque au moins deux de ses journalistes (Vincent Glad et le rédac chef Alexandre Hervaud, aujourd’hui suspendus à titre provisoire) étaient affiliés à cette Ligue. « Honteux » à écrit M. Joffrin. « Le traitement infligé à plusieurs jeunes femmes ou jeunes hommes par certains membres d’un groupe informel appelé la Ligue du LOL soulève le cœur. Harcèlement, insultes, canulars graveleux, toute une panoplie d’agressions numériques a été utilisée dans cette entreprise. L’humour a bon dos. D’abord parce qu’il consiste, en principe, à se moquer de soi-même plus que des autres. Ensuite parce que, sous couvert d’une ironie qui se perd dans les limbes byzantins du 22e degré, il véhicule en l’espèce une tripotée de clichés sexistes, machistes, homophobes et parfois racistes. Enfin parce qu’au travers d’une agressivité systématique dont on proclame qu’elle constitue «une culture» alors qu’elle traduit surtout une régression de la culture, elle a blessé la sensibilité de jeunes gens honorables, souvent en situation plus fragile que celle de leurs courageux agresseurs. » Plusieurs des membres de cette Ligue ont depuis publié un mea culpa.

    L’on apprend ces dernières heures qu’un magazine comme Vice,  faisant la promotion de toutes les avancées sociétales  , de toutes les déviances de la contre-culture californienne,  avait lui aussi sa propre Ligue du LOL se signalant par « un déferlement de haine, de racisme, de misogynie, d’homophobie». Pour l’heure, les confrères des harceleurs ont d’ores et déjà balancé les noms de leurs petits camarades:  Stephen des Aulnois, fondateur du Tag parfait, « le magazine de la culture porno »,  Christophe Carron,  le  féministe-rédacteur en chef de Slate.fr qui expliquait que « l’écriture inclusive est  un des chemins qui conduit à l’égalité » (sic),  David Doucet, qui n’est pas, disons-le,  le plus fanatiquement  antinational de cette petite bande, rédacteur en chef aux Inrockuptibles,  Guillaume Ledit (Usbek & Rica), Renaud Loubert-Aledo (Publicis Consultants), Guilhem Malissen (Nouvelles Ecoutes), Vadim Poulet (les Inrocks), Olivier Tesquet (France Inter)…

    La  député LREM Laetitia Avia  n’a rien perdu  de son mordant  pour se saisir de cette affaire, divine surprise,  afin de légitimer le vœu présidentiel d’imposer la transparence sur internet. Le 18 janvier, lors d’une session   du Grand Débat à  Souillac (Lot),  Emmanuel Macron  s’est prononcé devant des maires  en faveur d’une « levée progressive de tout anonymat »  pour améliorer la qualité de la démocratie participative, cette tarte à la crème de la gauche.   Le 7 février,  il  prenait prétexte du   harcèlement scolaire  pour préciser   que « (le gouvernement allait) continuer à travailler avec les plateformes internet, pour sanctionner ce qui est fait sur ces plateformes ». « Moi je ne veux plus de l’anonymat sur les plateformes Internet » a-t-il ajouté, en référence de nouveau  au futur projet de loi cuisiné par Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au Numérique, « relatif aux propos haineux » et qui devrait être adopté par les députés LREM cette année.

    La quadrature du net, dont nous avons déjà relevé le combat légitime contre le loi Hadopi,  notait à notre avis  justement qu’ « en reprenant l’idée grotesque que l’État pourrait trancher le vrai du  fake , le gouvernement français s’est embourbé (avec sa loi orwellienne contre les fausses nouvelles,  dite « loi contre les fausses informations, NDLR)  dans une hasardeuse tentative de se faire arbitre de la vérité en ligne »… on ne saurait mieux dire!  Jean-Yves Le Gallou (Polemia) voit pour sa part derrière cette volonté des macronistes de chasser l’anonymat d’internet  une nouvelle offensive liberticide. Il a estimé   sur twitter que  « l’ anonymat ne déshonore que les régimes politiques dont l’autoritarisme, l’aveuglement et le totalitarisme vous contraignent à y recourir. »

    Dans un article consacré à ce sujet  Stéphane Ruscher, sur le site frandroid.com, relève  que « la foule anonyme virtuelle fait peur, c’est naturel. Elle peut être dangereuse. Elle peut polluer un débat avec des propositions hors sujet. Elle peut être le véhicule de fausses informations. Elle peut harceler un individu, mais aussi une entreprise, avec des conséquences parfois graves (…). Elle peut aussi commettre des actes de cyber criminalité, comme  (les) hackers (…). D’accordMais l’anonymat sur Internet… C’est aussi un des fondements d’Internet et on serait peut-être bien inspiré de s’en souvenir. L’anonymat, c’est la possibilité de ne pas être traqué à chaque coin de site, d’être un peu oublié par les algorithmes de ciblage. C’est un moyen de se protéger contre des régimes autoritaires qui répriment la liberté d’expression et qui fichent les individus. Et c’est surtout une garantie de se sentir en sécurité pour émettre une opinion qui deviendrait dangereuse si on l’écrivait à visage découvert. Parce qu’on ne peut pas toujours, par peur des représailles, et ça n’est pas qu’une question de courage. »

    La quadrature du net cité plus haut s’inquiète plus largement  que  sous prétexte de lutte bien légitime  contre le terrorisme « un nouveau projet de règlement européen (souhaite)   imposer de lourdes obligations à tous les hébergeurs, notamment le retrait en une heure des contenus signalés par la police. Il banalise la censure privée et le contournement de la justice. Il fait des filtres automatiques la clé des politiques de censure. Il fera disparaître le Web décentralisé en le mettant sous la tutelle forcée d’une poignée de géants, qui en sortiront seuls et grands gagnants (…). L’Union européenne est en train d’adopter une nouvelle directive pour imposer une censure automatisée aux grandes plateformes qui hiérarchisent les contenus qu’elles diffusent. En plus de sacraliser la surveillance généralisée inventée par les géants du Web, ce texte soumet l’économie culturelle et la presse à un modèle économique publicitaire reposant aujourd’hui sur une large violation de nos données personnelles. »

    Alors bien sûr, nos compatriotes ont des préoccupations matérielles, tangibles, immédiates qui apparaissent plus graves et/ou plus pressantes. Exemple parmi d’autres,  celui du fiscalisme confiscatoire qui a les faveurs  de ce gouvernement et notamment  de Brune Poirson, secrétaire d’Etat au près du ministre de la Transition écologique et solidaire qui milite pour le retour de la taxe carbone.   Virginie Pradel,   membre de l’Institut Vauban,  rappelait entre autres joyeusetés   qu’ «en raison des coups de rabot successifs (plafonnement des niches et du quotient familial, augmentation du taux maximal, etc) les recettes de l’impôt sur le revenu ont bondi de 40% en 7 ans, passant de 55,1 milliards d’euros  en 2010 à 77,6 milliards d’euros en 2017.»

    Mais n’en doutons pas, les menaces qui  pèsent  sur la libre expression sur internet  sont lourdes de conséquences. Elles menacent directement  les possibilités dans  l’avenir de défendre  des idées nationales qui, comme telles, sont de plus en plus criminalisées constate Bruno Gollnisch. La  dénonciation de l’immigration  massive est (déjà) considérée, malgré son coût financier abyssal et ses ravages sur le plan social,  humain et culturel,  comme une incitation à la haine, une attaque  contre le vivre-ensemble  de  la   ( plus en plus)  totalitaire société ouverte et transparente  que promeuvent  les euromondialistes, à Paris comme à Bruxelles.

    https://gollnisch.com/2019/02/12/en-toute-transparence-lol/

  • Gilets Jaunes : Antifascistes et casseurs dégradent La Nouvelle Librairie.