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social - Page 370

  • Coup de tonnerre à l'usine Whirlpool : "Là où Marine Le Pen prend un bain de foule, Emmanuel Macron se noie"

    Marine Le Pen a fait le choix d'une campagne offensive. Le FN a subi durant des années ce qu'on a appelé le "harcèlement démocratique" et Marine Le Pen a décidé aujourd'hui d'appliquer ce traitement à Emmanuel Macron, qui a eu beaucoup plus de mal à faire bonne figure à Amiens sur le terrain de la vraie vie que dans ses meetings factices où l'ambiance est fabriquée de toutes pièces.

    Marine Le Pen s'est donc rendue de manière impromptue auprès des salariés de Whirlpool au même moment où Emmanuel Macron se trouvait dans un restaurant d'Amiens. Voici ce qu'a déclaré Marine Le Pen :

    "Quand j’ai appris qu’Emmanuel Macron venait ici et qu’il n’entendait pas rencontrer les salariés, qu’il n’entendait pas venir sur ce piquet de grève, mais qu’il allait à l’abri dans je ne sais quelle salle de la chambre de commerce pour rencontrer deux-trois personnes triées sur le volet, j’ai trouvé que c’était une preuve tellement de mépris à l’égard de ce que vivent les salariés de Whirlpool que j’ai décidé de sortir de mon comité stratégique et de venir vous voir (...)

    Je suis ici à ma place, exactement là où je dois être, au milieu des salariés de Whirlpool qui résistent à cette mondialisation sauvage, à ce modèle économique honteux. Je ne suis pas en train de manger des petits fours avec quelques représentants qui en réalité ne représentent qu’eux-mêmes"

    Les images parlent d'elles mêmes.

  • Bertrand Rothe : Comment la gauche a abandonné les ouvriers

  • Chômage de masse & revenu universel ou grand projet national ?

    Bernard Plouvier

    Telle est l’angoissante question pour les années à venir. Et chacun de nos politiciens y répond selon ses motivations, c’est-à-dire selon ses intérêts (qui sont, bien entendu, ceux de ses généreux bailleurs de fonds électoraux).

    L’économie globale telle qu’elle est pratiquée n’offre, en pays de hauts salaires et de forte protection sociale, un travail bien rémunéré que dans les industries de pointe, les services haut de gamme, l’agriculture spécialisée (encore faut-il noter, pour ce dernier secteur, que les intermédiaires s’enrichissent beaucoup plus que les producteurs).

    De ce fait, l’instruction publique devrait être orientée vers la formation de savants et de techniciens de très haut niveau, tandis que l’éducation (dévolue à la famille) devrait être élitiste, reposant sur une exigence quantitative et qualitative en matière de travail scolaire, primaire, secondaire, puis supérieur.

    On en est très loin en France. Tout est fait, au contraire, pour produire des niais paresseux, bourrés de sentiments humanitaires, mais à la cervelle aussi vide que celle d’un dinosaure marxiste.

    Le sieur Saül de Tarse, plus connu sous l’appellation de Saint Paul, a écrit il y a deux mille ans dans sa 2e Épître aux Thessaloniciens (III-10, selon le découpage de Saint Jérôme) : « Qui refuse de travailler ne doit pas non plus manger ». C’est un raisonnement d’une logique imparable, mais obsolète.

    Car la grande distribution, l’une des reines de notre société, a ses impératifs. Elle vit de l’hyperconsommation des riches, mais aussi de la consommation quotidienne, vitale, des pauvres : ceux qui vivent d’allocations-chômage, d’allocations-immigrés (clandestins compris), de revenu minimum, etc.

    Effectivement, confrontés à un chômage de longue durée, car structurel, les politicards de base (les chevaliers servants de la globalo-mondialisation) n’ont ni le droit de renvoyer les 14 à 15 millions d’allogènes dans leurs continents d’origine, ni l’honnêteté de reconnaitre le parasitisme interne de 5 à 6 millions de fonctionnaires et l’échec lamentable du corps enseignant qui fabrique 35 à 40% de futurs petits salariés et 50% de futurs chômeurs, permanents ou intermittents ; l’élite, la vraie, se forme en grande partie elle-même par son exigence éthique et grâce à de rares enseignants d’élite.

    Le chômage n’est structurel, en France, que du fait de la mollesse de la jeunesse autochtone et de la démission d’une énorme majorité de parents et d’enseignants. Il est facile d’y remédier, à l’unique condition de le vouloir.

    Aucun emploi ne doit être distribué à des non-Européens tant qu’il reste un seul Français de souche européenne au chômage et les consommateurs allogènes parasitaires doivent être renvoyés impitoyablement dans leur continent d’origine. C’est le premier principe.

    Les sommes ainsi économisées doivent être investies dans une véritable instruction de la jeunesse française, avec prime à l’efficacité. C’est assez dire qu’il y a un gigantesque travail de remotivation de la Nation et du corps enseignant, de façon à ce que les Français redeviennent performants et compétitifs, comme ils ont si souvent démontré, durant les deux derniers millénaires, qu’ils pouvaient l’être.

    C’est l’unique grand projet national pour notre temps. Cela exige des chefs dignes de ce nom : honnêtes, efficaces, durs, mais dévoués au Bien commun et à l’idée nationale. Cela exige un effort de la part de chaque citoyen. À population larvaire, gouvernants lamentables. Cela fait trente ans que nous vivons de cette façon. Il est plus que temps de changer de mode de vie en commun.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Alerte rouge pour les classes moyennes : Macron veut leur mort

    Sous ses allures de jeune premier, Emmanuel Macronn’a pas « un problème avec les classes moyennes », il veut tout simplement leur mort.

    Nommé ministre des Finances le 26 août 2014, il avait commencé fort : moins de quatre mois après, le temps de préparer la loi de financement de la Sécurité sociale, il leur sucrait les prestations familiales. C’est-à-dire qu’il les modulait en fonction du revenu et les supprimait au-dessus d’un certain seuil. Au point que certains ont pu dire qu’elles étaient désormais réservées aux populations immigrées (les populations indigènes à faible revenu n’ayant, hélas, plus guère d’enfants). Le plafond du quotient familial avait déjà été baissé par Ayrault. Pour la première fois depuis la Libération, qui avait mis en place notre système d’allocations familiales, longtemps tenu pour un modèle, les Français n’y avaient plus tous droit. L’État a ainsi économisé un milliard. Ce projet avait déjà été agité par Juppé puis Jospin mais, jusque-là, il s’était heurté à la résistance du mouvement familial. Fatigue face à des assauts répétés ? Cette fois, il est passé sans difficulté. Il est vrai qu’il s’agissait d’une proposition parlementaire mais on sait que, en ces matières, le Parlement ne peut rien faire sans l’accord de Bercy. Derrière le quarteron de députées féministes qui avaient pris cette initiative, il y avait bien sûr Macron.

    Son programme comporte deux allègement fiscaux majeurs : la suppression de l’ISF (pour les patrimoines financiers seulement) et celui de la taxe d’habitation, que presque tout le monde paye, mais qui, pour une moitié de la population qui ne paye pas l’impôt sur le revenu, est le seul impôt.

    Par quoi remplacer ces allègements ? Cela n’est pas dit dans le programme qui a un caractère démagogique, mais on le sait par ailleurs : par un alourdissement de la taxe foncière, soit directe (il faudrait alors la doubler), soit sous la forme d’un loyer fictif venant s’ajouter au revenu imposable. Inutile de dire que cet alourdissement serait prohibitif pour certains foyers, dont beaucoup de retraités ayant laborieusement acquis leur petit pavillon tout au long de leur vie et qui sont déjà si lourdement imposés dans certaines communes qu’ils doivent consacrer à l’impôt foncier trois ou quatre mois de leur retraite. Cela ne gêne pas les promoteurs d’un tel projet, notamment Jean Pisani-Ferry, issu de France Stratégie, boîte à idées du candidat : c‘est délibérément qu’on veut, par là, obliger les Français à se détourner de l’immobilier pour les orienter vers les placements financiers

    Les retraités évoqués devront donc vendre leur pavillon, redevenir locataires et acheter des actions. Il leur faudra « bouger ». En marche ! Il s’agit, en théorie, de réorienter l’épargne vers la production mais est-ce bien utile dans un pays comme la France qui regorge d’épargne ? L’autre grande forme de patrimoine populaire est l’assurance-vie. Là aussi, le candidat Macron se propose d’en abroger les avantages fiscaux pour l’imposer au taux unique de 30 %.

    Exonérations aux deux extrémités de l’échelle sociale, alourdissement au milieu, ce sont bien les classes moyennes qui sont visées par le candidat Macron. La définition des classes moyennes a évolué avec le temps. Nous proposons d’y inclure tous les Français ayant un patrimoine, fût-il modeste, composé principalement d’immobilier (en général, la maison d’habitation). Cela représente environ 58 % de la population, dont une partie de la classe ouvrière, la majorité des natifs et, de fait, très peu d’immigrés. Tous ceux qui travaillent ou ont travaillé, excluant ceux qui sont assez riches pour ne pas avoir à le faire ou ceux qui vivent d’assistance. Comme dans la réduction des allocations familiales, on voit bien de quel côté penche Macron.

    Déjà la loi Macron, transposant des directives européennes dont la philosophie est analogue, commençait à laminer les professions à statut (notaires, huissiers, en attendant les pharmaciens) qui, dans bien des banlieues, assurent encore un encadrement social minimum.

    Il y a là plus qu’un choix politique ou social, il y a un choix de civilisation. Macron s’en prend à tous ceux, comme disait Brassens, « qui sont nés quelque part » (le chanteur en faisait partie !). À ceux qui ont une attache territoriale, un héritage reçu et à transmettre. Par derrière, le projet d’une société telle qu’en rêvent les élites mondialisées : des individus mobiles, sans culture, sans patrie, sans repères, sans attaches, « en marche » certes mais, comme les enfants qu’entraînait le joueur de flûte de Hamelin, en marche vers l’abîme.

    Il vaut mieux que tous les gens de droite (et même de gauche) appartenant à la classe moyenne et qui envisagent de voter Macron aient cela à l’esprit.

    http://www.bvoltaire.fr/alerte-rouge-classes-moyennes-macron-veut-mort/

  • Les francs-maçons aussi très présents dans la sphère patronale

    Loin d’être l’apanage de la fonction publique, comme cela a été le cas dans le passé, la maçonnerie recrute donc désormais dans tous les milieux, y compris dans la sphère patronale. Pour un dirigeant d’entreprise, le passage « sous le bandeau » ouvre les portes de tous les lieux de pouvoir, et des contre-pouvoirs. S’assurer de l’avancement d’une subvention ou d’un permis de construire, repérer le député qui sera prêt à déposer un amendement favorable, obtenir une décoration pour un cadre, prévoir l’évolution de la législation... Dans tous ces actes quotidiens, il est toujours bon d’avoir le bras long. Mais l’appartenance à la franc-maçonnerie présente un autre intérêt, beaucoup moins connu : permettre aux patrons de nouer des contacts à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise, y compris la base, pour mieux s’informer. Efficace ? Ils le disent. Certains affirment ainsi que le patron du Figaro, Yves de Chaisemartin, a réussi à nouer des liens privilégiés avec les ouvriers du livre grâce à des connexions maçonnes. Difficile à vérifier bien sûr. S’il y a peu de frères à la CGT, ils sont nombreux, traditionnellement, dans tous les métiers du livre. 
    Maints dirigeants maçons finissent par devenir des obsédés du renseignement. Peu avant sa mort, en 1987, l’ancien Grand Maître du Grand Orient, Michel Baroin, patron de la GMF et de la Fnac (sa filiale), y avait engagé Nicolas Crespelle comme directeur financier adjoint. Quelques jours plus tard, Baroin appelle Crespelle pour lui demander d’avoir la gentillesse de prendre dans son équipe le fils d’un de ses amis. Crespelle n’a aucune raison de refuser. Le garçon est plutôt sympathique. Le courant passe. Au bout de quelques jours, il finit par lui expliquer qu’il a été placé là dans le but de le surveiller : régulièrement, il doit faire un rapport sur les personnes qu’il voit, avec qui il déjeune ou téléphone. De tels procédés sont évidemment rarissimes ; en plus d’être maçon, Baroin était, il est vrai policier aux Renseignements Généraux. Mais ils dénotent un état d’esprit
    Nombre de patrons célèbres ont ainsi, un jour, « frappé à la porte du temple », selon l’expression consacré. L’aspect philosophique de la démarche y est sans doute pour beaucoup. Mais pas seulement. Christian Blanc, ex-PDG de la RATP et d’Air France, président de Merrill Lynch France et administrateur de Carrefour ? Francis Mer, PDG d’Usinor [ministre de l’Économie de 2002 à 2004] ? Le fabricant de lunettes Alain Afflelou (qui récuse toute appartenance, menace de procès à l’appui) ? Henri Lachmann, [ancien] président du groupe Schneider, membre du conseil de surveillance d’Axa et de Paribas ? Daniel Dewavrin, l’ancien patron d’Epéda-Bernard Faure, ancien patron de la très puissante fédération patronale, l’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) ? Tous ces « enfants de la veuve » qui ont su se frayer un chemin jusqu’au sommet du pouvoir. Sans oublier Jean Bergougnoux, ex-président de la SNCF, Pierre Eelsen, président d’honneur d’Air Inter ou Jean-Claude Levy, ancien président de Framatome (qui dément), Jean Syrota, président d’honneur de la Cogema (qui dément aussi !). Quant à Bernard Esambert, l’ancien président de la Compagnie financière Edmond de Rothschild, aujourd’hui membre de l’Autorité des marchés financiers, il affirme également qu’il n’appartient à aucune loge*. 
    *Ce dernier a participé à la conférence Bilderberg en 1980 avec Ernest-Antoine Seillère
    Ghislaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les frères invisibles

  • Ces délais de paiement insupportables pour les TPE-PME et qui gangrènent notre Economie...

    Arrêtons-nous aujourd'hui sur un sujet économique, rapporté et expliqué par le chroniqueur de France info ; assez bien pour que nous puissions nous contenter d'y renvoyer le lecteur.

    Et, puisque nous sommes en période électorale, voici une proposition que l'on s'étonne de n'entendre formulée par personne : pourquoi, au moins pour les sommes dues par une quelconque autorité publique (Etat, collectivité territoriale, Hôpital...), les banques où les TPE-PME ont leur compte ne seraient-elles pas tenues de considérer ces sommes comme « actif » ? La puissance publique paiera forcément, donc, pourquoi infliger des agios à une TPE-PME, voire la pousser à la fermeture pure et simple ?

    Reste le scandale des (grands) groupes privés qui - comme l'explique le journaliste - préfèrent faire fructifier l'argent qu'ils doivent plutôt que de payer rapidement ceux (les petites entreprises) à qui ils le doivent, quitte à payer une amende, de toute façon inférieure à ce que leur rapporte leur boursicotage économiquement criminel.

    Car l'argent, comme le disait Maurras, doit servir à... servir. Il doit servir à l'économie réelle, à ceux qui entreprennent, créent de la richesse, donc des emplois. Et non à une spéculation boursière malsaine menée par des financiers qui ont tout en tête, sauf le Bien commun.

    Gardons-nous des faciles « yaka », « izonka » ou « ifokon », mais il semble clair que, dans ce domaine, la loi parait être la seule solution. On en fait tant d'inutiles, ou de non respectées, que, pour une fois, le recours à la loi - qui nous paraît mauvais quand il est systématique - semble s'imposer, afin de réduire les délais et d'alourdir les peines, drastiquement, dans un domaine comme dans l'autre... 

    Ecouter [ou lire] ...

    http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/le-brief-eco-delais-de-paiement-les-grands-groupes-continuent-de-se-moquer-des-tpe-et-pme_2089281.html

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Whirlpool Amiens ne fermera pas, par Marine Le Pen

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    L’usine Whirlpool d’Amiens doit être délocalisée dans quelques mois en Pologne, jetant dans l’incertitude la plus totale ses 295 salariés, mais aussi les intérimaires employés sur le site et les dizaines de sous-traitants.

    Cette délocalisation est insupportable. Elle permet à la maison mère d’être gagnante sur deux tableaux en même temps : en baissant ses coûts de production pour augmenter ses marges, tout en conservant un accès libre au juteux marché français, le premier marché de Whirlpool en Europe, le quatrième dans le monde.

    C’est trop facile.

    Je répète l’engagement qui est celui de mon projet présidentiel : chaque produit qui sortira d’une usine délocalisée afin d’être revendu sur le marché français sera taxé à hauteur de 35 %.

    Cette taxe sur les délocalisations sera une juste réponse à des choix financiers inacceptables. Mais elle sera aussi une arme de dissuasion : la délocalisation ne peut pas être du 100 % gagnant pour les multinationales ; il faut qu’elles en paient aussi le prix, pour y réfléchir à deux fois avant d’agir.

    Bien sûr cette taxe sur les délocalisations nécessitera pour être mise en œuvre qu’on se libère des interdits de l’Union Européenne : mon projet l’a prévu.

    Une délégation de Whirlpool est reçue ce jour à Matignon au sujet de l’avenir du site. Je veux dire aux salariés de l’entreprise, à ceux qui travaillent au quotidien avec eux, à leurs familles, que présidente de la République je ne laisserai pas faire.Whirlpool Amiens n’a aucune raison de fermer, le savoir-faire est présent, il est reconnu. Et Whirlpool Amiens ne fermera pas.

    On fera le bras de fer avec le groupe pour le dissuader de fermer ce site.

    Et si le groupe prend malgré tout la folle décision de fermer, on cherchera des repreneurs industriels sérieux et responsables. Et l’Etat lui-même via la Caisse des Dépôts et Consignations interviendra directement tant qu’un repreneur privé n’aura pas été retrouvé.

    Mais Whirlpool Amiens ne fermera pas. J’en prends l’engagement.

    Marine Le Pen

    Texte repris du blog de Marine Le Pen

    https://fr.novopress.info/205079/whirlpool-amiens-ne-fermera-pas-par-marine-le-pen/

  • Les chômeurs s’abstiennent davantage et votent pour les populistes

    Chômeurs-300x252.jpg(NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: Les chômeurs représentent un électorat de 6 millions de personnes, soit près de 10 % des Français. Jérôme Fourquet, directeur du département opinion publique de l’Ifop, analyse le comportement électoral des demandeurs d’emplois, dans un entretien paru sur Atlantico.

    On relève une abstention plus élevée, avec près d’un chômeur sur deux qui envisage de ne pas aller voter contre un tiers pour la moyenne des Français. Le chômage, qui est un facteur d’exclusion sociale explique cette abstention. En effet, malgré de fortes attentes en matières sociale et économique, les chômeurs se sentent moins intégrés à la vie du pays. On remarque un accroissement de cette tendance chez les chômeurs à la recherche d’un premier emploi.

    Le vote des chômeurs est plus ferme et plus tranché. Un tiers d’entre eux voterait pour Marine Le Pen et un autre tiers pour Jean‑Luc Mélenchon. En effet, 36 % voteraient pour Marine Le Pen soit un différentiel de 11 points par rapport aux 25 % d’intention de vote dont elle est créditée. L’étude montre que les chômeurs constituent l’une des catégories les plus acquises au Front national.

    Pour autant, ce vote n’est pas homogène, car la gauche, tous candidats confondus, est également créditée d’un tiers d’intentions de vote. Ce sont les candidats Mélenchon et Hamon qui profitent de ce survote. Notons néanmoins que l’écho des mesures pourtant très sociales de Benoît Hamon comme le revenu universel reste assez faible chez les chômeurs.

    A l’inverse, Fillon et Macron n’ont pas la côte chez les demandeurs d’emplois.Leur audience est très faible : 17 % envisagent de voter pour Macron et 8 % pour Fillon. Les réformes libérales et les différentes affaires handicapent François Fillon. Macron ne séduit pas avec un programme pourtant orienté vers les « outsiders » ; comprendre les chômeurs.

    https://fr.novopress.info/

  • La Guyane sous le joug républicain

    Par Aristide Leucate 

    Loin d’être une « île », comme un candidat à la présidence de la République s’est imprudemment risqué à la qualifier, la Guyane française est une survivance d’un temps où notre pays rayonnait jusqu’aux antipodes. Les remous économiques et sociaux qui secouent régulièrement ces lointaines et exotiques dépendances devraient nous amener à reconsidérer l’opportunité de les conserver dans notre giron. Du moins, en l’état.

    Certes, la Guyane représente, à l’instar de Mayotte ou de la Nouvelle-Calédonie, une façade maritime d’importance. Sans faire de notre pays une thalassocratie écrasante, ces vestiges coloniaux lui permettent de tenir son rang dans le concert des puissances maritimes et commerciales mondiales. La Guyane est également le “Cap Canaveral” hexagonal, depuis que le général de Gaulle, en 1965, y a installé le centre spatial et sa base de lancement. Et pourtant, ce département est loin d’être béni des dieux. Dans un article paru dans Le Figaro(28 mars 2017) un haut-fonctionnaire dresse, sans fard, le tableau de la deuxième région française par la superficie : « La Guyane est depuis longtemps une véritable poudrière. Le taux de chômage y atteint plus du double de celui de la métropole : 22 %. Le taux de criminalité y est quatorze fois plus élevé. […]Le taux de fécondité par femme atteint les 3,4 enfants (1,9 en métropole), soit un taux de natalité de 27,6 pour 1 000 habitants. […] Les phénomènes migratoires y sont considérables. La population de ce territoire est composée à 45 % de ressortissants étrangers, la plupart issus de l’immigration du Surinam. L’orpaillage, c’est-à-dire l’exploitation de l’or dans la forêt amazonienne par des trafiquants et contrebandiers, est la source essentielle de la criminalité violente et entraîne des phénomènes de pollution au mercure désastreux pour l’environnement et la santé de la population locale. Tous les facteurs objectifs d’un chaos généralisé se trouvent donc réunis en Guyane. » Tout comme Mayotte, la Guyane concentre la quintessence des malheurs français.

    Tragédie écologique

    Ce n’est que l’écume des événements, car la « grève générale » du 27 mars est le révélateur de blocages qui ne sont pas uniquement sociaux ou économiques. La Guyane se caractérise par un consumérisme exponentiel que la présence envahissante des grandes surfaces vient évidemment renforcer. Il s’ensuit une réduction dramatique des espaces naturels, dévorés par une urbanisation galopante aux incalculables conséquences écologiques. De cette triangulation opérée par « la fonctionnarisation, l’hyperconsommation et l’éclatement de l’urbain », il résulte « une déstructuration et une recomposition du tissu social s’incarnant dans la montée de l’individualisme et la dilution des valeurs traditionnelles, héritées de la plantation ». explique Cédric Audebert, chercheur au CNRS. Implacable constat d’une tiers-mondisation manifeste d’une partie du territoire français, laquelle s’analyse comme un processus de paupérisation progressive des peuples et des cultures colonisées. La fallacieuse décolonisation, revêtue des atours républicains de la départementalisation (ou de la régionalisation) ne pouvait conduire qu‘à d’inexorables et graves déconvenues.

    Les nuées de l’égalité

    Dans un texte magistral écrit en 1934, Charles Maurras observait que de «François Premiers à nos jours, le vrai colon français ne s’est jamais embarrassé des ridicules nuées de l’égalité, ni des rêves de liberté démocratique et républicaine : mais il a toujours reconnu son devoir de fraternité – la fraternité d’un aîné ». Le jacobinisme niveleur, même à des milliers de kilomètres de la métropole, a toujours manqué l’opportunité décentralisatrice, mieux, fédéraliste. Citant un député de la Guadeloupe d’alors, Maurras voulait pour preuve de l’échec du régime son incapacité à se doter d’un « programme colonial d’ensemble » l’empêchant d’avoir « une politique sage et cohérente ». La prétendue « mission civilisatrice » (selon Jules Ferry et Léon Blum) que la République entendait poursuivre dans ses dépendances ultra-marines, à la suite de la Monarchie et du Second Empire, était empreinte d’un racisme à la fois paternaliste et bienveillant. Maurras, encore, ne s’y trompait guère lorsqu’il fustigeait le racisme occupant « une position tout à fait contraire à l’esprit de nos traditions », avant d’asséner : « C’est le racisme qui a tort. » Dans ces colonnes, bien des décennies plus tard, Alain de Benoist remarquera, à son tour, que « l’universalisme politique est toujours gros d’un ethnocentrisme masqué ». Nous serions enclin à répondre au fonctionnaire précité, s’alarmant que « la perte de la Guyane ne serait pas seulement tragique, elle serait désastreuse, irréparable sur le plan géopolitique », que c’est d’abord notre politique métropolitaine qui est désastreuse et que la plus naturelle des géopolitiques consisterait à respecter le terreau anthropo-sociologique, suivant le précepte antique du noli me tangere appliqué aux peuples colonisés. Mais la République n’est pas la monarchie et Hollande – ou son successeur – n’est pas Lyautey.