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social - Page 501

  • L’hébergement d’urgence : un tsunami socio économique assuré. 58% des hébergés sont étrangers hors UE Màj

    Tribune libre d’Anthonin

    Addendum du 24.11.2013 :

    Une étude de la DRIHL rapporte ceci sur l’hébergement d’urgence en 2012 :

    Une part significative du public accueilli est d’origine étrangère non ressortissante de l’Union Européenne (57,9 %), alors que les personnes de nationalité française représentent 28,4 %.

    53,8% des ménages hébergés n’ont aucune ressource (pas de RSA ou de salaire) et un tiers bénéficie de l’AME.

    Dans le même temps, des associations défendant les femmes victimes de violence se plaignent de ne pas trouver de place d’hébergement. Il existe 650 places pour elles en IdF, soit le quart des places réservées aux femmes.

    Cécile Duflot a changé les règles d’hébergement d’urgence. Dorénavant, les structures accueilleront toute l’année les personnes sans hébergement -en situation régulière ou non- et le dispositif augmentera en fonction des événements : camps roms démantelés ou arrivées massives de clandestins. De même, les « hébergés » pourront être basculés vers les départements n’étant pas encore saturés.

    Cela revient à dire que n’importe quel clandestin, étranger en situation régulière ou rom a la garantie d’être logé et nourri (l’hébergement d’urgence garantissant l’alimentation).

    Pour 2013, cette forme d’hébergement coûtera 182 millions d’euros (70 de plus que prévu). La loi oblige également l’état à loger ou reloger en sortie de dispositif d’hébergement : accès à un logement social autonome.

    Cette décision arrive dans un contexte où la France a déjà besoin d’un million de logements sociaux. Actuellement, la France gère 80.000 places et prévoit de doubler celles-ci pour atteindre 158.000. Toutes les personnes hébergées devront donc être relogées prioritairement afin de quitter le dispositif : un peu plus de 150.000 personnes passeront devant ceux qui sont sur les listes d’attente des sociétés HLM. Duflot rejoint le dernier rapport sous le gouvernement UMP parlant « de priorité collective accordée aux personnes sans domicile et sans abri ».

    Sachant qu’il n’y a que 5% de reconduites sur l’ensemble des demandes d’asile, on sait donc que 95% des étrangers restent en France.

    Pour rappel, les personnes accueillies en hébergement bénéficie d’une prise en charge tant sur le plan logement, sanitaire, alimentaire que social. Des travailleurs sociaux s’assurent de leurs accès au droit tels que la santé, l’emploi, la priorité sur le logement ou l’inscription dans les écoles. en Île de France, c’est la DRIHL qui chapeaute l’ensemble des dispositifs d’hébergement et les sorties vers le logement. Un de ses rapports précisait que 80% des personnes relogées en IDF étaient étrangères, dont 75% de personnes venant d’Afrique sub-saharienne.

    L’état a déjà triplé le budget pour accueillir les clandestins entrés illégalement et dépensera 670 millions d’euros pour les demandeurs d’asile avec une augmentation de 60% de leur nombre.

    Sachant qu’en dix ans, le coût de l’aide médicale d’Etat a été multiplié par dix et que le nombre de bénéficiaires a augmenté de 188%, le nombre de personnes demandant à bénéficier de l’hébergement d’urgence risque d’exploser.

    Si la France a vu le nombre de bénéficiaires de cet hébergement doubler en dix ans et qu’elle garantie de reloger malgré la crise du logement, les Français devront payer une facture pharaonique sans jamais voir la situation s’améliorer avec l’arrivée massive sur le territoire d’étrangers dispatchés par l’Etat.

    La France, sur endettée avec un taux d’imposition les plus hauts du monde et cinq millions de chômeurs, vient de garantir -en plus des soins gratuits- l’accès au logement pour tous les étrangers. Je ne parlerais pas de la volonté de naturalisation et de donner le droit de vote du gouvernement.

    Anthonin
    http://www.fdesouche.com/435757-lhebergement-durgence-un-tsunami-socio-economique-assure#more-435757

  • Car ce sont eux aussi, la France

    "Les oubliés de nos campagnes", une exposition du Secours catholique (1) qui prend au ventre et qui montre la pauvreté et la précarité de Français que personne ne cite, sans doute peu porteurs de suffrages intéressants. Témoignages sonores ici (2). Une série de photos sur le site du Monde.

    On peut y ajouter ces 6 millions de Français menacés par la malbouffe et par ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui l'insécurité alimentaire.


    Le changement pour ces pauvres qui se cachent et ces miséreux dont le nombre ne cesse d'augmenter, ce n'est pas pour maintenant.

    Et pourtant, le Saint-Père nous y invite :

    "Dans ce cadre on comprend la demande de Jésus à ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37), ce qui implique autant la coopération pour résoudre les causes structurelles de la pauvreté et promouvoir le développement intégral des pauvres, que les gestes simples et quotidiens de solidarité devant les misères très concrètes que nous rencontrons.

    Le mot “solidarité” est un peu usé et, parfois, on l’interprète mal, mais il désigne beaucoup plus que quelques actes sporadiques de générosité. Il demande de créer une nouvelle mentalité qui pense en termes de communauté, de priorité de la vie de tous sur l’appropriation des biens par quelques-uns" (Pape François, Evangelii Gaudium ch 188).

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

    1) http://www.oubliesdenoscampagnes.org/
    2) http://www.oubliesdenoscampagnes.org/

  • François Hollande brouille son message sur le recul du chômage

    PARIS (Reuters) - François Hollande a réaffirmé jeudi sa volonté d’inverser la courbe du chômage mais instillé le doute sur la possibilité d’y parvenir comme annoncé avant la fin de l’année.

    A quelques heures de la publication des chiffres du chômage pour le mois d’octobre, le président a tenu à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) un discours qui relance les interrogations sur la réponse du pouvoir au problème numéro un des Français.

    "Ça sera une bataille, c’est une bataille que nous avons engagée, elle se fera mois par mois, elle s’est faite mois par mois, et nous devons y travailler sans cesse et ça prendra tout le temps qui est nécessaire, ce mois-ci comme les autres mois, mais ce qui compte c’est cette tendance que nous devons maintenant imposer, c’est que le chômage doit cesser d’augmenter", a-t-il déclaré lors d’une table ronde.

    Un peu plus tard, le chef de l’Etat a rappelé son objectif d’inverser la courbe en rappelant la difficulté de la tâche.

    "Nous allons y arriver à cette inversion de la courbe mais avant que ça rentre dans la perception de nos concitoyens, il conviendra de montrer à des hommes et des femmes que leur vie a changé", a-t-il dit.

    Interrogé par des journalistes sur le maintien de la date de la fin de l’année pour modifier la tendance, le chef de l’Etat a toutefois répondu ultérieurement "oui".

    "L’objectif de la courbe du chômage à la fin de l’année est maintenu, bien évidemment", a assuré son entourage.

    "L’idée est d’être à l’horizontale à la fin de l’année ensuite d’avoir une pente descendante", a-t-on ajouté.

    Interrogé sur ce thème dans la cour de Matignon, le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a mis en garde contre "une espèce de dramatisation sur la date, le calendrier".

    "Il ne faut pas nous créer nous mêmes je ne sais quelle contrainte sur le jour, la semaine, le mois à partir duquel nous pourrons constater cette inversion de la courbe du chômage", a-t-il dit avant un entretien avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. "L’essentiel, c’est qu’elle ait lieu et que les Français puissent constater que nos efforts sont payants et que ces efforts amènent des résultats".

    Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse - News Yahoo

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Francois-Hollande-brouille-son

  • Cherbourg : Le « Made in France a l’accent roumain »

    Pour honorer la commande de 30 bateaux au Mozambique, les CMN font appel à de la main-d’œuvre étrangère.

    Un contrat de 30 bateaux pour 200 millions d’euros. C’est l’aubaine qu’avait saluée le 5 septembre le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, accompagné de Nicole Bricq (Commerce extérieur) et de Bernard Cazeneuve (Budget), en visite sur le chantier naval des Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) de Cherbourg, en difficulté depuis plusieurs mois.

    Le triomphe du made in France et du made in Cherbourg a, depuis, vécu. Pour honorer la commande du Mozambique, soit 24 navires de pêche et 6 patrouilleurs militaires, les CMN viennent en effet de faire appel, dans le cadre de contrats de sous-traitance ou d’intérim, à de la main-d’œuvre étrangère, roumaine et lituanienne.

    Une situation aussitôt dénoncée par les syndicats CGT et CFDT de l’entreprise. Aujourd’hui, après une vive polémique locale, ils se bornent à dénoncer « les dures règles liées à la concurrence qui amènent à cette stratégie de “dumping social” ».
    Côté direction, la justification est portée sur le terrain économique. « La commande est à réaliser dans une enveloppe financière et des délais très serrés imposés par le client, assure Pierre Balmer, le président du chantier naval cherbourgeois. Pour les respecter, les CMN n’ont pas d’autres solutions que de recourir à des sociétés étrangères, dont les coûts de production sont très inférieurs aux coûts français. »

    Une situation sociale bien connue dans la région. Une procédure est toujours en cours devant le tribunal de Cherbourg à propos du chantier de l’EPR de Flamanville. « Le recours à ces détachements de salariés étrangers est exponentiel », souligne Renaud Dorchies, responsable du service contre le travail illégal à l’Urssaf de Basse-Normandie. Cela concerne des petits comme des grands chantiers. Nous faisons face à des montages très bien huilés. »

    Et, pour honorer le contrat, outre le recours à de la main-d’œuvre étrangère, 16 chalutiers sur 24 seront finalement construits en Roumanie.

    Pour mémoire, salaire minimum brut :

    France: 1430 euros par mois.
    Lituanie: 290 euros par mois.
    Roumanie: 179 euros par mois.

    Les Échos

    http://fortune.fdesouche.com/335765-cherbourg-le-made-france-laccent-roumain

  • Logement : La bataille des classes moyennes [Archive]

    Comment se loger à Paris? C’est le cauchemar des classes moyennes. Au fil des ans et de la spéculation immobilière, Paris est devenue l’une des capitales les plus chères au monde: plus de 8.500 euros le m² dans l’ancien, jusqu’à 21.000 euros dans certains arrondissements, comme à Saint-Germain-des-Prés.

    Dans ces conditions, certains sont prêts à accepter n’importe quoi pour se loger: une cave aménagée dans un hôtel particulier du XVIe, une ancienne clinique réaménagée sommairement en logement ou encore une cohabitation forcée à quatre dans une chambre de bonne. Profitant de la pénurie, certains ont fait de la gestion de ce marché de l’immobilier de crise, un métier… Nous avons visité ces « logements » hors de prix. Nous avons pu rencontrer l’un de ces « profiteurs de crise ».

    Pour éviter la fracture entre le Paris des riches et le Paris des pauvres, le maire Bertrand Delanoë a lancé une politique de mixité sociale: installer, dans des HLM au cœur des beaux quartiers, des familles à revenus modestes… Nous l’avons constaté en suivant l’une de ces familles: l’expérience n’est pas toujours facile.

    Autre solution, brandie par la ministre du Logement, Cécile Duflot: les réquisitions d’immeubles vides. La mesure a déjà été appliquée en 1995 et 2001. Près de 20 ans après, nous avons retrouvé les immeubles réquisitionnés à l’époque et avons pu interroger leurs occupants.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Le surprenant succès des Jeunes UDC

    L'acceptation de l'initiative des Jeunes UDC bernois en faveur d'un durcissement des conditions de naturalisation a surpris la droite et crée la consternation de la gauche.

    Personne ne s'attendait à un tel résultat. Sa mise en oeuvre pourrait être problématique. Cette initiative, qui prive les délinquants et les bénéficiaires de l'aide sociale du droit de cité, a été acceptée dimanche par 55,8% des votants. Même l'arrondissement bilingue de Bienne, qui vote traditionnellement à gauche, a soutenu cette modification de la constitution cantonale.

    Appel au rejet

    A l'exception de l'UDC, tous les partis politiques ont appelé au rejet de cette initiative, mais sans pour autant se mobiliser. Le comité interpartis en faveur du non est resté discret durant la campagne.

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