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social - Page 399

  • Qui veut quitter la Sécu (et le RSI) en 2016?

    « Quitter la Sécu » est devenu, assez curieusement parce que rien ne l’explique facilement, une idée de plus en plus répandue auprès d’un certain nombre d’assurés. Certes, les méfaits toxiques du RSI encouragent les indépendants à chercher une issue de secours pour échapper au désastre. Mais en dehors de cette visée immédiate, c’est bien le principe même de la liberté d’affiliation qui est de plus en plus revendiqué.

    Voici un petit tour d’horizon des mouvements qui livrent une guerre à l’obligation d’affiliation.

    La Sécu et Claude Reichman

    Historiquement, le combat pour la « libération de la protection sociale » fut porté par Claude Reichman, par ailleurs engagé politiquement sous une étiquette libéral-conservateur qui le conduisit à soutenir l’Union Patriotique, dans la mouvance de Jean-Marie Le Pen. Chirurgien-dentiste de son état, Reichman a surtout acquis une notoriété grâce à son Mouvement pour la Libération de la Protection Sociale (MLPS), qui combat activement l’obligation d’affiliation à la sécurité sociale.

    Dans la pratique, la stratégie de Reichman repose largement sur des actions individuelles d’assurés qui tentent de faire valoir leur droit à quitter la sécurité sociale devant les tribunaux auprès desquels ils sont régulièrement condamnés.

    Le MLPS ne pratique ni l’action de groupe (difficile à réaliser dans ce domaine) ni la saisine des cours européennes. Une certaine opacité règne sur l’effectivité de son action.

    Reichman a néanmoins marqué la lutte contre l’affiliation obligatoire à la sécurité sociale en arguant de la fin de ce monopole du fait du traité de Maastricht.

    Le mouvement des libérés contre la Sécu

    Dans le sillage de Claude Reichman a pris forme une sorte de collectif de fait appelé le Mouvement des Libérés. Ce regroupement d’assurés engagés dans un processus d’émancipation vis-à-vis de la sécurité sociale donne des conseils sur la meilleure façon de « sortir de la Sécu » et publie des témoignages de cotisants qui ont suivi ce chemin.

    D’une certaine façon, le Mouvement des Libérés a la physionomie d’une coordination syndicale telles que certaines sont apparues dans les années 90. Plutôt que de s’organiser de façon rigide autour d’une structure hiérarchisée, ce mouvement privilégie le recueil des bonnes volontés et l’action concrète de terrain.

    L’un des enjeux du mouvement consiste désormais à faire reconnaître le caractère mutualiste de la sécurité sociale française, afin de la rattacher à la directive assurances de 1992, affirmant l’application du principe de libre concurrence dans ce secteur. 

    L’alliance des professions de santé face à la Sécu

    Ce combat pour une reconnaissance du statut mutualiste à la sécurité sociale française est désormais mené parallèlement par un syndicat au sens de la loi de 1884 appelé l’alliance des professions de santé. De création récente, ce mouvement très actif vient notamment de déposer une plainte auprès de l’Union Européenne pour violation de l’article 258 du traité.

    Cette procédure est inspirée de l’arrêt BKK (2013) de la Cour de Justice de l’Union, qui répond à une question préjudicielle allemande, dont la conclusion est la suivante:

    la directive sur les pratiques commerciales déloyales doit être interprétée en ce sens que relève de son champ d’application personnel un organisme de droit public en charge d’une mission d’intérêt général, telle que la gestion d’un régime légal d’assurance maladie.

    Pour l’APS, cette décision préjudicielle consolide le raisonnement selon lequel la nature mutualiste de la sécurité sociale française oblige à respecter les principes de libre concurrence et rend impossible le monopole de l’affiliation tel qu’il existe. L’intérêt de l’APS est de joindre, à ces contentieux « traditionnels », une vision plus large de réforme en matière de santé publique qui risque de « mordre » sur le syndicalisme médical historique.

    Article en intégralité sur Eric-verhaeghe.fr via Business Bourse

    http://lesmoutonsenrages.fr/2016/01/05/qui-veut-quitter-la-secu-et-le-rsi-en-2016/#more-90819

  • Manipulation en vue des chiffres du chômage

    Cela fait déjà 3 ans que François Hollande annonce l'inversion de la courbe du chômage. «S'il n'y a pas de résultat, il ne peut pas y avoir de crédibilité sur une candidature». Le temps est donc compté et il ne reste donc plus au président qu'une habile manipulation des chiffres pour oser se représenter en 2017.

    Dans ses vœux au gouvernement, François Hollande a demandé de travailler sur un plan de formation de 500 000 chômeurs, d'élargir le recours à l'apprentissage, d'élaborer «un dispositif exceptionnel, c'est-à-dire pour un temps limité, destiné à inciter à l'embauche dans les PME». 

    Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, est directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires, analyse dans Le Figaro :

    "La formation de 500 000 chômeurs aux «métiers de demain» est un coûteux canular. Personne ne sait au juste ce que sont les métiers de demain, en tout cas pas les politiques et les bureaucrates. On a compris depuis longtemps que la seule formation d'avenir valable consiste à inculquer les bases et la capacité d'analyse. L'Éducation Nationale a échoué, parce qu'elle est trop lourde et trop démotivante pour les enseignants, mais personne au gouvernement ne veut toucher à cette belle endormie qui fournit (fournissait?) les gros bataillons de ses électeurs. On va donc embaucher des armées de formateurs au rabais qui vont occuper les chômeurs le temps qu'on les comptabilise. À la sortie de cette opération, les chômeurs «formés» reviendront à la case départ. Et il restera une facture salée."

    Des chômeurs longue durée vont ainsi sortir temporairement de la catégorie A et faire baisser artificiellement les chiffres du chômage.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Hollande annonce des mesures pour l'emploi

    Formation de 500.000 chômeurs supplémentaires, aides à l'embauche dans les PME, grands travaux... Face à "l'urgence économique et sociale", le président François Hollande a lancé de nouvelles pistes en faveur de l'emploi jeudi lors de ses voeux aux Français.
    "La lutte contre le chômage reste ma première priorité", a déclaré le président, évoquant "un état d’urgence économique et social" à côté de l'urgence sécuritaire.
    "Un plan massif de formation des demandeurs d’emploi sera lancé : 500.000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain", a-t-il ajouté, sans plus de précisions sur le financement et les secteurs concernés.
    En octobre, lors de la conférence sociale, le président avait déjà annoncé le renouvellement en 2016 d'un plan de formations prioritaires à destination de 150.000 chômeurs, dans la lignée des plans successifs lancés en ce sens depuis 2013.
    Autre champ d'action: les PME, où "se créent les emplois", comme "chacun sait", selon François Hollande, promettant de nouvelles aides à l'embauche "dès le début de la nouvelle année".
    De quoi compléter "le small business act" dévoilé en juin dernier par le Premier ministre Manuel Valls en faveur des PME. Ce plan prévoit notamment une prime de 4.000 euros pour une première embauche dans les entreprises sans salarié.
    Toujours en cohérence avec ses précédentes mesures, François Hollande a en outre promis que "les filières de l’apprentissage ser(aient) largement ouvertes", avec "l’objectif qu’aucun apprenti ne soit sans employeur et qu’aucun employeur ne demeure sans apprenti. Tout jeune doit être en formation ou en emploi, quelle qu’en soit la forme", a insisté le président, invoquant un "devoir sacré".
    Enfin, la "cause du climat" doit devenir "un grand chantier pour l'emploi et pour la qualité de la vie" avec le lancement d'"un programme de grands travaux pour la rénovation de nos bâtiments, pour le développement des énergies renouvelables et pour la croissance verte", a fait valoir le chef de l'Etat.
    Il a aussi rappelé que le gouvernement avait plusieurs textes en préparation pour "simplifier le Code du travail, instaurer une nouvelle Sécurité sociale professionnelle et saisir les opportunités économiques offertes par la révolution numérique".
    En insistant sur ces questions, François Hollande a tenté de répondre aux attentes des Français. La baisse du chômage arrive en effet en tête de leurs voeux pour 2016, devant la lutte contre "le terrorisme, l'insécurité et la délinquance", selon un sondage publié jeudi.
    Malgré un petit répit en novembre, le chômage reste à un niveau record, avec 3,57 millions de personnes sans aucune activité. François Hollande a laissé entendre à plusieurs reprises qu'il ne se représenterait pas en 2017 s'il ne parvenait pas à infléchir cette tendance.

    Afp via l'obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVEZyEVEpSqQZMlLR.shtml

  • L’AF et la question sociale

    Maurras a toujours affirmé que la question sociale, le problème posé par la destruction des corps intermédiaires au profit de la bourgeoisie et au détriment du peuple par la révolution de 1789, était avant tout une question politique.

    Le prolétariat a été séparé du corps national au XIXème siècle parce que les prolétaires ne possédant plus rien, même pas leur propre force de travail, étaient livrés par l’exploitation capitaliste à toutes les tentations révolutionnaires et internationalistes. L’AF, à la suite de la Maison de France (le comte de Chambord dès 1865 dans sa « Lettre aux ouvriers »), à la suite également des catholiques sociaux et de certains positivistes, a affirmé très tôt la nécessité de réintégrer le prolétariat à la nation.

    Le programme de l’AF en la matière est également lié aux grandes articulations du discours maurrassien que sont la décentralisation et la monarchie : les corporations qu’il s’agit de créer formant des « républiques professionnelles » s’administrant elles-mêmes (assistance, retraites, formation professionnelle) face à un État rendu à ses fonctions régaliennes par la restauration.

    Du côté de la stratégie, après une tentative audacieuse, avant 1914, de rapprochement avec le syndicalisme (quand celui-ci n’était pas encore inféodé aux partis politiques du système), l’AF s’est tournée ensuite, dans les années 20, vers la mise en place d’expériences corporatistes en lançant plusieurs confédérations mixtes (associant employés et patrons) comme le CIPF et l’UCF. [....]

    Stéphane BLANCHONNET

    La suite sur A rebours

    Article paru sur a-rebours.fr et dans L’AF2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-AF-et-la-question-sociale

  • Les charges sociales n’existent pas !

    Nous sommes à la fin de l'année 2015.
    Et depuis des décennies, j'entends des hommes politiques de gauche comme de droite, des journalistes de toutes opinions, des économistes de toutes obédiences, mâcher à chaque interview qu'ils accordent, avec onctuosité, le vocable de “ charges sociales ” : « Il y a trop de charges sociales, il faut baisser les charges sociales, il faut exonérer de charges sociales, etc. »
    J'ai l'étrange et terrible impression que ces doctes personnes ne connaissent pas le sens de la première lettre du premier mot de ce vocable. Il est vrai que la plupart n'ont jamais mis les pieds dans une véritable entreprise et que la majorité n'en ont jamais créée. Ils ne savent donc pas ce qu'est de remplir un bordereau Urssaf et d'y agrafer le chèque qui vous plombe une trésorerie. Demander aux hommes politiques d'expliquer ce que sont les charges sociales, dans le concret, c'est un peu comme si vous demandiez à la sortie de la messe aux fidèles la signification du Kyrie Eleison. Tous savent le chanter, mais sans doute pas plus d'un sur mille serait capable de traduire et s'explique cette prière.
    Ces gens qui prétendent nous gouverner et influencer notre opinion parlent de charges sociales comme si c'était un morceau de jambon dans lequel on pourrait tailler du gras selon les aléas de l'économie. Et surtout il semble fort qu'aucun d'entre eux, jamais, n'a cherché à savoir à quoi pouvaient bien correspondre ces fameuses charges sociales, et quelle mystérieuse entité se cachait dessous… Car s'ils l'avaient fait, voilà bien longtemps qu'on aurait changé de vocabulaire et que notre pays se porterait mieux.
    Refluons une centaine d'années en arrière et imaginons la tête d'un honnête laboureur auquel un homme en noir aurait annoncé tout de go : « À partir de maintenant tu vas payer des charges sociales sur ton revenu ». Le mot “charge” lui aurait rappelé le contenu d'une charrette, pour l'adjectif “social” il aurait fait la grimace, quant à l'assemblage des deux termes, notre homme de la terre aurait soulevé son béret pour se gratter longtemps l'occiput. Et puis, au moment où l'homme en noir lui aurait susurré qu'en fait on allait lui enlever, pour son bonheur bien sûr, la moitié de son revenu, le laboureur aurait empoigné son tromblon et chevrotiné sans pitié l'escroc.
    Dans le même registre, tentez d'expliquer aujourd'hui à un Américain que vous allez lui soustraire la moitié de son gain en “cotisations sociales” et apprenez à courir plus vite qu'il ne tire… Car il a le droit de tirer sur un voleur, lui…
    Revenons à aujourd'hui et, si vous le voulez bien, décortiquons en choses compréhensibles ce que sont réellement les charges sociales. Il s'agit tout simplement d'assurances obligatoires mises en place après la dernière guerre, et prélevées sur le salaire pour les salariés et sur le bénéfice pour les indépendants. Une assurance contre la maladie, une assurance contre la vieillesse, une assurance contre la perte d'emploi, une assurance contre la perte de revenu en cas de maternité, une pseudo-assurance pour se payer un éventuel temps de formation, une seconde assurance complémentaire contre la vieillesse car la première n'est pas suffisante, une assurance contre le veuvage, une assurance garantie des salaires si l'entreprise disparaît, et tout récemment une assurance mutualiste obligatoire car la première assurance contre la maladie n'est pas suffisante, etc. Dans ce monde dangereux, voyez-vous, il est important d'être bien assuré contre tout ! Ne manque plus qu'une assurance contre la famine et des magasins d'Etat chargés de nous fournir à manger… Ça ressemble furieusement au paradis soviétique tout ça…
    Bien évidemment, on n'a jamais demandé leur avis aux gens qui allaient devoir payer ces assurances toute leur vie. Ils n'auraient pas compris, les pauvres. Il importe en effet que le prolétariat laborieux soit guidé par la lumière fulgurante des camarades cadres… On a seulement demandé, à chaque réforme, l'avis des “partenaires sociaux” (encore l'adjectif “social”, décidément…), qui ont applaudi à tout rompre, d'autant que c'est à eux qu'on a confié les clés des organismes chargés de gérer les milliards de ces fameuses charges… Quand la soupe est bonne, on ne va pas cracher dedans…
    Bien évidemment (bis), ce qui devait arriver arriva : quand on donne un capital à faire fructifier à un incompétent, il le gaspille. Et il demande encore plus de sous pour boucher le trou qu'il a creusé. On est à 250 milliards d'euros de pertes cumulées rien que pour l'assurance-maladie… Brillante gestion…
    Bien évidemment (ter), il est totalement inacceptable de critiquer quoi que ce soit dans le système, sous peine de passer pour un individu réactionnaire et antisocial. Depuis un amendement de l'automne 2014 proposé par une brouettée de députés socialement corrects, c'est même devenu un délit passible de 15.000 € d'amende et six mois de prison.
    Bien évidemment (quater), il devient de facto impossible de modifier ou de réformer, puisqu'on touche alors à un “acquit social” conquis de haute lutte ou imposé par un quelconque gouvernement progressiste (“progressiste”, pour celui qui paie, ça signifie progresser dans le pourcentage de taxes). Inutile de discuter avec un syndicaliste : il vous répondra que ce système est excellent et qu'il protège les salariés contre les aléas de la vie en obligeant les patrons à mettre la main à la poche. Il vous rajoutera sans doute un couplet sur le Conseil National de la Résistance. N'essayez pas de lui prouver que ledit système met ses enfants au chômage et ruine ses petits-enfants, il ne vous écoutera pas.
    Si vous demandez à un salarié lambda comment se passe d'un point de vue financier le transfert des charges sociales, il saura vous dire qu'on lui prélève des cotisations pour sa maladie et ses vieux jours, toujours trop à son goût. Il ajoutera dans la plupart des cas qu’heureusement le patron paye aussi sa part. Il n'imaginera pas une seconde qu'en réalité c'est à lui qu'on vole tout cet argent, qui normalement devrait aller dans sa poche. Et que si on le lui laissait, il en ferait bien meilleur usage que les guignols incapables qui le spolient dans le système actuel.
    Voilà comment, sous couvert d'une expression absconse, “charges sociales”, s'est mise lentement en place, entre 1945 et 2015, la plus monstrueuse escroquerie du siècle, la plus efficace machine à créer du chômage de masse, la plus belle mécanique à casser du pouvoir d'achat. Et curieusement, plus le terme demeure vague, plus il porte cette onctuosité sociale et protectrice, moins il devient possible d'en discuter sereinement. Et si toutefois, par le plus grand des hasards, on trouvait un jour dans un gouvernement un ministre qui ait quelques notions d'économie réelle, sa volonté de réforme serait immédiatement bloquée par les “partenaires sociaux” auxquels il ne manquerait pas de demander leur avis…
    C'est comme si, en 1945, les Alliés découvrant les camps de la mort avaient demandé aux SS de réorganiser le système concentrationnaire pour le rendre plus humain… Bien heureusement, ils ont procédé de la façon la plus logique et la plus simple qui soit : ils ont fusillé les SS et libéré les détenus.
    Sans aller jusqu'au peloton d'exécution, si on veut transformer aujourd'hui la France en pays efficace, la solution est simple, et de nombreux grands pays l'ont adoptée, qui nous dépassent désormais dans les classements internationaux : on raye du vocabulaire le terme de charges sociales, on supprime d'un trait de plume l'ensemble des organismes paraétatiques qui gèrent si mal le risque de maladie, de vieillesse et de chômage. On dissout l'Urssaf, la sinistre police politique qui terrorise les entreprises et les mène à la ruine, ainsi que Pôle-Emploi, qui n'a jamais créé d'emploi. On donne au salarié la totalité de son salaire, c'est-à-dire le net à payer + les cotisations salariales + les cotisations patronales, et on laisse au travailleur indépendant l'intégralité de son revenu. Ensuite chaque citoyen s'assure librement contre les risques qu'il souhaite couvrir auprès de la compagnie d'assurance de son choix. Dans les dictionnaires, on nomme tout ça d'un joli mot : la liberté... Pourquoi diable les Français se sont-ils laissé voler cette liberté pour laquelle ont combattu leurs ancêtres ?
    Quant aux hommes politiques, ils ont une peur bleue de toute réforme sur le sujet de la “Sécurité sociale”. Posez la question à l'immense majorité d'entre eux, et vous aurez toujours la même réponse, copiée-collée sur le trouillomètre : « La Sécurité sociale, à laquelle les Français sont très attachés… », le tout accompagné d'un sourire docte et mielleux. Ils y sont même tellement menottés, ces pauvres Français, qu'on leur interdit de la quitter…
    La Sécurité sociale est le dernier monopole d'état communiste encore en place. Elle fait très mal son boulot d'assureur, elle engendre la ruine et la misère des entreprises, elle crée un chômage massif, elle décourage le courage et l'initiative en spoliant la moitié de la richesse produite par tous les travailleurs de France, au nom d'une solidarité qui ne protège que les plus abrités des citoyens.
    Les charges sociales n'existent pas. Il n'y a pas de charges sociales. Il n'y a qu'une mafia qui vit sur le dos des travailleurs français et qui les ponctionne, chaque mois, de la moitié de leurs revenus. On ne négocie pas avec une mafia !
    Jacques Clouteau

    http://francelibre.tumblr.com/page/2#.VoeQ85PhDew

  • Invasion migratoire : ils préfèrent aider les autres avant les nôtres

    Faut-il être un immigré clandestin pour espérer trouver rapidement un logement en France ? Telle est la question que désormais, les Français sont en droit de se poser quand on assiste, médusés, à la multiplication des initiatives en faveur des "migrants".

    Faut-il être un immigré clandestin pour espérer trouver rapidement un logement en France ? Telle est la question que désormais, les Français sont en droit de se poser quand on assiste, médusés, à la multiplication des initiatives en faveur des "migrants". Subitement, il semble possible de débloquer des budgets et de trouver des lieux pour héberger des populations entières qui ont quitté leur pays pour venir s'installer chez nous. Comme par enchantement, le gouvernement trouve 1 000 € par place d'hébergement de clandestins. Mais où était cet argent pour loger les SDF qu'on laisse crever seuls et abandonnés dehors ? Aujourd'hui, il vaut surement mieux s'appeler Tarik que Bernard, venir de Syrie plutôt que de Clichy.
    En février dernier, la Fondation Abbé-Pierre avait pointé du doigt l'échec des politiques dans la lutte contre le mal-logement. La France peut ainsi s'enorgueillir de détenir un triste record avec 3,5 millions de personnes mal logées ! Comme le révélait une enquête parue dans Le Monde, "le 115, numéro d’urgence pour les sans-abri, a, lors de l’hiver 2013-2014, reçu 355 000 demandes d’hébergement mais ne dispose que de 140 000 places (...) Le droit au logement opposable, créé par la loi Boutin en 2007, a reconnu 147 000 personnes prioritaires mais 55 000 restent sans solution. Le nombre de demandeurs d’un logement social atteint 1,8 million, alors que seules 467 000 HLM sont attribuées chaque année, satisfaisant moins d’un quart des demandes." De son côté l'Armée du Salut, qui vient de fêter ses 150 ans d'existence, constate que la misère ne cesse de se développer. Quant à leurs centres d'accueil, ils sont tous pleins. Impossible donc de loger tous ceux qui viennent à leur rencontre pour demander de l'aide.
    On ne parvient donc pas à offrir un toit à tout le monde en France ? Qu'importe ! Malgré cette situation préoccupante, des fonctionnaires de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) préfèrent s'activer en Allemagne pour inciter des milliers de "réfugiés" à venir s'installer chez nous, dans le cadre du "plan d’urgence" décrété par François Hollande. Et pour mettre toutes les chances de leur côté, ils se sont même décidés à distribuer des prospectus en arabe... En France, l’association Singa a lancé l'initiative CALM (Comme A La Maison) avec un site web proposant à des familles d'héberger des clandestins pendant plusieurs mois. Une sorte de Airbnb pour "migrants" qui ne peut qu'inciter les candidats à l'exil à venir tenter leur chance en France. Le slogan est assez clair : "Vous avez une chambre libre dans votre appartement ? Hébergez un réfugié !". Et nos SDF qui dorment dans la rue ? Seraient-ils trop de souche pour intéresser ces militants associatifs ?
    Le gouvernement est également prêt à apporter un certain nombre d'aides aux communes qui acceptent de mettre en place des dispositifs d'hébergement pour les "réfugiés". Claude Huet, ancien SDF et responsable de l'association SOS Sans-abris, dresse aujourd'hui un constat amer : "Quand j'ai été reçu au ministère, j'avais demandé que chaque commune de France accueille un SDF. On m'a répondu que ce n'était pas possible !". Déjà en mai dernier, Claude Huet avait expliqué que les Français de souche semblaient être des citoyens de seconde zone dans leur propre pays : "Un centre d’hébergement d'urgence de 250 "lits" et seulement 3 FRANÇAIS. C'est de la préférence nationale ou étrangère ?".
    Quand les jeunes identitaires sont venus en aide aux SDF Français de souche, des voix se sont élevées pour dénoncer une "discrimination". Par contre, aider les autres avant les nôtres, c'est mieux car cela participe à l'accélération de l'invasion.
    Fabrice Robert
    ( tribune parue sur Boulevard voltaire).

    http://www.bloc-identitaire.com/actualite/3245/invasion-migratoire-ils-preferent-aider-autres-avant-notres

  • Anthropologie politique. Une société anti-humaine. Le lien professionnel

    Le lien professionnel constitue le troisième lien naturel de tout homme en ce sens que c'est par cette attache qu'il s'inscrit dans les structures économiques qui lui permettent d'assurer sa vie matérielle. Que l'homme mène une vie pastorale de subsistance, isolé dans une région de hauts plateaux, ou qu'il soit analyste financier dans un centre urbain majeur, qu'il soit médecin libéral, ou membre d'une chaîne de montage automobile, il est inscrit dans un tissu économique qui organise les rapports matériels de l'humanité.

    Cet enracinement dans le travail, non seulement est un besoin indispensable à la vie, mais c'est aussi une part de l'identité de l'homme. Il passe au travail la plus grande partie de sa vie, il y côtoie au moins la majorité des personnes de son quotidien, il y assume des missions qui constituent la reconnaissance sociale dont a besoin son équilibre psychologique. De même, ce travail lui permet de se positionner dans la société, mais aussi de disposer des fonds nécessaires à son quotidien ; et lorsque le salaire est digne, il y trouve également de quoi assurer son avenir, bon ou mauvais (achat d'une maison, ou traitement d'une maladie longue).

    Jusqu'au début du XIXe siècle, pour la plupart des hommes, le travail était indissociable de l'appartenance sociale, familiale et territoriale. Lorsqu'on était artisan, paysan ou commerçant dans une communauté villageoise, le métier faisait partie de la petite patrie qu'est le village et il s'insérait dans sa sociabilité relativement étroite. Le métier était le même toute la vie du travail. Dans les villes, le commerçant, l'artisan, l'ouvrier étaient membres de corporations, c'est-à-dire d'organisations professionnelles qui donnaient leurs règles au métier, en contrôlaient l'entrée ou la sortie de travailleurs, leur progression hiérarchique dans la profession, les règles de production et d'échange, mais aussi la mise en place de caisses de secours mutuel. Toute la vie professionnelle du travailleur était organisée par la corporation, donc. Les professions libres de toute tutelle étaient l'agriculture, tout à fait insérée en fait dans le tissu villageois ou la propriété seigneuriale, et la banque ultra-minoritaire. Là encore, on changeait peu de métier durant la vie.

    Ces conceptions économiques sont celles de l'Europe antique et médiévale, il serait insensé de vouloir les faire ressurgir telles quelles. En outre, leur rigidité était préjudiciable à la liberté d'entreprendre et celle de déplacement. Elles avaient cependant l'immense mérite de protéger le travailleur et de lui donner des repères sociaux, économiques et identitaires aisés.

    Depuis les révolutions politiques de la fin du XVIIIe siècle et la révolution industrielle du début du XIXe siècle, on a assisté à la désagrégation du tissu professionnel. Le travailleur est avant tout devenu un individu seul, dont les relations prioritaires sont celles entretenues avec son employeur ou son employé et non plus avec la communauté de travail du métier dans son ensemble. La fin des corporations et leur non remplacement pendant plusieurs décennies ont créé ce terrible isolement qui a brutalement fait s'effondrer les structures hiérarchiques des métiers, mais aussi les enracinements territoriaux et les logiques familiales qui s'étaient créées en leur sein. Si ce chamboulement a permis les enrichissements formidables de cette période, il a aussi donné naissance à un système d'exploitation industriel qui ne s'était jamais vu, à l'exception peut-être des esclaves agricoles deslatifundia romaines de l'antiquité…

    La reconstitution des syndicats professionnels s'est faite selon la logique d'isolement née au XIXe siècle. C'est-à-dire que ces syndicats ne sont plus par métiers, mais représentent les employés d'un côté, les cadres d'un autre, les employeurs dans un troisième camp et créent une opposition interne à la profession qui ne devrait pas avoir lieu, puisque le bien commun de ces trois groupes est justement l'entreprise ou le métier. Ces oppositions entretiennent le schéma d'exploitation individualiste né au XIXe siècle, préjudiciable au sens des hiérarchies mais aussi aux solidarités internes à la vie professionnelle. Rares sont les pays ou les métiers qui ont su passer outre cette division pour reconstituer d'authentiques ordres professionnels englobant tous leurs membres et les faisant dialoguer ensemble pour le bien du métier.

    A cette institutionnalisation de la lutte s'est ajoutée la volatilité professionnelle : un homme, si contrairement aux légendes actuellement répandues, restera toute sa vie dans le même secteur économique, changera plusieurs fois d'entreprise et parfois de lieu d'habitat à cause du changement d'emploi, augmentant son déracinement. Là encore, cette mobilité professionnelle touche différemment les milieux sociaux. Voulue souvent par les cadres supérieurs d'entreprises et s'inscrivant dans un schéma purement individualiste de progression de carrière, elle est subie le plus habituellement par les simples employés, ce qui augmente leur fragilité sociale, en la triplant du déracinement géographique et de l'instabilité familiale.

    Cette volatilité est sans doute inévitable dans l'état actuel de la vie économique, mais ses conséquences sont rendues désastreuses par l'absence de structures réellement protectrices au sein de la profession. En effet, un syndicat protège les intérêts catégoriels immédiats de son adhérent, mais il ne veille pas au bien commun de la profession toute hiérarchie professionnelle confondue, et donc il n'assure pas la réelle protection de long terme de son adhérent dans la négociation qui aurait pu permettre de lui conserver son emploi sous un régime différent, ou qui aurait pu le reclasser dans une autre entreprise du même métier et de la même commune, etc.

    En outre, cette opposition frontale des différents groupes professionnels, en entretenant la lutte stérile, a contribué à décrédibiliser les syndicats, jugés de moins en moins utiles et perdant donc leurs adhérents. C'est pourquoi le travailleur, aujourd'hui, est dans une situation de plus en plus individualiste et donc de plus en plus fragile pour les employés subalternes. Enfin, la protection sociale en pâtit, puisqu'elle est conçue dans cette logique d'opposition et de rapports de forces, qui fait que les indemnités ou le prélèvement des contributions sont le fruit de négociations nées de ces luttes et non pas de consensus professionnels. Il en ressort qu'elles sont défendues becs et ongles sans souplesse par les syndicats ou les électeurs, selon le régime de protection sociale en vigueur, au détriment de la nécessaire adaptabilité rapide face aux aléas de l'économie, bons ou mauvais. Cette rigidité est préjudiciable tant aux entreprises qu'aux travailleurs. Dans les régimes qui ont souhaité rompre avec cette logique, c'est l'individualisme qui a triomphé et non le consensus professionnel. En conséquence, de nouveau, les plus fragiles sont pénalisés.

    Rares sont les États du monde où le mutualisme professionnel organise vraiment la protection sociale, en général pour le plus grand bien tant de l'entreprise que du travailleur.

    En France, il existe une polarisation extrême du monde du travail entre l'hyper-individualisme et la crispation sur une protection sociale née de la lutte intra-professionnelle et non du consensus, les deux comportements se retrouvant le plus souvent dans les mêmes personnes ; en France donc, les structures professionnelles sont en rupture avec l'apport nécessaire du travail à l'homme, non pas seulement pour se nourrir, mais pour s'enraciner dans un lieu et un métier, pour développer une sociabilité professionnelle protectrice, points tous nécessaires à l'identité.

    A suivre….

    Gabriel Privat

    Du même auteur :

    -          Publié le jeudi 17 septembre 2015 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. La Famille

    -          Publié le vendredi 16 octobre 2015 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. L'enracinement territorial

    http://www.vexilla-galliae.fr/points-de-vue/editoriaux/1642-anthropologie-politique-une-societe-anti-humaine-le-lien-professionnel

  • Gérard Depardieu : "Les Restos du cœur sont une fumisterie"

    Gérard Depardieu n'a décidément pas sa langue dans sa poche. Dans une interview exclusive accordée à Nice-Matin et Var-Matin ce dimanche 20 décembre, l'interprète de Cyrano de Bergerac s'est de nouveau adonné à un réquisitoire contre l'état français. 
    Quand Nice-Matin l'interroge sur ce qu'il pense des actions menées par l'association créée par Coluche en 1985, sa réponse a le mérite d'être claire. « Moi, je déteste les Restos du cœur. Une fumisterie terrible. » Une fumisterie qui distribue chaque année environ 100 millions de repas chauds aux plus démunis… Mais l'impétueux précise : « Pas Les Restos, tant mieux que ça existe. Mais on a un peu honte. Pas pour les gens qui ont faim, mais pour l'État qui devrait s'en occuper. Honte pour ceux qui gouvernent. » 
    Son problème avec les politiques français, Gérard Depardieu ne l'a jamais caché. Cette fois, c'est leur malhonnêteté qu'il dénonce. « Tous ces hommes politiques sont grossiers. C'est grossier de vouloir faire le bien des autres quand on n'est pas honnête. Non, ça ne m'intéresse pas du tout. » 
    « Une espèce de concept idiot où la vie n'a pas d'intérêt » 
    Sa vision du monde n'en est pas moins sombre : « Notre société est bourrée de mensonges et d'informations diluées, rediluées et re-rediluées. Une espèce de concept idiot où la vie n'a pas d'intérêt. » 
    Mais si pour le comédien la société va mal : « Ce que je remarque aujourd'hui, c'est qu'il y a des gens qui sortent du bureau en costard-cravate et qui font les poubelles. À huit heures du soir, ils sont là, à récupérer une orange au Carrefour Market. C'est hallucinant la vie moderne. » Lui n'a pas changé : « En fait, on est pareil que lorsqu'on sort de l'école, sauf qu'on gagne un peu plus d'argent et qu'on est mal foutu. » C'est vrai qu'il n'a pas changé. Gérard Depardieu qui ne critique pas à tout va ne serait plus Gérard Depardieu... 
    Innocent, la nouvelle biographie de Gérard Depardieu est sortie en librairie le 18 novembre dernier.

  • 31ème tournée de solidarité populaire !

    On ne lâche rien sur le front de la guerre sociale ! Les militants de la Dissidence Française étaient une nouvelle fois mobilisés il y a quelques jours à Paris pour apporter vivres et réconfort aux Français de la rue, toujours plus nombreux sur les trottoirs de la capitale. Voici quelques photos prises à l’occasion de cette opération durant laquelle nos militants distribuèrent des sandwiches et boissons chaudes aux SDF dans le secteur de Saint-Lazare.

    separateur

    VISUEL-DF-SOLIDARITE-POPULAIRE

     

    http://la-dissidence.org/2015/12/19/31eme-tournee-de-solidarite-populaire/