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social - Page 397

  • Révolution culturelle

    Après la publication des chiffres cataclysmique d’un chômage, celui du rapport de la Fondation Abbé Pierre  qui enregistre 15 millions de personnes touchées par la crise du logement sur notre territoire, le désespoir, la révolte,  des éleveurs et des  chauffeurs de taxi  qui manifestent actuellement,  Bernard Cazeneuve  présentait hier les chiffres de la délinquance 2015. Premier enseignement, la présence  accrue des forces de l’ordre depuis les attentats a entraîné, assez logiquement, une  baisse sensible de certaines catégories d’actes délictueux,  principalement dans les grandes agglomérations où elles sont les plus présentes et les plus visibles. Les «vols avec armes ont baissé » de 13,7% , les «vols violents sans arme»  de 9,4%,  «les vols sans violence contre des personne » (690 000)  de  1,4%, les cambriolages de logement  (234 000 ont été enregistrés en 2015)   de 0,9%,  les vols liés aux véhicules (170 000)   de 0,9 %  également. Ce chiffre est bien évidemment lié aux attentats,  les homicides ont augmenté de 16,1%  mais au-delà, les violences ordinaires continuent elles aussi de croître. 213 000 «crimes ou délits de coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans et plus en France métropolitaine», dont une majorité de femmes parmi les victimes, ont été comptabilisés en 2015. Il est aussi  précisé que « les vols violents» et  «les  vols liés à l’automobile » sont presque systématiquement le fait de mineurs, entre 15 et 17 ans. Last but not least,Bernard Cazeneuve s’est attardé sur  «l’augmentation actes racistes, antisémites, anti-musulmans». «En 2015 il y a eu 806 actes antisémites commis en France, un nombre en  légère diminution  (5,3%) par rapport à une année 2014 déjà très préoccupante. Le nombre des actes anti- musulmans (429) est en très forte hausse (+ 223%) et celui des actes racistes (797) croît également, quoique de façon plus modérée mais qui reste significative (+17,5%). Le nombre des atteintes aux lieux de culte et aux cimetières a également cru de façon globale (+22,8%).» Le racisme antifrançais, antiblanc,  lui, n’est toujours pas comptabilisé.

    Une question identitaire dont s’est emparée ces dernières années l’ex militant d’extrême gauche et soutien de SOS racisme  Alain Finkielkraut,  qualifié aujourd’hui de néo réac, voire  pire,  du fait de ses critiques du «muticulturalisme», qui était  reçu hier sous la coupole.

    Une arrivée à l’Académie Française qui suscita la polémique, beaucoup de membres du microcosme germanopratin ne lui pardonnant pas d’affirmer désormais que  l’idéologie antiraciste a  pris le relais de l’intolérance communiste. En avril 2014, il fut élu par ses pairs  dés le premier tour par 16 voix sur 28, bénéficiant notamment du soutien explicite de Pierre Nora, Michel Déon, Max Gallo, Hélène Carrère d’Encausse, Jean d’Ormesson. Pour autant,  ses  détracteurs à l’Académie (Dominique Fernandez, Angelo Rinaldi, François Weyergans,  Michel Serres…)  l’avaient accusé de proximité avec le FN,  de  xénophobie  et d’homophobie. Le délicat Dominique Fernandez,  fils du journaliste et  écrivain  d’origine mexicaine  Ramon Fernandez,  militant  communiste passé à la collaboration avec l’Allemagne  hitlérienne, avait même qualifié M. Finkielkraut « d’immonde», comme la Bête du même nom,  dans un entretien à la revue littéraire Transfuge.

    Symboliquement,  l’épée d’académicien d’Alain Finkielkraut  est  gravée de  cette belle sentence du grand Charles Péguy : «La République Une et indivisible, notre royaume de France » et, en hommage à ses parents et à ses racines juives, d’ un Aleph, première lettre de l’alphabet hébraïque. Le pommeau est constitué par   une tête de  vache, une  référence  à Nietzsche, plus précisément à cette réflexion du philosophe de Sils-Maria,   dans La généalogie de la morale:  «pour pouvoir pratiquer  la lecture comme un art, une chose avant toute autre est nécessaire, que l’on a pratiquement oublié de nos jours (…),  une chose qui nous demanderait  presque d’être de la race bovine et certainement pas un  homme moderne, je veux dire être capable de ruminer.»

    En fait de rumination,  M. Finkielkraut a filé dans son discours –publié in extenso sur le site du Point- ses thèmes habituels (ses obsessions diraient  ses adversaires). Comme cela est d’usage,  il a aussi fait l’éloge de son  prédécesseur dont il occupe le siège,   le dramaturge et romancier d’origine belge Félicien Marceau (décédé en 2012),   condamné par contumace à la Libération à 15 ans de prison pour collaboration lorsqu’il était reporter à Radio Bruxelles entre 1940 et 1942. Refusant tout simplisme et manichéisme sur cette période pour le moins compliquée, qui,  après les   horreurs de la  boucherie de 14-18, avait vu émerger dans l’entre-deux guerres, notamment chez les intellectuels, un   fort courant antibelliciste,  pacifiste,  le nouvel académicien   a qualifié d’ «exorbitante»   la condamnation de Marceau, lequel  s’était vu accordé  la nationalité française par le  général de Gaulle.

    « J’ai découvert que j’aimais la France le jour où j’ai pris conscience qu’elle aussi était mortelle», un amour « que j’ai essayé d’exprimer dans plusieurs de mes livres et dans des interventions récentes ». « Cela me vaut d’être traité de passéiste, de réactionnaire, voire pire », a  déclaré Alain Finkilekraut. Un amour  qui n’allait pas de soi, il y a encore quelques années.  Il a été beaucoup reproché à ce sioniste militant, qui n’en dénonce pas moins  le rendez-vous annuel duCrif  qu’il qualifie de  «tribunal dînatoire», d’une « convocation du gouvernement »,  son  entretien dans le journal israélien Haaretz du 19 novembre 2005. Évoquant les déportations de membres de sa famille à  Auschwitz, il avait ainsi  déclaré  au  sujet de la France : «Ce pays mérite notre haine.»

    Une haine qu’il aussi longtemps exprimé vis-à-vis du FN, avant de mettre de l’eau dans son vin. Lors du choc de la présidentielle de 2002, il  disait  que « bien sûr,  il faut ne passer aucun compromis avec les hommes de l’appareil du FN qui sont racistes, nostalgiques, rancis » quand bien même « leurs électeurs doivent être l’objet de toute notre attention. Il faut leur tendre la main, les réintégrer ». En octobre 2013 dans Le Point, il jugeait encore  Marine Le Pen  «infréquentable.»

    A l’écouter, invité le 29 mars 20215 de « l’esprit de l’escalier »  l’émission d’Elisabeth Lévy (Causeur) sur RCJ, l’évolution peut paraître assez sensible.  Alain Finkielkraut y a délivré un  brevet d’honorabilité  au FN («c’est un parti populiste et bonapartiste mais pas fasciste»)  et à sa présidente.  Marine disait-il, «est républicaine», «n’est pas antisémite», ne considère pas  «les juifs» comme des «ennemis», «dénonce l’antisémitisme», dit que la shoah est un crime. Bref,   «elle est  en rupture avec la tradition  antisémite et  antirépublicaine, de l’extrême droite.».

    Une fois posé ce distinguo entre le FN et l’extrême droite (mot valise qui regroupe des réalités bien différentes, il devrait le savoir), M.  Finkielkraut exposait cependant le feu roulant de ses critiques, caricaturales et  non  argumentées. Elles  éclairent  l’impasse dans laquelle se trouve cet essayiste (il n’est pas le seul dans ce cas)  qui aimerait à l’évidence  que d’autres formations politiques, moins diabolisées que le FN,  portent ses idées identitaires (au sens large). Le problème pour lui c’est que sur les questions migratoires proprement dites, il n’y en pas.   

    Aussi, l’auteur de L’identité malheureuse s’est-il évertué à  se défendre de  toute complaisance vis-à-vis du Mouvement national,  en  affirmant que le FN est  « un parti démagogique »,  défendant un « protectionnisme» aberrant, s’insurgeant de son  «opposition entre un peuple sain et de élites forcement  pourris et incompétentes» (sic). «La venue au pouvoir  du FN serait un coup très dur, politique et économique, pour la France.»

    Autre point de rupture et  non des moindres,  M. Finkielkraut  dénonçait la  politique étrangère prônée par le FN «pour s’extirper de la logique euroatlantique.» En  octobre 2013, il jugeait pourtant sévèrement, dans Le Figaro,  l’UE bruxelloise : «l’Europe n’est plus une construction, ni une civilisation, mais une maison de redressement, et ses commissaires sont des pions aigres et vindicatifs qui, juchés sur les tabourets de ce qu’ils croient être la mémoire d’Auschwitz, font la leçon aux peuples européens.»

    Pour autant, interrogé par Elisabeth Lévy, il s’offusquait  ce que «le FN préconise un axe Paris Berlin Moscou» qu’il jugeait impossible et disait tout le mal qu’il pensait d’une  alliance avec la Russie de Vladimir Poutine.

    Nous retrouvons là, souligne Bruno Gollnisch,  une des principales critiques adressées par les souverainistes de gauche, de droite  ou d’ailleurs à cet ami de BHL,  à savoir son   soutien constant à toutes les guerres menées par l’Otan et les Etats-Unis depuis la première guerre d’Irak en 1991. Cette année là, il écrivait d’ailleurs que «ceux qui proclament aujourd’hui que nous sommes asservis aux Américains sont ceux qui préconisent une politique de conciliation. On peut appeler ça une sorte de pétaino-gaullisme. » On le voit, sur le chemin de sa révolution culturelle,  l’ex mao militant de la Gauche prolétarienne  a encore de la route  à parcourir, mais souhaite-t-il l’emprunter jusqu’au bout ?

    http://gollnisch.com/2016/01/29/revolution-culturelle/

  • TROIS BANQUES FRANÇAISES ACCUSÉES DE SPÉCULER SUR LA FAIM DANS LE MONDE

    Deux ans après un premier rapport pointant du doigt quatre banques françaises qui spéculaient sur la faim dans le monde, l'ONG dresse un nouveau bilan. Le Crédit Agricole s'est retiré de ce genre de fonds mais BNP Paribas, BPCE et la Société générale, non.

    L'ONG Oxfam France vient de publier la seconde édition de son rapport lancé en 2013 sur les établissements bancaires français qui spéculent sur la faim dans le monde à travers des fonds de placement spécialisés dans le secteur des matières premières agricoles. Parmi les quatre établissements financiers pointés du doigt en 2013, le Crédit Agricole «semble bien avoir respecté ses engagements et cessé toute activité spéculative sur les marchés agricoles, mais refuse toujours de prendre des engagements fermes dans la durée», note Oxfam dans son dernier rapport sur ce sujet.

    En revanche, «trois groupes bancaires français proposent toujours à leurs clients des outils permettant de spéculer sur les prix des matières premières agricoles: BNP Paribas, Société Générale et BPCE via Natixis, toujours selon Oxfam. Le montant total des fonds gérés par celles-ci s'élève aujourd'hui à au moins 3,561 milliards d'euros», contre 2,58 milliards en 2013. Un montant en augmentation de 38% en 2 ans malgré le retrait du Crédit Agricole.

    En France, la Société Générale «est aujourd'hui la banque française qui spécule le plus sur la faim» et ce malgré «un important effort de transparence», a indiqué Clara Jamart, d'Oxam France ce lundi matin sur France Info. L'établissement gère selon elle un montant total de fonds actifs dans ce domaine estimé à 1,359 milliard d'euros.

    Spéculation galopante

    Pour sa part, BNP Paribas totaliserait 11 fonds pour un montant de 1,318 milliard d'euros, et «n'a tout simplement pas respecté ses engagements». Enfin le groupe BPCE, via sa filiale Natixis, aurait un unique fonds de 884 millions d'euros. Oxfam dénonce le fait que ces «activités toxiques mettent en péril le droit à l'alimentation de centaines de millions de personnes» et que «la spéculation galopante aggrave la volatilité des prix alimentaires» rappelant qu'une personne sur neuf dans le monde ne mange pas à sa faim.

    Un rapport qui n'est pas du goût des spécialistes des matières premières agricoles. «L'argument il n'y a que 3% des denrées agricoles qui correspondent effectivement à des livraisons physiques, les 97% restants étant liées à des opérations de couverture et d'arbitrage sur les marchés à terme, ne tient pas la route. L'agriculteur ne va pas à aller livrer son blé à la bourse, s'insurge Michel Portier, gérant du cabinet Agritel, spécialisé dans la gestion du risque des prix des matières premières agricoles. La volatilité est du au fait que l'on a des produits météo sensibles, il faudrait réduire les accidents climatiques et éventuel géopolitiques. Il n'y aurait plus de spéculation».

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/24/20002-20150224ARTFIG00004-trois-banques-francaises-accusees-de-speculer-sur-la-faim-dans-le-monde.php

    Via http://www.europe-identite.com/ecologistes/626-trois-banques-francaises-accusees-de-speculer-sur-la-faim-dans-le-monde.html

  • Les agriculteurs ne veulent pas l’aumône, mais une juste reconnaissance de leur labeur

    À nouveau, ils bloquent les voies et occupent les places bretonnes.

    Ras le bol d’être pris pour des imbéciles par des politiques aux paroles éphémères, qui ne trouvent comme seul remède à toute une filière en détresse qu’une énième rallonge à un plan de soutien de très court terme.

    Quand enfin, parmi les costards-cravates aux pompes bien cirées, quelqu’un comprendra-t-il qu’ils ne réclament pas l’aumône ?  

    Ce qu’ils veulent, ils ne cessent en vain de le dire : ils veulent une juste reconnaissance de leur labeur et un juste prix pour leur produit. « Les éleveurs français veulent pouvoir rivaliser à armes égales avec les autres producteurs européens », comme cela était écrit ce jeudi dans la presse locale. Rien de plus, rien de moins.
     
    De paysans, ils sont devenus des chefs d’exploitation croulant sous les contraintes et la paperasse. En permanence, ils doivent s’adapter à de nouvelles règles. La moindre mise aux normes les endette pour des années. La réforme 2013 de la PAC (politique agricole commune) favorisant les importations étrangères est venue compliquer un équilibre déjà précaire.

    Leurs charges n’ont cessé de croître, leurs marges de se réduire au point que la plupart ne peuvent plus en vivre. Ce drame montre une France démunie, livrée à elle-même, face à de cruelles distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne, tant sociales et fiscales qu’environnementales.

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  • Conférence Dextra Vendredi 29 janvier : « La rue, état des lieux » avec Claude Huet

     
    Ce vendredi 29 janvier, nous recevrons 
    Claude Huet,
    ancien SDF devenu écrivains, qui nous parlera de la vie dans la rue, et de son état actuel.
    Au terme de la conférence,
    il sera possible d'acheter plusieurs de ses ouvrages édités par 
    les éditions du Rubicon
    et de les faire dédicacer.
    Nous vous attendons nombreux pour cette conférence,
    avec un homme atypique et courageux.

  • Après le chômage, la délinquance et la démographie, voici les mauvais chiffres de l’immigration

    À la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins !
    Janvier est le mois des bilans de l’année écoulée et, après les mauvais chiffres du chômage, de la délinquance et de la démographie, ceux de l’immigration viennent de tomber. Mauvais, eux aussi. Certes, il n’y a rien d’étonnant, vu la crise migratoire que l’Union européenne, Mme Merkel et M. Hollande ont, par leur imprévoyance et leur inconséquence, amplifiée, créant les situations de chaos multiformes dont les symboles, désormais historiques, ont pour nom Calais et Cologne.
    On aurait pu espérer que notre gouvernement, contraint d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du désastre et d’abandonner la politique des « frontières ouvertes », ait enfin pris le taureau par les cornes. Le grand aggiornamento idéologique des socialistes au pouvoir, qui piochent désormais sans retenue dans le langage et les préconisations de la droite ou du Front national, pouvait le laisser croire. Et M. Cazeneuve, nous dit la presse, comptait hier, lors d’une réunion à Amsterdam avec ses homologues, « taper du poing sur la table » pour exiger que l’Union en finisse avec l’Europe passoire de Schengen.

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  • La politique familiale en Grèce et les réponses proposées par Aube Dorée

    Alain Escada interroge Irène Dimopoulou-Pappa, journaliste grecque, proche d’Aube Dorée sur la politique familiale en Grèce et les réponses proposées par ce parti.

    http://www.medias-presse.info/la-politique-familiale-en-grece-et-les-reponses-proposees-par-aube-doree/47652

  • Syndicaliste-voyou : au gnouf !

    La condamnation en première instance de 8 ex-salariés de Goodyear à de la prison ferme pour séquestration de deux dirigeants n’en finit pas d’émouvoir la gauche de gauche.

    La condamnation en première instance de 8 ex-salariés de Goodyear à de la prison ferme pour séquestration de deux dirigeants n’en finit pas d’émouvoir la gauche de gauche. Avec, sur les plateaux télé, l’ineffable Mickaël Wamen qui nous sert le copier-coller des jérémiades de Xavier Mathieu, l’ex-syndicaliste CGT de Continental condamné pour la destruction d’une sous-préfecture et qui a profité de son quart d’heure de célébrité médiatique pour se recycler dans le show-business, laissant dans leur détresse ses compagnons privés, eux, de plateaux télé et donc de rebond de carrière.

    Il s’est évidemment trouvé une ministricule inconnue du gouvernement pour se permettre de remettre publiquement en cause l’autorité de la chose jugée. Nous sommes en Hollandie et tout est normal.

    Personne, parmi ces braves gens, ne se souvient des images terribles de ces deux cadres, séquestrés pendant 30 heures (plus qu’une garde à vue !), filmés pendant ces tristes événements, y compris en train de subir des intimidations et humiliations physiques par les cégétistes triomphants et contents de leur coup.

    Est-ce la conséquence d’une droitisation de la société ? Est-ce la volonté du gouvernement, après la piteuse affaire Air France, de calmer les velléités des syndicalistes les plus radicaux car, s’il est vrai que les conflits durs sont de moins en moins nombreux, du fait notamment de la perte considérable de représentativité et de crédibilité des syndicats, ceux qui subsistent sont de plus en plus violents.

    Ce qui est sûr, c’est que le cas de Wamen et de sa bande n’est pas anodin. Ces gens-là peuvent se targuer d’avoir coulé deux fois leur usine. Une première fois en refusant, au nom des acquis sociaux, d’adapter leurs très confortables horaires de travail à la réalité de la concurrence mondiale. Contrairement à ce que beaucoup d’autres entreprises ont réussi à faire, la dernière en date étant l’usine Smart de Hambach où le choix individuel des ouvriers directement sollicités a clairement invalidé la posture officielle des syndicats censés les représenter.

    La seconde fois, c’est en faisant capoter tout projet de reprise, notamment par l’américain Titan, lorsque Wamen et consorts ont prétendu vouloir imposer au nouvel investisseur la liste des salariés qui seraient repris, à commencer par eux, bien entendu ! Car Wamen et consorts ont des exigences et, derrière la posture médiatique, l’altruisme est faible.

    La réalité est que Wamen et consorts, tels un Mathieu chez Continental ou un Mercier chez PSA, utilisent le combat syndical pour des motifs politiques. Les uns affiliés à Lutte ouvrière pour noyauter les sections CGT et taper sur ce qui reste du PC, les autres, comme Wamen hier à la télévision, pour tirer à boulets rouges sur Hollande qui, pour le coup, n’y est pas pour grand-chose.

    Ces hommes sont des militants et finiront avec un salaire de permanent de leur centrale syndicale. Ces hommes sont violents. Ces hommes n’ont aucune envie de défendre les salariés des usines françaises, avec dans le dos l’étiquette d’un syndicat qui défend mordicus la poursuite de l’immigration et la régularisation des clandestins, qui grossissent la masse de main-d’œuvre à bas prix qui fait la mort du salarié français.

    Ces hommes sont des voyous et sont désormais condamnés comme des voyous.

    Philippe Christèle
    14/01/2016

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/syndicaliste-voyou-au-gnouf/

  • 2015 : crise des berceaux et recul de l'espérance de vie

    Voila ce qui arrive quand on attaque la famille. Pour rappel : les cliniques parlent désormais du "krach" des naissances. 800 000 bébés ont vu le jour en 2015, soit 19 000 de moins que l'année dernière. Si l'on exclut les naissances à Mayotte, qui ne sont comptabilisées que depuis 2014, on passe même à 791 000 bébés nés l'année dernière. Ce chiffre fait de 2015 l'année la plus faible pour la natalité française depuis 1999 où l'on comptait 775 800 nouveau-nés.

    En France, l’espérance de vie à la naissance a diminué en 2015, de 0,3 an pour les hommes et de 0,4 an pour les femmes, pour s’établir respectivement à 78,9 ans et 85 ans, révèle l’Insee. Une première depuis 1969.

    Le nombre de mariages naturels (homme-femme) reste stable avec 231 000 unions célébrées en France en 2015 comme en 2014. Les unions homosexuelles sont en chute, passant de 10 000 en 2014 à 8000.

    Michel Janva