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  • Chômage: Wauquiez (LR) "prêt à travailler avec le gouvernement"

    Le nouveau président (Les Républicains) de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez s'est dit "prêt à travailler avec le gouvernement sur les questions de chômage", mardi matin sur RMC.

    "Mais il y a la théorie et la pratique, je ne suis pas favorable à ce qu'on dilue la politique dans une espèce de ventre mou", a mis en garde le numéro 3 des Républicains, qui incarne la ligne droitière au sein du parti.

    Lundi soir, Manuel Valls avait expliqué vouloir réunir "régulièrement" l'ensemble des présidents de région quelle que soit leur étiquette, notamment pour améliorer les politiques en matière d'emploi.

    "S'il s'agit de nous proposer une énième mesure de traitement social du chômage, consistant à mettre les gens en formation pour le sortir des statistiques du chômage, c'est sans moi", a prévenu Laurent Wauquiez, insistant sur sa vision du "social par le travail" et non par "l'assistanat".

    le nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuVpEZVAVpltftRIda.shtml

  • Dans les villes gérées par le Front national, on vit bien, aussi…

    Décidément, les médias dominants ont encore des progrès à faire pour mieux comprendre ce peuple qu’ils redoutent tant.
    Le Parti socialiste, qui n’a sûrement que ça à faire, vient de publier un « livre noir », forcément « noir », sur la gestion lepéniste des municipalités tombées dans l’escarcelle du Front national.
    Et quoi de neuf sous le soleil ? Finalement que de bonnes nouvelles ; enfin, comme toujours, ça dépend toujours du point de vue. Fini l’assistanat subventionné pour des bidules sociaux aux intitulés les plus vagues. Pour résumer, l’argent du contribuable ne servira plus à financer des cours d’arabe pour rappeurs unijambistes éructant du Kurde sur une unique gambette. Idem et itou pour l’art conceptuel, à base d’exposition de tampons hygiéniques, de plugs anaux et de pelles à tarte.
    Idem pour les associations destinées à apprendre le turc à des Maghrébines en prison. Itou pour leurs homologues enseignant tatouages au henné et danse des sept voiles. Enfin, rien qui ne puisse relever du bon sens le plus élémentaire.
    Pour aborder les sujets qui fâchent, dont l’avortement, extrait de cette prose de combat : « Malgré ses dénégations, le Front national défend une vision traditionnelle de la société… » Ben oui, ducon, c’est un peu son rôle. Mais « vision de la société » dans « laquelle les droits des femmes sont réduits à la portion congrue… » T’as raison mon pote ! Dans un parti tenu de main de fer par des nénettes prêtes à s’égorger à grands coups de sacs à main, c’est plutôt des droits des hommes dont nous serions en légitime droit de nous inquiéter.

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  • Ingénierie sociale, politique et mondialisation

    Jacques Attali, un des plus fins observateurs socio-politiques de l'époque, ne cesse de le rappeler, que ce soit dans ses publications ou ses interventions médiatiques : la plupart des dirigeants contemporains ne poursuivent fondamentalement que deux buts, le premier étant de mettre sur pied un gouvernement mondial ; le deuxième, afin de protéger ce gouvernement mondial de tout renversement par ses ennemis, étant de créer un système technique mondialisé de surveillance généralisée fondé sur la traçabilité totale des objets et des personnes. Ce système global de surveillance est déjà fort avancé grâce à l'informatique, à la téléphonie mobile et aux dispositifs de caméras, statiques ou embarquées dans des drones, en nombre toujours croissant dans nos villes. Un pas supplémentaire sera bientôt franchi avec la technologie RFID et les implants corporels de composants électroniques émetteurs de signaux qui assureront notre géolocalisation permanente. Ce tatouage numérique, plus qu'indélébile puisqu'enfoui dans nos chairs et sous forme de puce miniaturisées jusqu'au nanomètre, contiendra en outre les informations biographiques et biométriques suffisantes pour autoriser le profilage à distance de son porteur et permettre ainsi d'anticiper sur tout comportement évalué comme potentiellement dangereux de sa part.
         Profondément travaillé par ce fantasme d'ubiquité sécuritaire, le pouvoir politique se limite aujourd'hui à l'application du principe de précaution et à une recherche effrénée de réduction de l'incertitude et du risque zéro. L'intégration mondialiste, comme projet politique imposé par certaines élites aux populations, n'est ainsi rien d'autre que la mise en place d'un vaste système de prévisibilité et de réduction de l'incertitude des comportements de ces populations, autrement dit un système de contrôle total des contre-pouvoirs. Il y a en effet équivalence entre imprévisibilité et pouvoir, ainsi que que le notent Michel Crozier et Erhard Friedberg dans un ouvrage fondateur de la sociologie des organisations : "(...) le seul moyen que j'ai pour éviter que l'autre me traite comme un moyen, comme une simple chose, c'est de rendre mon comportement imprévisible, c'est-à-dire d'exercer du pouvoir. (...) Dans le cadre de la relation de pouvoir la plus simple, telle que nous avons pu la découvrir sous-jacente à toute situation d'organisation, nous avons montré que la négociation pouvait être reconstruite en logique à partir d'un raisonnement sur la prévisibilité. Chacun cherche à enfermer l'autre dans un raisonnement prévisible, tout en gardant la liberté de son propre comportement. Celui qui gagne, celui qui peut manipuler l'autre, donc orienter la relation à son avantage, est celui qui dispose d'une plus grande marge de manoeuvre. Tout se passe donc comme s'il y avait équivalence entre prévisibilité et infériorité." 
         Ces enjeux de pouvoir politique s'inscrivent dans une lutte des classes sociales. L'homme d'affaires et milliardaire Warren Buffett confiait en 2006 auNew York Times : "Il y a une guerre des classes, c'est sûr, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui fait la guerre et nous sommes en train de gagner."
    Gouverner par le chaos

  • L’engagement syndicaliste s’accompagne du combat identitaire (entretien avec Roberto Fiorini)

    On présente ici un entretien avec Roberto Fiorini, réalisée le 6 novembre 2015, préalablement à sa conférence donnée dans le Comté de Nice. 

    Nice Provence Info : Quel est votre sentiment sur la crise migratoire que l’Europe traverse actuellement ? 

    Roberto Fiorini : Tout d’abord, il faut se poser les bonnes questions. La première est celle des moyens mis à disposition de ces populations pour arriver en Europe. Comment se fait-il qu’elles puissent violer les frontières aussi aisément et que des moyens de transports comme des bus par exemple soient mis à leur disposition ? Comment passent-elles d’un poste frontière fermé à un autre ouvert. Qui les informe ? 

    Tout cela arrive avec la complaisance politique et économique de l’Allemagne, véritable tête de pont de cette immigration de masse, motivée par des raisons purement comptables. Ce pays connaît un déficit démographique important qui ne lui permettra pas d’assurer le paiement de ses retraites. Les technocrates qui la gouvernent sont donc persuadés qu’il suffit d’assurer le remplacement de la population « de souche » par des travailleurs immigrés. Cette vision économique ne tient pas compte des facteurs sociaux et identitaires, comme le montre la situation dans de trop nombreux pays d’Europe. En outre, le modèle social de l’Allemagne est réduit à peau de chagrin et le capitalisme a très bien compris que cette immigration de masse permettra de faire sauter les dernières barrières sociales. Le patronat déjà réclame la suppression du SMIC… qu’ils n’ont pas encore mis en place, au prétexte de faciliter leur intégration. Immigration arme du capital pour faire baisser les salaire. 

    Nice Provence Info : Quid de l’intégration de ces populations alors ? 

    Roberto Fiorini : Michèle Tribalat, de l’Institut national d’études démographiques, a récemment mis en avant la fin du modèle français d’assimilation. Elle qui a tant voulu y croire, elle regarde désormais la réalité en face. Elle estime que l’afflux d’immigrés n’est plus supportable, mais  surtout, que les immigrés ne veulent pas s’intégrer, ce qui pose d’énormes problèmes cultuels et culturels. 

    J’ajouterai que nous n’assistons aujourd’hui qu’à l’arrivée de l’avant-garde, puisqu’un quart de la population mondiale sera africaine en 2050. Cette population devrait doubler et atteindre 2 milliards à cette échéance. À l’inverse, la population européenne devrait avoir perdu 20 millions d’habitants en 2050. Elle sera remplacée sur son propre sol, et en plus sera vieillissante. Il est temps de prendre conscience que « l’avenir prend racine dans le présent ». 

    Nice Provence Info : Vous ne prenez pas en compte le drame humain ? 

    Roberto Fiorini : J’en tiens d’autant plus compte que je suis fils d’immigré italien. Mais mes parents étaient venus chercher du travail, pas des aides sociales. 10 % seulement de l’immigration est une immigration de travail : les 90 % restant pèsent sur les comptes sociaux. C’est un débat interdit : pour autant, il faut être lucide et admettre que l’on a une population de souche déjà en grande difficulté. Économiquement, l’intégration de ces populations est tout simplement impossible. Et de toute façon dans leur majorité,  ils ne le veulent pas ! C’est pour cette raison qu’il faut désormais privilégier l’argument identitaire sur l’argument émotionnel. 

    Je ne crois pas à un scénario de  décroissance ou de remigration en l’état actuel des choses. Tant que les gens ne sont pas confrontés à la réalité des choses,  ils ne peuvent pas avoir de réaction. Et quand cela arrive, il est souvent trop tard pour réagir. 

    À un problème global, il ne peut y avoir que de solution globale. L’Afrique est en réalité un continent très riche pillé par une oligarchie, et il serait temps que ce continent et ses différents peuples prennent en main leur destin et leur histoire. Malheureusement, je pense que l’oligarchie n’a pas pour dessein de rendre la liberté et l’autodétermination à l’Afrique. L’histoire est là pour en attester. Alors il faudra que cela passe par la violence des peuples, car la démocratie est sous contrôle. 

    En outre, je pense que l’oligarchie capitaliste et mondialisée a tout à gagner dans la destruction de la spécificité des peuples à commencer par les peuples de l’Europe car leur histoire est celle d’une perpétuelle résistance :

    • Résistance à l’environnement : l’Européen a dû sans cesse s’adapter à son milieu et notamment à la longue nuit d’hiver (réussir à passer l’hiver pour être vivant l’année d’après). 

    • Et résistance aux diverses formes d’oppressions sociale et économique (révolutions, jacqueries et autres révoltes paysannes, etc.)

    Cette révolte permanente n’entre pas dans la tradition de l’homme oriental, et l’on peut constater aujourd’hui que ces populations fuient leur pays au lieu de se battre pour gagner leur liberté. 

    L’enjeu est donc de mettre fin à la cupidité et à la mainmise d’une très petite partie de la population mondiale sur les richesses de l’Afrique et du reste du monde. N’oublions pas que quand on parlait d’effacer la dette des Africains, cela nous semblait loin. Désormais nous sommes nous aussi dans la nasse.

    Autre précision de taille : le projet multiculturel global passe par la destruction des identités et de la diversité : en refusant de nous métisser nous seuls les seuls véritables défenseurs de la diversité des peuples. Mais Big Brother est habile dans sa communication. 

    Nice Provence Info : Quelle doit donc être la réaction de l’Europe ? 

    Roberto Fiorini : Il faut verrouiller la Méditerranée et rétablir de vrais contrôles à nos frontières comme le font les États-Unis et Israël par exemple. Chacun doit s’occuper de sa propre démographie. Pour ce qui est des pensées humanitaires, personne n’en a le monopole ni l’exclusivité. Nous ne sommes pas moins humains que les autres, nous pensons simplement qu’il y a des limites à notre générosité, et que si notre hospitalité n’est pas respectée, alors il faut en tirer les conséquences. Si l’Europe veut survivre, et mettre fin au pillage économique qu’elle subit, elle devra mettre en place un protectionnisme économique. Un protectionnisme européen bien pensé était réclamé en son temps par Maurice Allais, prix Nobel d’économie. Cela sonnera le réveil d’une Europe mettra fin au pillage généralisé de nos entreprises et de nos richesses. 

    Nice Provence Info : Revenons à l’action syndicale pure. Quel est son avenir compte tenu notamment de la diminution constante des effectifs syndiqués ?

    Roberto Fiorini : Je pense qu’il s’agit d’un faux argument propagé par ceux qui veulent salir le monde ouvrier. Cette situation résulte d’un choix fait après-guerre. En France, que tu sois syndiqué ou pas, tu bénéficies des accords de branches conclus entre les organisations syndicales patronales et salariales. Dans d’autres pays, le taux de syndicalisation est plus important certes. C’est le cas de la Belgique avec un taux de 54 %, conséquence du « Système de Gand ». Le système de Gand est un système de relations professionnelles où l’appartenance à un syndicat conditionne l’accès à certains droits sociaux tels que l’assurance chômage ou l’assurance maladie. Il y a donc un taux de syndicalisation plus fort car ce sont les syndicats qui reversent l’assurance chômage. De même, aux États-Unis, pour bénéficier des avantages obtenus par les syndicats, il faut être syndiqué. Vous observerez au demeurant que les syndicats patronaux comptent aussi peu de syndiqués en France et que pourtant ils donnent des leçons à tout le monde… 

    Dans leur ensemble les salariés ne se tournent pas spontanément tant qu’ils ne sont pas menacés. Par contre ils sont bien contents de trouver des hommes et des femmes dévoués pour leur venir en aide lorsque la rigueur frappe. 

    Au demeurant, je pense que le capitalisme libéral fait tout pour jeter l’opprobre sur les syndicats de salariés dont la mission est de s’assurer du respect du droit du travail. Rien ne doit entraver la « main libre du marché », alors tuons le droit du travail et ceux qui le font respecter.

    Nice Provence Info : N’y a-t-il pas une différence entre les petits patrons et les grandes multinationales dans les relations patron-salariés ?

    Roberto Fiorini : Effectivement, on a un  régime à deux vitesses. D’une part, les multinationales dont les actionnaires poursuivent un résultat boursier. Les gouvernements successifs sont à leurs ordres. Ceux-là mènent la lutte des classes et poursuivent la déréglementation constante du droit du travail (travail nocturne et dominical, baisse des salaires,  etc.). Un patron de petite entreprise essaye déjà de survivre, et c’est souvent un crève-cœur que de devoir se séparer d’un des siens. Pour ces entreprises, artisans et commerçants, la taxation sur les bénéfices est proche de 30 %. Les multinationales ne le sont qu’à 8 % ! Vous comprenez qui est aux ordres de qui ? C’est pour cela que le  libéralisme contrôle le processus démocratique. La musique doit continuer. 

    L’économiste autrichien Friedrich von Hayek a parfaitement expliqué que la suppression des interventions sociales et économiques publiques, incarné dans la théorie libérale  de  l’État minimal, est un moyen d’échapper au pouvoir de la classe moyenne qui contrôle le processus démocratique. La classe moyenne peut ainsi imposer des politiques de taxation fiscales puis de redistribution. Par conséquent, l’objectif est d’affaiblir cette classe moyenne en la paupérisant, mais pas trop, afin qu’elle ne conduise pas la rébellion. Le grand capital est en train de gagner cette lutte des classes, qu’elle est par ailleurs la seule à mener, car les autres « internationalistes, ou altermondialistes » rêvaient de redistribution à travers une autre mondialisation. Ils ont perdu, et les peuples payent la facture.

    Nice Provence Info : Pourquoi les syndicats semblent-ils si passifs aujourd’hui ?

    Roberto Fiorini : La réponse se trouve dans le processus de construction de l’Union européenne qui a été accompagné par quasiment tous  les syndicats et même Lutte Ouvrière. Ils ont cru à la supranationalité du droit syndical, et trop souvent celui-ci est insuffisant. Ce faisant, ils se sont passés la corde au cou et demeurent aujourd’hui impuissants face aux dérives capitalistes et technocratiques de cette supranationalité bruxelloise. Ils n’ont d’autres choix que de subir les règles de la mondialisation économique dérégulée et sans entraves, après avoir sacrifiés les nations et le système des frontières fermées. Les salariés et les entreprises crèvent de cette concurrence déloyale. Et les syndicats sont des acteurs impuissants qui essayent localement de retarder la chute. 

    L’Europe vit une réelle offensive néolibérale. Mais on peut cependant faire du syndicalisme intelligemment. C’est pour cela qu’il faut s’engager localement et combattre pour  aider ceux qui souffrent. En faisant cela on contribue à notre échelle, à mettre en place un  ordre social plus juste. Et puis on réapprend à se battre pour les autres. L’altruisme est véritablement la tare du camp national, identitaire ou patriote. S’engager, avec discipline, sans rien attendre en retour. C’est déjà beaucoup.

    Dans nos entreprises, localement, on peut être raisonnable et signer des accords, si l’accord est gagnant/gagnant . Mais l’offensive libérale, voulue par Macron et Hollande à travers la rapport Combrexelles, propose le remplacement de la hiérarchie normative d’essence pyramidale par l’accord d’entreprise avec toutes les inégalités que cela peut entraîner. Pour faire simple ils voudraient qu’un accord signé dans l’entreprise soit plus fort que le code du travail ou que la convention collective ! Exit l’égalité entre les salariés et les entreprises, et bonjour la concurrence entre les salariés. Le danger est énorme !

    L’offensive avait commencé dès 2013, avec l’Accord national interprofessionnel  de janvier 2013 prévoyant la conclusion d’accords majoritaires pour établir un plan de sauvegarde de l’emploi en matière de  licenciements économiques. Ces accords dits « défensifs » prévoyaient de permettre la baisse des salaires si l’entreprise allait mal.

    Désormais, la déconstruction sournoise du droit du travail  est encore plus forte avec  la loi Macron (passée en force grâce au 49.3), qui autorise dorénavant les entreprises à passer des accords offensifs qui permettent de baisser les salaires même si l’entreprise va bien. Tout cela est rendu possible si des syndicats le signent localement. Voilà pourquoi j’invite vos lecteurs à s’intéresser aux questions syndicales dans les entreprises privées !

    Enfin, on peut citer le projet de traité transatlantique en cours de négociation entre l’Europe et les USA qui prévoirait la possibilité pour une multinationale d’attaquer la France ou l’Union européenne devant un tribunal arbitral international privé. On assiste réellement à une contre révolution néo-libérale, en vue de nous déposséder du pouvoir de légiférer, et de transférer cette compétence aux entreprises, c’est très grave.

    Nice Provence Info : Que vous inspire alors la directive « Bank Recovery », transposée discrètement par une ordonnance du mois d’août 2015 ? Rappelons que cette directive dite BRRD permet la ponction des comptes bancaires au-delà de 100 000 euros en cas de difficultés ou en cas de faillite de la banque. 

    Roberto Fiorini : Cela s’inscrit dans la droite ligne que ce que nous avons précédemment dénoncé. En réalité, cette directive est le fruit d’une dictature économique et financière. Chypre a été le laboratoire de ce qui est aujourd’hui étendu à l’ensemble de l’Europe avec la directive « Bank Recovery ». Toutes velléités de rébellion des Chypriotes ayant été asséchées par la tutelle/contrôle/Diktat bancaire de la BCE. L’Union européenne en a conclu qu’elle pouvait étendre cette mesure à l’ensemble des pays de la Zone euro. Ce qui est « dictatorial », c’est que la finance se fait voter les lois dont elle a besoin, pour se sauver. Elle et elle seule. Si vous êtes entrepreneur dans le commerce, l’agriculture, l’industrie ou le bâtiment, vous ne bénéficiez d’aucun système pour vous sauver… Votre seul droit est de payer, et de voter pour être mal représenté. 

    La finance est  endettée au-delà de l’imaginable, mais voudrait nous faire croire que tout est sous contrôle. L’économie ne repart pas car les 2 000 milliards imprimés par la BCE n’ont pas été réinjectés dans l’économie réelle, pour créer de l’investissement ou des emplois. Cet argent sert à renflouer la finance. Alors, on nous dit que tout va bien, mais l’image à retenir est celle d’ une cordée en alpinisme. Si la Grèce ou une banque fait faillite, ce sont tous les autres pays de la Zone euro qui  tombent, car ils ont tous acheté de la dette du voisin. 

    Nice Provence Info : Oui, mais cette directive touche peu de personnes puisqu’elle fixe un plafond à 100 000 € ? 

    Roberto Fiorini : C’est une technique largement éprouvée au niveau de l’Union européenne. D’abord, on plante le clou (on fait admettre le principe pour les plus riches) avec une assiette étroite, et on l’enfonce petit à petit en élargissant cette assiette aux plus humbles qui n’y voient que du feu. Face au prochain danger de séisme  de l’économie mondiale, on fera admettre au bon peuple qu’on va puiser dans son argent, sinon ce sera le chaos. On est donc clairement dans une dictature économique où une minorité se fait voter les lois dont elle a besoin. 

    C’est exactement le même mécanisme avec la dette perpétuelle. Nous sommes éternellement prisonniers de l’usure et donc de la dette grâce à la loi du 10 janvier 1973, perpétuée  dans les textes européens. Des générations entières payent des intérêts alors que nos banques nationales ou notre épargne a très bien fait l’affaire pendant la période d’après-guerre. Depuis nous nous sommes soumis à  la théorie libérale et nous sommes esclaves des rentiers de l’usure. On tape souvent sur le peuple, qualifié de parasite social. N’oublions pas que les parasites en cols blancs font bien plus de mal. Nos démocraties leurs servent la soupe, et ne servent qu’à maintenir l’ordre établi.

    Nice Provence Info : Une fois que l’on en a conscience de tout cela, que fait-on ? 

    Roberto Fiorini : On commence par devenir un missionnaire en informant et en éveillant les consciences. Il ne sert donc pas à grand-chose d’être passéiste, il faut être révolutionnaire et plaider pour une économie protectionniste où l’usure serait interdite dès le premier pour cent. L’objectif final étant de combattre toutes les idéologies et tous ceux qui veulent nous asservir à l’économie, qu’ils se disent capitalistes ou communistes. L’avenir des  hommes doit passer avant celui de l’argent. 

    Nice Provence Info : Merci Monsieur Fiorini. 

    • D’abord mise en ligne sur Nice Provence Info, le 27 novembre 2015.

    http://www.europemaxima.com/?p=4620

  • France : le taux de chômage au plus haut depuis fin 1997

    Le taux de chômage, calculé au sens du BIT, atteint 10,2 % de la population active en France métropolitaine au troisième trimestre, selon l'Insee. Les jeunes et les seniors sont les plus touchés par la hausse.
    Ce n'est pas une grande surprise, mais une confirmation. Selon les chiffres publiés ce jeudi par l'Insee , le taux de chômage, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), a bondi de 0,2 point au troisième trimestre 2015 pour atteindre 10,2% de la population active en France métropolitaine. Avec plus de 2,9 millions de personnes sans emploi, la France affiche désormais son plus haut niveau de chômage depuis le quatrième trimestre 1997. En incluant l'outre-mer, le taux de chômage, toujours au sens du BIT, s'élève à 10,6% de la population active.
    "La hausse concerne l'ensemble des tranches d'âge, mais plus particulièrement les jeunes", détaillent les experts de l'Insee. De fait, selon les chiffres publiés sur un an, le taux de chômage des 15-24 ans augmente de 0,8 point. Largement plus que pour les seniors (50 ans et plus), dont le taux de chômage progresse de 0,5 point. Seuls les 25-49 ans tirent un peu leur épingle du jeu, avec une hausse de "seulement" 0,1 point sur un an.
    Légère amélioration pour les femmes

    Seule "bonne surprise" peut-être de ces chiffres : si, toujours sur un an, le chômage des hommes progresse de 0,6 point, dans le même temps celui des femmes baisse de 0,1 point. Un repli qui s'explique avant tout par le reflux constaté de 0,5% des chômeuses de plus de 50 ans et la stabilité pour celles de 25 à 49 ans.
    Au final, alors que, toujours en France métropolitaine, le taux de chômage atteint 10,8% pour les hommes (en hausse de 0,6 point sur un an), il s'élève à 9,7% pour les femmes.
    Hausse du taux d'emploi en CDD et intérim

    Par ailleurs, le taux d'emploi reste stable et le taux d'activité augmente légèrement, souligne l'Insee. De fait, "au troisième trimestre 2015, le taux d'emploi des 15-64 ans s'établit à 64,2%, comme au trimestre précédent et un an auparavant", expliquent les statisticiens publics. Dans le détail, le taux d'emploi en CDI baisse de 0,3 point sur un an, tandis que celui des CDD et de l'intérim progresse de 0,6 point.

    Claude Fouquet

    Les Echos :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuAFlVZpunWGPOiRH.shtml

  • Espagne : L’inconnue de Podemos (article paru dans L’Action Française n°2920, 19 novembre 2015)

    Ancrée à gauche, la contestation de l’"austérité" n’en cultive pas moins une certaine proximité avec le catholicisme.

    Dans plusieurs pays, les habits usés des partis craquent. Des nouveaux surgissent. C’est le cas en Grèce et en Espagne. Christophe Barret, historien, responsable au service éducatif des Archives nationales, est le premier, en France, à consacrer un livre à Podemos. Sa percée fut rapide. Il est issu du Mouvement des Indignés. Sans vraie structure ni organisation, les Indignés enfièvrent Madrid. Le feu couve sous la cendre, attisé par des universitaires qui enseignent à la Complutense à Madrid. Parmi eux : Pablo Iglesias, l’actuel leader du parti et député européen, Inigo Errejon, le véritable penseur, d’autres encore plus proches de Gramsci que de Marx, frottis de la pensée d’Ernesto Laclau et et de son épouse la Belge Chantal Mouffe, de péronisme et de figures révolutionnaires latino-américaines, telles celles d’Hugo Chavez ou d’Evo Morales le Bolivien. Les dirigeants de Podemos se situent résolument à gauche. À leurs yeux les socialistes espagnols – et européens – ont « trahi ». Ils s’affichent hostiles à la monarchie mais, au grand mécontentement de certains de ses amis, Pablo Iglesias accepte, depuis peu, d’être reçu et consulté par le roi, et de lui serrer la main.

    Une proximité... vaticane

    En principe athées, les dirigeants de Podemos ne dissimulent pas leur proximité avec le pape François. C’est un des chapitres les plus intéressants du livre de Christophe Barret, intitulé « Le temps des franciscains ». Le romancier Sergio del Molino dit croire encore « que Pablo Iglesias […] et ses disciples savent très bien ce qu’ils font » ; « ils ont compris que la gauche espagnole est religieuse, que l’Espagne est un pays fait d’un catholicisme populaire qui rechigne à faire confiance à l’Église ». Et voilà qu’avec François ils trouvent un pape "contestataire", un "latino", qui s’inscrit, pensent-ils à tort ou à raison, dans la "théologie de la libération", ou tout au moins dans une pensée qui s’en approche. Les coups de boutoir assénés à la Curie ne font que les conforter dans ce sentiment. Comme la visite de François à Fidel Castro, prélude au rapprochement entre Cuba et les États-Unis. N’est pas passée inaperçue, non plus, la médiation vaticane auprès du Venezuela d’un Nicolas Maduro que les leaders de Podemos ont beaucoup fréquenté.

    Christophe Barret souligne que « l’esprit le plus radical de Podemos […] est passionné par le sentiment religieux ». Sans doute plus par lui que par un programme économique qu’Iglesias avouait il y a peu « n’avoir pas eu le temps de bâtir ». Surprenant pour celui et ceux qui font profession de marxisme et de gramscisme. Comme l’écrit Bertrand Renouvin, dont Christophe Barret est un collaborateur proche, la seule perspective sérieuse pour Podemos serait de constituer à terme, sous l’égide du pape François, une démocratie chrétienne progressiste ! Ce qui restera à démontrer.

    Charles-Henri Brignac

    Christophe Barret, Podemos – Pour une autre Europe, éditions du Cerf, novembre 2015, 256 pages, 19 euros

    Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Espagne-L-inconnue-de-Podemos

  • UNEF : 0,8% des étudiants, pour le plus grand malheur de tous les autres

    A l'heure des élections aux conseils centraux des universités, Julien Gonzalez déplore que le premier syndicat étudiant de France soit aussi peu représentatif, et qu'au lieu de les défendre, il pénalise les étudiants. 
    L'UNEF est sans aucun doute le syndicat étudiant le plus puissant de France. Arrivé en tête des suffrages aux dernières élections du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) et du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), riche d'un important maillage territorial et d'une force de frappe militante qui n'a rien à envier aux partis politiques traditionnels, l'organisation syndicale - et ses 19 000 adhérents sur….2,4 millions d'étudiants, soit 0,8% du total! - a une influence non négligeable sur notre système politique (Michel Rocard, Jean-Luc Mélenchon, Jack Lang, Benoît Hamon, Harlem Désir, Marie-Georges Buffet, Olivier Besancenot ou encore Manuel Valls et François Hollande sont issus de ses rangs). Solidement ancré dans les paysages médiatique et associatif, sa capacité de mobilisation n'est plus à démontrer. 
    Se définissant comme un syndicat «indépendant» (sic) regroupant des individus «quelles que soient les opinions politiques» (re-sic), l'UNEF est une sorte d'expression paroxystique du naufrage d'un «certain esprit de gauche» politique et sociétal. Finkielkraut parlerait «d'idées démocratiques devenues folles». Inévitablement armé de la rhétorique du bien, ses combats ainsi présentés - pour «l'égalité» ou la «démocratisation de l'université» par exemple - ne laissent aucune place à l'alternative ; l'autre côté est celui des salauds. La supercherie a assez duré, car si le projet de l'UNEF ferait sourire en ne demeurant qu'une vague abstraction, sa mise en pratique fait office de joyeux suicide collectif
    Quand le misérabilisme remplace l'émancipation: de la méritocratie à la médiocratie 
    Oui, il s'agit bien d'une mort lente pour nos jeunes générations, symbolisée par l'opposition aveugle à tout principe de sélection à l'université initiée par le combat contre la loi Devaquet de 1986 et grand classique de nos apprentis révolutionnaires (Devaquet 1992, gouvernement De Villepin 2006, Pécresse 2007 notamment). Une course effrénée à des droits toujours plus grands, une absence de compréhension des enjeux ; le droit à l'éducation de la déclaration universelle de 1948 fait place à «un droit au diplôme» absurde et néfaste. L'idée d'émancipation est morte, le misérabilisme est roi. 
    L'enseignement supérieur est devenu un système où il ne s'agit plus tant d'apprendre que d'être certifié comme ayant appris. 
    Marie Duru-Bellat 
    Le reste s'enchaîne et s'enraye ; les «80% d'une classe d'âge au baccalauréat» de Chevènement hier, les «60% de diplômés de l'enseignement supérieur» de Hollande aujourd'hui. Le pendant de la promesse du bonheur pour tous et sans effort est l'inévitable abaissement du niveau d'exigence pour atteindre des objectifs quantitatifs déments, donnant jour à un système «où il ne s'agit plus tant d'apprendre que d'être certifié comme ayant appris» comme le dit si justement la sociologue Marie Duru-Bellat. La société de l'image et de l'hyper-communication appliquée à l'enseignement supérieur, les universités et écoles dans le rôle des agences, les diplômes dans celui des publicités, les étudiants en produits à valoriser sur le marché du travail. 
    Un égalitarisme décérébré…au grand dam des plus défavorisés 
    Le marché du travail, parlons-en. En 2014, près de 140 000 masters 2 distribués contre environ 38 000 recrutements de cadres juniors. Que faire du différentiel de plus de 100 000? Donnez-leur un travail bien rémunéré répondrait sans doute l'UNEF! Malheureusement, il n'y que trois choix possibles pour les 100 000: prendre le temps de chercher un emploi à la hauteur de leur niveau de qualification - 28% des titulaires d'un master 2 et plus de 2014 sont toujours au chômage un an après et 10% recherchent un nouveau travail! -, émigrer dans un autre pays ou occuper un emploi de niveau bac +3 voire bac +2. Dans ce dernier cas de figure, les déclassements des titulaires d'un M2 (près de 30%) se répercutent sur l'ensemble de la chaîne et affaiblissent d'autant la situation des non et/ou moins diplômés. Les conséquences étant cumulatives, les déclassés doivent en outre composer avec un implacable tassement général des salaires ; le prix d'un bien ou service se définissant par le rapport entre l'offre et la demande et la demande de travail (postes à pourvoir) étant infiniment inférieure à l'offre (jeunes diplômés recherchant un emploi), le prix sur le marché (le niveau du salaire) chute. Les militants du premier syndicat étudiant auraient-ils séchés leurs cours d'économie? 
    Enfin, le diplôme restant très inéquitablement réparti entre les différents groupes sociaux - parmi les enfants de cadres ou de professions intermédiaires âgés de 20 à 24 ans, on trouve deux fois plus d'étudiants que parmi les enfants d'ouvriers - ce sont les catégories les moins favorisées qui, in fine, paient les pots cassés de l'humanisme bêlant made in UNEF. 
    Défendre l'accès à la culture et l'élévation des consciences mais plaider pour un affaissement du niveau d'exigence dans le contrôle des connaissances (incarné par le combat contre l'instauration de notes éliminatoires), se plaindre des excès liés à l'embauche de stagiaires dans les entreprises mais favoriser les conditions d'un développement exponentiel du nombre d'étudiants recherchant un stage, se réclamer du parti des opprimés mais porter une politique précarisant les plus faibles: voilà non pas des contradictions, mais l'expression d'une profonde schizophrénie
    En attendant la psychanalyse, 99,2% des étudiants trinquent.

  • Colère en Grèce: grève générale, manifestation, cocktails molotov, gaz lacrymogènes

    Alexis Tsipras avait promis la fin de l’austérité, mais rien n’arrive. Les employés du public comme du privé se sont mis en grève ce jeudi, paralysant toutes les activités du pays. Fermant les écoles, les hôpitaux, les banques, les transports pour 24 heures en signe de protestation contre les nouvelles coupes budgétaires et hausse d’impôts introduites par le gouvernement à la demande des créanciers de l’Union.

  • Invasion migratoire : les patrons allemands appellent à l’aide

    C’est décidément le syndrome de la boîte de Pandore. Après avoir poussé le gouvernement allemand à ouvrir grand les vannes de l’immigration, voilà que le patronat teuton appelle à l’aide pour gérer la crise.

     En ce moment, on se sent clairement abandonnés par l’Europe » dans la gestion de l’invasion migratoire, a déclaré Ulrich Grillo, le président de la Fédération de l’industrie allemande (BDI) à l’occasion du forum économique franco-allemand organisé à Berlin par « Les Échos » et « Handelsblatt ».

    Fallait pas les inviter, serait-on tenté de leur répondre en pariodant Michel Muller.
    « C’est pourquoi je lance un appel à nos amis européens, et nos amis français : il faut que nous soyons soudés ! » rajoute Ulrich Grillo. En clair, totalement débordés par la situation qu’ils ont encouragée à créer, les patrons allemands espèrent bien se défausser sur leurs « partenaires » européens.

    L’Allemagne, qui attend au bas mot un million de demandeurs d’asile cette année, se sent très seule dans cette crise. Le gouvernement essaie de rétropédaler dans la choucroute, évoquant d’abord la possibilité que les « migrants » ne restent qu’un an sur le sol germanique, puis remettant en cause le principe du regroupement familial et enfin en réintroduisant le règlement de Dublin, qui prévoit un renvoi des demandeurs d’asile vers les pays européens où ils se sont enregistrés en premier. Elle l’avait suspendu le 25 août pour les réfugiés syriens. Bref, nous avons ouvert la boîte de Pandore, mais à vous de gérer les conséquences…

    Les Allemands n’en sont toutefois pas encore à se demander sérieusement si c’était une bonne idée au départ. La France traîne des pieds pour accueillir tous les « réfugiés » surnuméraires dont l’Allemagne ne veut pas ? c’est la faute au Front National, « Cette nouvelle France laide se fait honte à elle-même, à ses principes et à son histoire », écrivait cette semaine la « Süddeutsche Zeitung ». Mais bien sûr. Et le rôle du gouvernement français, déterminant pour que l’Union européenne décide, contre la résistance des pays de l’Est, la répartition de 160.000 réfugiés que souhaitait Berlin ?

    « La France prend toute sa responsabilité dans la crise migratoire. Nous n’avons ni de leçons ni de considération particulière à recevoir de qui que ce soit. » a affirmé mardi au forum des deux quotidiens Matthias Fekl, qui, après ses déclarations contre les négociations opaques du TAFTA, semble être l’un des seuls de ce « gouvernement » à tenir son rang et sa place.

    Il a donc rappelé à nos « amis » allemands à quel point les politiques françaises et germaniques étaient liées au sein de l’UE alors qu’Angela Merkel a pris seule la décision d’ouvrir en grand les vannes de l’immigration débit septembre. Il a aussi souligné que la France a longtemps été le premier pays d’accueil d’étrangers en Europe et qu’elle est en première ligne dans la lutte contre le terrorisme.

    Quant au patronat français, il a souligné qu’avec la démographie et le chômage structurellement massif que connaît notre pays, le besoin en main-d’œuvre n’est pas le même chez nous qu’outre-Rhin.
    Bref, on ne peut que se féliciter de cette fin de non-recevoir. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

    http://fr.novopress.info/194857/invasion-migratoire-les-patrons-allemands-appellent-laide/#more-194857