Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 432

  • Légumes d’Antan : Retour gagnant

    Crosne, panais, pâtisson, rutabaga : ces légumes aux noms curieux, longtemps laissés à l’abandon, sont de retour sur les étals de nos maraîchers, mais aussi dans la grande distribution.

    Tombés en désuétude peu après la Seconde Guerre mondiale au profit d’une agriculture intensive, leurs noms sont associés à des périodes de malheur ou de disette. Pourtant, ces légumes ont désormais le vent en poupe.

    Ce succès ne traduit-il pas un réel besoin d’un retour à l’authentique? Ces racines rustiques aux formes bizarres apportent une certaine diversité dans les assiettes. Les chefs étoilés sont à l’origine de cet engouement et aujourd’hui, après les marchés, la grande distribution suit la tendance.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Misère Valley, les laissés-pour-compte de Google & Co

    La richissime Silicon Valley a relégué ses SDF dans un immense camp, “The Jungle”. L’immobilier a explosé, chassant de chez eux les oubliés de la révolution high-tech.

    “This is America“, semble dire la bannière étoilée ondulant dans la brise automnale, plantée tout en haut d’un arbre. Perchée dans les cimes, une espèce de cabane en bois, la “demeure” la plus luxueuse de “The Jungle“, l’un des plus gros camps de SDF des États-Unis, situé à San José, dans la richissime Silicon Valley.

    Elle a été construite par Troy, ex-charpentier qui s’est retrouvé dans la rue il y a deux ans. Elle est vide depuis deux mois. Il paraît que Troy a trouvé un logement. Il reviendra peut-être. On revient toujours dans la Jungle.

    Deux mondes parallèles

    Le camp ressemble à la vision apocalyptique et désolée d’un monde après destruction atomique, tout droit sorti d’un roman de science-fiction. C’est un immense bidonville de tentes à même le sol, poussiéreux et sale. Plusieurs centaines de personnes vivent dans cette zone d’environ 25 hectares, qui s’est considérablement étendue ces deux dernières années.

    Il faut slalomer entre des montagnes de déchets s’accumulant entre les arbres. Les chiens aboient. Parfois, un pied sort d’une tente, on voit un corps, allongé sur un matelas par terre. Des silhouettes fantomatiques traînent dans les allées des chariots remplis de bric et de broc.

    Un homme déboule de Story Road, la route de San Jose qui longe le camp, se faufilant sous la glissière de sécurité avec une brouette pleine de bouts de bois : “Pour faire un feu, j’ai froid.” Comme un fantôme, il disparaît, happé par le néant. De la route on ne voit rien de ce monde parallèle, celui des damnés qui vivent là, sans eau courante, sans sanitaires, sans chauffage. Seul détail qui interpelle : les vélos. De temps à autre, des silhouettes sortent. Enfourchent une bicyclette déglinguée. Certains résidents du camp vont ainsi au travail, car ils ont parfois des jobs. Ou partent en expédition pour prendre une douche dans un club de gym des environs qui les laisse entrer.

    This is America. A quinze minutes en prenant la mythique Route 101 (la “one o one”), on arrive à Mountain View, autant dire “Google City”. L’entreprise qui, dit-on, façonne notre futur et dont la devise est “Don’t be evil“, “Ne soyez pas malveillant”. A Mountain View, on tourne la tête, et Google est partout, sur tous les immeubles, comme le mystérieux mot “Ubik”, dans le roman de Philip K. Dick. Voilà le Googleplex, le campus principal. Tous les gens semblent sortis d’un dépliant publicitaire. Ils sont jeunes, beaux, leurs dents sont blanches, bien soignées. Les dents, c’est la frontière entre les have et les have not, ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien.

    Des milliards comme s’il en pleuvait

    Au Googleplex, tout est gratuit : cafétéria avec nourriture bio, cours d’ukulélé, piscine, terrain de basket, de sorte qu’on a rarement besoin de sortir. Google, c’est finalement un peu comme la Jungle, on n’en part jamais : la compagnie est connue pour outrageusement bien payer ses salariés. Vient alors nous gifler cette image, dans un effet kaléidoscopique vertigineux. Les vélos. Google a mis des vélos gratuits à la disposition de ses salariés dans tout Mountain View, aux couleurs de l’entreprise, bleu, rouge, jaune, vert. Et toute la journée, on assiste au ballet incessant des cyclistes. Dans la Silicon Valley, les millionnaires et les miséreux vivent les uns à côté des autres sans jamais se croiser, mais ils ont un point commun : les deux-roues.

    This is America. Le long de la Route 101 s’égrènent les noms prestigieux : Google, Apple, Facebook, Yahoo !, eBay. Les 150 entreprises les plus grosses de la Valley pèsent en Bourse 2.419 milliards de dollars, à peu près le PNB de la France. Depuis deux ans, la folie a gagné – à nouveau – ce petit bout de Californie où les milliards semblent tomber du ciel, comme dans le dessin animé “Tempête de boulettes géantes”. Whatsapp et ses trente salariés se sont fait racheter presque 20 milliards de dollars par Facebook, Airbnb vaut désormais plus qu’Accor : la Silicon Valley compterait une cinquantaine de milliardaires, et une dizaine de milliers de millionnaires.

    Et de plus en plus de pauvres, aussi. Depuis deux ans, le nombre de homeless a grimpé de 8%, l’un des plus mauvais chiffres enregistrés aux États-Unis. Autour de San José, il y a une soixantaine de camps de sans-abri, cachés derrière les échangeurs d’autoroute. Sans compter les SDF qui dorment dans leur voiture, chassés de leur appartement par la hausse des loyers.

    Depuis trois ans, l’immobilier a explosé – le loyer moyen à Palo Alto est de 2.600 dollars par mois ! Les libéraux vantaient l’effet trickle down – l’effet “ruissellement” de la croissance, l’argent des riches boostant l’économie, et donc bénéficiant aux plus pauvres…

    Les “nouveaux aristocrates”

    Dans la Silicon Valley, le “ruissellement” a été radioactif, rayant progressivement la classe moyenne de la carte et aspirant les plus fragiles vers le fond. C’est l’application grandeur nature du best-seller de l’économiste Thomas Piketty “le Capital au XXIe siècle” (1), sur l’explosion des inégalités. Et l’émergence d’une classe de “super-cadres”, oligarchie dominante dans un peuple de gueux.

    Retour à l’Ancien Régime ? Il y a peu, un entrepreneur de la “tech” qui venait de vendre sa start-up 1 milliard de dollars à Microsoft a fêté ses 40 ans avec faste. Le thème de cette somptueuse soirée costumée où le rappeur Snoop Dogg était convié ? “Qu’ils mangent de la brioche”, la phrase célèbre de Marie-Antoinette…

    Alors, à quand un 1789 ? Comme les carrosses au temps jadis, les bus Google, ces bus qui transportent les riches salariés de Facebook ou Google de San Francisco vers la banlieue de la Silicon Valley, se font désormais caillasser par les activistes du mouvement Occupy. Car depuis quelques années, les “techies” ne jurent plus que par la ville de Kerouac et des hippies. Twitter, Airbnb ou Uber se sont installés dans le quartier South of Market.

    Et même ceux qui travaillent le long de la Route 101 préfèrent faire le trajet et vivre dans la capitale, en particulier dans Mission District, le quartier, jadis populaire, où Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a acheté un pied-à-terre pour la modique somme de 10 millions de dollars, en plus de sa maison princière à Palo Alto, au cœur de la Silicon Valley. Les loyers ont explosé… et les évictions se sont multipliées.

    Rebecca Solnit, écrivain, regarde avec effroi sa cité changer : “Je serai peut-être bientôt la dernière. Artistes, écrivains, musiciens : les ‘startuppeurs‘ sont en train de nous chasser. Quand je les vois s’engouffrer dans les ‘Google buses‘, ces grands bus blancs aux vitres teintées, j’ai l’impression de voir des aliens dans leur vaisseau spatial, venus nous conquérir. Ils vont gagner. Ils ont l’argent. L’arrogance. Ils sont les nouveaux aristocrates qui dirigent la ville. Nos Médicis à nous… Sauf que, hélas, on n’a pas la Renaissance qui va avec.”

    Où sont les mécènes ? Des artistes ont bien tenté d’organiser une Silicon Valley Art Fair pour tenter de séduire ces nouveaux riches. En vain.

    La manche 2.0

    Reste une autre population d’autochtones, plus encombrante. Celle des SDF Nombreux. Trop nombreux. Là aussi, les petits génies de la “tech” ont la solution. Version radicale, ça donne : Pourquoi doivent-ils être si près de nous, c’est un fardeau pour la ville ! Il faudrait les mettre ailleurs !”, commentaire d’un “startuppeur” sur Facebook.

    Version soft, ça donne The Homeless GoPro Project, qui se propose de leur prêter pendant quinze jours… une camera GoPro pour qu’ils réalisent des vidéos embarquées façon “vis ma vie de SDF”. Nous voulons augmenter l’empathie à leur égard”, assure Erika, l’une des cofondatrices, en pleine campagne de crowdfunding (financement participatif).

    Cette autre société, HandUp, les aide à mieux se vendre pour, eux aussi, comme une start-up, lever des fonds auprès des internautes : la manche 2.0. Sur le site, vous pouvez consulter une galerie de photos de pauvres à aider, classés par catégories : les familles, les vétérans de guerres, les malades. A chacun de se présenter avec le meilleur storytelling possible !

    Jef, sympathique SDF flûtiste, ne pouvait plus jouer de son instrument après avoir été agressé dans la rue et s’être fait briser les dents ? Il a réussi l’exploit de convaincre en six mois 95 donneurs, et a collecté les 3.605 dollars dont il avait besoin pour des prothèses.

    La jolie Lora, 22 ans, en foyer, a réuni 375 dollars en moins d’un mois pour acheter des couches et des habits pour son nouveau-né.

    Danny qui avoue ses problèmes de santé mentale, de drogue et d’alcool, est moins populaire. Il veut également des soins dentaires, mais n’a glané que 50 dollars en six mois.

    Les visages et les histoires défilent sur l’écran rassurant de l’ordinateur. Il suffit de cliquer sur la bannière “Faites un don maintenant”, et de remplir les références de sa carte Bleue. Surtout ne pas oublier de spécifier si on bénéficie d’un code de réduction, précise le site.

    Les “gens-voiture”

    Merveille du web ! On aimerait qu’ils soient toujours ainsi, les pauvres. Souriants et émouvants, sagement relégués dans une galerie photo interactive. Ou en tout cas discrets. Le problème, c’est quand on les remarque.

    A Palo Alto, la mairie veut promouvoir une loi pour interdire aux citoyens de dormir dans leur automobile. Une façon de chasser les SDF réfugiés dans leur voiture, une population qui a explosé.

    Carrie LeRoy avocate qui, bénévolement, s’est lancée dans une bataille contre cette loi et a obtenu sa suspension provisoire, ne décolère pas :

    A Atherton, la ville voisine où se sont installés tous les millionnaires, ils ont fait passer une loi encore plus hypocrite. Il est autorisé de dormir dans sa voiture le jour… mais pas la nuit !”

    Le petit peuple des “gens-voiture” a pourtant appris à être invisible et à ne pas se faire repérer des autres, les “gens-maison”. Je ne vous dirai pas où je me gare la nuit, c’est secret ! Je fais très attention à changer d’endroit, pour passer inaperçue”, nous explique Susan, 68 ans.

    Impossible d’imaginer que cette aimable dame, avec ses lunettes de soleil et sa mise soignée, dort depuis deux ans dans son van. Les vitres fumées de la voiture cachent en effet le bric-à-brac de sa maison ambulante : sur le siège passager, de la nourriture, derrière des couvertures, des habits, toute sa vie, quoi…

    Susan a été chassée de son appartement après une énième hausse de loyer, il y a deux ans. Avec son mari diabétique, elle a commencé à habiter dans leur voiture, attendant un hypothétique logement social. Son mari est décédé il y a quelques mois : “Je suis seule, maintenant, et, oui, j’ai peur, la nuit, dans cette voiture. J’attends que le matin se lève. Et je file à la banque, la Chase Manhattan Bank, pour consulter le solde de mon compte, je peux alors siroter un café chaud, il est offert aux clients… C’est le seul moment où j’ai l’impression de redevenir quelqu’un qui appartient à la société normale. Je tourne dans les différentes agences de la Chase Manhattan Bank pour ne pas me faire repérer.”

    Loyer à 2.200 dollars

    Fred Smith, lui, zone au McDonald’s de la rue El Camino Real car le wifi est gratuit. Il trimballe toujours son ordinateur portable. Et… il programme. Pour le plaisir. “J’étais ingénieur informaticien.” Au McDo, il croise d’autres gens-voiture comme lui, cette jeune femme, courtière en matières premières par exemple, qui y travaille tous les jours et n’a pas assez pour se payer un logement sur Palo Alto. Fred s’est installé dans la Silicon Valley dans les années 1970, quand Apple était encore dans un garage. J’ai connu l’euphorie. Il y a encore dix ans, je gagnais 150.000 dollars par an.”

    Fred a été licencié une première fois ; a retrouvé un autre job, moins bien payé. Cela devenait de plus en plus dur de payer l’appartement. Sa femme est tombée malade. Les économies ont fondu, petit à petit. Elle est morte en 2007. Fred a été à nouveau licencié. En 2010, il a rendu son appartement, incapable de payer les 2.200 dollars de loyer. Il vit désormais dans un camping-car.

    Il a aussi sa voiture, deux ordinateurs, des affaires stockées dans un hangar qu’il loue 160 dollars par mois et une carte d’abonnement à un club de gym pour aller prendre sa douche. Fred touche une retraite de 1.600 dollars par mois, il est trop riche pour prétendre à un logement social : “Et pourtant, j’ai une leucémie, mais ça ne suffit pas.” Il pourrait déménager dans le Nevada, où il trouverait des appartements avec des loyers dans ses moyens, mais il ne s’y résout pas : “J’ai 70 ans, et c’est ici que j’ai fait toute ma vie et que ma femme est enterrée. Commencer une vie ailleurs ? Je ne sais même pas si mon camping-car est assez solide pour faire la route.”

    Une vie de chien

    Faire la route ? Mama Red, dans la Jungle, n’y pense même plus.

    C’est ma maison, ici”, dit-elle en désignant sa tente misérable, où flotte le drapeau américain.

    Elle ne se rappelle plus bien sa vie d’avant, quand elle tenait son magasin de fleurs, à San Jose. Elle est sans abri depuis plus de dix ans, a écumé tous les campements de la région. Sa fille, enceinte, est venue s’installer ici elle aussi. Elle dort dans une tente à côté. La ville a décidé d’évacuer la Jungle en décembre. Mama Red s’inquiète. Elle va avoir un appartement, lui promet-on. Mais elle a quatre chiens. Ils l’ont accompagnée dans ses années d’errance. Ils ne pourront pas la suivre. Mama Red préférerait encore rester ici, dans la Jungle, avec eux.

    Chez Google, les salariés ont le droit de venir travailler avec leur chien. Comme le boulgour bio gratuit, le babyfoot ou bientôt la congélation d’ovocytes – 20.000 dollars par an – offerte par Facebook et Apple aux salariées, ça fait partie de l’imagerie de la start-up. Les chiens. La “pet tech” est le dernier segment de marché qui fait fureur : des geeks ont créé des applications pour votre toutou, tracker avec GPS, nutrition, dog-sitter. “Making the world a better place”, comme disent toutes les campagnes de pub des entreprises de la Silicon Valley. Un monde meilleur, vraiment ?

    Nouvel Obs

    http://fortune.fdesouche.com/363177-misere-valley-les-laisses-pour-compte-de-google-co#more-363177

  • Les Familles Plumées à Bordeaux

    Partout en France et à l’appel du collectif "Les Familles Plumées" des français se sont rassemblés devant les préfectures. Notre section bordelaise était au rendez-vous.

    Une partie de la section de Bordeaux était présente hier à la manifestation des Familles Plumées pour protester contre la politique familiale du gouvernement et plus particulièrement en matière d’allocations familiales. La famille est la base de la nation, l’AF est en première ligne et ne lâchera rien !

    [Images France 3 Aquitaine]

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-Familles-Plumees-a-Bordeaux

  • Explosion des impots fonciers La France assassinée

    Explosion des impôts fonciers … La France « assassinée »
    Enquête en Haute-Savoie d’Armel Joubert des Ouches

    Comment vont réagir les Français lorsque des dizaines de milliers d’entres eux vont recevoir à leur domicile une lettre des impôts leur réclamant 10.000, 20.000 ou 30.000 euros au titre de la nouvelle taxe sur les terrains à bâtir ?
    Afin de « forcer » la vente des terrains constructibles, la Loi de Finances 2013/2014 a prévu une majoration automatique de la taxe foncière. C’est la nouvelle trouvaille du gouvernement pour  » trouver de l’argent  » et imposer aux propriétaires terriens de vendre leurs parcelles pour faire construire des logements.

    Dans les territoires où la taxe sur les logements vacants est applicable, le Code des impôts prévoit donc ceci : « la valeur locative cadastrale des terrains constructibles est majorée d’une valeur forfaitaire fixée à 5 euros par mètres carrés pour les impositions dues au titre des années 2015 /2016, puis à 10 euros » l’année suivante. L’UNPI, l’Union Nationale de la Propriété Immobilière considère cette réforme particulièrement « attentatoire » au droit des propriétaires qui souhaitent conserver leur terrain.

    En Haute-Savoie, les élus, maires et députés se mobilisent pour contrer cette mesure.
    Reinformation.tv

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Les familles plumées demandent à être reçues par François Hollande

     

    A - GrazianiLe collectif se félicite de cette première journée de manifestations et met la pression sur les députés qui vont examiner en deuxième lecture les mesures contestées :

    "Plus de 50 manifestations à travers toute la France se sont tenues aujourd'hui à l'appel des Familles Plumées. Rassemblant entre quelques centaines et quelques milliers de manifestants devant les préfectures de France, cette mobilisation marquait le lancement de la réaction des familles à la démolition de la politique familiale. Dans le viseur des associations, syndicats et familles qui sont retrouvés au sein du collectif des Familles Plumées, 2 mesures phares : la réforme du congé parental et la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Ces mesures contenues dans le PLFSS 2015 (Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale) ont été adoptées en 1ère lecture à l'Assemblée nationale avant d'être supprimée au Sénat.

     

    « Dès demain, le texte reviendra devant les députés pour une 2ème lecture. C'est pourquoi nous avons tenus à nous mobiliser à la veille de  ce nouvel examen pour sensibiliser les députés sur les enjeux de ce texte et ses conséquences concrètes pour la vie quotidienne de millions de familles » explique Julie Graziani, mère de famille et porte-parole des Familles Plumées. Car malgré les propos du gouvernement, les Français sont chaque jour de plus en plus nombreux à comprendre que ces mesures vont les toucher directement. « Qui a recours au congé parental ? Certainement pas les familles les plus aisées ! » explique Didier Leprice-Ringuet, porte-parole des Familles Plumées. « Nous serons présents tout au long des débats à l'Assemblée, y compris dans les tribunes pour suivre les débat en séance plénière. Nous devons soutenir les députés courageux qui sont de plus en plus nombreux à oser avoir une parole libre sur ce sujet et à dire haut et fort leur inquiétude sur cette démolition de la politique familiale. C'est très grave. Nous ne pouvons rester les bras croisés » poursuit Julie Graziani.

     

    Les résultats du sondage commandé par les Familles Plumées à l'IFOP sont d'ailleurs sans appel. 81% des Français estiment que la politique fiscale menée par le gouvernement pénalise fortement les familles,  3 Français sur 4 (74%) se déclarent opposés à la réforme du congé parental et près de 8 Français sur 10 (77%) dénonce la mise sous condition de ressources des allocations familiales en craignant un abaissement année après année du seuil à partir duquel les allocations familiales seront réduites voire supprimées.

     

    « La mobilisation ne fait que commencer » estime Julie Graziani. « Si le Président de la République ne veut pas faire de l'année 2015 une année sombre pour lui, il doit être à l'écoute des Français, et pas seulement des casseurs. La balle est dans son camp et dans celui de sa majorité. Nous attendons donc sa réponse rapide à notre demande de rendez-vous. On ne peut pas faire disparaître la politique familiale en privant les familles du dialogue qu'elle demande. M. le Président, ne faites pas des sans-dents des sans-voix ! » conclue-t-elle."

    Louise Tudy

  • Les familles plumées de Gironde se rassemblent dimanche

    Les Familles Plumées

    Dimanche 23 novembre
    Tous dans la rue pour la famille !

     

    Rassemblement de 15h à 16h30

     

    Bordeaux

    Arcachon - Blaye - Langon - Lesparre - Libourne

    devant la préfecture et les sous-préfectures

     

    DES MESURES EN COURS D'ADOPTION PAR LE PARLEMENT VONT IMPACTER

    LOURDEMENT LES FAMILLES :

    Réduction du congé parental

    Allocs sous conditions

    Pression fiscale

    Les parents raquent les enfants trinquent.

    Venez tous avec landaus et poussettes,  symboles de notre avenir .

    http://lesfamillesplumees.fr/

    Marie Bethanie

  • Selon l’INSEE, la France va mal… Sans blague ?

    Il y a quelques jours, l’INSEE sortait son ouvrage France, portrait social 2014 qui passe à la loupe conditions de vie, éducation, salaire, famille ou immigration…

    Un document qui n’apprendra pas grand-chose au pays réel puisque c’est leur quotidien qui est chiffré, mais qui rend incontestable la tiers-mondisation de la France, souvent niée par journalistes et politiques.

    Il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour se rendre compte que le nombre de SDF augmente considérablement depuis des années. Ce rapport le chiffre et, puisque la perception naturelle des faits doit désormais se plier à la dictature des chiffres, le prouve.

    En 2012, la France en comptait 112.000, dont 31.000 enfants : une hausse de 44 % en onze ans. Parmi eux, 55 % sont nés à l’étranger : 60 % sont originaires d’Afrique (23 % du Maghreb et 35 % du reste du continent) et près d’un tiers sont originaires de l’est de l’Europe. La réponse du gouvernement ? On augmente le nombre de naturalisations…

    Lire la suite

  • Tous les deux jours, un agriculteur se suicide

    L’institut de veille sanitaire (INVS) a publié il y a quelques jours une étude sur la surveillance de la mortalité par suicide des agriculteurs exploitants, portant sur les années 2007, 2008 et 2009. Les résultats sont plus qu’alarmants. En France, près de 500 suicides d’agriculteurs ont été enregistrés durant les 3 années étudiées. Autrement dit, c’est un agriculteur qui se suicide tous les deux jours dans le pays. Retour en détail sur les chiffres d’une étude qui fait froid dans le dos. 

    Tous les deux jours, un agriculteur se donne la mort 

    Toutes morts confondues, la population des agriculteurs montre une sous-mortalité par rapport à la population française. Cela peut s’expliquer, notamment, par un « healthy worker effect », par une plus faible mortalité par certaines maladies - liées à une moindre consommation de tabac -, ou encore par le fait que la rudesse du travail nécessite une meilleure santé que la population générale. 

    En revanche, si l’on étudie uniquement la mortalité par suicide, elle est supérieure de 20% par rapport au reste de la population générale française. 

    La problématique est encore plus flagrante lorsque l’on compare les chiffres avec ceux concernant les cadres. Un agriculteur exploitant présente un risque trois fois plus élevé de se donner la mort qu’un cadre (deux fois plus élevé pour les agricultrices). 

    Ainsi, l’étude de l’INVS confirme que la catégorie sociale des agriculteurs exploitants possède la mortalité par suicide la plus élevée parmi toutes les catégories sociales. 

    Cette surmortalité est particulièrement marquée chez les éleveurs âgés de 45 à 64 ans qui ont un risque de décéder par suicide respectivement de 31% et 47% plus élevé que la population générale. 

    L’étude de l’INVS révèle également que le suicide est la troisième cause de mort dans le monde agricole, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. 

    Tous ces chiffres sont édifiants, mais comment les expliquer ? 

    Corrélation directe entre suicide et difficultés économiques 

    L’isolement social que rencontre un grand nombre d’agriculteurs et les contraintes particulières liées à l’exercice du métier -qu’elles soient physiques, climatiques, politiques ou sociales- sont avancés pour expliquer ce phénomène. 

    Mais il faut insister sur la corrélation directe entre suicide et difficultés économiques. Les observations de l’INVS coïncident avec la temporalité des problèmes financiers rencontrés dans ces secteurs sur la période d’étude. 

    Par exemple, la surmortalité par suicide chez les éleveurs bovins-lait coïncide avec la rupture en 2008 d’un accord tacite entre producteurs et acteurs économiques qui apportait certaines garanties aux agriculteurs (pas de concurrence étrangère, notamment). 

    Vigilance pour les mois à venir 

    La Mutualité sociale agricole (MSA), qui est chargée de mettre en œuvre le plan de prévention du suicide dans le monde agricole de 2011 dont fait partie l’étude de l’INVS, insiste sur le fait que « la vigilance s’impose » pour les mois à venir. 

    En effet, la colère des agriculteurs s’est à nouveau exprimée ces dernières semaines, notamment dans les filières fruits, légumes et élevage bovin, face à des cours qui s’effondrent et à des contraintes administratives et environnementales que les agriculteurs jugent trop pesantes. 

    Fin septembre, des centaines de maraîchers bretons ont incendié la Mutualité sociale agricole de Morlaix (Finistère), après avoir déversé leurs légumes invendus devant le bâtiment. Le centre des impôts local a également été visé par ces violences. 

    La MSA a mis en place Agri'écoute, un service téléphonique destiné aux agriculteurs en difficulté. Le numéro (09 69 39 29 19) est accessible 24h/24 et 7j/7 et permet aux agriculteurs qui le souhaitent de discuter de façon anonyme avec des personnes formées aux situations de souffrance ou de détresse. 

    L'étude de l'INVS était attendue par de nombreux acteurs du secteur. Elle est considérée comme la première étude officielle et exhaustive sur le sujet du suicide chez les agriculteurs. Si ses résultats sont déjà très alarmants, certains acteurs estiment qu'ils sont sous-estimés. Ainsi, le syndicat agricole la Coordination Rurale affirme que de nombreux suicides sont déclarés comme étant des accidents afin que les assurances puissent être touchées par les proches. L'Apli (Association des producteurs de lait indépendants) avançait pour 2009 le chiffre de 800 suicides au sein de la population des agriculteurs... 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • « Les Familles Plumées » dans la rue dimanche prochain !

    A la veille de la relecture à l’Assemblée nationale du PLFSS, un collectif appelle à descendre dans la rue pour soutenir les parlementaires engagés dans la défense de la politique familiale !

    bandeaufamille13-1024x278

    50 manifestations organisées partout en France dimanche 23 novembre pour faire pression et interpeler les députés qui ont la possibilité de supprimer la mise sous condition de ressource des allocations familiales et la réduction du congé parental lors de la 2ème lecture du PLFSS qui commencera à l’Assemblée le lendemain(lundi 24 novembre)

    « La parents raquent, les enfants trinquent ! » Tel sera la mot d’ordre des manifestations organisées dimanche prochain, 23 novembre, devant les préfectures de France, à l’appel d’associations familiales, de familles et de citoyens réunis au sein du collectif « Les Familles Plumées ». Une cinquantaine de manifestations sont d’ores et déjà prévues et une carte de la mobilisation est mise à jour en temps réel sur le site de l’opération : www.lesfamillesplumees.fr

    « Notre mobilisation intervient à la veille du retour du texte à l’Assemblée nationale pour une 2ème lecture. Il n’est pas trop tard. Nous sommes dans le bon tempo. Et tous les retours terrain que nous avons montrent que l’opinion est avec nous » explique Julie Graziani, porte-parole des « Familles Plumées ». Car la bataille législative est forte entre les députés et les sénateurs. Ces derniers ont en effet supprimé la mise sous condition de ressource des allocations familiales prévue dans le PLFSS 2015 (Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale). Mais suite à l’échec prévisible de la commission mixte paritaire, le parcours législatif va reprendre dès lundi prochain avec un nouvel examen du texte par les députés. « Nous souhaitons réussir à leur faire entendre la voix des familles d’aujourd’hui et de demain » explique Didier Leprince-Ringuet, porte-parole des « Familles Plumées ». « La mise sous condition de ressource des allocations familiales serait synonyme d’une rupture de notre pacte républicain et mettrait un terme à l’égalité entre les enfants. C’est inquiétant car cela ouvre la voie à la suppression pour tous des allocations familiales d’ici quelques années » poursuit Julie Graziani.

    Dimanche 23 novembre : rejoignez les « Familles Plumées » pour faire entendre votre ras le bol fiscal et dire STOP au racket des familles

    TOUTES LES INFOS SUR :
    www.lesfamillesplumees.fr

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-familles-plumees-dans-la-rue-dimanche-prochain_121606.html#more-121606