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social - Page 399

  • Le spontanéisme de Nuit Debout : une histoire à dormir… debout

    Minute montre que des professionnels de l'agit-prop sont derrière le mouvement :

    "[...] Parmi ces professionnels, le personnage central est Abdul Baki (ne retenez que le Baki) Youssoufou. C’est lui le propriétaire du nom de domaine nuitdebout.fr. C’est sa boîte de com qui a créé le site internet du mouvement. Avec ce vieux routard des manifs de gauche, qui se présente comme un « anarcho-syndicaliste » – ça passe mieux que de se dire « libertaro-capitaliste » –, il n’y a rien, mais vraiment rien, de spontané. Le militantisme ? C’est son job. Ses sujets de prédilection sont ceux d’une gauche urbaine et bobo : l’écologie – cela va de soi –, le soutien aux immigrés clandestins – évidemment –, les droits de l’homme – au nom desquels on justifie n’importe quelle exigence de droit supplémentaire –, etc. [...] Dans un portrait que lui consacrait « Jeune Afrique » en 2012, on pouvait lire que Baki Youssoufou estimait « que sa couleur de peau a été un avantage » ! [...] Est-ce cet avantage qui lui a permis de devenir président de la Confédération étudiante, un syndicat étudiant proche de la CFDT, en 2008 ? [...]

    En 2012, Baki Youssoufou crée We sign it, une entreprise de pétitions en ligne et plus si affinités. [...] We sign it propose à ses clients des campagnes d’agit-prop en kit. [...] Fort de son expérience – il a notamment été le conseiller communication d’Edouard Martin, le syndicaliste CFDT de Florange, devenu député européen socialiste –, il a fondé en 2014 une nouvelle boîte de conseil en communication, Raiz. C’est en son nom et pour cette entreprise, que le 1er avril 2016, il a acheté le nom de domaine nuitdebout.fr. [...]"

    Michel Janva

  • Revendications « Zétudiantes » : Manuel Valls s’est encore déculotté pour rien

    Vous avez un petit souci pour boucler votre fin de mois ? Envie d’une voiture neuve ? D’une enveloppe pour les vacances ? Pas de problème, adressez-vous à Matignon. Profitez-en, en ce moment, c’est Noël tous les matins.

    Les taxis bloquent nos villes et nos aéroports ? On sort quelques milliards du chapeau pour racheter leurs licences. Le salaire des fonctionnaires est débloqué, les policiers (au moins ceux-là le méritent-ils !) voient leurs revendications satisfaites. Et 600 millions sur la table… Les jeunes râlent ? Et que je te balance 500 millions aux « zétudiants » qui entassent les poubelles à l’entrée des collèges. Ils auront le permis à l’école, une aide au logement, la bourse après les études, la mutuelle et même une « garantie de revenus » pour ceux qui passeraient encore à côté, ayant quitté l’école trop tôt. On va peut-être même leur vendre de l’herbe qui fait rigoler au tabac du coin, histoire de leur remonter le moral.

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  • A Nuit Debout, on veut manger halal !

    Minute-Couv-Nuit-Debout.jpegL’hebdomadaire Minute rapporte aujourd’hui que, à Nuit Debout, place de la République, on veut manger halal ! « Dans les comptes-rendus des “assemblées populaires“ qui se tiennent place de la République, raconte le journal, les noctambules de la révolution faussement spontanée listent les revendications et peaufinent l’organisation de ce mouvement supposé être ouvert à tout un chacun […] Et comme une nuit, c’est long et que la révolution, fût-elle bourgeoise, ça creuse, une “commission restauration“ a été instaurée, qui a décidé, comme en témoigne le compte rendu ci-dessous publié sur Internet, que les sandwiches devaient être, “si possible“, halal ! “Sans porc“ a en effet noté le rapporteur. Vous avez dit soumission ? »

    Nuit-Debout-HALAL.jpeg

    http://fr.novopress.info/

     

  • Le soi disant modèle ne capitule pas

    Qu'on se souvienne des grands calculs des ralliés au candidat Hollande en 2012. Les grands habiles cherchaient à se convaincre eux-mêmes. Vous verrez, nous disait-on, il fera les réformes et il aura le soutien de la gauche pour des raisons philosophiques. L'équation idéale en somme.

    Littéralement certes on pourrait s'interroger sur ce qu'on appelle "les" réformes. Sans doute pense-t-on au programme rédigé en 2008 par Jacques Attali, rapport gentiment demandé à la gauche par le chef de l'État, qui venait d'être élu par la droite : il s'appelait à l'époque Nicolas Sarkozy. Il cherchait le consensus : il l'a réalisé – contre lui. Le rapport Attali fut publié par la Documentation française, s'il vous plaît, sous le titre "300 décisions pour changer la France".

    Et bien que le citoyen Attali se soit toujours trompé, pas question de remettre en cause ses oracles.

    Il fallait donc l'entendre le 23 février sur BFM-TV. En superforme, Attali cassait du sucre sur le dos de la loi El Komri. Normal : il ne l'avait ni rédigée ni inspirée. Au-delà des défauts intrinsèques du projet voilà qui constitue la matière-même d'un scandale. Impardonnable.

    L'accusation tombe alors comme un couperet de guillotine : "On a l'impression qu'on a photocopié un document du Medef dans certaines parties." Pouahh !

    Et voyez comme en quelques semaines et après quelques manifs, cette fameuse loi présentée, à tort ou à raison, pour réformatrice, libératrice de l'embauche, destinée à redresser la courbe du chômage, a été retournée contre les employeurs, vidée de son contenu, renvoyée à la géhenne.

    Pas question de toucher au beau "modèle", celui que le monde nous envie et se garde bien d'imiter.

    http://www.insolent.fr/

  • Journal du Lundi 11 Avril 2016 : Société / Nuit Debout : la révolte des bobos casseurs ?

  • Nuit Debout : le crépuscule des bobos

    Eric Verhaeghe a été place de la République pour rencontrer le mouvement Nuit Debout. Il s’étonne de n’y voir avoir croisé aucun vrai prolétaire.

    Beaucoup s’interrogent sur la nature politique et sociale de la Nuit Debout, qui sème des avatars un peu partout dans le monde latin. S’agit-il d’un nouveau mouvement révolutionnaire ou d’une mode passagère qui agrémente l’actualité sans impact sur la réalité ? Pour avoir parcouru plusieurs fois la place de la République occupée par ces (re)faiseurs de monde, il ne me paraissait pas inutile d’en mettre en lumière quelques aspects.

    Ce qui frappe au premier abord dans la Nuit Debout, c’est la forte homogénéité sociale du mouvement. D’ordinaire, la place de la République est bigarrée. Ce sentiment de mélange est volontiers accru par les événements qui se déroulent régulièrement sur la place : occupation périodique par des migrants ou par des familles africaines menacées d’expulsion et protégées par le Droit au Logement, mais aussi quadrillage par les familles Roms qui dorment dans la rue avec leurs bébés et leurs enfants.

    Le tour de force de la Nuit Debout est de babiller sans lassitude apparente sur le sexe des anges solidaires, de gauche, révolutionnaires, progressistes et autres adjectifs bisounours, dans un entre-soi très bien huilé. Ici, on est bien, on est tranquille, on est humaniste, mais on est d’abord des quartiers centraux de Paris. On adore dénoncer la précarité et la discrimination, mais selon l’étiquette bobo en vigueur, qui accorde une place nulle aux « minorités visibles », manifestement peu intéressées par les sujets qui se traitent. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nuit-Debout-le-crepuscule-des

  • Loi Travail : Valls reçoit une nouvelle fois les jeunes

    Nouveau rendez-vous pour Manuel Valls et les organisations de jeunesse. Deux jours après la dernière journée de mobilisation contre la loi Travail, le Premier ministre reçoit à Matignon en fin de matinée, ce lundi, les organisations d'étudiants et de lycéens.
    Huit seront présentes dont les trois qui font partie de l'intersyndicale mobilisée contre le projet de loi depuis plus d'un mois - l'Unef (étudiants), l'UNL et la FIDL (lycéens). Il s'était déjà entretenu avec elles le 11 mars sans réussir à les convaincre.
    Cette fois, Manuel Valls s'est dit «prêt à regarder» certaines des propositions de l'Unef. Le syndicat étudiant demande notamment l'«accès à un emploi stable» et «aux droits sociaux». Le RSA (revenu de solidarité active) n'étant pas accessible aux moins de 25 ans, le premier syndicat étudiant plaide pour que les bourses étudiantes continuent à être versées entre la fin du diplôme et l'accès à la vie professionnelle. L'organisation veut également une augmentation du nombre de places de formation professionnelle et l'amélioration des conditions de vie et de travail des apprentis.
    L'Unef appelle déjà à se mobiliser le 28 avril
    Mercredi dernier, ces organisations ont déjà été reçues par les ministres de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, de la Jeunesse Patrick Kanner et du Travail Myriam El Khomri. A la sortie, le président de l'UNef William Martinet avait toujours affiché un «désaccord» avec le gouvernement sur la loi Travail mais estimé avoir été «écouté».
    Les organisations de jeunesse ne veulent pas baisser la garde même si les dernières manifestations ont montré une mobilisation en baisse et ont été émaillées d'incidents. «Après plus d'un mois de mobilisation, six journées de manifestations et un soutien de l'opinion publique, et notamment des jeunes, qui est très fort, il est temps que le gouvernement entende nos revendications», a affirmé à l'AFP William Martinet.
    Le gouvernement, très attentif et inquiet depuis le début face à la mobilisation des jeunes et au rassemblement Nuit Debout, devrait faire des annonces concrètes. Mais d'ores et déjà, certaines des organisations ont prévenu que, quelles que soient les avancées, elles resteront solidaires de la prochaine journée contre la loi Travail, le 28 avril.

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuypFypllZvTMVuEHm.shtml

  • "Nuit Debout" : malgré les dégradations, la Mairie de Paris ne portera pas plainte

    La Mairie de Paris, qui avait réclamé à LMPT 100 000 € pour refaire les pelouses piétinées du Champ de Mars après la manif du 13 janvier 2013, ne portera pas plainte contre les dégradations de Nuit Debout :

    Marie Bethanie

  • Chronique des lycéens : voitures brûlées, policiers caillassés

    Voiture brûlée, policiers caillassés, feux de poubelles : des incidents ont à nouveau eu lieu ce matin dans plusieurs lycées d'Ile-de-France, conduisant la police à procéder à 38 interpellations, dont 15 pour contrôle d'identité.

    La tension a été particulièrement forte devant le lycée Hélène-Boucher à Tremblay-en France (Seine-Saint-Denis), où une centaine de lycéens cagoulés ont fait face à une dizaine de policiers. Un véhicule a été incendié, deux autres retournés, et les policiers "copieusement caillassés". Pour se dégager, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et, à une reprise, du flash ball.

    L'établissement a été fermé vers 10H. Par ailleurs, plusieurs lycées ont été bloqués dans le 11e arrondissement de Paris et à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). 

    Michel Janva

  • Blocage des lycées et des universités : la liberté de s’instruire entravée

    Dans les lycées comme dans les universités, la loi de la minorité l’emporte.

     

    On peut comprendre l’inquiétude des jeunes pour leur avenir : la situation économique et sociale de la France n’est guère brillante et, d’une façon générale, la politique du pouvoir en place leur donne peu de motifs d’espérer. En revanche, les moyens utilisés par une minorité d’entre eux sont-ils tolérables ?

    C’est toujours le même processus. Quelques dizaines de jeunes, dont on ne saurait dire s’ils sont tous lycéens, bloquent l’accès d’un établissement, entassant des poubelles et divers matériaux ramassés alentour. Ils interdisent toute entrée. Conséquence : les cours sont perturbés ou ne peuvent avoir lieu, faute d’élèves. À Paris, le 31 mars, onze proviseurs, appliquant le principe de précaution, ont décidé d’une fermeture administrative : ils étaient dans l’incapacité de garantir la sécurité des biens et des personnes.

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