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social - Page 431

  • Un chômage à 35% d’ici 2025 ?

    Entre 1989 et 2013, le taux d’activité réelle en France est passé de 42.75% à 36.88%. La faute à la “crise” ? Pas sûr. Il y a 18 mois, deux chercheurs britanniques ont évaluél’impact de la computérisation de l’économie sur le niveau de l’emploi.

    Les chiffres sont sans appel. Aux États-Unis, 47% des emplois actuels sont tout simplement amenés à disparaître au cours des 10 prochaines années. Le cabinet Conseil Roland Berger estime qu’en France, ce sont 3 millions d’emplois supplémentaires qui pourraient être détruits amenant le taux de chômage (catégories A, B et C) entre 13 et 18% d’ici 2025.

    Avec le vieillissement de la population, la destruction de 3 millions d’emplois supplémentaires serait fatale à un régime de retraites dont l’assiette est basée, pour l’essentiel, sur les salaires.

    Financer la protection sociale

    La recherche d’une plus grande compétitivité-coût artificiellement entretenue par des exonérations de charges massives, partiellement compensées, ne peut d’ailleurs que contribuer à accélérer l’implosion programmée du financement de la protection sociale, freinée temporairement par le recours massif à la dette!

    Si nous ne réfléchissons pas rapidement au changement d’assiette, notre système de répartition ne survivra pas à la computérisation de l’économie.

    En ajoutant 3 millions de chômeurs supplémentaires aux 6 millions d’aujourd’hui, les conséquences d’un chômage à près de 35% de la population active d’ici 2025 – toutes catégories confondues – nous amèneraient alors [...] au risque d’une explosion sociale [...]

    Agoravox

    http://fortune.fdesouche.com/382733-un-chomage-35-dici-2025#more-382733

  • La croissance revient mais l'emploi attendra

    Même avec une croissance du PIB de 0,6% au premier trimestre, la France a encore perdu 13.500 emplois. Le redressement de l'emploi ne semble pas encore d'actualité.

    Certes, il n'est pas question de bouder son plaisir, avec une progression du PIB de 0,6% au premier trimestre, l'économie française connaît une véritable embellie. Il faut remonter au deuxième trimestre 2013 pour trouver une meilleure performance (0,7%). Ce taux de 0,6% est même supérieur aux prévisions de différents instituts économiques qui tablaient plutôt sur 0,4%.

    Pourtant, il est bien trop tôt pour crier victoire. C'est essentiellement la consommation qui tire le PIB , pas l'investissement... Du moins pas encore. Or, sans investissements, l'emploi ne suivra pas et l'inversion de la courbe du chômage ne se produira pas. D'ailleurs, dans le même temps où l'Insee annonçait les bons résultats de la croissance au premier trimestre, la Dares (service statistiques du ministère du Travail) publiait ses dernières données montrant que la France a encore perdu 13.500 emplois sur ce même trimestre et les statistiques sur le travail temporaire également restent désespérément mornes, du fait, notamment, de l'effondrement de l'intérim dans le bâtiment.

    Le ministre des Finances Michel Sapin en a bien conscience et préfère faire profil bas. Intervenant sur BFM, il a déclaré :

    "Ce n'est pas 0,6% de croissance sur un trimestre qui va permettre de faire baisser le chômage. Il faudra encore de la croissance sur des trimestres et des trimestres. Comme vous le savez, le chômage a peu augmenté, mais il a augmenté. En somme 0,6% sur un trimestre c'est bien, 0,6% sur tous les trimestres de l'année, c'est mieux".

    Extrêmement prudent, le ministre sait également que l'inversion du chômage est liée à la reprise de l'investissement des entreprises "Quand ce sera le cas, on pourra regarder la courbe du chômage, car c'est le moment où on la verra se stabiliser et reculer".

    Pas de créations suffisantes d'emplois à court terme

    D'ailleurs l'Insee ne dit pas autre chose, selon ses propres statistiques, la France perdrait encore 13.000 emplois marchands au premier semestre mais le solde devrait redevenir positif au second semestre. Souhaitons-le car, sur l'année 2015, la population active devrait s'enrichir de 120.000 personnes. Or, si elles ne trouvent pas un poste, le chômage augmentera automatiquement. Et la partie n'est pas gagnée sachant que, selon les statistiques de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), il y aurait actuellement un sureffectif d'environ 170.000 salariés dans les entreprises. Ce qui signifie que même en cas de redémarrage des carnets de commandes, les entreprises n'auront pas nécessairement besoin de recruter pour faire face. Il va donc falloir prendre son mal en patience.... Mais dans cet océan de prudence, les prévisions de l'OFCE dénotent. 

    L'OFCE voit le bout du tunnel pour la fin 2015

    Pour cet organisme, la décrue du chômage pourrait se produire dès cette année si un certain nombre de conditions sont réunies : un prix du baril du pétrole stabilisé vers les 60 dollars, un maintien à un niveau faible des taux d'intérêt, quasi parité euro/dollar, etc. Avec ces hypothèses favorables, la France pourrait alors connaître une progression du PIB de 1,4% en 2015 (après 0,4% en 2014). Mieux, avec une accélération attendue du rythme de croissance au cours de l'année - on connaitra les premiers résultats du deuxième trimestre à la fin juillet - , on arriverait alors à un rythme de progression du PIB égal à 2% en glissement annuel. Le second semestre 2015 marquerait alors le tournant de la reprise avec la hausse du taux d'investissement des entreprises et, enfin, le début (très timide) de la décrue du taux de chômage qui s'établirait à 9,8% à la fin de l'année contre 10% fin 2014. L'OFCE estime que 205.000 emplois pourraient être créés cette année, dont 178.000 dans le secteur marchand. Alors qu'en 2014, ce même secteur avait perdu 37.000 postes. In fine, le nombre des demandeurs d'emploi diminuerait de... 54.000.

    Pour l'OFCE, 2016 sera la vraie année de la reprise avec une croissance de 2,1%, une hausse de l'investissement productif de 4% et la création de près de 220.000 postes dans le secteur marchand permettant une nouvelle diminution du nombre des chômeurs de 70.000. Le taux de chômage redescendrait alors à 9,5%. Il était de 10% en mai 2012 quand François Hollande est arrivé à l'Elysée. Si l'hypothèse de l'OFCE s'avère exacte, alors François Hollande pourra dire qu'il a tenu son objectif d'inverser la courbe du chômage. Mais on n'en est pas encore là.

    Jean-Christophe Chanut : La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFEyZEVukUDKrgMER.shtml

  • Vous êtes étranger en situation irrégulière ?

    Pas d'inquiétude, la République française s'occupe de tout : simulations, explications...

    Capture d'écran du site cmu.fr :

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    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La gauche française et le logement : retour sur 25 ans d’imposture (1/2)

    Julius Muzart, essayiste, contributeur de Polémia.

    ♦ Cette étude pertinente sur la politique du logement, menée par la gauche en France, se décompose en deux dossiers indissociables que le lecteur trouvera à la suite:

    La gauche française et le logement : retour sur 25 ans d’imposture (1/2)

    La gauche française et le logement : retour sur 25 ans d’imposture (2/2).

    La gauche a-t-elle une « politique du logement » ?

    Elle devrait. N’est-elle pas le porte-flambeau autoproclamé du « social » ?

    Elle le dit : à toutes les tribunes et sur tous les tons, y compris sur celui de l’injure à tout ce qui ne pense pas bien.

    Pour un observateur « technicien », la réponse passe par un détour sémantique. Par exception à la précision habituelle de notre langue, nous disposons du seul vocable « Politique » pour désigner deux réalités bien différentes. Les Anglais, moins idéalistes peut-être, en utilisent deux :

    Policy, qui désigne un projet politique d’ensemble censé avoir une cohérence et se situer dans la durée ;

    Politics: c’est ce que nous appellerions la politique politicienne, l’électoralisme.

    On pourrait dire que, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la gauche française fait beaucoup de « politics » sur le thème du logement. En revanche, lorsqu’elle est aux commandes, on ne voit pas vraiment en quoi elle aurait une « policy ».

    Le spectacle qu’elle offre aux yeux effarés des citoyens ressemble à celui d’un acteur en panique, qui s’agite dans tous les sens avec une égale inefficacité, faute de savoir que faire et pris dans d’insurmontables contradictions.

    Il en résulte, lorsqu’il est question de mise en œuvre concrète (de passer du dire au faire, exercice où la gauche perd en général ses moyens), une politique du logement tenant en une formule algébrique très particulière : 3i + 2a = di.

    Définissons, à titre introductif, les termes de l’équation. Nos développements viseront à en démontrer l’exactitude.

    Les 3 i : Idéologie, incompétence, irresponsabilité

    L’idéologie : « ça DOIT être comme ça, donc ne me dites pas que C’EST autrement ». Et dans les équipes d’élaborateurs de textes, c’est l’ultra-gauche qui régnait.

    L’incompétence : des dispositifs soit inutiles, soit inapplicables, soit dispendieux, soit les trois à la fois. La question de la compétence réelle ou de l’aveuglement des créateurs de textes se pose sérieusement.

    L’irresponsabilité : un seul credo, un seul objectif : faire des voix. A tout prix. Et l’argent public ne coûte pas cher à ces gens-là. Donc si « ça ne marche pas », ce n’est pas grave, on essaie autre chose, c’est le même prix.

    Les 2 a : Amnésie, autisme

    Amnésie : les exemples d’échec abondent (loi de 1948, réquisitions) mais ils les ont oubliés. Même leurs propres échecs, récents et patents, même leurs propres reniements, ils les oublient au fur et à mesure, et recommencent.

    Autisme : qu’ils ne disent pas « on ne savait pas » car, toutes les informations utiles, ils les ont eues. Mais ils n’en ont pas tenu compte ; ils n’entendent que ce qui les conforte dans leurs fantasmes.

    Le rapport résultant (di) : Dispendieuse (et désastreuse) inefficacité

    Il nous reste à présent à le prouver. C’est ce à quoi nous nous emploierons, sans trop de peine.

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  • Privilégier le travail de qualité, une obsession corporative.

    J'étais il y a quelques jours à Troyes, au cœur des anciennes foires médiévales de Champagne, et j'en ai profité pour déposer une gerbe de fleurs de lys, au nom du Groupe d'Action Royaliste et de l'Action Sociale Corporative, au pied de la statue en bois polychrome de saint Crépin et de saint Crépinien, patrons des cordonniers, en l'église Saint Pantaléon : il s'agissait, en fait, de rendre hommage au Travail (en tant que monde et qu'activité), aux travailleurs artisans et producteurs, mais aussi à des Métiers (au double sens du terme, à la fois socio-professionnels et corporatifs) que notre société de consommation oublie, préférant pousser à racheter des chaussures destinées à être « vite usées, vite remplacées » plutôt que de les faire raccommoder ou ressemeler. Or, le travail, et en particulier le travail « bien fait », doit être valorisé et pas seulement le fait de consommer, ou d'acheter pour assouvir un désir qui est, parfois, juste celui... d'acheter !

    Cette obsession de la « belle ouvrage » est une caractéristique de l'esprit des corporations du Moyen-âge et des époques qui le suivent : peut-on dire que cela causera leur perte lorsque le XVIIIe siècle verra l'obsession de l'utilité désormais première du temps comptable et purement économique s'affirmer à travers la formule tristement célèbre de Benjamin Franklin, ce fameux « Time is money » qui allait triompher légalement avec la Révolution française, si fatale aux travailleurs et au Travail, par le décret d'Allarde de mars et la loi Le Chapelier de juin 1791 ? En tout cas, aujourd'hui, c'est « homo consumans » qui domine dans nos sociétés, au moins en nombre et en intentions, même si ces dernières naissent parmi le monde de la Finance, de l'innovation et de la publicité : le triomphe de Ford et de Séguéla, diraient certains... Comprenons-nous bien : il ne s'agit pas de dire que l'argent, la recherche et la réclame sont inutiles ou seulement néfastes, mais de regretter qu'ils ne soient pas à leur juste place, celle de moyens économiques et sociaux, de « facilitateurs » ou d'informateurs. Je ne regrette pas leur existence mais leur règne, tout simplement.

    Préférer la qualité à la quantité, telle devrait être la politique de chacun, et en particulier de ceux qui veulent que la question sociale ne soit pas forcément indexée sur les seules rentabilité et compétitivité : mais cela suffit-il dans notre société mondialisée ? On peut en douter, ne serait-ce que du fait de la tentation permanente faite aux consommateurs qui est le ressort privilégié de cette société de consommation dans laquelle nous vivons. C'est là que l’État peut jouer son rôle d'arbitre social et de garant de la « justice sociale » (cette formule que nous devons à... Louis XVI !), en promouvant « la qualité française » et en aidant les entreprises, les artisans, les travailleurs indépendants de ce pays (en priorité mais pas forcément en exclusivité) par des politiques et des stratégies économiques adaptées à chaque secteur d'activité et sans négliger les débouchés de chacune de ces productions : en somme, un néo-colbertisme pour notre temps qui pourrait motiver un « renouveau corporatif », non pour répéter le passé mais pour en retrouver l'inspiration, celle qui privilégie le travail sans négliger les travailleurs...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1215:privilegier-le-travail-de-qualite-une-obsession-corporative&catid=49:2015&Itemid=60

  • Premier mai. Les syndicats, combien de divisions ?

    Les syndicats ont donc organisé leur traditionnel défilé unitaire en ordre dispersé. Pas grave, ne défendant plus les intérêts des Français, ils n’intéressent plus grand monde.

    Ah, les beaux défilés unitaires ! Tellement unitaires que ce sont trois cortèges qui ont battu le pavé parisien. À ma gauche, la CGT, la FSU et l’UNSA défilent côte à côte contre l’austérité. À ma gauche aussi, la CFDT organise un carnaval (pardon, un « festival »), histoire d’attirer les jeunes, avec concerts, tables rondes et espaces relaxation. À ma… gauche encore, FO, décidée à défendre, dans l’esprit du 11 janvier « la démocratie » et « les libertés de pensée et d’expression », sur fond de montée croissante du Front national. Chacun de son côté, mais dans l’unité continentale, puisque les mots d’ordre du défilé CGT sont repris au niveau européen par la confédération des syndicats. « Solidarité internationale des travailleurs pour la paix, le progrès et la justice sociale. Non à l’austérité en Europe » affiche la banderole de tête du défilé CGT/FSU/UNSA.

    Sans rentrer dans les querelles de chiffres, notons tout de même que la CGT a revendiqué 110 000 manifestants à travers la France (65 000 de source policière) et 12 000 à Paris (environ 8 500 selon la préfecture). C’est moitié moins que l’an dernier, où le syndicat parlait de 210 000 personnes ayant défilé en France dont 65 000 à Paris (99 000, dont 15 500 dans la capitale selon les chiffres du ministère de l’Intérieur).
    Quelques constats s’imposent donc :

    • • Le premier mai attire de moins en moins de monde, quelle que soit la météo.
    • • Selon un récent sondage, moins d’un Français sur deux (45 %) juge qu’ils sont utiles et seuls 31 % pensent qu’ils sont représentatifs des salariés. Cela fait encore pas mal d’optimistes quand ont sait que seulement 7,7 % de la population active est syndiquée en France, dont les 3/4 viennent de la fonction publique !
    • • De l’aveu même de Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT, il y a trop de syndicats en France.

    « Le syndicalisme français pâtit à la fois de sa division et de la multiplication de ses acteurs ».

    Bref, les syndicats sont trop nombreux, non représentatifs et défendent essentiellement leurs bastions dans la fonction publique. Leurs querelles et divisions ne visent qu’à se disputer la manne publique et les nombreux avantages associés au statut d’organisation représentative. Ajoutons qu’ils tètent tous, peu ou prou, aux mêmes mamelles idéologiques politiquement correctes. En conséquence, aucun ne se penche sérieusement sur les vrais problèmes des travailleurs Français qui sont :

    • • Précarisés dans leur emploi (quand ils en ont un) par les mesures libérales prises par tous les gouvernements depuis trente ans.
    • • Pour les plus modestes, fragilisés dans leurs revenus par la pression à la baisse sur les salaires qu’exercent l’immigration et le chômage de masse.
    • • Attaqués dans leur identité et leur mode de vie à la fois par les immigrés et par l’oligarchie mondialiste.

    Tant que les syndicats ne prendront pas en compte ces faits, les Français continueront à les bouder et ce sera tant mieux, car nous n’avons que faire de ces organisations qui nuisent aux travailleurs français pour défendre leurs intérêts propres.

    http://fr.novopress.info/

  • La grève, oui, mais pas pendant les vacances !

    Depuis trop longtemps maintenant, ils sont en grève pour obtenir plus de salaire, plus d’avantages, plus de tout, au mépris des 6 millions de Français qui n’arrivent même pas à travailler...

    Les syndicalistes n’ont pas d’états d’âme, c’est bien connu. Nous avions déjà vu pas mal de choses, mais là, à Toulouse, on croit rêver. Tout commence par une grève habituelle dans la compagnie de Bus Tisséo (service public), dans laquelle les salariés ont des avantages acquis immuables. Ils sont globalement très bien payés, bénéficient de la sécurité de l’emploi : on peut dire que, face à une France en perdition, ils sont plutôt privilégiés.

    Depuis trop longtemps maintenant, ils sont en grève pour obtenir plus de salaire, plus d’avantages, plus de tout, au mépris des 6 millions de Français qui n’arrivent même pas à travailler. Cette grève est, comme à l’habitude, une grève dure, avec piquets de grève (interdits par la loi) pour empêcher ceux qui auraient des velléités de travailler, en gros la grande majorité des salariés de cette compagnie. Le maire UMP de Toulouse n’a rien cédé à juste titre, il a même menacé de la justice et de la police ces piquets de grève insupportables.

    Une grève donc « normale » pour la CGT et les autres syndicats. Le conflit se durcissait et tout était bloqué. C’était sans compter sur les vacances de printemps et sa cohorte de salariés qui récupèrent les RTT et autres congés pour partir avec les enfants au bord de la mer ou à la montagne. C’était sans compter avec le génie syndical. Les employeurs devraient se méfier.

    En effet, la grève a été levée la veille des congés de la zone, avec reprise du travail et des bus devenus inutiles car les étudiants et scolaires n’avaient plus classe. Etonnement général, sans comprendre que cet arrêt de grève était là pour permettre aux salariés de Tisséo de partir en vacances tout en étant payés. Sans aucune honte, ni états d’âme, les syndicalistes ont remis en place les piquets de grève dès la reprise de l’école, lundi 27 avril.

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  • Destruction sociale et destruction culturelle

    Certains se demandent parfois si la déconstruction culturelle, entraînant la trahison des élites, n'engendre pas des conséquences plus graves encore que l'arasement social, étranglant les classes moyennes et se traduisant par la perte du sens du travail et de l'entreprise.

    Des deux processus de subversion et de décadence lequel doit-on combattre par priorité ?

    L'actualité nous fournit sa réponse par la simultanéité de deux mouvements.

    D'une part, ce 27 avril, les artisans, commerçants et autres travailleurs indépendants manifestaient leur légitime révolte contre les abus, contre les dysfonctionnements et, en bonne logique, contre le monopole du lamentable RSI. Ce "régime social des indépendants" a été créé sans véritable débat par le fourre-tout de la loi Fillon de 2003. Il fut mis en place, sans que personne ne s'en aperçoive, sauf les assujettis incorporés de force, sous la présidence Sarkozy. Droite et gauche peuvent donc s'enorgueillir de concourir  à la même nuisance.

    Et, d'autre part, depuis la révélation de son projet d'abaissement des programmes scolaires par la citoyenne Vallaud-Belkacem, on peut aussi observer et nous devons soutenir de toutes nos forces, la protestation grandissante contre les atteintes tendant à effacer la culture classique et les langues européennes de l'école publique en France.

    Dans un cas comme dans l'autre nous ne subissons peut-être pas la même opération, mais elle vient de la même famille d'opérateurs, poursuivant un même but, par le pouvoir des bureaux dont les ministres et sous-ministres ne sont que les communicants.

    Ils ont alors bonne mine ceux qui voudraient seulement accélérer le rythme de ce qu'on désigne de manière trop vague et trop indistincte comme des "réformes", trouvant trop lent, trop lourd et trop incertain le pas destructeur de Monsieur Normal et de ses comparses.

    Hypocritement le 24 avril, la citoyenne Vallaud-Belkacem, ce personnage incompétent, inculte et non-élu, qui fut promue, on ne sait pourquoi, ministre de l'Éducation, a osé produire un communiqué faisant semblant de concéder que "les débats sont légitimes"… mais que le 12 juin tout sera bouclé, après "consultation", consultation de pure forme cela va sans dire, "des" enseignants… (lesquels ?)

    Dans un cas comme dans l'autre, on doit par conséquent cesser de demander des améliorations au monopole, qu'il s'agisse du monopole scolaire ou du monopole social : on doit combattre le monopole.

    Le même jour, où s'étaient dressés des gens écrasés par la lourdeur des charges on apprenait les nouveaux chiffres du chômage, la belle réussite de Hollande depuis 3 ans.

    Il faut vraiment se situer dans le sillage de l'étatisme et du conformisme le plus absolu pour faire encore semblant de s'interroger sur les causes, alors qu'elles ne datent pas d'hier, même si leur comptabilité officielle vient de franchir la barre symbolique et historique des 3,5 millions de chômeurs.

    On peut se demander en fait combien de politiciens français ont daigné observer un bulletin de paie français qu'il s'agisse de celui d'un ouvrier professionnel, d'une caissière de supermarché, d'un cadre moyen ou supérieur. Inutile par conséquent de les inviter à comparer un tel document avec son homologue en Allemagne ou au Royaume Uni. Dans le gouvernement actuel, essentiellement composé de fonctionnaires, personne ne semble capable de comprendre à quel point le modèle social français "que le monde nous envie" tue l'emploi en France, à quel point le poids des charges sociales monopolistes ont fait sombrer l'économie privée française

    Songeons aussi que le conseil d'orientations des retraites est composé de gens qui, sans être eux-mêmes assujettis au régime général, bénéficient de la garantie accordée aux privilégiés de la haute fonction publique.

    On va fêter bientôt le 20e anniversaire du plan Juppé de 1995 : depuis cette date, l'État, ou plutôt l'étatisme de la haute administration a mis la main sur les régimes sociaux et en a évacué l'ombre de démocratie syndicale qu'ils étaient supposés intégrer.

    Dans un cas comme dans l'autre il est temps d'en finir avec ces mini-dictatures de l'incompétence, de l'arrogance et de la jactance.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Chômage : l’envolée se poursuit, les Français trinquent

    Une fois de plus, la réalité inflige un désaveu cinglant à l’optimisme de circonstance et au volontarisme en carton-pâte de nos gouvernants. Avec 15 400 inscrits supplémentaires en catégorie A fin mars, le nombre de chômeurs n’ayant exercé aucune activité a franchi la barre des 3,5 millions.

    Triste record pour François Hollande, qui s’apprête à fêter sa troisième année à la tête de l’État et qui avait fait -et fait encore- de la lutte contre le chômage sa priorité entre toutes, nous citons :

    Je me battrai pendant les deux années qui me restent pour atteindre l’objectif que j’ai fixé, la baisse du chômage.

    En comptant l’outre-mer et les chômeurs ayant exercé une petite activité (catégories A, B, et C, celle qui correspond aux normes internationales), la France comptait en mars 5,59 millions de demandeurs d’emploi, un autre record. Le mandat de François Hollande aura vu jusqu’à présent leur nombre augmenter de 586 600. Particulièrement touchés, les seniors (+ 0,4 % sur un mois, + 8,6 % sur un an) et les chomeurs de longue durée (+1,1 % en mars, + 10,1 sur un an). Les jeunes étaient relativement épargnés ces derniers mois, cette catégorie bénficiant de nombreux dispositifs d’emplois aidés qui contribuent à les sortir des statistiques, à défaut de leur offrir un avenir. Fin de l’embellie ? Le mois de mars aura vu leur nombre augmenter de 1 %.

    Quant on sait que ce sont bien souvent les mêmes qui sont victimes du chomage et qui subissent de plein fouet les ravages de l’immigration, on ne peut que s’alarmer de cette situation

    François Hollande le déclarait lui-même le 18 avril dernier à Clermont-Ferrand :
    Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu.

    Chiche ?

    http://fr.novopress.info/page/2/