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social - Page 432

  • Najat accentue la guerre contre les pauvres

    But : leur interdire l’accès au savoir et les enfermer dans un ghetto d’études longues ou courtes qui ne débouchent que sur du vide.

    Disons tout net : si les classes bourgeoises supérieures avaient sournoisement comploté afin que leurs rejetons trustent l’ensemble des métiers rémunérateurs et soient débarrassés de toute concurrence venant d’enfants d’origine modeste, elles auraient préconisé la même politique scolaire que celle que l’on suit actuellement ! Droite et gauche mènent depuis des décennies, sans en avoir conscience, une guerre implacable contre les pauvres.

    Leur but : leur interdire l’accès au savoir et les enfermer dans un ghetto d’études longues ou courtes qui ne débouchent que sur du vide. Mme Belkacem est pétrie de bonnes intentions mais son plan n’est que l’ultime avatar d’une politique amorcée par M. Haby. Les dernières poches d’excellence au collège – classes européennes, internationales – vont être liquidées. Le privé élèvera une ultime digue contre le nivellement par le bas mais la pression qu’il endurera afin qu’il se « normalise » sera terrible : ! De plus, les places dans le privé sont limitées à 20 % du total alors que 40 % des parents voudraient y inscrire leurs enfants !

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  • Comment les Chinois font leur beurre avec nos retraites

    Vu sur NDF : Pour pallier la gestion déficitaire de nos caisses de retraite, la Cades fait racheter les déficits sociaux français par les Chinois, auprès desquels nous nous endettons… Et les technocrates s’en réjouissent !

    (Cliquez pour agrandir)

     http://www.contre-info.com/

  • Alcatel-Lucent : l’autre suicide français

    Nokia a annoncé ce mercredi le rachat de son concurrent Alcatel-Lucent. Pour Jean-Philippe Tanguy et Nicolas Dupont-Aignan, cette fusion plombe l’espoir d’une rapide réindustrialisation française.

     

    « Nos chefs, au milieu de beaucoup de contradictions, ont prétendu, avant tout, renouveler, en 1940, la guerre de 1915-1918. Les Allemands faisaient celle de 1940 »— Marc Bloch, L’Étrange Défaite.

    Les pillages se suivent et se ressemblent… La razzia boursière de Nokia sur le fleuron français des télécoms, Alcatel-Lucent, annonce le chant du cygne de la mascarade industrielle de François Hollande.

    La France parle, le reste du monde agit. Il est loin le temps où Arnaud Montebourg prêtait sa verve à François Hollande pour prétendre relancer l’industrie française. On nous avait pourtant promis des grands projets et du patriotisme, un véritable changement de modèle en lieu et place du désastre de « l’économie sans usine » du croquemort Serge Tchuruk, ancien patron… d’Alcatel.

    Las, les faits parlent pour eux. L’alternance socialiste n’a fait qu’allonger la litanie des champions industriels français bradés à l’étranger. Après l’acier d’Arcelor, l’aluminium de Pechiney, la chimie de Rhodia, c’est l’électricien Alstom, le cimentier Lafarge et maintenant le champion des télécoms Alcatel. Ce pillage systématique est aggravé par les pertes de contrôle de la France sur d’autres fleurons comme Peugeot ou par l’inaction suicidaire de l’État sur Areva dans la filière nucléaire.

    En réalité rien n’a changé ici quand tout a changé ailleurs, notamment aux États-Unis. Par une ironie aussi tragique que révoltante, les projets de Nokia font suite au succès industriel atteint la semaine passée par le bourreau d’Alstom, l’américain General Electric : en seulement sept années, le conglomérat s’est débarrassé de toutes ses activités financières pour redevenir un géant d’une industrie de pointe relocalisée sur le sol national. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Alcatel-Lucent-l-autre-suicide

  • LA CORPORATION OU LA PATRIE DU TRAVAILLEUR

    La liberté de l’ouvrier dans l’ancienne France, sa dignité et son bien-être, sont attestés par l’organisation du travail au Moyen-âge. Là encore, la monarchie favorisa l’émergence de corps libres. Ceux-ci s’organisèrent dans les communes libérées et codifièrent leurs us et coutumes que l’autorité royale homologua dans le magnifique Livre des Métiers d’Etienne Boileau en 1268…
    En entrant dans la Communauté par la porte de l’apprentissage, le jeune ouvrier y rencontrait tout d’abord des devoirs de diverse nature, mais il y trouvait aussi des droits, c’est-à-dire des coutumes ayant force de loi ; c’était là son livret et son code. Soumis à l’autorité du maître, mais placé en même temps sous l’aile maternelle de la maîtresse et bénéficiant des conseils du premier valet, il avait déjà, sans sortir de la maison patronale, de très-sérieuses compensations. Au dehors, les garanties se multipliaient ; il se sentait plus fort encore ; membre d’une Communauté ouvrière qui était quelque chose par elle-même et qui comptait dans le vaste syndicat des Corporations, il se savait appuyé, défendu, et il l’était en effet, comme l’homme d’Eglise se sentait soutenu par l’Evêque, l’homme de loi par le Parlement, et le clerc par l’Université.
    De son patron, l’homme de travail allait hiérarchiquement aux Jurés de la Corporation, puis au prévôt de Paris et aux grands officiers de la couronne, maîtres et protecteurs de certains métiers ; enfin il pouvait remonter jusqu’au Roi lui-même, chef suprême de cette société féodale où le travail avait su se faire une place.

     

    L’historien de la Révolution, Louis Blanc disait aussi : «La Fraternité fut le sentiment qui présida dans l’origine à la formation des communautés professionnelles.» On y retrouve l’esprit chrétien de la compassion pour le pauvre, du partage, la sollicitude pour les déshérités. « …la probité au mesureur ; il défend au tavernier de jamais hausser le prix du gros vin, comme boisson du menu peuple ; il veut que les denrées se montrent en plein marché, et afin que le pauvre puisse avoir sa part au meilleur prix, les marchands n’auront qu’après tous les habitants de la cité la permission d’acheter des vivres.»
    Dans ces antiques jurandes, point de place pour la haine de son semblable et le désir de ruiner autrui. On trouvait l’union dans une même organisation sociale patronale et ouvrière dont l’intérêt commun était et reste, la bonne marche du métier. On se rapprochait, on s’encourageait et on se rendait de mutuels services. Le voisinage professionnel éveillait une rivalité sans haine dans une fraternelle concurrence alors que la Révolution Libérale interdira, pour dominer les ouvriers, tout principe d’association.

    « La corporation a été la patrie chérie de l’artisan ; la royauté, sa tutrice vigilante ; l’art son guide et son maître. La corporation lui a permis de grandir…La royauté, en le protégeant et en le soumettant à ses lois, a créé la grande industrie et l’a fait lui-même, de bourgeois d’une commune, citoyen d’un grand royaume.» disait l’historien économiste Pierre-Emile Levasseur, dans son Histoire des classes ouvrières. Il rajoutait : « La corporation a été la sauvegarde et la tutrice de l’industrie. Elle a enseigné au peuple à se gouverner lui-même. Elle a fait plus ; elle a donné aux artisans des dignités, la science et le goût du métier, les secours d’argent, les joies de la fraternité dans le sens étendu du mot, par ses fêtes, ses réceptions, ses examens. Elle a été la grande affaire des petites gens, la source de leurs plaisirs, l’intérêt de toute leur vie.»

    Ecoutons l’anarchiste Paul Lafargue dans son livre Le Droit à la Paresse : «Sous l’ancien régime, les lois de l’Eglise garantissaient au travailleur 90 jours de repos (52 dimanches et 38 jours fériés) pendant lesquels il était strictement défendu de travailler. C’était le grand crime du catholicisme, la cause principale de l’irréligion de la bourgeoisie industrielle et commerçante. Sous la Révolution, dès qu’elle fut maîtresse, elle abolit les jours fériés, et remplaça la semaine de sept jours par celle de dix afin que le peuple n’eût plus qu’un jour de repos sur dix. Elle affranchit les ouvriers du joug de l’Eglise pour mieux les soumettre au joug du travail… »

    L’apprenti était protégé à la fois contre lui-même et contre son maître, contre sa propre étourderie et contre les abus…dont il pouvait être victime. L’ouvrier était défendu par le texte des règlements de la communauté et par les jurés interprètes légaux des statuts du métier, contre la mauvaise foi du maître qui aurait eu la velléité soit de le congédier avant la fin de son louage, soit de diminuer son salaire ou d’augmenter son travail. Il était protégé par les termes même de son engagement, contre l’inconstance de son caractère et les inconséquences de son humeur. Le travail était donc pour l’ouvrier un titre de propriété, un droit et le maître y trouvait son compte par le contrôle du métier et contre les exactions d’entreprises rivales…Le consommateur était rassuré, point de malfaçon et de tricherie dans les produits, enfin une saine Economie sociale.

    Chaque corps de métier constituait un petit Etat avec ses lois, ses rites, ses fêtes religieuses et jours chômés, ses bannières, fêtes et processions, sa « sécurité sociale», ses formes de retraites, ses hôpitaux, enfin son organisation propre, autonome et fraternelle. Les malades, les veuves, les orphelins étaient sous la protection des chefs du métier qui s’en occupaient comme de leur propre famille.
    Protection de l’enfance ouvrière ; garantie du travail à qui en vit, et de la propriété industrielle à qui la possède ; examen et stage pour constater la capacité des aspirants et interdiction du cumul des professions pour en empêcher l’exercice abusif ; surveillance de la fabrication pour assurer la loyauté du commerce ; fonctionnement régulier d’une juridiction ouvrière ayant la main sur tous les métiers, depuis l’apprentissage jusqu’à la maîtrise ; suppression de tout intermédiaire parasite entre le producteur et le consommateur ; travail en commun et sous l’œil du public ; solidarité de la famille ouvrière ; assistance aux nécessiteux du métier…
    Pour tout dire une forme embryonnaire de législation sociale…On est loin des temps obscurs moyenâgeux enseignés par l’école républicaine alors que le monde ouvrier allait connaître le véritable esclavage avec les idéaux de la Révolution mis en pratique par la République antisociale qui pilla les biens corporatifs du monde ouvrier acquis depuis des siècles.

    Expression de la société chrétienne et féodale, le régime du Livre des Métiers plaçait le travail sous la main de l’Eglise et de l’Etat ; celui de Turgot et des économistes, fait à l’image du monde moderne, essentiellement laïque et libéral, ne le soumet à aucune puissance de l’ordre moral ou politique ; mais, en l’affranchissant de toute sujétion civile et religieuse, il le laisse sans autre protecteur que lui-même.
    Le vol du bien commun des ouvriers a été décidé par le décret d’Allarde du 2 – 17 mars 1791, qui déclare propriété nationale les biens corporatifs.
    L’historien Hippolyte Taine évalue à seize milliards de l’époque la valeur du patrimoine des métiers confisqué aux corporations. Somme énorme si l’on considère le chiffre peu élevé des effectifs ouvriers au moment de la révolution.
    Privés de leur patrimoine, les corps de métiers ne pouvaient plus vivre. Au demeurant, le décret d’Allarde faisait du libéralisme économique le fondement du nouveau régime du travail, de la production et du commerce, et le 14 – 17 juin 1791, la loi dite « Le Chapelier » interdisait aux hommes de métier de s’associer en vue de « former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ».

    Dès le lendemain de la suppression du régime corporatif, les ouvriers – charpentiers, maréchaux, tailleurs, cordonniers et autres – tentèrent de reformer des compagnonnages pour s’entendre sur leurs exigences en matière de salaires. Le législateur révolutionnaire brisa cette tentative en assimilant à la rébellion l’association entre Citoyens d’un même état ou profession. Or la rébellion était passible de la peine capitale.
    Tel est le nouveau droit inauguré en 1789 par la prise de la Bastille, qui plongera les ouvriers dans le monde infernal de la révolution industriel et des répressions sanglantes des républiques successives…

    On le voit, dans le système contemporain, le principe de la liberté a produit l’individualisme, avec ses initiatives et ses responsabilités, avec ses chances de succès et ses possibilités de fortune pour quelques-uns, mais aussi avec ses isolements, ses faiblesses et ses gênes pour le plus grand nombre. L’apprenti, l’ouvrier, le petit patron, ont conquis, en même temps que leur indépendance industrielle, le droit de se protéger eux-mêmes ; la Corporation n’est plus là pour former le faisceau et centupler les forces protectrices.
    Jadis avec les corporations, il y eut ce qu’on pourrait appeler un véritable honneur du travail. Après la révolution de 1789, c’est l’esprit bourgeois qui remplaça cet honneur qui était pourtant le moteur du monde ouvrier. Le poète Charles Péguy dans son ouvrage « L’argent » écrit en 1913, dénonçait déjà à cette époque, l’embourgeoisement du monde ouvrier :
    Nous avons connu un honneur du travail exactement le même que celui qui au Moyen-Âge régissait la main et le cœur. C’était le même conservé intact en dessous. Nous avons connu ce soin poussé jusqu’à la perfection, égal dans l’ensemble, égal dans le plus infime détail. Nous avons connu cette piété de l’ouvrage bien fait, poussée, maintenue jusqu’à ses plus extrêmes exigences. J’ai vu toute mon enfance rempailler des chaises exactement du même esprit et du même cœur, et de la même main, que ce même peuple avait taillé ses cathédrales.
    Que reste-t-il aujourd’hui de tout cela ? Comment a-t-on fait, du peuple le plus laborieux de la terre, et peut-être du seul peuple laborieux de la terre, du seul peuple peut-être qui aimait le travail pour le travail, et pour l’honneur, et pour travailler, ce peuple de saboteurs, comment a-t-on pu en faire ce peuple qui sur un chantier met toute son étude à ne pas en fiche un coup.
    Ce sera dans l’histoire une des plus grandes victoires, et sans doute la seule, de la démagogie bourgeoise intellectuelle. Mais il faut avouer qu’elle compte. Cette victoire.

    Ne serait-il pas sage de rechercher aujourd’hui, dans les statuts de l’Ancien Régime, ce que le régime actuel pourrait utilement lui emprunter ? Le système corporatif avait ses abus, que personne ne songe à faire revivre, et ses avantages de temps et de lieu, qui ont disparu avec l’état social dont il était l’expression. Ce qui n’a pu périr, ce sont les qualités essentielles et les vertus intrinsèques de ce régime, parce que les unes et les autres tiennent au principe d’association, qui est le correctif de la faiblesse individuelle.
    Alors ! N’oublions jamais la proclamation du Comte de Chambord : « La Royauté a toujours été la patronne des classes ouvrières.»

    http://www.actionroyaliste.com/

  • Révélation sur le financement des syndicats, Nicolas Perruchot, dans GMB - 18/10

  • Retraites : les cinq inégalités qui divisent les générations

    Montant des retraites, hausse des cotisations, temps passé à la retraite... les Français, suivant leur date de naissance, ne profitent pas pareillement du système de retraite.

    Jeunes, moins jeunes, retraités... les générations de Français sont-elles égales devant la retraite? Tout dépend des critères de comparaison choisis, répond en substance le secrétariat général du Conseil d'orientation des retraites (COR), dans des documents de travail dont Le Figaro a eu connaissance. Les plus vieux ont profité de taux de cotisation plus faibles, les plus jeunes d'un temps passé à la retraite plus long que les quadras...

    État des lieux d'un système, qui a dû être profondément et douloureusement réformé ces quinze dernières années, afin de faire face aux crises économiques et au vieillissement de la population.

    • Rapporté au dernier salaire, le montant de la retraite a baissé, et baissera encore

    La pension de retraite moyenne a régulièrement baissé, rapportée au dernier salaire, pour les générations nées entre 1940 et 1950. Typiquement, un cadre du privé né en 1940 bénéficie d'une retraite se montant à 75% de son dernier salaire, contre 61% pour celui né en 1990, et si aucune réforme supplémentaire n'est mise en place - ce qui est peu probable. C'est la prise en compte des 25 meilleures années de salaire, plutôt que des 10 meilleures comme auparavant, qui explique cette baisse.

    Cela peut paraître paradoxal, mais ce n'est pas parce que la pension moyenne a baissé par rapport au dernier salaire qu'elle a baissé tout court. En effet, «la pension moyenne relative à 68 ans a cru régulièrement pour l'ensemble des assurés au sein de chaque génération (+5 points entre les Français nés en 1940 et ceux nés en 1950)». Il faut y voir l'effet de l'amélioration des carrières des femmes, de mesures de surcote et de relèvement des minima de pensions entre autres.

    • Les cotisations ont grimpé

    Dans le cas d'un cadre du privé, le taux de cotisation moyen par génération a bondi de 16,4% pour la génération née en 1932, à 28% pour celle née en 1990. Cette hausse est alimentée à la fois par les contributions au régime général (Caisse nationale d'assurance vieillesse - CNAV, retraite de base) et aux retraites complémentaires Agirc et Arrco. Les premières ont notamment doublé, passant de 8,5% en 1967 à 17,75% aujourd'hui.

    Ce n'est pas tout. «Les taux de cotisation légaux ne donnent qu'une vision partielle des contributions financières des assurés au système de retraite, ajoute le COR, notamment parce que ces contributions peuvent passer par d'autres canaux que les cotisations: part de la CSG affectée aux retraites et taxes affectées.»

    • L'âge moyen de départ à la retraite se stabilisera à terme

    Si aucune réforme ne repousse les bornes d'âge à la retraite - ce qui est peu probable vu la situation financière des régimes - «l'âge moyen de départ à la retraite se stabiliserait légèrement au-dessus de 64 ans à partir des générations nées dans les années 1980»... Après avoir fortement augmenté pour les générations des décennies précédentes.

    • Un temps passé à la retraite inégal

    Toutes les générations ne sont pas égales face au temps passé à la retraite. «La durée de retraite moyenne relative à la durée de vie totale reste dans une fourchette de variation de plus ou moins 3 à 4% entre les générations 1943 et 1990, le maximum étant atteint pour la génération née en 1950 (durée de retraite égale à 30,6% de la durée de vie dans le scénario central de mortalité de l'INSEE) et le minimum pour la génération née en 1974 (28,6%)», observe le COR. Cette évolution, particulièrement défavorable à la génération née en 1974, comme le souligne L'Opinion, s'explique par le report rapide de deux ans des bornes d'âge entre les générations 1955 et 1955 et l'augmentation de la durée requise de cotisation, suite aux dernières réformes des retraites.

    • Cotiser plus pour toucher moins: le sort peu envié des salariés

    Le rendement du système de retraite pour les salariés du privé a dégringolé ces dernières décennies. Pour la seule partie complémentaire (Agirc et Arrco), les réformes successives depuis 1970 ont divisé par deux le rendement. Le même mouvement, de moindre ampleur toutefois, s'observe pour la retraite de base de la CNAV. Ceci s'explique par un double mouvement de hausse des cotisations et de baisse relative des prestations. En clair, les salariés du privé d'aujourd'hui cotisent plus pour toucher une pension moindre.

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EukApAkVVEBIdKzFAj.shtml

  • Enfin une bonne grève !

    Un service dit "public" qui s’arrête pendant plus de trois semaines sans déranger personne n’a aucune raison d’être.

    Je parle, bien sûr, de celle de Radio France, qui démontre qu’un service dit « public » qui s’arrête pendant plus de trois semaines sans déranger personne n’a aucune raison d’être. Je n’entends que ça autour de moi : « Radio France, qu’est-ce que c’est bon quand ils la ferment ! » Et il faut bien dire que leurs musiques de remplacement est excellente… Il y a près d’un an, une bouffée d’air pur nous était parvenue avec la disparition de l’émission de Daniel Mermet sur France Inter « Là-bas si j’y suis », dont l’engagement gauchiste systématique à une heure de grande écoute parvenait, fait remarquable, à irriter jusqu’à ses commensaux du quai Kennedy !

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  • Gaspillage: le Sénat autorise la distribution d’invendus alimentaires

    Après plusieurs mois de débat, le Sénat a autorisé vendredi les supermarchés à distribuer leurs invendus alimentaires. La mesure doit permettre d’éviter le gaspillage.

    Les sénateurs ont adopté, sous les applaudissements, un amendement centriste défendu par Nathalie Goulet permettant aux magasins de commerce de détail, d’une surface supérieure à 1000 mètres carrés, de «mettre en place une convention d’organisation de la collecte sécurisée des denrées alimentaires invendues encore consommables au profit d’une ou plusieurs associations d’aide alimentaire».

    Un amendement UMP similaire a été retiré. Pour que cette disposition puisse entrer en vigueur, il faut qu’elle soit également votée à l’Assemblée nationale. «Chaque jour 20 à 40 kg de nourritures sont jetés par chaque supermarché alors que des gens, en France ne peuvent pas, faute de moyens, se nourrir», a déclaré la sénatrice de l’Orne.

    Elle a souligné qu’un élu de Courbevoie (Hauts-de-Seine), Arash Derambarsh, a mené une expérience dans sa ville où il a pu distribuer chaque jour plus de 500 euros de nourriture. [...]

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Un succès en trompe l'œil de la CGT

    Ce 9 avril la CGT organisait une journée théoriquement intersyndicale de grèves et de manifestations "contre l'austérité".

    Il est loin le temps où la CGT cherchait, ou feignait de chercher, à se rapprocher de la CFDT. Ni celle-ci, ni les trois autres syndicats réformistes, la CFTC, la CFE-CGC, et l'UNSA ne s'associent plus aux soi-disant démarches "unitaires" lancées par les cégétistes.

    Il ne semble donc pas inutile de considérer les alliés avec lesquels Martinez entend conduire la lutte politico-syndicale de son mouvement : aux côtés de la CGT, étroitement liée au parti communiste on trouve naturellement la FSU, scission communiste devenue majoritaire il y a 20 ans dans l'Éducation nationale, mais on trouve aussi le mouvement clairement gauchiste "Solidaires". Cette union interprofessionnelle revendique quelque 90 000 adhérents. Elle "entend mettre en œuvre un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salariés et transformation de la société. Un syndicalisme de lutte pour la construction de réels rapports de forces pour contrer les politiques libérales."

    Il convient d'évoquer dès lors la position de Force Ouvrière qui confirme de plus en plus, sous la direction de Jean-Claude Mailly, son virage trotskiste-lambertiste, plus discret à l'époque Blondel. Certes FO continue de recruter des militants qui critiquent encore, ou affectent de rejeter les liens de leur centrale d'origine avec le PCF. La scission de 1947 demeure l'acte fondateur de ce qui n'est plus qu'une bureaucratie. Mais l'objectif de "réunification du mouvement ouvrier", c'est-à-dire, en clair, de réconciliation des ex-trotskistes avec les ex-staliniens, reste sous-jacent à tous les actes de cette direction, en décalage total, faut-il le souligner, avec les vrais problèmes actuels de la France en général et des salariés français en particulier. Comment s'étonner dans de telles conditions, si le mot d'ordre de grève interprofessionnelle lancé par Mailly en février au congrès de Tours de sa centrale, n'a reçu aucun écho.

    La ligne de mobilisation définie par le nouveau chef cégétiste (1)⇓"contre l'austérité, pour les salaires, les services publics, l'emploi, la protection sociale" se révèle au bout du compte purement politique. Les références syndicalistes ne figurent que pour la forme. "Le mot d'ordre, a-t-il déclaré à l'AFP, c'est : contre l'austérité et pour des politiques alternatives à celle du gouvernement et du Medef, revalorisation des salaires, réduction du temps de travail, tout ce qui fait en sorte qu'on puisse développer l'emploi."

    Dès lors on ne s'étonnera pas non plus si, pour impressionner les foules et redonner le moral à des troupes sérieusement troublées par l'affaire Le Paon, Martinez a tout misé sur le rassemblement parisien, affrétant plus de 250 cars afin de faire converger vers la capitale 18 000 permanents et militants, soit probablement le tiers des manifestants, le reste étant alimenté, en grande partie, par les fonctionnaires et autres employés municipaux. Le secteur privé restait comme toujours infinitésimal, en dépit de l'affirmation, non démontrée, selon laquelle les personnels de "800 entreprises privées et publiques" participaient au défilé. Les calicots et les drapeaux rouges démontraient l'écrasante domination des cégétistes dans le cortège.

    Martinez revendique sans hésiter 120 000 manifestants, la réalité étant plus proche de la moitié. Il parle ainsi d'un "succès retentissant" et prépare ce qu'il appelle un "1er mai unitaire", ayant en vue la consolidation de sa direction qui devrait intervenir en avril 2016, dans le cadre du prochain congrès cégétiste qui se tiendra à Marseille.

    Contrepartie de la démonstration parisienne CGT les rassemblements en région se comptent en recul par rapport à la journée équivalente de 2014, déjà organisée conjointement avec FO, la FSU et Solidaires, passant de 140 le 18 mars 2014 à 86 ce 9 avril.

    Selon la police 7 000 personnes défilaient à Marseille, 4 000 à Toulouse, 4 700 à Bordeaux, 4 200 à Lyon.

    Quand la direction de la CGT parle de 300 000 manifestants dans toute la France elle se moque donc du monde.

    L'audience du mot d'ordre grève lancé pour la même journée est demeurée strictement marginale. Elle s'est limitée à des corporations significatives, enseignants, contrôleurs aériens, Radio France, la Tour Eiffel et le musée du Louvre. Aucun préavis n'ayant été déposé à la RATP et à la SNCF, les transports en commun n'ont pas été perturbés. A La Poste, on a compté moins de 7 % de grévistes.

    Tout cela manifestait surtout une préoccupation politique. Il s'agit pour le PCF de fédérer ce qu'on appelle encore "la gauche de la gauche". On passe aux choses sérieuses, le dernier bastion du Val-de-Marne ayant été préservé, après le 29 mars, grâce au vote, le 2 avril, de l'intégralité des conseillers socialistes. (2)⇓

    Le but du jeu pour l'appareil stalinien consiste à montrer à ses sympathisants qu'il se désolidarise totalement de la politique gouvernementale.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. à son sujet la Chronique des événements courants de l'Institut d'Histoire sociale du 4 février "Le stalinien Martinez à la tête de la CGT" 
    2.  cf. "PCF Val-de-Marne : qui trompe qui ?".

    → Pour être tenu au courant de nos chroniques, il suffit de s'inscrire à la liste de diffusion de L'Insolent en adressant un message à : <courrier.insolent-subscribe@europelibre.com>

    http://www.insolent.fr/

  • Poursuite de la grève à Radio France… malgré des avantages considérables pour les salariés

    Après trois semaines de grève à Radio France, le conflit s’enlise

    Pourtant, la semaine dernière, la Cour des comptes a publié un rapport au vitriol sur Radio France (photo) : vacances abondantes, primes en tous genres, avantages en nature, placards inutiles…  Les conditions de travail sont “très favorables” au sein des radios publiques.

    Exemples :

    Les journalistes ont droit jusqu’à 68 jours de congés par an.
    La Radio rembourse les amendes de ses salariés.
    Les syndicats pèsent 8 % des effectifs, et exercent un chantage permanent à la grève. Résultat : la direction cède aux conflits pour y mettre fin par « l’octroi de mesures catégorielles : primes spéciales, avancements garantis ».
    Enfin, plusieurs services sont pointés du doigt pour leurs sureffectifs, comme la communication (100 personnes). Radio France ne compte pas moins de 582 techniciens du son !

    Et ces journalistes donnent des leçons à tout le monde !

    La réponse à cette gabegie ? Pour Dominique Wolton, chercheur sur les médias (invité très régulièrement sur Radio France et payé par le CNRS), plutôt que de chercher à réaliser des économies : “Si on veut sauver Radio France, il faut augmenter la redevance”. Alors qu’elle va déjà augmenter en 2015 !

    Radio Courtoisie, elle, est nettement mieux gérée. Et sans subventions ni publicités.

    http://fr.novopress.info/