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social - Page 430

  • A quand l'abrogation du mariage civil obligatoire ?

    Lu dans L'Action Française 2000 :

    A"[...] En effet, au-delà de la loi Taubira, il convient de souligner quel’ensemble des légiférations républicaines sur la famille ont bouleversé l’ordre social et moral dans notre pays, vidé notre nation de son âme chrétienne et catholique, éloigné l’être de son besoin de spiritualité, en le robotisant et en créant chez lui un vide. Or, la nature a horreur du vide.

    [...] Les lois républicaines cherchent, depuis la Révolution, non seulement la destruction de l’ordre social mais aussi moral et familial, car la famille constitue le socle de la nation. La franc-maçonnerie, qui se vante d’être à l’origine de la Révolution de 1789,adopta une loi, en 1792, instaurant le divorce et rendant le mariage civil obligatoire. Cette loi accorda alors à la République le monopole de l’état civil des personnes.Or, contrairement aux idées reçues, le mariage civil était facultatif et possible sous l’Ancien Régime. Cela résultait aussi bien de l’édit de Nantes que de l’édit de Versailles. La loi de 1792 fut donc adoptée au cours d’un mouvement de laïcisation brutale de la France en vue de la déchristianiser et de l’arracher à ses racines. Ce mouvement progressa jusqu’au Concordat signé en 1801. Il s’atténua jusqu’à la proclamation de la IIIe République, marquée par la résurgence de la franc-maçonnerie.

    C’est ainsi qu’en 1884, le divorce fut rétabli par la loi Naquet.Les efforts maçonniques de laïcisation de la France furent couronnés par l’adoption de la loi de 1905, sous l’impulsion notamment de Ferdinand Buisson, proche de Jules Ferry et dont l’appartenance à la franc-maçonnerie ne laissait pas de doute. Cette loi a sonné le glas à l’identité catholique de notre pays. Ainsi, donc, l’institution du mariage civil obligatoire est un diktat jacobin qui a été imposé par la loi de 1792. L’article 433-21 du Code pénal punit tout ministre du culte à six mois d’emprisonnement et à 7 300 euros d’amende s’il consent à célébrer un mariage religieux préalablement au mariage civil. Progressivement, les lois républicaines sont allées de plus en plus loin en facilitant le divorce, la désunion et la destruction de la famille.En 2005, puis en 2007, les gouvernements de droite ont réformé la procédure de divorce, en l’allégeant, ce qui permet de qualifier ces textes de “lois de divorce pour tous”. Parallèlement et paradoxalement, les gouvernements de gauche ont encouragé le “mariage pour tous”, en adoptant d’abord le Pacs en 1999 et la récente loi Taubira cette année.

    La mise en cause de ces dernières lois n’est pas alimentée par une homophobie mais par une antropophilie et par un devoir de protection du maillon familonational. Au nom de la liberté à laquelle se réfèrent les esprits droits de l’hommistes, ne convient-il pas d’émanciper l’état civil des personnes du diktat qui leur a été imposé par la loi révolutionnaire de 1792, rendant obligatoire le mariage civil par devant un officier ministériel du culte républicain, et permettre aux Français de régir leur statut civil par leur Église, selon les rites respectifs de leurs communautés, ou devant un notaire (pour les non-croyants), à l’instar de ce qui se pratique dans d’autres pays de la planète, notamment dans la majorité des pays européens ?"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nicolas Bay : « On est chez nous, cri du cœur du peuple français » (Maj : Nicolas Bay répond à Désintox – Libération)

    Nicolas Bay répond aux « facts checkers » - 05/12/2014

    Allocation aux personnes âgées : une préférence étrangère bien réelle Invité de Léa Salamé sur France Inter lundi, j’ai été amené à évoquer l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées, ex-minimum vieillesse) et la manière dont en bénéficient des milliers d’étrangers sans jamais avoir cotisé. Quiconque a dans son entourage l’un de ces retraités pauvres, souvent anciens agriculteurs ou commerçants, qui vit avec quelques centaines d’euros par mois comprendra immédiatement le caractère scandaleux du sujet. Comme la fameuse aide médicale d’État, ce gouffre financier sans fond – 744 millions d’euros en 2013 – qui permet aux clandestins d’être soignés gratuitement dans notre pays, il s’agit d’une forme de « discrimination positive » (positive pour les immigrés, et donc négative pour les nationaux) ou de préférence étrangère. Cela m’a valu les honneurs de la rubrique « Désintox » de Libération. Ces journalistes appartiennent à cette nouvelle caste dans la caste qui se piquent de – pardonnez l’anglicisme – « fact checking » et s’en vont ainsi vérifier les affirmations de tel ou tel. Tel ou tel étant, étrangement, souvent un patriote, et le sujet sur lequel ils s’efforcent de démontrer « l’intox » étant, bizarrement, souvent l’immigration. Ainsi, pour rester avec la « Désintox » de Libération (mais les « Décodeurs » du Monde sont dans la même veine), je note avec intérêt qu’entre 2011 et aujourd’hui, ce ne sont pas moins de quatre articles qui ont été consacrés au sujet des étrangers bénéficiaires de l’ASPA (toujours pour expliquer que ceux qui le dénoncent se trompent évidemment), ou encore que, sur leurs quatre dernières chroniques en partenariat avec la chaîne Arte, deux ont été consacrées à contrer des propos de Marine Le Pen.

     Ce sont ainsi 30 % des bénéficiaires du seuil maximal de l’ASPA (800 euros par mois) qui ne sont pas français. Après être devenu un hôpital pour les clandestins via l’AME, la France peut ainsi devenir aussi une généreuse maison de retraite.

    Mais puisque je suis donc attaqué et que manifestement Libération n’a pas jugé utile de revenir vers moi, voici ma réponse, très factuelle elle aussi. L’ASPA est, un peu à la manière du RSA, un complément de revenus dont peuvent bénéficier les personnes âgées de plus de 65 ans (ou moins dans le cas d’une incapacité de travail ou d’un handicap). Dans un rapport à l’Assemblée nationale d’avril 2013, la députée Isabelle Le Callennec faisait remarquer que de très nombreux agriculteurs, particulièrement concernés par les petites retraites et donc ce dispositif, renonçaient à l’ASPA. Il en va de même pour beaucoup d’autres retraités pauvres, ayant pourtant cotisé. Dans le même temps, les étrangers résidant en France depuis plus de dix ans peuvent y prétendre par une simple déclaration sur l’honneur, sans jamais avoir travaillé ni cotisé dans notre pays ! Ce sont ainsi 30 % des bénéficiaires du seuil maximal de l’ASPA (800 euros par mois) qui ne sont pas français. Après être devenu un hôpital pour les clandestins via l’AME, la France peut ainsi devenir aussi une généreuse maison de retraite.

    Boulevard Voltaire

    Suite de l'article de FdeSouche

  • Non, Manuel Valls, la France n’est pas le paradis des chômeurs

    Pour Manuel Valls, en France le chômage est “très bien indemnisé”. Mais qu’en est-il vraiment ? Les comparaisons avec nos voisins européens brisent un tabou comme le souhaite Emmanuel Macron: seuls les gros salaires bénéficient de confortables compensations.

    Manuel Valls et Emmanuel Macron relancent l’idée d’une réforme de l’indemnisation des chômeurs et Pôle emploi veut renforcer le contrôle des chômeurs suspectés de ne pas rechercher activement un emploi. L’objectif est de réduire le déficit de 4 milliards de l’assurance-chômage. Pour cela Emmanuel Macron, il doit “pas y avoir de tabou ni de posture» sur l’assurance-chômage”. Réponse attendue du Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, “la gauche n’a pas de tabous, mais elle a quelques totems”.

     

     

     

    Au delà des mots, pour les 3,4 millions de demandeurs d’emploi sans aucune activité en France métropolitaine la France est-elle paradis ou enfer pour les chômeurs? Sont-ils vraiment les mieux indemnisés d’Europe comme le laisse entendre Manuel Valls pour qui la France “a fait le choix d’un chômage très important et très bien indemnisé”?

     

    Les chômeurs britanniques n’ont que leurs larmes pour pleurer

    Une question simple pour une réponse plus compliquée. En fait, les systèmes d’indemnisation dépendent de plusieurs critères: les conditions d’octroi des indemnités, le montant de ces indemnités, leur durée de versement ou encore les obligations faites aux chômeurs en matière de recherche d’emploi.

    C’est donc complexe, sauf dans quelques rares pays comme la Grande-Bretagne où le montant de l’indemnisation des chômeurs est on ne peut plus simple : c’est a un forfait dont le montant ne dépend que de l’âge : quel que soit le salaire : les plus de 25 ans perçoivent outre-Manche 87 euros par semaine et les moins de 25 ans 69 euros. Point barre. La durée d’indemnisation de seulement 6 mois est, elle aussi, la même pour tous.

    C’est sans nul doute le système le moins généreux en Europe et si Manuel Valls a relancé l’indémodable polémique sur l’indemnisation des chômeurs français lors de sa récente visite officielle à Londres, ce n’est évidemment pas fortuit. Comparé aux chômeurs britanniques, les Français sont effectivement beaucoup mieux indemnisés.

    Si le calcul de l’allocation en Grande-Bretagne est des plus simples, en France c’est l’un des plus compliqués. Le taux d’indemnisation pratiqués varie entre 75 % pour les bas salaires et 57,4 %. Un jeune en contrat de professionnalisation payé en dessous du SMIC et gagnant 1 100 euros brut percevra 825 euros d’allocations, soit 75 % de son ancien salaire si l’entreprise se sépare de lui. Mais au dessus de 2.054 euros brut, l’indemnisation est de 57,4 % du salaire brut, moins la CSG et la CRDS, soit 1 401 euros net et 56 % de son salaire.

    Le paradis c’est au Danemark

    Les comparaisons de ce “taux effectif de remplacement” sont très délicates. Pour faire simple, la France compense plutôt bien l’ancien salaire, mais c’est aussi le cas dans d’autres pays comme le Danemark qui indemnise à 90%, le Luxembourg à 90%, la Suède de 50 à 80%, les Pays-Bas à 75%, mais aussi la Belgique à 65%… Quant à l’Allemagne, elle compense à 60% et même à 67% à partir d’un enfant à charge. Mais attention, c’est sur la base du salaire net. C’est donc un peu moins généreux qu’en France.

    En Espagne, l’indemnité est de 70% du salaire pendant les 6 premiers mois, puis elle tombe à 50 %. Au Portugal, elle passe de 65 à 55 %, également au 7e mois. Le système français est alors plus avantageux.

    Mais être indemnisé par Pôle emploi, pour un grand nombre de chômeurs, ce n’est pas Byzance. Les demandeurs d’emplois français perçoivent en moyenne 980 euros bruts d’allocations mensuelle. Le système français est surtout généreux pour les hauts salaires: le plafond du salaire pris en compte pour l’indemnisation étant de 12.124 euros, cela permet de percevoir jusqu’à 6.161 euros d’allocations par mois !

    Ce plafond est trois à quatre fois plus important que dans le reste de l’Europe. Il est de 2.450 euros en Allemagne, de 2.370 euros Danemark, de 1.600 euros en Belgique ou de 1.170 euros en Italie.

    Reste également à prendre en compte les conditions nécessaires pour avoir droit au chômage. En France, il suffit en effet de travailler – et donc de cotiser – quatre mois pour bénéficier d’une durée équivalente d’allocation chômage. Et cette durée de cotisation est strictement égale à celle de l’indemnisation chômage jusqu’à 24 mois. Pour les plus de 50 ans, cela passe à 36 mois.

    No limit en Belgique

    C’est beaucoup plus généreux qu’en Allemagne où, lorsque vous avez travaillé un an, vous ne percevez des allocations que pendant six mois, contre 12 en France. Et vous n’avez pas le droit au chômage si vous n’avez pas travaillé au moins un an au cours des 2 dernières années. Même principe pour la durée maximale d’indemnisation de 24 mois: il faut avoir travaillé 48 mois.

    En Espagne ou en Italie, c’est encore plus dur puisque la durée de cotisation ouvre droit à une durée d’indemnisation trois fois plus courte. Cela dit, les Pays-Bas et le Danemark offrent des conditions à peu près équivalentes à celles de la France. Au Danemark par exemple, il faut travailler un an pour avoir droit au chômage, mais les chômeurs bénéficient alors de 2 ans d’indemnisation.

    En terme de durée, la Belgique offre théoriquement le régime le plus favorable puisque l’indemnisation est en principe illimitée, mais elle est dégressive puis se réduit après 14 mois à un forfait de moins de 916 euros (483 euros pour un chômeur vivant avec une personne ayant un emploi) et peut être suspendue temporairement si le chômeur ne cherche pas activement un emploi.

    La France n’est donc pas le paradis pour les chômeurs, mais pas l’enfer non plus. Pour les salaires moyens ,le système d’indemnisation se situe dans la bonne moyenne européenne. En revanche, la situation est meilleure qu’ailleurs pour les ex-cadres sup débarqués du fait de leur âge avancé.

    myeurop.info

    http://fortune.fdesouche.com/362671-non-manuel-valls-la-france-nest-pas-le-paradis-des-chomeurs#more-362671

  • Ces leaders syndicaux qui se gobergent aux frais des autres…

    Depuis que son cadre de vie tient le devant de la scène, il n’est pas gêné par les faits, ce garçon, mais par leur révélation.

    J’hésite : « Lepaon se déplume », ou « Qui vole dans les plumes de Thierry Lepaon ? », ou encore « Pan Pan sur Lepaon ! »… Je sais, c’est facile, mais que voulez-vous, cet homme appelle sur lui les quolibets comme le miel attire les mouches. Avec, en plus, la malveillance systématique et viscérale de ses collègues. Car il y en a qui balancent, à la CGT, ça, c’est sûr. Et qui n’ont pas balancé sur son prédécesseur. Tenez, un exemple : qui a dit que Bernard Thibault sa faisait faire des mèches, un petit balayage sur sa coupe au bol qui ne m’avait pas échappé ? Personne.

    Henri Saint-Amand, mon voisin dans ces pages, rappelait avant-hier les déboires de ce pauvre Lepaon, un homme obligé de quitter sa province pour Paris afin de satisfaire aux injonctions d’un patronat exigeant. Et, comme tout provincial exilé, incapable de se loger dans Paris intra-muros et contraint de s’exiler en banlieue, là où l’on risque toujours de prendre un mauvais coup. Dans le 9-4, d’accord, mais tout de même…

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  • La France, « défoncée » à la dépense publique improductive !

    Elle n’emprunte pas pour investir mais pour fonctionner, notamment pour entretenir une fonction publique d’un emploi sur cinq.

    Certains ferment des cadenas le long des ponts en se jurant un amour éternel, les patrons de PME qui défilaient munis de cadenas à Paris et à Toulouse souhaitaient au contraire qu’un geste d’amour des pouvoirs publics les ouvrent afin de desserrer l’étreinte réglementaire, fiscale et sociale qui les empêche d’investir et de croître… Alors ils demandent aux fonctionnaires et aux élus de revoir trois copies rédigées en méconnaissance de la réalité vécue.

    – Il est impossible à certaines petites entreprises, en raison de leur type d’activité, d’embaucher des salariés pour un minimum de 24 heures par semaine.

    – La complexité de la mise en œuvre du compte pénibilité pour la retraite est d’une gestion trop lourde pour des patrons qui préfèrent se consacrer à la marche de leur entreprise plutôt qu’à la paperasse administrative, laquelle justifie au contraire le surnombre des emplois publics.

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  • Le poisson pourrit par la tête

    Sur fond de chômage en hausse et c’est une première depuis des décennies, d’une mobilisation des petits patrons et chefs d’entreprise dans la rue  contre les persécutions administratives et le matraquage fiscal, la «république exemplaire» de François Hollande vient encore de faire la démonstration de son…«exemplarité».Les Français ont assisté ces derniers mois à l’affaire des comptes suisse et singapourien du ministre du Budget Jérôme Cahuzac, dont ce dernier avait démenti l’existence « les yeux dans les  yeux»… avant d’avouer leur réalité. Ils ont eu connaissance du scandale Aquilino Morelle, conseiller en communication de François Hollande, accusé de conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique et profitant très pleinement des avantages en nature de la vie au « château». Nos compatriotes ont été informés également des déboires des ex membres du gouvernement Jean-Marie Le Guen et Yamina Benguigui,  pris en flagrant délit de sous-estimation de leur patrimoine respectif. Ils ont suivi le mauvais sketch du secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, s’emmêlant dans ses mensonges et ses versions sur la teneur de sa conversation avec son ami François Fillon lui demandant (?) que l’Elysée «tape fort» sur Sarkozy pour flinguer son retour. Les contribuables qui n’en peuvent ont découvert aussi la «phobie administrative» du secrétaire d’Etat en charge du Commerce extérieur, Thomas Thévenoud, qui, entre autres, ne déclarait plus ses impôts depuis trois ans. Dernièrement, ils ont entendu parler du Secrétaire d’Etat aux anciens combattants, Kader Arif, qui vient de démissionner car visé par une enquête préliminaire du parquet financier au sujet de la société d’un de ses frères, AWF Musique. 

    Démission qui frappe aussi ces dernières heures  Faouzi Lamdaoui, directeur de campagne en 2012 du candidat Hollande, « Conseiller à l’égalité et la diversité », qui vient d’être cité à comparaître en correctionnelle pour « abus de biens sociaux ».

     Quelques médias s’étaient amusés l’année dernière de ce que M. Lamdaoui avait fait un gros caprice de diva et piqué une colère noire au motif qu’oubliant une de ses consignes,  aucun des agents chargés d’assurer sa sécurité ne lui avait pas acheté de pains au chocolat…

     Nous nous souvenons  que M. Lamdaoui, décidemment peu inspiré, avait hurlé au scandale quand  Marine Le Pen avait critiqué l’attitude et la mentalité de l’équipe de France de football…un mois avant le début du spectacle lamentable et honteux offert par le onze tricolore lors de la coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud.   

    Dés 2008, alors  secrétaire national du PS « à l’égalité, la  diversité et promotion sociale », Faouzi  Lamdaoui déclarait aussi, comme l’a écrit plus tard noir sur blanc le cercle de réflexion Terra Nova,  que le PS « ne gagnera pas les élections nationales sans un soutien franc et massif des habitants des quartiers populaires », c’est-à-dire des quartiers où les votes des communautés d’origine immigrées  sont déterminants. Un constat qui s’est vérifié il  est vrai en 2012, sachant que cet électorat là se détourne désormais aussi franchement de la gauche (une tendance lourde ?) malgré les grossiers appels du pied d’un Benoit Hamon que nous évoquions hier sur ce blogue…

     Même Bachar el Assad, interrogé dans le dernier numéro de Paris-Match, ne manque pas d’ironiser sur l’incompétence de la gauche au pouvoir, aussi mondialiste et atlantiste que la droite sarkozyste. C’est vrai aussi dans un domaine aussi primordial, on en sait quelques chose en Syrie, qui est celui de la capacité des politiques menées à  empêcher, prévenir en France l’avènement d’un islamisme radical et du  terrorisme sur lequel il peut déboucher. Marine Le Pen  le rappelait d’ailleurs à la tribune du Congrès de Lyon dimanche : « On se lamente quand on voit les jeunes partir faire le djihad en se demandant ce qu’on a raté. Tout! Messieurs Sarkozy et Hollande, vous avez tout raté! ».

    Dans cet entretien, le président syrien affirme que  notre exécutif «œuvre à l’encontre des intérêts (du peuple syrien) et de ceux du peuple français» et souligne: «Je ne suis ni l’ennemi personnel ni le rival d’Hollande » qu’il ne « connait même pas ». « Je pense que c’est plutôt l’Etat islamique qui est son rival, puisque leurs cotes de popularité sont très proches »…

     Rallié à Sarkozy ces dernières années, l’ancien ministre socialiste de l’Éducation, Claude Allègre, y va aussi de ses critiques sur RTL aujourd’hui, affirmant être  « très déçu » par un François Hollande qui «a mis la France par terre».

     M. Allégre qui, on s’en souvient, avait eu quelques velléités, vite avortées, de « dégraisser le mammouth » (de l’éducation nationale) sous le gouvernement Jospin, affirme cependant dans le même élan que sous Sarkozy «la France n’allait pas si mal ».

     Un constat qui ne tient pas vraiment la route (mais M. Allègre peut-il admettre s’être de nouveau  fourvoyé ?) qui est en tout cas battu en brèche dans le domaine même de l’acquisition du savoir, par un autre ex ministre de l’Education au sein des gouvernements Raffarin I et II, à savoir Luc Ferry.

     Dans un entretien accordé au Bien public et mis en ligne aujourd’hui, M. Ferry  relève que depuis son constat établi il ya dix ans dans sa «Lettre à tous ceux qui aiment l’école», «les choses se sont aggravées, comme en témoignent les résultats de nos élèves dans la dernière enquête Pisa. Montée de l’illettrisme, sorties sans diplôme, crise des vocations scientifiques mais aussi crise des vocations pour le professorat, rien n’a été fait d’utile depuis».

     Il dénonce notamment, à notre avis justement, «l’innovation destructrice », «un effet de la logique la plus fondamentale du capitalisme moderne dont Mai 68 n’est qu’un symptôme parmi d’autres. Nous avons vécu un XXe siècle de déconstruction de toutes les valeurs et autorités traditionnelles, tant dans l’art contemporain que dans la vie quotidienne. Bien évidemment, les deux sphères les plus touchées sont la maîtrise des grands secteurs de l’éducation qui relèvent du patrimoine, de l’héritage, de la tradition, à savoir la langue maternelle, que personne n’a inventée, et la politesse ou la civilité, pour les mêmes raisons. Ce sont les deux secteurs les plus endommagés dans notre école… ».

     « Nous avons vécu dans l’après 68 une grande vague de jeunisme fou. Les jeunes devaient former les vieux et non plus l’inverse. La vérité, c’est que le monde des adultes est plus riche, plus intense et plus intelligent que celui de l’enfance et que l’éducation consiste à y faire entrer nos enfants (…).  Dévaloriser le monde des adultes, c’était saboter l’idée même d’éducation… ». Une involution faut-il le rappeler, qui n’a été  freinée en rien sous la présidence Sarkozy et son ministre de l’Education.

     Cette « dévalorisation du monde des adultes »,  cette inversion des valeurs, des principes qui ont guidé  de tout temps et jusqu’à récemment notre civilisation, explique aussi symétriquement la  dévalorisation du monde de l’enfance ,  la transgression de la morale la plus élémentaire.

     Nous touchons là aussi, constate Bruno Gollnisch, aux effets de l’idéologie libérale-libertaire soixante-huitarde, véhiculée par des figures bien connues du Système, comme par hasard souvent les plus en pointe dans l’hystérie anti Front National.

     C’est ce même Luc Ferry  qui affirmait ainsi en 2011, propos confirmés par lui  en octobre dernier  dans l’émission Médias, le magazine, sur France 5, qu’un  ancien ministre avait  eu des relations pédophiles à Marrakech. Il affirmait détenir ses témoignages « des autorités de l’État au plus haut niveau », rappelant à cette occasion un article du Figaro Magazine : « À Marrakech, un ex-ministre  s’amuse ».

     Une affaire classée sans suite, comme de nombreuses autres impliquant des «notables» mais qui en dit long sur l’état d’affaissement de notre société.

    La Caste au pouvoir, notons le encore,  peut compter aussi sur la large bienveillance des faiseurs d’opinions et d’une presse largement cornaquée par les grands groupes financiers pour cacher sous le tapis  la poussière de leus turpitudes. Nouvel exemple, le comptable de l’entreprise Dassault vient de  déclarer  qu’il avait rapatrié en France, sur sept ou huit ans, 53 millions d’euros pour les distribuer aux partis politiques du Système. Sans que cela interpellent les grandes consciences médiatiques qui s’émeuvent et crient au scandale dans le même temps du prêt bancaire obtenu en toute légalité par le FN…cherchez l’erreur !

     Affairisme, corruption, perte du sens de l’Etat par ceux qui en ont la charge, effacement des repères, des frontières, submersion migratoire…sont réunis tous les symptômes de la décadence du bas-empire romain.  Le poisson pourrit par la tête. 

    http://gollnisch.com/2014/12/04/le-poisson-pourrit-par-la-tete/

  • La réforme sur le travail du dimanche promet des débats animés

    Le projet de loi Macron, qui doit être présenté le 10 décembre en conseil des ministres, vise à faciliter le travail dominical dans quatre situations.

    Mais il n’impose de paiement double que dans les entreprises de plus de 20 salariés.

    Il n’y a pas beaucoup de sujets consensuels dans le projet de loi activité d’Emmanuel Macron, qui devrait être présenté le 10 décembre en conseil des ministres. En particulier, la réforme du dimanche promet un beau bras de fer, y compris au sein du Parti socialiste, car elle ouvre potentiellement les portes à une extension assez large du travail dominical. [...]

    La suite sur La Croix

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-reforme-sur-le-travail-du

  • Souvenirs des luttes pour la liberté du travail indépendant

    On doit se féliciter du succès de la manifestation de ras-le-bol fiscal et administratif des entreprises devant le ministère des Finances, ce lundi 1er décembre. Plusieurs milliers de représentants des petites et moyennes entreprises, voilà qui pèse au moins autant, que les mornes rassemblements cégétistes des jours précédents contre ce que la gauche ose appeler "austérité".

    Il est sans doute plus légitime pour une revendication sociale de s'en prendre à un ministère plutôt que, le jour d'un scrutin, de prétendre faire pression sur les législateurs.

    Mais attention, tout de même. Au même moment l'assemblée finalisait son approbation de la loi de financement de la sécurité sociale. De tels textes de valeur improbable, estampillés chiraquiens, furent coulés dans la constitution par le plan Juppé par une réforme de février 1996. Or c'est bien par cette littérature dégoulinant de philosophie technocratique, que s'écoule l'essentiel du poison que nous appelons "modèle" français.

    Or, dans l'attitude de bien des protestataires, trop de choses semblent se passer comme s'ils avaient affaire à une administration, siégeant de droit divin à Bercy, et non à des représentants élus. Ceux-ci sont supposés dépendre des contribuables et non le contraire.

    Quant aux "assujettis", incorporés de force dans les caisses d'assurances monopolistiques, ils devraient en démocratie disposer du droit de vote pour en élire les conseils d'administration : on le leur a retiré depuis bientôt 20 ans. Tout reste à l'avenant et on nous parle comme si nous nous trouvions dans un système démocratique, alors que les gens qui payent les contributions restent soumis au diktat de ceux qui en encaissent les mille postes de la dépense publique.

    Or, signe des temps, ce 2 décembre, on pouvait presque, d’ailleurs, trouver, pour une fois objective, la recension par Le Monde décrivant comme un succès la manifestation CGPME.

    Oh certes le vocabulaire y trahit toujours la pensée unique : les entrepreneurs sont appelés "petits patrons". Comme d'habitude. Cette agaçante expression demeure destinée à tirer encore vers le bas ce qui s'était appelé autrefois "patronat réel" sous la houlette de Léon Gingembre. Créateur du syndicat des PME, et en grande partie du concept en 1944, il le dirigea jusqu'en 1978. Il s'agissait au départ de fédérer ceux des chefs d'entreprise ayant investi leur propre patrimoine dans l'outil de production.

    Quand le poujadisme apparut en 1953, non pas dans le sillage de l'extrême droite comme on se plaît à l'écrire, mais en accord avec les communistes locaux, il désignera, au départ, pour ses premiers adversaires ces "taureaux à cornes d'escargot" du mouvement des PME. Poujade dira : "je suis pour le biftèque, peu m'importe qu'il soit communiste ou royaliste".

    À ce sujet, une subtilité semble avoir toujours échappé à la plupart des commentateurs agréés : si Jean-Marie Le Pen, alors connu comme ancien président parisien des étudiants en droit, fut élu en janvier 1956, en tant qu'allié, sur une liste "Union et fraternité française", – il n'a jamais appartenu au mouvement Poujade proprement dit. Il rompit définitivement avec le groupe parlementaire en octobre lors de la crise de Suez.

    La politisation en 1955-1956, à la faveur de la guerre d'Algérie, tuera le mouvement poujadiste. En janvier 1956, il avait réalisé un beau score aux législatives, en mai 1958 il se révèle très actif sur le forum d'Alger, mais il commet l'erreur de se rallier à De Gaulle. En 1959, il perd 80 % de ses voix, non sans être entré en force dans les chambres de métiers et de commerce, aux élections consulaires de décembre 1957.

    Malheureusement, ses élus, quoique bien intentionnés, deviendront les agents principaux de l'évolution funeste des régimes sociaux corporatifs des indépendants. Dans les années 1990 il conservait encore beaucoup d'élus, d'amis et de réflexes complaisants dans ces institutions, aux côtés des gens du Cidunati, apparus en 1968 sur des positions à peine différentes.

    D'autres mouvements viendront, en effet, s'entremêler, rivaliser, et parfois se combattre entre eux, sans que les leçons soient tirées de toutes ces expériences. Le poujadisme s'était développé en luttant contre les excès des contrôles fiscaux. Le Cidunati de Nicoud avait pris son essor en raison de l'évolution de l'urbanisme commercial, combattant en bloc le phénomène des grandes surfaces. Ceci d'ailleurs facilitera grandement les groupes d'hypermarchés au détriment des centres commerciaux et des galeries marchandes grâce à l'imbécile loi Royer de 1973.

    De telles poussées démagogiques alertèrent suffisamment la classe politique pour que celle-ci apprenne à les combattre et à les détourner de la vocation véritable d'un syndicalisme entrepreneurial intelligent.

    À partir des années 1980 en particulier il est devenu fort clair que les luttes d'autrefois ne pouvaient plus se remettre en route sur les mêmes bases. Le grand mérite de Christian Poucet, qui devint très vite la figure centrale du CDCA, fut de se situer sur le vrai terrain de ce qui mine, aujourd'hui encore, toutes les entreprises françaises, les petites comme les grandes, comme les moyennes : la question des charges sociales, supposées financer le soi-disant meilleur système du monde, celui que personne ne songe à imiter.

    La particularité du travail indépendant, contrairement à toutes autres formes d'emplois, est que les appels de cotisations sont payés par ceux que l'on affilie de force dans des systèmes d'assurances professionnelles obligatoires et monopolistiques.

    Au début du combat mené par le CDCA, les artisans et commerçants qui se trouvaient en retard de cotisations n'étaient même plus couverts par l'assurance-maladie. parallèlement d'ailleurs leurs systèmes de retraite avaient été conçus en fonction d'une sous-validation des mauvaises années, qui n'étaient plus comptabilisées qu'à hauteur d'un trimestre par an.

    Dans ce contexte il fut vite évident que le syndicat lui-même avait le devoir de créer des produits d'assurance alternatifs. Ce fut à la fois le génie de Poucet, et le mauvais génie des gens résolus à dénigrer d'abord et à détruire ensuite l'édifice qui se construisait, essentiellement dans quelques régions-bastions de l'ouest et du midi. Le nord de la Loire, hélas, restait imperméable à une rhétorique qui lui semblait insurrectionnelle.

    À l'époque, et pendant une dizaine d'années je servis de porte-plume et d'écrivain public dans cette mouvance au sein de laquelle, malgré moi, travaillant le plus souvent à 800 km du centre des décisions, je faisais figure de Martien. Je ne regrette quand même pas ces années-là. Elles me permirent de vraiment mesurer, une fois pour toutes, la véritable nature du mortifère "modèle français".

    Pour paraphraser Mendès-France, disons que la formule paradoxale "plus les problèmes paraissent compliqués, plus les solutions sont simples" s'applique parfaitement à son sujet : le remède ne résidera jamais ni dans l'étatisation (ce que fut le plan Juppé), ni dans une quelconque "réforme" (politique donc étatique) mais tout simplement dans la concurrence. Soumises au libre choix l'assurance maladie et l'assurance vieillesse se verraient contraintes de se réformer, ceci sans que l'État intervienne.

    Pensons toujours à la formule de Reagan : l'État n'est jamais la solution puisqu'il est le problème.

    À Paris en 1992 cependant nous tînmes un congrès fort réussi, où j'espérai rallier la figure la plus intéressante de la contestation du système monopoliste en la personne de Claude Reichman qui intervint à la manière brillante qu'on lui connaît encore 20 ans plus tard. Cette fusion ne se fit malheureusement pas. En se remémorant cet échec je ne puis écarter l'idée que les mêmes réseaux aient toujours voulu empêcher l'unité des protestataires et imposer le silence autour des thèses anti-monopolistes. Aujourd’hui on parle pudiquement de "souverainistes". Dans ma jeunesse, on les appelait des barbouzes.

    À partir de 1993, les déboires s'accumulèrent et c'est véritablement le plan Juppé de 1995-1997 qui radicalisa la situation sans apporter la moindre réponse aux questions qui se posent encore aujourd'hui au monde du travail indépendant. Depuis la "réforme" Fillon de 2003 instituant le RSI les choses ont encore empiré.

    Christian Poucet fut d'abord incarcéré en 1996, pour des paroles jugées subversives, puis mystérieusement assassiné en janvier 2001, sans que la police ne se soit, depuis lors, vraiment préoccupée d'élucider l'affaire et d'identifier les meurtriers. Un gêneur de moins.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • La réalité des entreprises françaises, ce n’est pas le CAC40, mais les PME

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    4"Les syndicats patronaux appellent, cette semaine, à une grande mobilisation pour libérer l’entreprise. Cela suscite, pour l’heure, une indifférence goguenarde des médias, quand ce n’est pas un cri d’indignation devant « ces patrons qui en veulent toujours plus ». Il est certain que les patrons ont, en France, l’image de nantis qui ne cessent de demander des baisses de charges, se gavent de dividendes et refusent toute hausse de pouvoir d’achat à leurs salariés. Cette image est principalement due au quasi monopole de l’extrême gauche au sein des « grands » médias. Toutes les enquêtes montrent que les journalistes votent massivement à gauche ou à l’extrême gauche. L’une des dernières enquêtes, réalisée par Robert Ménard en 2012, avait montré que 74 % des journalistes interrogés avaient voté Hollande au deuxième tour de la présidentielle. Ils avaient même été 19 % à voter Mélenchon au premier tour, plus que pour Sarkozy (18 %).

    Mais l’imprégnation des idées marxistes n’est pas seule en cause. Il faut aussi dire et redire que la réalité des entreprises françaises, ce n’est pas le CAC40, mais les PME : 99 % des entreprises françaises sont des PME (moins de 250 salariés) et 92 % des TPE (moins de 10 salariés). Il existe bien des différences entre les multinationales et les TPE. La principale, c’est que presque toutes les multinationales sont gérées par des salariés qui ne sont pas responsables de leurs échecs, contrairement aux « vrais » patrons. En la matière, rappelons l’exemple caricatural de Jean-Marie Messier, pur produit de l’oligarchie technocratique qui s’était retrouvé à la tête d’un immense groupe privé, Vivendi, sans avoir jamais montré la moindre aptitude à diriger une entreprise et avait entraîné son groupe dans une course folle au gigantisme, avant de l’abandonner criblé de dettes.

    Autre différence de taille, les multinationales ont toutes sortes de collaborateurs aptes à saisir les aubaines réglementaires ou fiscales. En conséquence, les innombrables « aides aux entreprises » servent principalement à de grosses sociétés qui emploient de moins en moins de personnes en France et y paient fort peu d’impôt puisque leurs bénéfices sont majoritairement à l’étranger. Tout alourdissement des charges nous approche ainsi un peu plus d’une situation où les petites entreprises auront disparu. Cette situation serait catastrophique pour l’emploi et la cohésion sociale. Elle serait même sans doute insurrectionnelle. Ce qui explique la convergence d’intérêts entre les grands groupes et l’extrême-gauche (je rappelle que les mouvements révolutionnaires du XXe siècle, qu’ils soient national-socialistes ou marxistes-léninistes, et maintenant islamistes radicaux, ont tous été largement financés par des magnats de Wall Street ou de la City).

    Lire la suite "La réalité des entreprises françaises, ce n’est pas le CAC40, mais les PME"

  • Comment l'étatisme détruit les emplois en France

    Un entrepreneur raconte sur le Figarovox, parmi d'autres anecdotes du même acabit :

    "Nous avions, sur notre site lorrain deux chaudières pour produire la vapeur nécessaire à notre process. Une alimentée au gaz, l'autre par les déchets bois issus de nos fabrications. En 2007 nos avons procédé au changement de notre chaudière bois. Nous avons, comme le prévoit la législation environnementale, déclaré la mise en service de cette nouvelle chaudière en Préfecture. Les services de l'Etat ont accusé réception de notre déclaration. Jusque là tout va bien. Six mois plus tard, lors d'une inspection de notre site les services de la DREAL, qui ont eux même accusé réception de notre déclaration, nous ont informé que nous étions en infraction car, la «nomenclature des installations classées» avait changé. Il était, en fait, nécessaire d'obtenir une autorisation préalablement à la mise en service de la chaudière. Les services de l'Etat ont donc saisi le procureur, j'ai été entendu deux fois par la police et j'ai fini par me retrouver au tribunal correctionnel, entre les maris qui battent leur femmes et les dealers. Cette affaire s'est heureusement terminée par une relaxe, mais je vous laisse le soin d'imaginer le temps et l'argent perdus. Mais cela ne s'arrête pas là. Nous sommes en décembre 2014 et bien cette chaudière n'est toujours pas officiellement autorisée à être mise en service… La conclusion que mon Conseil d'administration a tiré de cette histoire est qu'il n'est plus question de faire en France un investissement soumis à une autorisation de l'Etat. Ces investissements et les emplois qui vont avec sont donc désormais réalisés à l'étranger."

    Michel Janva