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social - Page 420

  • Jacques Attali : « La TVA va augmenter »

    Alors que le chef de l’État a admis qu’il avait fait une erreur en supprimant la TVA Sarkozy, Jacques Attali insiste : “Moi-même j’étais pour cette augmentation. C’était d’ailleurs l’une des conclusions du rapport de la commission que j’avais présidée”. Et d’ajouter : “C’est un impôt idéal car ça conduit à une dévaluation de la zone euro et en période de faible inflation ça n’a aucun effet négatif sur la justice sociale”.

     

    Selon lui, cette mesure est également la preuve qu’il y des “réformes de consensus qui auraient pu être faites par la gauche, comme par la droite”. Enfin, l’économiste et écrivain n’a peu de doute quant à une future hausse de cette taxe. “La TVA va augmenter (…) Si on veut tenir la promesse de réduire les impôts sur le revenu, il n’y a pas d’autres solutions possibles”.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Aider les familles en baissant les impôts, c’est aider tous les Français

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    L"Alors que les familles investissent, par leurs enfants, pour l’avenir et le profit de tous, elles subissent de plein fouet, depuis le printemps 2012, des augmentations générales d’impôts doublées de coupes très importantes dans la politique familiale, fiscale notamment. Les familles, des classes moyennes d’abord, subissent la double peine !

    Le Président de la République veut réduire des impôts et cherche à faire des économies. La Manif Pour Tous propose donc à François Hollande d’adopter un principe et cinq mesures :

    Principe : faire le choix de la famille de toute urgence, avant que la natalité française ne s’effondre (les premiers chiffres 2015 de l’INSEE sont très inquiétants) et que la pérennité du système de retraites ne soit définitivement compromise.

    Propositions de justice fiscale :

    1. La baisse du taux de TVA à 5,5% pour les biens et services indispensables aux familles ;
    2. L’augmentation des abattements pour « personnes à charge » dans le cadre de la taxe d’habitation ;           
    3. Le relèvement du plafond du quotient familial ;
    4. La suppression de la mise sous condition de ressources des allocations familiales qui pénalisent avant tout les classes moyennes (désormais, beaucoup cotisent plus qu’elles ne perçoivent).

    Proposition pour des économies substantielles :

    1.  Le congé parental coûte beaucoup moins cher à la collectivité que les places en crèche : La Manif Pour Tous propose donc de revenir au congé parental pris librement par le père et/ou la mère afin d’éviter la réduction d’une année entière de congé qui résulte de la dernière réforme pour l’immense majorité des familles (là encore, les chiffres sont déjà très nets).

    La Manif Pour Tous se tient à la disposition du Président de la République et de son cabinet pour discuter plus en détail de ces propositions.

    Pour rappel la famille, lieu d’amour, d’éducation, de solidarité, de gratuité et de dignité, est plébiscitée par les Français, et en particulier par les jeunes. La famille, cellule de base de toute société, assure l’avenir de tous ses membres, en assurant, en particulier, l’avenir des systèmes de retraite :les familles investissent pour le profit de tous !

    Depuis le début du quinquennat de François Hollande, les principales mesures subies par les familles sont les suivantes (liste non exhaustive !) :

    • Le plafond du quotient familial a été baissé« en échange du maintien des allocations universelles » avait annoncé l’Elysée.

    • Mais, depuis cet été, les allocations familiales sont finalement modulées : c’est la fin de la politique familiale universelle. Le nombre de familles qui cotisent plus pour la branche famille de la sécurité sociale qu’elles ne perçoivent d’allocations a explosé avec cette réforme, les familles nombreuses des classes moyennes étant les plus touchées !
    • La majoration de pension pour ceux qui ont élevé 3 enfants ou plus a été plafonnée à 1000 €/an et rendue imposable. Le solde est désormais dérisoire pour ces personnes qui, ayant investi dans l’avenir de tous en élevant leurs enfants, n’ont pas pu épargner comme les célibataires et les couples sans enfant (comparaison faite à revenus égaux).
    • Le congé parental est possible sous condition obligatoire de répartition entre le père et la mère : si le père ne prend pas une année de congé parental, cette année est perdue pour la mère. Le congé parental est ainsi réduit d’un tiers pour l’immense majorité des familles, comme le montrent les premiers chiffres publiés depuis la mise en place de cette mesure liberticide. Le congé parental coûte pourtant beaucoup moins cher à l’Etat que les places de crèche.

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :

    «A ces suppressions de compensations dues aux familles par la société se sont ajoutées les hausses générales d’impôts. Les familles, dont beaucoup sont également touchées par le chômage, peinent à élever leurs enfants. De nombreux couples témoignent même sur les réseaux sociaux de leur renoncement à accueillir un enfant supplémentaire comme ils l’avaient projeté, ce que les premiers chiffres 2015 de la natalité confirment »

    « Le Conseil d'Orientation des Retraites a établi qu’une diminution de l’indice de fécondité de 0,2 point, représente environ 30 milliard € en moins ! » L’économiste Alfred Sauvy le soulignait aussi : « Nous ne préparons pas nos retraites par nos cotisations vieillesse, mais par nos enfants. »

    « En difficulté, les familles attendent un geste « consistant » de la part du Président de la République alors que de nouvelles échéances électorales se profilent ».

    Michel Janva

  • Agriculture française : Bruxelles m’a tuer

    François Guillaume, ancien ministre de l’Agriculture. Explication en prévision de la manifestation du 3 septembre à Paris.

    Selon l’ancien ministre François Guillaume, la crise de l’agriculture française est la conséquence de l’irresponsabilité des hommes politiques français qui se sont soumis aveuglément aux injonctions de la Commission européenne.

    Tous les deux jours un agriculteur se suicide, pris à la gorge par ses banquiers et fournisseurs, menacé des foudres de Bruxelles qu’une armée de fonctionnaires nationaux zélés assiste pour contrôler du haut du ciel les surfaces emblavées grâce à une gigantesque toile de vidéo-surveillance satellitaire à haute résolution. Ces inspecteurs vérifient, au centiare près, que les superficies relevées correspondent bien aux déclarations des agriculteurs, toute erreur fût-elle involontaire étant sanctionnée de la suppression des aides européennes sans lesquelles le «fautif» devra mettre la clé sous la porte. Les contraintes des éleveurs ne sont pas moindres. Sommés de tenir au jour le jour un registre de leur cheptel et de relever les interventions vétérinaires et les administrations journalières de médicaments, ils sont tenus de respecter les normes du bien-être animal dont les eurocrates se sont donné le droit de fixer les canons alors que tout éleveur sait d’instinct comment servir le meilleur habitat à son troupeau pour optimiser sa production.

    Pour faire face à cette bureaucratie inquisitoire l’agriculteur passe un tiers de son temps à tout noter pour établir et justifier ses demandes de primes, dans la crainte de faire des erreurs toujours interprétées comme des tentatives de fraude. Aussi afin de s’affranchir de cette hantise de nombreux exploitants agricoles confient cette tâche à la Chambre d’Agriculture qui crée autant d’emplois instables et improductifs pour répondre à la demande. La complexité des formulaires à renseigner est telle que, mis au défi par la FNSEA d’en remplir un, le ministre de l’Agriculture s’y est refusé de peur de perdre la face. On peut aussi s’interroger sur la capacité de plusieurs Etats-membres de L’Union européenne à gérer le système sans en avoir ni les moyens ni la réelle volonté. La réponse est évidemment non. C’est pourquoi Bruxelles préfère envoyer ses super-contrôleurs en France où tout est transparent plutôt qu’en Roumanie ou en Grèce. L’assiette y est aussi plus large puisque sous la pression de ses écolos-bobos, l’Hexagone est le meilleur élève de la classe européenne pour le durcissement, à son propre et seul détriment, des règlements environnementaux contraignants.

    C’est une des raisons pour lesquelles l’Agriculture française perd du terrain. Au début des années 2000 elle était encore le premier exportateur mondial de l’agroalimentaire devant les Etats-Unis. Elle occupe désormais la cinquième place derrière les Etats-Unis, les Pays-Bas, le Brésil et l’Allemagne qui produit deux fois plus de porcs qu’elle, 20% de lait en plus, autant de betteraves à sucre et fournit au consommateur français quatre poulets sur dix. Comment en est-on arrivé là? Ce déclin a pour origine la funeste décision européenne de 1990, avalisée par la France et prise sous diktat américain, d’abandonner le soutien des prix agricoles pour lui substituer un régime de primes déconnectées de la production. On est alors passé d’une économie de marché à une politique de revenu contraire aux intérêts français. Nos ministres de l’Agriculture successifs dont la compétence s’est avérée pour le moins déficiente et leur volonté d’engager un bras de fer avec la Commission inexistante, ont tout juste cherché à aménager le système quand ils ne l’ont pas aggravé. Bruxelles avait alors toute liberté pour ouvrir les marchés agricoles à la concurrence extérieure dans le droit fil de la mondialisation débridée qui affecte déjà le secteur industriel au grand préjudice de l’emploi. Le deuxième acte est maintenant engagé avec la négociation transatlantique en cours entre L’Europe et les Etats-Unis qui parachèvera le libre-échange entre les deux continents. De cette confrontation, exclusivement et secrètement conduite par la Commission, on peut craindre le pire c’est-à-dire une capitulation européenne faite de concessions unilatérales, couvertes par un habillage adéquat. Pour le secteur agricole Bruxelles estime d’ailleurs avoir fait le meilleur choix: elle affirme que la baisse des prix alimentaires profitera aux consommateurs et que le revenu des paysans sera sécurisé par les primes. Les Britanniques adhèrent à cette politique ; Angela Merkel aussi, sans l’avouer ouvertement pour ne pas provoquer la France, mais son avis sera déterminant (nous sommes dans une Europe allemande): elle sait ses paysans plus compétitifs que les nôtres grâce à l’euro fort qui les sert et à une main-d’œuvre étrangère sous-rémunérée.

    Les agriculteurs français l’ont compris. Spontanément, sans consigne nationale, ils manifestent autant leur colère que leur désarroi. Ils ne désarmeront pas sur la seule promesse de leur servir la panoplie des placebos habituels: report des cotisations sociales, prêts de trésorerie remboursement anticipé de la TVA ; et que dire de la stimulation annoncée des exportations quand, contre tout bon sens géopolitique, L’Europe impose un embargo à la Russie qui revient en boomerang sur nos éleveurs? Vingt-cinq ans après la proposition du gouvernement de la première cohabitation (alors refusée par les dirigeants agricoles) on revient à l’idée d’une politique contractuelle entre les producteurs et les industriels du lait et de la viande… qui s’en sont déjà prémunis en arbitrant le coût de leurs approvisionnements en France par des achats hors de nos frontières

    Alors que faire après tant de renoncements? C’est à Bruxelles qu’il faut porter le fer, là d’où sont venues toutes les dérives monétaires et libre-échangistes responsables du chômage et de la crise agricole.

    – En premier lieu il est impératif de rétablir les conditions d’une concurrence équilibrée entre les acteurs économiques au sein de l’Union européenne en harmonisant dans les plus brefs délais les politiques fiscales et sociales des Etats-membres dont la disparité crée des distorsions de concurrence (ce qui aurait dû être fait préalablement à la création de la monnaie unique).

    Dans une même logique il faut atteindre une parité de change équitable – un euro pour un dollar – afin de combattre le dumping monétaire qui perturbe gravement les échanges internationaux.

    – A l’évidence le retour aux grands principes de la Politique agricole commune s’impose. En conséquence on doit supprimer les primes, fixer des prix communs rémunérateurs et revenir à la préférence communautaire tout en évitant les excédents coûteux grâce au système de quantité maximale garantie (QMG) expérimenté avec succès à la fin des années quatre-vingts.

    Voilà qui va effrayer nos diplomates et nos hauts fonctionnaires terrorisés à l’idée qu’on ose porter atteinte au credo libéral et remettre en cause leur conviction que hors des sentiers qu’ils suivent et des maîtres qu’ils servent il n’y a pas de salut! Sont-ils assez naïfs pour croire que les Etats-Unis sont des parangons de vertu commerciale et qu’ils s’interdisent toute pratique protectionniste?

    Au cours de cette crise agricole et pour prix de leur malheur les paysans ont le grand mérite de dénoncer l’insigne faiblesse des politiques en charge des intérêts du pays, les abus de pouvoir et la perfidie de la Commission qui soutient la cause du «parti de l’étranger». Rien n’est perdu pour autant: le parcours de l’Europe est jalonné d’obstacles qu’ont surmontés par leur volonté et leur courage des hommes politiques dont l’Histoire a retenu le nom. Aux dirigeants actuels de suivre leur exemple.

    François Guillaume, 10/08/2015

    Source : FigaroVox – Vox société

    François Guillaume est un homme politique français et un responsable syndical agricole. Il a été ministre de l’Agriculture de 1986 à 1988 et est actuellement membre de Debout la France.

    Note : Un millier de tracteurs doivent se rassembler dans la capitale à l’appel de la FNSEA, le 3 septembre. Ils veulent obtenir des «rallonges» du gouvernement au plan d’urgence annoncé en juillet. Une société de fret ferroviaire agricole menace par ailleurs de bloquer le trafic des trains en région parisienne.. ( www.lefigaro.fr August 31, 11:01 AM)

    http://www.polemia.com/agriculture-francaise-bruxelles-ma-tuer/

  • Les Français travaillent 39,2 heures par semaine

    Actuellement, la durée de travail pour les salariés à plein temps est de 39.2 heures par semaine en moyenne sur l’année.

     

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Christiane Taubira, adepte du travail au noir

    Le rapport des inspections générales des Finances, des Services judiciaires et des Affaires sociales évalue à près de 50 000 le nombre de ces "collaborateurs occasionnels du service public" employés par différents ministères, dont "40.500 pour le seul ministère de la Justice".

    ImageCes employés - interprètes, experts, médiateurs ... - qui sont souvent amenés à intervenir quotidiennement, sont considérés comme des prestataires, rémunérés à l'heure:

    "le ministère de la Justice n'applique aucun assujettissement aux cotisations sociales et assimile les indemnités de ses collaborateurs à des prestations sans pour autant mettre en place les conditions de leur assujettissement à la TVA".

    Le document estime qu'en cas de poursuites judiciaires collectives, le coût pour les finances publiques serait "de l'ordre d'un demi-milliard d'euros". Plusieurs plaintes individuelles ont déjà été déposées, notamment par des traducteurs-interprètes. Leur avocat Me David Dokhan explique :

    "Ce sont des personnes qui travaillent exclusivement sur réquisition des autorités de police ou judiciaires. C'est 100% de leur activité professionnelle".

    Ses clients n'avaient "pas de bulletin de salaire" et "aucune protection sociale". 

    Michel Janva

  • Immigration: pourquoi le patronat en veut toujours plus

    Parce que l'immigration permet de payer les salariés toujours moins. C'est ce que dit un rapport du très sérieux et très officiel Conseil d'analyse économique, intitulé «Immigration, qualifications et marché du travail». Les blogueurs du Vrai débat l'ont décrypté. Instructif.

    On se souvient du président Pompidou avouant peu avant sa mort qu’il avait ouvert les vannes de l’immigration en France à la demande des grands patrons, désireux de pouvoir bénéficier d’une main d’oeuvre nombreuse, docile et bon marché, d’une réserve quasi inépuisable à même de réduire les ardeurs revendicatrices des travailleurs français souvent organisés.

    Quarante ans plus tard, rien ne semble avoir changé. Au contraire, les appels à l’immigration viennent toujours du même côté, et toujours pour les mêmes raisons. Seule différence : les secteurs économiques concernés sont désormais plus nombreux, dépassant le cercle du BTP ou de la restauration pour atteindre des professions autrefois épargnées telles que les ingénieurs ou les informaticiens

    Ainsi, les rapports de la Commission européenne, du Medef ou du Business Europe (le Medef européen) n’ont eu de cesse depuis plusieurs décennies d’en appeler à toujours plus d’immigration. En 2008, le célèbre rapport Attali, commandé par Nicolas Sarkozy, dressait un tableau de plus de 300 mesures d’inspiration très libérale, parmi lesquelles une accélération de l’immigration. C’est d’ailleurs cette pente que suit le président de la République depuis son élection, à travers ce qu’il a nommé «l’immigration choisie» .

    L’immigration souhaitée par le grand patronat pour faire pression à la baisse sur les salaires, voilà en résumé l’explication souvent avancée. Pour la première fois, un rapport « officiel », que nous avons décortiqué, confirme cette intuition.

    Il date de 2009, et émane du Conseil d’Analyse Economique (CAE). Le CAE est un organe placé auprès du Premier ministre, peu réputé pour son caractère subversif dans la mesure où il regroupe tout le gratin des économistes français « officiels », ceux que les télévisions et les journaux acceptent de recevoir.

    Vous allez le constater, la démonstration est sans appel.

    Elle explique d’abord qu’en économie, la notion de « pénurie » de main d’oeuvre dans un secteur d’activité donné n’a pas de sens en période de chômage. C’est pourtant systématiquement ce facteur qui est mis en avant pour justifier le recours à l’immigration : le bâtiment peine à recruter tant de dizaines de milliers de travailleurs en France, il faut donc aller chercher la main d’œuvre ailleurs, entend-on souvent.

    « Du point de vue de la science économique, la notion de pénurie n’est pas évidente » nous dit ce rapport, ajoutant que le « fait que certains natifs rejettent certains types d’emplois peut simplement signifier que les travailleurs ont de meilleures opportunités que d’occuper ces emplois, et donc que les salaires correspondants devraient augmenter pour qu’ils soient pourvus » (page 45).

    Autrement dit, une pénurie de main d’oeuvre se forme lorsqu’un secteur n’offre pas les salaires jugés suffisants pour devenir attractif. Poursuivons le raisonnement, et alors on comprend qu’au lieu d’augmenter les salaires, le patronat a tout intérêt à créer une pénurie, qu’il comblera en allant chercher ailleurs une main d’oeuvre prête à accepter des salaires plus faibles.

    C’est la conclusion à laquelle le rapport parvient sans ambiguïté : « Dans le cas du marché du travail, cela signifie qu’à la place de l’immigration des années soixante on aurait pu envisager une hausse du salaire des moins qualifiés » (page 46).

    Le rapport du Conseil d’Analyse Economique recense également une série d’études françaises et étrangères qui ont tenté de chiffrer l’impact de l’immigration sur les salaires : « Atlonji et Card [deux économistes] trouvent qu’une hausse de la proportion d’immigrés d’un point de pourcentage réduit le salaire de 1,2% » (page 37)

    « Hunt [une autre économiste] trouve qu’une hausse de la proportion de rapatriés d’un point de pourcentage a réduit le salaire d’environ 0,8% » (page 37).

    Concernant les Etats-Unis, « Borjas [un économiste] conclut son étude en affirmant qu’entre 1980 et 2000, l’immigration aurait accueilli l’offre de travail d’environ 11%, ce qui aurait réduit le salaire des natifs d’environ 3,2%, et que cette réduction frappe la plupart des catégories d’expérience et d’éducation, mais de manière inégale » (page 38).

    Voilà des éléments qui devraient éclairer le débat public sur l’immigration. Il est regrettable que dans notre pays une chape de plomb irrationnelle rende toute discussion sur ce sujet quasiment impossible, ce qui a le précieux avantage de permettre aux gouvernements de gauche comme de droite de continuer à mener la même politique favorable aux desiderata du grand patronat.

    Le vrai débat - Blogueur associé 28/04/2010

    Correspondance Polémia 28/05/2010

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2910

  • Immigration: pourquoi le patronat en veut toujours plus

    Parce que l'immigration permet de payer les salariés toujours moins. C'est ce que dit un rapport du très sérieux et très officiel Conseil d'analyse économique, intitulé «Immigration, qualifications et marché du travail». Les blogueurs du Vrai débat l'ont décrypté. Instructif.

    On se souvient du président Pompidou avouant peu avant sa mort qu’il avait ouvert les vannes de l’immigration en France à la demande des grands patrons, désireux de pouvoir bénéficier d’une main d’oeuvre nombreuse, docile et bon marché, d’une réserve quasi inépuisable à même de réduire les ardeurs revendicatrices des travailleurs français souvent organisés.

    Quarante ans plus tard, rien ne semble avoir changé. Au contraire, les appels à l’immigration viennent toujours du même côté, et toujours pour les mêmes raisons. Seule différence : les secteurs économiques concernés sont désormais plus nombreux, dépassant le cercle du BTP ou de la restauration pour atteindre des professions autrefois épargnées telles que les ingénieurs ou les informaticiens

    Ainsi, les rapports de la Commission européenne, du Medef ou du Business Europe (le Medef européen) n’ont eu de cesse depuis plusieurs décennies d’en appeler à toujours plus d’immigration. En 2008, le célèbre rapport Attali, commandé par Nicolas Sarkozy, dressait un tableau de plus de 300 mesures d’inspiration très libérale, parmi lesquelles une accélération de l’immigration. C’est d’ailleurs cette pente que suit le président de la République depuis son élection, à travers ce qu’il a nommé «l’immigration choisie» .

    L’immigration souhaitée par le grand patronat pour faire pression à la baisse sur les salaires, voilà en résumé l’explication souvent avancée. Pour la première fois, un rapport « officiel », que nous avons décortiqué, confirme cette intuition.

    Il date de 2009, et émane du Conseil d’Analyse Economique (CAE). Le CAE est un organe placé auprès du Premier ministre, peu réputé pour son caractère subversif dans la mesure où il regroupe tout le gratin des économistes français « officiels », ceux que les télévisions et les journaux acceptent de recevoir.

    Vous allez le constater, la démonstration est sans appel.

    Elle explique d’abord qu’en économie, la notion de « pénurie » de main d’oeuvre dans un secteur d’activité donné n’a pas de sens en période de chômage. C’est pourtant systématiquement ce facteur qui est mis en avant pour justifier le recours à l’immigration : le bâtiment peine à recruter tant de dizaines de milliers de travailleurs en France, il faut donc aller chercher la main d’œuvre ailleurs, entend-on souvent.

    « Du point de vue de la science économique, la notion de pénurie n’est pas évidente » nous dit ce rapport, ajoutant que le « fait que certains natifs rejettent certains types d’emplois peut simplement signifier que les travailleurs ont de meilleures opportunités que d’occuper ces emplois, et donc que les salaires correspondants devraient augmenter pour qu’ils soient pourvus » (page 45).

    Autrement dit, une pénurie de main d’oeuvre se forme lorsqu’un secteur n’offre pas les salaires jugés suffisants pour devenir attractif. Poursuivons le raisonnement, et alors on comprend qu’au lieu d’augmenter les salaires, le patronat a tout intérêt à créer une pénurie, qu’il comblera en allant chercher ailleurs une main d’oeuvre prête à accepter des salaires plus faibles.

    C’est la conclusion à laquelle le rapport parvient sans ambiguïté : « Dans le cas du marché du travail, cela signifie qu’à la place de l’immigration des années soixante on aurait pu envisager une hausse du salaire des moins qualifiés » (page 46).

    Le rapport du Conseil d’Analyse Economique recense également une série d’études françaises et étrangères qui ont tenté de chiffrer l’impact de l’immigration sur les salaires : « Atlonji et Card [deux économistes] trouvent qu’une hausse de la proportion d’immigrés d’un point de pourcentage réduit le salaire de 1,2% » (page 37)

    « Hunt [une autre économiste] trouve qu’une hausse de la proportion de rapatriés d’un point de pourcentage a réduit le salaire d’environ 0,8% » (page 37).

    Concernant les Etats-Unis, « Borjas [un économiste] conclut son étude en affirmant qu’entre 1980 et 2000, l’immigration aurait accueilli l’offre de travail d’environ 11%, ce qui aurait réduit le salaire des natifs d’environ 3,2%, et que cette réduction frappe la plupart des catégories d’expérience et d’éducation, mais de manière inégale » (page 38).

    Voilà des éléments qui devraient éclairer le débat public sur l’immigration. Il est regrettable que dans notre pays une chape de plomb irrationnelle rende toute discussion sur ce sujet quasiment impossible, ce qui a le précieux avantage de permettre aux gouvernements de gauche comme de droite de continuer à mener la même politique favorable aux desiderata du grand patronat.

    Le vrai débatBlogueur associé 28/04/2010

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2910

  • #ViandeDeFrance : "Ce qui est étonnant, c'est qu'il y ait encore des éleveurs en France !"

  • Chiffres du chômage : un « trompe l’oeil » pour l’opposition

    Les réactions politiques se sont succédées après l’annonce des chiffres du chômage pour juillet. S’ils affichent une légère baisse de 1.900 personnes en catégorie A, ces chiffres ne parviennent pas à convaincre l’opposition de l’action du gouvernement.

    Avec 1.900 chômeurs de catégorie A en moins pour le mois de juillet, le gouvernement n’a pas tardé à se féliciter d’avoir désormais « stabilisé » le chômage. Un constat loin d’être partagé par la classe politique, et notamment l’opposition qui attaque des chiffres trop faibles pour pouvoir s’en satisfaire.

    Du côté du parti Les Républicains (LR), ces chiffres ne sont pas à saluer, bien au contraire. L’ex-UMP pointe notamment dans son communiqué que « même si le chômage en catégorie A est en légère baisse, sans surprise, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, B et C est à nouveau en hausse. Il a ainsi augmenté de 0,3% pour le seul mois de juillet », affirment d’une seule voix Gérard Cherpion, secrétaire national Les Républicains au Travail et l’Emploi, et Eric Woerth, délégué général au projet LR. « Plutôt que de lutter efficacement contre le chômage, le gouvernement tente par tous moyens de le faire baisser artificiellement (...) La lutte contre le chômage mérite de vraies réponses, que le gouvernement, à ce jour n’a toujours pas donné », estime le parti mené par Nicolas Sarkozy.

    Côté Front-National, c’est son vice-président Florian Philippot qui a réagi sur Twitter, en dénonçant une « indécente autosatisfaction » du gouvernement.

    Florian Philippot:

    15 100 chômeurs de plus catégories A,B,C en juillet.Indécente autosatisfaction d'un gouvernement qui applique sottement les dogmes européens

    Un « léger répit » de courte durée

    Au centre, c’est le président du groupe UDI à l’Assemblée nationale Philippe Vigier qui s’est exprimé, attaquant « Un léger répit en trompe-l’oeil ». Dans un communiqué, le parti centriste appelle à une réforme profonde du marché du travail et pointe « l’inertie et la passivité du président de la République, du gouvernement et de la majorité, symbolisée par la démission de François Rebsamen, manifestement plus préoccupé par son avenir personnel que par celui des Françaises et des Français ». Pour le parti de François Bayrou, ces attitudes « sont inquiétantes et inacceptables ».

    Le PS a quant à lui exprimé sans surprise son soutien au gouvernement, avec un tweet de Bruno Leroux, le président du groupe à l’Assemblée.

    Bruno Le Roux :

    La stabilisation du chômage appelle la mobilisation générale. Croissance, confiance, investissement et réformes pour un recul durable

    Le Medef croit à l'inversion de la courbe du chômage

    Seule consolation pour le gouvernement, le Medef semble croire à sa promesse de l’inversion de la courbe du chômage pour 2016. Malgré les derniers discours de son président Pierre Gattaz, appelant l'exécutif à « passer aux actes » , le vice-président du syndical patronal Geoffroy Roux de Bézieux, a jugé mercredi « possible » une inversion de la courbe du chômage en 2016, en raison des  « signes encourageants » sur le front économique.

    « On peut espérer qu’en 2016, cette courbe qui devait s’inverser en 2012 s’inverse pour de vrai », a-t-il déclaré sur BFMTV, interrogé sur les chiffres du chômage au mois de juillet. C’est « possible car il y a des vents favorables externes. C’est l’euro, c’est les prix du pétrole, c’est les taux d’intérêts. On est objectivement dans une période où les astres sont alignés », a poursuivi le vice-président de la principale organisation patronale.

    Ce soutien surprise du gouvernement devrait être bien accueilli, au moment où le Premier ministre Manuel Valls a appelé à des réformes plus importantes et rapides .

    source : Les Echos :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuupyVpFFyIgAWWODt.shtml

  • Hollande et l'emploi : toujours autant de chômeurs

    Aucune amélioration sur le front du chômage. 

    Chom

    Lahire