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social - Page 340

  • Enième Plan Banlieues de Macron : la rançon de la paix sociale toujours plus chère

    Un plan banlieues de plus ! Bientôt les doigts des deux mains ne suffiront plus pour les dénombrer, mais les insomniaques pourront les compter à la place des moutons pour trouver le sommeil. Rappelons-les sans que la liste soit exhaustive. 1977 : premier plan banlieues sous Giscard. 1983 : plan « banlieues 89 » sous Mitterrand. 1992 : plan Tapie toujours sous Mitterrand. 1996 : « plan Marshall » pour les banlieues, sous Chirac. 1999 : premier plan Jospin « de rénovation urbaine et de solidarité ». 2001 : second plan Jospin avec 5,4 milliards d’euros sur cinq ans pour « les quartiers difficiles ». 2005 : plan Borloo de rénovation urbaine. 2008 sous Sarkozy « plan espoir banlieue » de Fadela Amara. 2013 : plan Ayrault, « 1 000 quartiers prioritaires ».

    Pour ce qui est de ce dernier plan, il prévoyait la création « d’emplois francs » dans ces zones. L’objectif du gouvernement Ayrault était alors de signer 5 000 contrats en 2013 et 10 000 en trois ans. Résultat : seulement 250 contrats ont finalement été signés. Cette expérimentation, « qui n’a pas prouvé son utilité », selon le ministre de la Ville, Patrick Kanner, a été enterrée dans le budget 2015.

    Voilà la mesure ressuscitée dans les mêmes termes, y compris les 5 000 contrats, dans le plan Macron, car il y a désormais un plan Macron, ce sera donc le dixième, dont il a développé les mesures mardi à Tourcoing !

    Lequel plan ne se distingue guère des autres puisqu’il comporte les mêmes ingrédients : emplois subventionnés, discrimination positive qui conforte les « jeunes » dans leur posture de victimes, il y ajoute un usage systématique du testing pour clouer au pilori les entreprises qui refuseraient leur quota de représentants de minorités ethniques.

    La politique des banlieues a déjà englouti en dix ans 50 milliards d’euros. En vain ! A part quelques rénovations urbaines a minimail y a plus de chômage et moins de médecins, pas de mixité sociale mais des ghettos ethniques, pas de « retour de la République » mais l’arrivée des salafistes. L’économie parallèle organisée autour de la drogue croit et embellit devant une police démunie et impuissante pour y faire face.

    Un énième plan n’y changera rien, hélas, les mêmes causes produisant les mêmes effets, vouloir réduire la sécession communautariste des banlieues en l’étouffant sous les subventions n’est pas une politique, c’est une abdication, aujourd’hui comme hier.

    Macron vient de recevoir le redoutable soutien de Jean-Louis Borloo qui, fort de son échec ministériel sur le front de la ville entend apporter son expertise au chef de l’Etat. On en tremble ! Mais peu importe à Macron : le but de sa plongée banlieusarde n’était pas d’y résoudre les problèmes mais d’essayer de gommer son image de « président des riches » en faisant du social avec le geste auguste du semeur de deniers publics.

    Pendant ce temps, loin de nos banlieues, des zones rurales deviennent désertiques, les services publics ont disparu, les commerces aussi, des agriculteurs survivent – quand ils ne se donnent pas la mort – avec moins de 350 euros par mois. 85 % des Français ne vivent pas dans les banlieues dites « difficiles », ce sont les grands oubliés de tous les plans, y compris celui du chef de l’Etat.

    Guy Rouvrais

    Article publié dans Présent daté du 16 novembre 2017

    https://fr.novopress.info/208373/enieme-plan-banlieues-de-macron-la-rancon-de-la-paix-sociale-toujours-plus-chere/

  • Des familles obligées de financer l’AVS de leur enfant scolarisé dans le Hors-Contrat

    Une délégation composée de parents, de la FPEEI (Fédération des Parents des Ecoles Indépendantes) et d'Anne Coffinier (Fondation pour l'Ecole) est allée rencontrer le secrétariat d'Etat aux personnes handicapées afin de lutter contre les discriminations subies par les élèves handicapés, et leurs parents, scolarisés dans les écoles libres, qui sont privés d'aides financières pour payer leurs AVS.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un hiver dans la rue pour des milliers de Français - Journal du jeudi 9 novembre 2017

  • DOMINIQUE MARTIN : « EMMANUEL MACRON SERT L’EUROPE AU DÉTRIMENT DE LA FRANCE ET DES ENTREPRISES FRANÇAISES »

    L’accord passé lundi soir au sujet de la directive travailleurs détachés est présenté comme une victoire pour notre pays par le gouvernement et nombre de médias.

    Dominique Martin, député Front national au Parlement européen, n’est pas d’accord sur cette analyse et explique pourquoi au micro de Boulevard Voltaire en donnant des exemples concrets, notamment dans le transport routier.

    Dominique Martin, Emmanuel Macron a salué hier une victoire européenne avec la conclusion de l’accord sur les travailleurs détachés.
    Cet accord ne satisfait visiblement pas le Front national. Vous prétendez que cet accord continuera à créer des inégalités entre les travailleurs.
    Comment en êtes-vous arrivés à cette conclusion ?

    Monsieur Macron a fait des promesses au service de l’Europe et non pas au service des travailleurs français. Nous sommes très loin du compte.
    Sa pseudo-victoire est de ramener la durée initialement prévue à 24 mois à 12 mois avec la possibilité de rallonger de 6 mois. Or nous savons qu’au niveau européen la moyenne du détachement est de 4 mois.
    En France, la durée moyenne d’un détachement est de 35 jours.
    On voit bien que, même en réduisant à 12 mois plus 6 mois, on est au service des grosses entreprises c’est-à-dire des lobbys, les gros donneurs d’ordre du BTP et du transport routier pour leur permettre de continuer à utiliser ce système de dumping social au sein de l’Union européenne. Il veulent en fait continuer à aller chercher les travailleurs dans les pays de l’Est payés moins cher. Ils disent qu’il y aura égalité de rémunération, certes, mais pour quelle durée de travail ? On ne sait pas.
    De plus, les charges sociales restent celles du pays d’origine.
    Ce n’est pas une victoire, c’est de l’enfumage, comme on en a l’habitude.

    On sait que le secteur routier a été exclu des accords.
    Pour vous, est-ce une opération de communication ?

     

    C’est le deuxième scandale !
    Le nombre d’entreprises de transport françaises a été divisé par 3 en moins de 15 ans.
    En moins de 15 ans, les deux tiers des entreprises françaises de transport ont disparu.
    Ce pseudo-durcissement ne s’appliquera pas aux transports.
    Au détriment du transport français, les gros lobbys de transport vont continuer soit à créer des filiales dans les pays de l’Est, soit à créer des plateformes et embaucher en grand nombre des chauffeurs routiers des pays de l’Est dont on connaît les conditions déplorables de travail.

    Le Front national reproche-t-il à M. Macron de faire davantage le jeu de l’Europe que celui de la France ?

    Complètement.
    Il fait comme avec le drapeau européen qu’il veut imposer à la longue pour supprimer le drapeau tricolore de nos assemblées.
    Monsieur Macron sert l’Europe au détriment de la France, mais surtout des travailleurs et des entreprises françaises.
    C’est une évidence.
    Ce n’est pas le seul mensonge que monsieur Macron a émis sur cette modification qui au départ devait être un durcissement. Par la suite, on s’aperçoit que c’est un assouplissement au service de la construction de l’Union européenne.

    Que propose le Front national pour contrer cette décision ?

    C’est simple, nous proposons la suppression pure et simple de la directive du travailleur détaché.
    Premier point, le détachement a toujours existé.
    Par exemple, quand une entreprise française achetait une machine à une entreprise européenne ou étrangère, le fournisseur envoyait la machine accompagnée d’un ou deux techniciens pour l’installer. C’était du vrai détachement de travailleurs ou de techniciens, sachant que l’un ou l’autre restait à la charge de l’entreprise du pays d’origine avec salaire et coût sociaux. Cela n’avait pas d’impact sur le monde du travail en France.
    Cela a toujours existé, mais la création d’une directive travailleur détaché leur a permis d’utiliser des travailleurs moins chers.
    Deuxième point, les quatre piliers de l’Union européenne sont la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux. On ne pourra donc jamais empêcher un travailleur étranger de venir travailler en France. C’est ce qu’on appelle une immigration économique.
    Le droit du travail et le droit de la sécurité s’appliquent lorsqu’un immigré économique arrive en France. Il n’y a aucun impact financier pour l’entreprise qui le fait venir à moins de l’exploiter ou de développer le travail au black.
    Cette directive n’a aucun sens.
    Il faut continuer les échanges commerciaux entre les Etats nations, c’est-à-dire le titre de notre groupe, l’Europe des nations et des libertés.

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-sert-leurope-detriment-de-france-entreprises-francaises/

  • Le bel avenir du trou de la Sécu - Journal du Mardi 24 Octobre 2017

  • Macron à l’assaut du plombier polonais - Journal du lundi 23 octobre 2017

  • Revue de presse : le nouveau numéro d'Éléments

    615975156.jpgPour faire pousser un arbre, il faut des décennies, et seulement dix minutes pour le couper. Pour faire périr une civilisation, il faut un peu plus de temps. Il faut surtout d’autres méthodes. La plus sûre ? Convaincre cette civilisation de se suicider. Concernant l’Europe, certains s’y emploient depuis longtemps, à un rythme toujours accéléré.
    Ce sont les « déconstructeurs », c’est-à-dire ceux qui ont entrepris de déconstruire tout ce que cette culture avait bâti. Quand on veut faire une greffe, c’est bien connu, il faut d’abord détruire les défenses immunitaires. Dans le cas d’une culture, cela signifie : saper les bases des certitudes les plus élémentaires, casser la libre expression des instincts naturels, jeter le doute sur ce que l’on croyait assuré ou immuable, convaincre de ne plus voir ce que l’on voit, faire apparaître les anciennes évidences comme autant de conventions dépassées. 
    L’idéologie du progrès a joué de ce point de vue un rôle essentiel, car elle véhicule avec elle le rejet méprisant du passé : ce qui est d’hier est nécessairement de moindre valeur que ce qui sera demain. Il faut donc donner tort à ceux dont le souvenir fait injure à ce que nous croyons. Comme à l’époque soviétique quand on retouchait les photos officielles, on réécrit les œuvres du passé, on censure Molière et Shakespeare, on change les noms des rues, on déboulonne les statues (Américains) ou on les fait sauter (djihadistes). 
    « Du passé, faisons table rase » : toutes les idéologies totalitaires ont formulé le vœu que le monde (re)commence avec elles. Dans cette optique, le passé constitue un constant reproche, un poids dont il faut se libérer. Parallèlement, on incite à ne se souvenir que de ce dont il faudrait se repentir. Réduire l’histoire de l’Europe à l’esclavage, au colonialisme et aux camps de concentration est une bonne manière d’empêcher les racines de repousser.
    En peu d’années, l’« antiracisme » s’est transformé en une sorte de bulldozer qui écrase tout sur son passage. Le contraire du racisme s’avère ainsi être un racisme en sens contraire. Quand on a compris cela, tout s’éclaire : un espace réservé aux Blancs est une manifestation de racisme, un espace réservé aux Noirs une légitime exigence « post-coloniale ». Au cinéma, donner le rôle de Nelson Mandela à un Européen ferait scandale ; faire jouer par un Africain le rôle d’Achille dans un film sur la guerre de Troie, donne lieu à des applaudissements.
    Quand on regarde comme « sexiste » tout compliment fait à une femme, quand l’« islamophobie » commence avec les tirelires en forme de cochonnet, quand on menace de sanctions pénales ceux qui s’adressent aux « transgenres » au moyen de pronoms personnels les « assignant » à leur sexe biologique, quand on assimile Colbert et Christophe Colomb à Hitler, on quitte le politique pour entrer dans le psychiatrique. 
    Inculquer la haine et le mépris de soi au nom de l’« ouverture », faire disparaître tout sentiment d’identité au nom de la proscription des « phobies », faire croire qu’il faut détester les siens pour aimer l’humanité, c’est ce que fait l’idéologie libérale, le patronat, une certaine gauche extrême, mais aussi le pape François, pour qui « tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ » (ajoutant, au mépris du bien commun, qu’il faut « toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale »). 
    La morale aujourd’hui envahit tout au détriment de la vérité. Il n’y a plus que deux catégories : le royaume du Bien et les ténèbres du Mal. Le Bien, c’est la haine de soi ; le Mal, c’est le désir de racines. Et le terrorisme, qui pourrait amener à se demander pour quoi nous sommes encore prêts à mourir, ne stimule plus que la vente des cierges et l’industrie des ours en peluche.
    Ainsi prospère le nihilisme contemporain, facteur de « décivilisation ». Une société qui ne veut plus savoir qui elle est, ni d’où elle vient, qui n’a ni fierté ni mémoire, qui bat sa coulpe et n’a plus de volonté de se battre, est mûre pour la conquête. Nous avons jusqu’ici eu la crise. Ensuite, ce sera le chaos.
    Au sommaire du N°168 d'Eléments
    En marche vers l'ubérisation : l'autre Grand Remplacement
    • Tous précaires, par Alain de Benoist
    • Produire ou consommer
    • Le travail à l’heure des « hommes en trop »
    • Les jobs à la con
    • Robots, les travailleurs du futur ?
    • L'idéologie du management
    Et aussi...
    • Lucien Jerphagnon, les leçons d'un maître
    • L'Histoire mondiale de la France, le best-seller de la haine de soi
    • Washington contre de Gaulle, une guerre de trente ans
    • La France sous la coupe des « ultratlantistes »
    • L'Union Européenne, rempart contre la mondialisation ?
    • La géopolitique racontée par Carl Schmitt
    • Chevaucher le tigre avec Fritz Lang
    • Bertrand Burgalat, dandy electrochic
    • Les professionnels de l’enlaidissement urbain 
    • Jack London, un écrivain authentiquement populiste...

    N°168, 6,90 € dans les maisons de la presse

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