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social - Page 504

  • Les départements au bord de “l’asphyxie”

    Le conseil général du Bas-Rhin proteste contre “l’asphyxie financière” au bord de laquelle se trouvent aujourd’hui les départements en France du fait d’une hausse des dépenses sociales et d’une baisse des dotations de l’Etat, dans une motion adoptée par les élus de tous bords.

    Le texte, approuvé à l’unanimité lors d’une session lundi, souligne que la situation “atteint les limites du supportable“.”Aujourd’hui, les départements n’ont jamais été aussi proches de l’asphyxie financière. Non pas en raison d’un défaut de gestion dans l’exercice de leurs compétences mais parce qu’ils n’ont plus les moyens de les financer“, dit la motion.

    En 2013, le Revenu de solidarité active (RSA) devrait progresser de 10% par rapport à 2012, à 130 millions d’euros dans le Bas-Rhin.

    La décision du gouvernement d’augmenter le RSA de 10%, mais aussi les conséquences de la réforme des rythmes scolaires sur le transport scolaire, l’affiliation des élus à la sécurité sociale, l’afflux de mineurs isolés étrangers et les hausses de la TVA entraînent d’importants surcoûts, selon le texte. De quelque 3,2 millions en 2013, ils devraient s’élever à quelque 30 millions d’euros d’ici cinq ans.

    Dans le même temps, la baisse des dotations d’Etat aux collectivités “se traduira par une baisse de 6,5 millions d’euros dès 2014“.

    Face à ces chiffres, le conseil général du Bas-Rhin n’est aujourd’hui plus en mesure d’assumer dans de bonnes conditions son rôle de garant de la solidarité” vis-à-vis des plus fragiles et des territoires, affirme le texte.
    Pour le président du Conseil général du Bas-Rhin Guy-Dominique Kennel (UMP), “alors que la situation économique est en souffrance, nous allons être contraints à moins investir à l’avenir“.

    Le Figaro  http://fortune.fdesouche.com/

  • Blancs et pauvres : la catégorie sociale qui est devenue l’une des plus défavorisées et des moins aidées en France

    Difficultés d’accès aux aides sociales, éloignement des grands centres d’activités, les natifs français issus des classes populaires semblent être encore plus pénalisés que d’autres catégories pauvres de la population. Peut-on parler d’une émergence des « white trash » ["déchets blancs"] à la française ?

    [extraits] Tout un courant idéologique tend à faire passer pour invisible une partie non négligeable de notre population qui se paupérise et se dévalorise. Elle est formée de personnes, de familles originaires du cru, ouvriers ou employés à faible niveau de rémunération ou au chômage après un licenciement dans des zones à faible taux d’emploi, travaillant à temps partiel ou en contrat précaire, travailleurs pauvres par excellence.

    Selon une enquête de l’INSEE de 2009, les employés et ouvriers non qualifiés ont un niveau de vie inférieur d’un quart à la moyenne des salariés.

    Aujourd’hui, on évalue que le taux de pauvreté en France est de 13,5%, c’est-à-dire, 8,2 millions de personnes (La Documentation française), dont inévitablement une large majorité de Français de longue date.

    L’immigré semble bien devenir le nouveau prisme des réponses publiques à la problématique de la pauvreté, indiquant combien s’est déjà réalisé l’abandon des autres pauvres, pourtant largement plus nombreux.

    De plus, même du côté d’une certaine gauche radicale, l’immigré, nouveau damné de la terre, est venu remplacer avec la chute du communisme une classe ouvrière qui était vue jusque-là comme le moteur de l’histoire de la libération humaine

    « On explique que dans les ZUS les familles immigrées représentent près d’un quart de la population, 23,6 %, contre 4% hors ZUS. Mais pourquoi alors n’entend-t-on pas pas parler des 76,4 % des enfants issus des autres familles »

    Lire l’article intégral sur Atlantico

    http://www.fdesouche.com/

  • Les retraités, eux aussi, vont être plumés

    Les retraités, eux aussi, vont être plumés Cher Lecteur, c'est l'actualité brûlante qui me contraint à reprendre la plume, bien peu de temps après l'avoir reposée, puisque le sujet que j'aborde ce jour, le fut déjà en date du mardi 14 Mai 2013 (1). Depuis cette date, l'histoire s'est de nouveau accélérée et il semble que c'est à marche forcée, qu'on veut contraindre le peuple français à rentrer dans un monde dérégulé.

    Furent ainsi présentées, en date du vendredi 14 juin par le premier ministre, les conclusions du rapport de la commission Moreau qui doit son nom à la haute fonctionnaire prénommé Yannick, présidente de la Commission pour l'avenir des retraites. Et Jean-Marc Ayrault d'annoncer que le gouvernement proposera, sans doute en septembre, un projet de loi qui sera soumis au parlement. On sait déjà que le prochain quart de siècle sera particulièrement pénible en matière de financement des retraites en raison de la pyramide démographique. Cette dernière évolue en raison notamment de l'augmentation de la durée de l'espérance de vie en l'espace d'une quinzaine d'années, hommes et femmes ayant gagné à peu près quatre ans durant cette période.

    Les mesures préconisées par le rapport Moreau sont les suivantes:

    - Augmentation de la durée de cotisation à 43 ans pour les personnes nées à partir de 1962 puis 44 ans pour ceux nés dès 1966. Rappelons que la durée actuelle n'est que de 41,5 ans. Cela chiffre l'augmentation de la durée de cotisation à hauteur d'à peu près 10%, cela d'un seul coup ! Il est vrai aussi qu'une hypothèse moins dure a été envisagée.

    - Modification du mode de calcul pour la fonction publique.

    Alors que les salariés du secteur privé voient le calcul de leur retraite effectué suite à leurs cotisations durant leurs 25 dernières années, ce sont les six derniers mois qui sont pris en compte pour la fonction publique. Il est désormais question de prendre en compte une durée beaucoup plus longue allant de 3 à 10 ans. Cela bien entendu, diminuerait nettement le montant des retraites même si on propose de mieux faire avaler la pilule en intégrant au calcul une partie (combien?) des primes.

    - Ponctionner les retraités.

    Le taux de Csg des retraités qui est aujourd'hui de 6,6% passerait à 7,5%. Certains avantages fiscaux seraient supprimés.

    - Hausse des cotisations pour les plus « riches ».

    Augmentation progressive des cotisations d'assurance-vieillesse au dessus d'un certain montant.

    Le gouvernement joue en fait la scission entre Français, opposant jeunes et vieux, salariés du public et salariés du privé, « riches » et « pauvres ». Espérant des luttes intestines catégorielles, il souhaite un fractionnement du peuple français qui lui permettra de faire passer sa loi. On voit où nous mène progressivement le libéralisme échevelé. Encore une fois, la vérité ne se situe pas aux extrêmes, qu'ils soient communiste ou capitaliste. Cette loi n'est qu'une parmi tant d'autres dont le Français moyen qui n'est pas riche – environ 1600 euros par mois – aura à souffrir. Il en est de même de la privatisation de l'énergie électrique au motif – sans rire – qu'elle a pour objet d'augmenter les tarifs. Idem pour le projet de nouvelle taxe à destination des possesseurs d'ordinateur, c'est à dire vous et moi. Itou pour les radars installés désormais un peu partout.

    On sait que le budget de l'Etat dépend de la Tva, des impôts directs, et des impôts sur les sociétés. Parce que le libéralisme est, lui aussi doctrinaire, il postule la nécessité de diminuer l'impôt sur les sociétés. Sachant donc la diminution des ressources de l'Etat en fonction de ce choix idéologique, fatalement il faut rogner sur tout ce qui fut apporté naguère aux Français. D'où les nombreuses nouvelles ponctions, les diminutions de prestation (ainsi la diminution du remboursement des médicaments) et les augmentations de charges.

    La logique économique libérale, initiée voici une quarantaine d'années va jusqu'au bout de sa logique. Ce choix libéral, dont on nous avait dit qu'il permettrait d'augmenter les salaires et d'éradiquer le chômage, a eu des conséquences tout à fait contraires. Les dirigeant eurent du, surtout suite à la levée du rideau de fer, se lancer dans la grande aventure paneuropéenne, incluant bien sur la Russie pourvoyeuse d'énergie, en établissant un marché économique presque fermé. Quant on songe à la fin des chantiers navals, de la construction automobile, de la sidérurgie, du textile, de l'électroménager, de l'ameublement, on se doute bien que ce sont des millions d'emplois que l'on pourrait créer en Europe.

    Aujourd'hui, suite au rapport Moreau, espérant quand même une forte obstruction de la gauche de la gauche, notamment au Sénat, ce sont probablement les retraités qui vont trinquer.

    Et demain ?

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

    Notes :

    (1) Panorama actuel des retraites en France: http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFylVlylFZIVuWsXKz.shtml

    (2) Le rapport Moreau: http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/fichiers_joints/rapportmoreau.pdf

  • Les oublis de Marisol Touraine.

    La question des retraites va sans doute très largement animer les débats des mois prochains et cette semaine voit le début d’une vaste préparation d’artillerie médiatique et politique de la part d’un gouvernement et d’un Parti socialiste « godillot » oublieux de ses discours d’il y a trois ans, quand le Pouvoir de MM. Sarkozy et Fillon cherchait à réformer le système et reculait l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans.

    Dimanche, c’est le ministre des Affaires sociales et de la Santé, Mme Marisol Touraine, qui tirait la première salve dans « Le Parisien » en expliquant doctement que « quand on vit plus longtemps, on peut travailler plus longtemps », sans un mot sur le recul de l’espérance de vie en bonne santé observé depuis quelques années en France et développé de façon claire et complète dans le dernier numéro de « Science & Vie » (juin 2013). Il est tout de même surprenant que ce ministre, officiellement chargé de la Santé, « oublie » cet élément qui remet en cause quelques discours simplistes sur l’évolution de l’espérance de vie qui ne peut être limitée à une simple question quantitative (le nombre d’années de vie « espéré », toujours en progression) et qui doit, évidemment, être pensée aussi en termes qualitatifs (le nombre d’années de vie en bonne santé, désormais en repli) !

    Il y a autre chose que semble oublier ce ministre, c’est qu’une partie de la résolution de la question des retraites passe par la baisse du chômage, en particulier par celui des actifs les plus âgés, aujourd’hui de plus en plus délaissés par un marché de l’emploi qui semble vouloir, d’une façon un peu triviale, de « la chair fraîche » ou, en tout cas, plus malléable et moins marquée par le passé « revendicatif » des générations du « baby boom ». Or, aujourd’hui, la mondialisation, qui prend en France le double aspect des délocalisations spéculatives et de la désindustrialisation accélérée, entraîne la destruction de nombreux emplois, considérés comme « trop coûteux » en France, pas tant à cause des charges sociales (effectivement trop lourdes pour de nombreuses entreprises, en particulier petites et moyennes) qu’à cause des salaires des travailleurs et cadres eux-mêmes, évidemment et heureusement plus élevés qu’au Bengladesh ou qu’en Chine…

    Pour régler, autant que faire se peut, la question des retraites, ce n’est pas un simple discours sur l’âge de départ ou sur la durée de cotisations qu’il faudra mais une véritable réflexion, argumentée et constructive, imaginative surtout et consolidée par une véritable pensée sociale et politique sur ce que l’on veut pour notre pays et sa société : il est à craindre que le gouvernement, dans cette urgence qu’il théâtralise pour mieux faire passer ce que ses membres actuels refusaient quand ils étaient dans l’Opposition, ne commette le péché d’injustice et de forfaiture sociale !

    En tout cas, avant de faire quelques propositions réalistes dans les temps qui viennent, je m’emploierai à développer les éléments évoqués plus haut pour montrer que la question des retraites est plus complexe que notre ministre n’essaye de le faire croire et qu’il ne sera pas possible de négliger la réflexion de fond sur la question sociale en France et sur les moyens politiques et institutionnels de la maîtriser, sinon de la résoudre…

    http://jpchauvin.typepad.fr/

  • Retraites : la réforme impossible du Monopole

     

    130621La tournure que prend la Conférence sociale du président Normal ne surprend probablement personne. Elle correspond à la fois aux tropismes bien repérables du personnage. Et elle confirme le mode de fonctionnement du gouvernement Ayrault, en place depuis plus de 12 mois.

    Sans doute quelques décisions s'imposeront et elles ne manqueront pas de prévaloir, y compris dans le dossier des retraites. Elles ne donneront satisfaction à personne mais elles tendront, comme toujours, à la moindre irritation des bureaucraties syndicales.

    On a d'abord laissé la très grise Yannick Moreau née Polo, ancienne directrice de cabinet de Chevénement à l'Éducation nationale, aujourd'hui porte-plume du très administratif Conseil d'orientation des retraites, technocrate inodore et sans imagination, dresser avec méthode le tableau de toutes les options possibles : toutes sauf une, celle qui laisserait aux Français le maximum de libre choix.

    Sur cette exclusive, d'ailleurs si ordinaire à notre soi-disant débat citoyen, personne n'a protesté jusqu'ici : je me permets de le faire dans le cadre de ma petite fenêtre d'autonomie, mais sans illusion.

    Une fois rédigé ce catalogue des mesures à la fois impopulaires, sans novation et sans audace il ne reste plus qu'au sauveur suprême de pratiquer la médecine la plus indolore

    La préférence du chef de l'État s'exprime assez nettement en faveur du rallongement global des durées de cotisations obligatoires. Cela ne fera que confirmer l'illusion collectiviste de ce qu'on appelle aujourd'hui la répartition.

    Un homme fort compétent, M. Henri de Castries, président du groupe d'assurances Axa, et de la conférence si discrète de Bilderberg de 2013, intervenait à ce propos ce 20 juin sur Radio-Classique. En cette occasion il a donné un certain nombre d'indications sur l'espace de liberté que le système social démocrate s'apprêterait généreusement à octroyer aux Français : 80 % de "répartition" et 20 % de "capitalisation". Il recommande à ce sujet de renforcer le dispositif fiscal en faveur du Perp "Plan d'épargne retraite populaire".

    Sur le mot et l'idée de répartition, personne n'ose jamais réagir non plus : cette expression ne figure même pas dans le Grand Larousse Encyclopédique de 1962. Cependant on la fait remonter au fameux programme du Conseil national de la résistance, rédigé en fait par le communiste Villon. (1)⇓

    Promise par le front populaire en 1936, apparue en 1941 dans le cadre de la charte du travail, confirmée à partir de la libération en 1944, la "retraite des vieux travailleurs" n'a reçu que très tardivement son appellation de "retraite par répartition", lorsque 25 ans plus tard on entreprit sa généralisation abusive à toutes les catégories professionnelles, à l'exception des fonctionnaires et des bénéficiaires de statuts privilégiés, institués par les ministres communistes de 1945, Thorez à la fonction publique, Marcel Paul à la production industrielle et créateur du monopole EDF-GDF.

    On ne peut vraiment comprendre le mensonge de la retraite par répartition que comme une partie de l'héritage hexagonal communiste.

    Ce monopole de plus en plus ruineux pour les épargnants cyniquement spoliés ne sera balayé que par une revendication de liberté : libre choix de l'épargne, personnelle et familiale pour chacun, professionnelle pour les travailleurs indépendants, libre choix de l'âge de départ, moyennant une pension proportionnelle aux cotisations, libre choix de l'auto entreprise, etc.

    Il faut appeler les choses par leur nom : les gens qui dénigrent ces élémentaires libertés, ne sont pas autre chose que les adversaires de la Liberté.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. On soulignera à ce sujet que le programme du CNR est supposé avoir été adopté en mars 1944 alors qu'aucune réunion plénière de cet organisme – dont l'objet était la libération du territoire – ne s'est tenue entre novembre 1943 et août 1944
  • Espagne : Le FMI réclame une nouvelle baisse des salaires

    Le Fonds monétaire international demande à l’Espagne de réduire les salaires pour faire baisser le chômage qui atteint 27%. Il préconise de poursuivre la cure d’austérité mais à un rythme assoupli.

    L’Espagne doit baisser les salaires et flexibiliser son marché du travail pour favoriser l’emploi. La principale conclusion du Fonds monétaire international (FMI), après sa mission à Madrid, Valence et Séville, est également la plus polémique, dans un pays ou le smic dépasse à peine les 750 euros mensuels. L’institution internationale appelle le gouvernement de Mariano Rajoy à préparer une deuxième réforme du marché du travail, après celle adoptée en février 2012, qui baissait déjà les coûts de l’embauche et du licenciement et avait suscité une grève générale.

    «D’autres pays en crise ont opté pour un équilibre différent entre emploi et modération salariale. En Espagne, l’emploi s’est réduit, mais les salaires sont à peu près les mêmes qu’en 2007, a déclaré James Daniel, le chef de la mission du FMI en Espagne. Nous croyons qu’il peut y avoir plus d’ajustement sur les salaires et moins de destruction d’emplois.»

    Retour de la croissance au deuxième trimestre

    Dans ses conclusions écrites, le Fonds déplore le niveau «inacceptable» du chômage, qui dépasse 27% de la population active. «La croissance sera probablement positive au deuxième semestre 2013. Mais la question est de savoir si cette croissance sera suffisamment forte pour créer de l’emploi

    Le FMI relève toutefois les efforts de Madrid pour lancer des réformes structurelles et réduire les déficits. Il encourage l’Espagne à poursuivre la politique d’austérité, mais à en réduire la cadence. «L’ajustement budgétaire effectué l’an dernier était nécessaire. L’Espagne avait un grand déficit et un problème de crédibilité. La confiance dont jouit le gouvernement aurait pu être remise en cause. Il faut continuer à un rythme graduel», a estimé Daniel.

    Une manière d’entériner le changement de cap de Madrid, qui avait déjà annoncé en avril dernier son intention d’allonger de deux ans sa cure de rigueur. Le gouvernement compte faire passer son déficit de 7% (10,6% si l’on inclut l’aide aux banques) fin 2012 à 6,3% fin 2013 – au lieu des 4,5% initialement promis à Bruxelles – pour retomber à 2,7% en 2016.

    Le rapport est le fruit de deux visites en Espagne, la première en janvier et la seconde en juin. La délégation du FMI a rencontré des membres du gouvernement espagnol et de l’opposition, ainsi que des représentants des communautés autonomes et différents «acteurs économiques indépendants».

    Le Figaro  http://fortune.fdesouche.com/

  • Le Parti Socialiste fera baisser les salaires à la rentrée

     

    Par Roberto Fiorini

    Que ce soit en Belgique ou en France, pour ne citer que ces deux pays, le PS qui y est à la barre, œuvre pour faire baisser les salaires. Di Rupo ou Hollande trahissent ainsi ceux qui les ont élus en se fiant à la bannière socialiste. Désormais ceux-là sont au service de l’Europe libérale.

    On exige partout des sacrifices, mais pourtant deux économistes du FMI ont admis s’être trompé dans leur évaluation des conséquences de la rigueur (une erreur de coefficient multiplicateur).

    Résultat de cette erreur, pour chaque euro soi-disant économisé sur le budget de la nation, ce sont deux ou trois euros d’impacts négatifs sur le PIB, selon le pays et le multiplicateur utilisé. Les conséquences négatives sont connues, calculables désormais, et pourtant aucune inflexion n‘arrive? Pourquoi?

    Peut-être que richesse ne doit pas aller dans les mauvaises poches ? Touche pas au Grisbi qu’ils disaient !

    Les salaires ne doivent plus suivre l’inflation, d’après Merkel et Bruxelles

    En Belgique Di Rupo va geler les salaires en 2013 et 2014. Cette mesure de gel de « l’index » doit permettre à la Belgique de « rattraper » 0,9% de handicap salarial vis-à-vis des pays limitrophes. L’Allemagne a fait baisser les siens de 20 % entre 2000 et 2009 (voir graphique), alors les larbins aux ordres n’ont pas finit de nous faire avaler des couleuvres.

    Ce gel « temporaire » des salaires ne remet toutefois pas en cause le principe de l’indexation automatique des salaires sur l’inflation, conservée en Belgique. Une indexation automatique insupportable pour la Commission européenne qui en a fait sa cible prioritaire. Merkel le réclamait déjà en 2010 et les eurocrates avaient encore, en 2011, appelé la Belgique à revoir son système d’indexation des prix et des salaires, qui selon elle alimente l’inflation et pénalise la compétitivité des entreprises via des hausses disproportionnées (selon eux) des rémunérations.

    En France Hollande et son gouvernement libéral démocrate prépare autant de coups tordus contre les plus humbles, pour aider la France à rattraper son retard. Une nouvelle réforme des retraites est en préparation. La fiscalisation des allocations familiales a été évoquée par la Cour des comptes : une remarque à ne pas prendre à la légère, car cet organe sera amené grâce au TSCG à être le principal préconisateur des économies à réaliser !

    Est aussi acquise la sous indexation (- 1 %) des retraites complémentaires (Arco et Agirc) sur l’inflation (elles vont ainsi baisser naturellement…). Cette réforme a quasi été entérinée par les partenaires sociaux, grâce au cadre libéral propice créé par la rigueur.

    Goldmann Sachs réclame une baisse des salaires de 30 %

    Mais le chantier le plus lourd est celui de la flexibilisation du marché du travail et de la baisse des salaires, comme demandé par Goldmann Sachs, qui réclamait dès janvier 2013, une baisse des salaires de 30 % en France ! Baisser les salaires, ce n’est pas possible, la loi l’interdit ! Pour l’instant mes camarades, pour l’instant. Car la loi va changer… avant l’été.

    Le plus simple quand on veut influer sur les événements, sans en porter la responsabilité, c’est de faire endosser le crime par d’autres. Ainsi pratique le PS français dans sa mission contre les salariés du privé.

    L’exécuteur des basses œuvres porte principalement le nom d’un syndicat, la CFDT (confédération française des travailleurs) accompagnée par la CFTC (confédération des travailleurs chrétiens, et de la CGC (confédération générale des cadres). Ces trois derniers ont signé avec le patronat un accord qui fera date dans l’histoire du mouvement ouvrier. Une date à marquer d’une pierre noire : le 11 janvier 2013. C’est en effet ce jour que l’ANI (Accord National Interprofessionnel) a été signé par ces syndicats ouvriers « réformistes » (collabos ?) et les syndicats patronaux.

    Un accord en 28 points, qui seront débattus au parlement à partir du 6 mars 2013. Madame Parisot patronne du MEDEF a prévenu, si vous changez une virgule, on arrête tout. Hollande a rassuré, tremblant : on ne changera rien…

    Le chantage à l’emploi permettra de baisser les salaires

    Nous détaillerons dans un autre numéro de TP MAG, les mesures les plus significatives de cet accord. Mais arrêtons nous cependant sur la plus belle réussite du patronat. C’est sans conteste l’article 18, intitulé pompeusement « Accords de maintien dans l’emploi ». Au prétexte d’éviter de licencier… le patronat pourra désormais baisser les salaires !!!

    Dit autrement, si la situation de l’entreprise le justifie, des accords de réduction de salaires pourront être conclus, afin d’éviter des licenciements.

    Quand on sait avec quelles facilités une entreprise peut organiser les résultats d’exploitation de son entreprise, pour la rendre déficitaire, il est évident que le chantage à l’emploi va être légitimé. Le patronat fera d’une pierre deux coups, car les syndicats seront du coup décrédibilisés pour avoir oser signer de tels accords.

    Car il faudra quand même que ces accords soient validés par un accord dit majoritaire ; signés avec un syndicat de l’entreprise ayant obtenu plus de 30 % des votes des salariés. Il pourra cependant être contesté par d’autres syndicats de l’entreprise qui pèseraient eux plus de 50 %…

    Mais si la direction a son syndicat maison, elle pourra faire beaucoup de choses… Il sera donc important, plus que jamais ( ! ) de ne pas donner sa confiance aux corrompus de tous bords.

    Ces accords pourront porter en partie sur le salaire net, mais ne pourront pas toucher à ceux inférieurs à 1.2 fois le smic. Un accord ainsi validé sera opposable à l’ensemble des salariés. Un salarié qui refuserait serait alors licencié, pour un motif économique nouvelle formule (au rabais bien sûr).

    Ces accords pourront durer deux ans, et en contrepartie de ces concessions, le patronat s’engage à ne pas licencier. Bonus… le partage des bénéfices sera organisé dès que cela ira mieux. La vieille recette qui marche toujours : « demain on rase gratis » ; « le paradis c’est pour demain », etc.

    Les travailleurs trompés doivent le savoir

    Chacun pourra se faire son avis sur la nature gagnant/gagnant de cet accord. Certaines mauvaises langues disent que la CFDT est toujours là pour négocier, y compris le poids du boulet et la longueur de la chaine ! D’autres rappellent le cadre de la négociation avec le MEDEF : ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable !

    Trêve de plaisanteries : si ces accords majoritaires sont possibles (déplaçant la responsabilité au niveau le plus bas, donc le moins solide), c’est grâce à la CFDT et à la CGT qui ont mis en route en 2008 la réforme de la représentativité syndicale, en co-signant avec le MEDEF !

    Au moment ou ces lignes s’écrivent on apprend que la popularité d’Hollande est au plus bas ! Sa cote, celle du PS et de ses alliés (y compris Mélenchon, l’autre bouffon trompeur du peuple) n’est pas prête de remonter. Le parlement à majorité socialiste aura la possibilité de s’opposer à cet accord, en refusant de le traduire en loi contre les salariés. S’il passe au Parlement puis au Sénat, ce sera avec leur complicité.
    Le parti socialiste doit changer de nom !

    Charge à nous de le clamer haut et fort.

    (Article initialement publié dans le n°55 de la revue Terre & Peuple)

    http://fortune.fdesouche.com

  • LEAP : second semestre 2013 – Seconde déflagration dévastatrice / explosion sociale à l’échelle planétaire

    Communiqué public du LEAP (Laboratoire Européen d’Anticipation Politique), 15 juin 2013

    Le choc de 2008 a certes été violent, mais la réaction du système, des pays et des banques centrales, par leurs plans de sauvetage d’une ampleur sans précédent, a réussi à en camoufler les pires conséquences : déclassement de l’Occident en général et des États-Unis en particulier, assainissement forcé de l’économie, lourde chute d’un niveau de vie artificiel, chômage de masse, amorce de mouvements sociaux… ont pu être en partie négligés au profit d’espoirs de reprise entretenus par les politiques irresponsables de déversement de liquidités sur les systèmes bancaires et boursiers.

    Malheureusement, pendant que la planète se dopait, les problèmes globaux n’étaient pas abordés… cinq ans de perdus : la solidité de l’édifice est encore plus faible qu’avant la crise ; la « solution » US orchestrée par la Fed, que tout le monde a laissé faire pour prendre le temps de panser ses propres plaies, a consisté à éteindre avec de l’essence l’incendie qu’ils avaient eux-mêmes allumé. Rien d’étonnant alors que ce soit encore eux, pilier du monde-d’avant refusant de rentrer dans le rang, avec leurs fidèles flotteurs japonais et britannique, qui enflamment à nouveau la situation mondiale.

    Et cette fois, il ne faudra pas compter sur les pays en faillite pour sauver la situation : ils sont à genoux suite au premier choc de 2008. C’est donc pratiquement une seconde crise mondiale qui s’annonce, provoquée une nouvelle fois par les États-Unis. Cette période de cinq ans n’aura finalement consisté qu’à reculer pour sauter de beaucoup plus haut, ce que nous avions nommé « la crise au carré ».

    Plan de l’article complet :

    1. Une situation désormais hors de contrôle
    2. Une seconde crise US
    3. Les impacts du second choc
    4. Stratégies des différents acteurs
    5. Faillites des institutions internationales
    6. Recommandations urgentes

    Nous présentons dans ce communiqué public les parties 1 et 2.

    Une situation désormais hors de contrôle

    Les illusions qui aveuglaient encore les derniers optimistes sont en train de se dissiper. Nous avons déjà dressé le sombre bilan de l’économie mondiale dans les [numéros] précédents. La situation a encore empiré depuis. L’économie chinoise confirme son ralentissement (1) ainsi que l’Australie (2), les monnaies des pays émergents dévissent (3), les taux des obligations remontent, les salaires britanniques continuent de baisser (4), des émeutes touchent la Turquie et même la tranquille Suède (5), la zone euro est toujours en récession (6), les nouvelles qui parviennent à filtrer depuis les États-Unis ne sont pas plus réjouissantes (7)…

    La fébrilité est maintenant clairement palpable sur tous les marchés financiers où la question n’est plus de savoir quel va être le prochain record mais de réussir à se dégager assez tôt avant la débandade. Le Nikkei a baissé de plus de 20% en trois semaines et a connu sur cette période 3 séances de pertes supérieures à 5%. La contagion atteint donc désormais les indicateurs « standard » comme les bourses, les taux d’intérêt, le taux de change des monnaies… derniers bastions encore contrôlés par les banques centrales, et donc jusqu’à présent totalement faussés, comme notre équipe l’a expliqué à maintes reprises.

    Évolution du cours de l’indice Nikkei 225, 02 novembre 2012 – 13 juin 2013. La hausse vertigineuse est due au plan de la BoJ, la chute vertigineuse aux incertitudes actuelles. Source : Les Échos. (cliquer sur le graphique pour l’agrandir)

    Au Japon, cette situation est la conséquence du programme, délirant par son ampleur, d’assouplissement quantitatif entrepris par la banque centrale. La baisse du yen a provoqué une forte inflation sur les produits importés (notamment le pétrole). Les énormes mouvements de la bourse et de la monnaie japonaises déstabilisent toute la finance mondiale.

    Mais la mise en place du programme de la Banque du Japon est si récente que ses conséquences sont encore bien moins marquées que celles du quantitative easing de la Fed. C’est principalement lui qui est responsable de toutes les bulles actuelles : immobilier aux États-Unis (8), records des bourses, bulle et déstabilisation des émergents (9), etc. C’est aussi grâce à lui, ou plutôt à cause de lui, que l’économie virtuelle est repartie de plus belle et que l’apurement nécessaire n’a pas eu lieu.

    Les mêmes méthodes produisant les mêmes effets (10), une virtualisation accrue de l’économie nous amène à une seconde crise en 5 ans, dont les États-Unis sont donc à nouveau responsables. Les banques centrales ne pouvaient tenir indéfiniment l’économie mondiale, elles en perdent actuellement le contrôle.

    Une seconde crise US

    Si les mois d’avril-mai, à grand renfort de matraquage médiatique, ont semblé donner raison à la méthode US-UK-Japon d’assouplissement monétaire (un bel euphémisme) contre la méthode eurolandaise d’austérité raisonnée, depuis quelques semaines les chantres du tout-finance ont un peu plus de difficulté à clamer victoire. Le FMI, terrifié par les répercussions mondiales du ralentissement économique européen, ne sait plus quoi inventer pour obliger les Européens à continuer à dépenser et à refaire exploser les déficits : même à vide, la boutique-Monde doit continuer de donner l’impression de tourner et l’Europe ne joue pas le jeu.

    Mais les effets toxiques des opérations des banques centrales au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni démolissent désormais l’argumentation (ou plutôt la propagande) vantant le succès de l’ « autre méthode », supposée permettre la reprise japonaise, américaine et britannique (cette dernière n’a d’ailleurs même jamais pu être évoquée).

    La seconde crise en développement actuellement aurait pu être évitée si le monde avait acté le fait que les États-Unis, structurellement incapables de se réformer eux-mêmes, ne pouvaient mettre en place d’autres méthodes que celles qui avaient conduit à la crise de 2008. Comme les banques « too big to fail » irresponsables, les pays « systémiques » irresponsables auraient dû être mis sous tutelle dès 2009, comme suggéré dès [notre numéro d'octobre 2008]. Malheureusement, les institutions de la gouvernance mondiale se sont révélées complètement inopérantes et impuissantes dans la gestion de la crise. Seules les logiques régionales ont pu se mettre en place ; les enceintes internationales ne produisant rien, chacun s’est mis à régler ses problèmes dans son coin.

    L’autre réforme primordiale préconisée (11) dès 2009 par l’équipe du LEAP portait sur la remise à plat complète du système monétaire international. En 40 ans de déséquilibres commerciaux américains et de variations brutales de son cours, le dollar comme pilier du système monétaire international a été la courroie de transmission de tous les rhumes des États-Unis au reste du monde, et ce pilier déstabilisant est maintenant le cœur du problème mondial car les États-Unis ne souffrent plus d’un rhume mais de la peste bubonique. Faute d’avoir réformé le système monétaire international en 2009, une seconde crise arrive. Avec celle-ci s’ouvre une nouvelle fenêtre d’opportunité pour la réforme du système monétaire international au G20 de septembre (12) et on en vient presque à espérer que le choc intervienne d’ici-là pour forcer un accord à ce sujet, sinon le sommet risque d’arriver trop tôt pour emporter l’adhésion de tous.

    Notes :

    (1) Source : The New York Times, 08 juin 2013.

    (2) Source : The Sydney Morning Herald, 05 juin 2013. Lire aussi Mish’s Global Economic, 10 juin 2013.

    (3) Source : CNBC, 12 juin 2013.

    (4) Source : The Guardian, 12 juin 2013.

    (5) Lire Sweden’s riots, a blazing surprise, The Economist, 01 juin 2013.

    (6) Source : BBC News, 06 juin 2013.

    (7) Lire Economic dominos falling one by one, MarketWatch, 12 juin 2013.

    (8) Une bulle dans les conditions économiques actuelles ; en temps normal ce serait considéré comme un frémissement. Lire par exemple Market Oracle, 10 juin 2013.

    (9) Sur les conséquences des QE mondiaux en Inde : Reuters, 13 juin 2013.

    (10) Le retour des produits financiers à l’origine de la crise de 2008 n’est pas anodin. Source : Le Monde, 11 juin 2013.

    (11) Cf. [notre numéro] de novembre 2008.

    (12) Source : Ria Novosti, 14 juin 2013.

    LEAP  http://fortune.fdesouche.com/

  • Grèce : Retour à la case départ

    Une chronique du journal grec « I Kathimerini ».  « Le Quotidien » est considéré comme l’un des journaux les plus sérieux du pays. Conservateur et de centre droit.
    En décidant de fermer l’audiovisuel public contre l’avis de ses partenaires, le premier ministre Samaras risque de provoquer la rupture de sa coalition. Mais de nouvelles élections replongeraient le pays dans le chaos et le blocage politique d’il y a tout juste un an.
    En Grèce, l’unité du gouvernement de coalition est mise à rude épreuve et le pays pourrait être contraint d’organiser de nouvelles élections générales. Or, il est clair que les élections de mai et de juin 2012 ont mis à mal le programme fiscal du pays : elles ont créé de nouvelles dettes alors que les caisses publiques étaient déjà vides, tout en exacerbant la récession et le chômage.
    Ces deux scrutins ont eu également diverses conséquences sur le plan politique. Le parti de gauche SYRIZA en est sorti comme le principal parti d’opposition, le groupe [d'extrême droite] Aube Dorée est devenu le plus vigoureux du Parlement, PASOK [socialiste] s’est presque fait éliminer du paysage, et Nouvelle Démocratie [conservateur] connaît des tensions croissantes.
    PASOK et son leader actuel, Evangelos Vénizelos, ne sont guère dans le cœur des électeurs. Le chef de la Gauche démocrate [Dimar], Fotis Kouvelis, peut parfois être très barbant. Dimar, qui est exclue depuis un certain temps du pouvoir exécutif – exception faite de quelques très courtes périodes –, a une vision plutôt théorique de la politique. Malheureusement, ce sont les seules forces politiques sur lesquelles le Premier ministre Antonis Samaras peut pour le moment compter. Et il ne doit ni les froisser ni les confronter à de profonds dilemmes – que le problème soit grave ou insignifiant, et que leur avis diverge ou non.

    Le provincial de l’Europe
    La crise souligne le côté primitif des dirigeants politiques grecs. Dans le nord de l’Europe, la classe politique travaille à renforcer la stabilité du système et à l’adapter aux besoins d’un environnement en constante évolution. Le leader politique grec, lui, ne pense qu’à s’affirmer et à survivre. Il est allergique aux autres. C’est l’homme provincial de la scène européenne.
    Nouvelle Démocratie pourrait bien remporter les prochaines élections, mais ni le Pasok ni Dimar ne s’allieraient de nouveau avec M. Samaras, ce qui laisserait le pays dans une impasse. Et même si un gouvernement était formé, nous aurions un autre Premier ministre. Le camp conservateur risquerait d’être encore plus divisé. Au demeurant, même si, grâce à la loi électorale grecque, Nouvelle Démocratie parvenait à obtenir la majorité absolue au Parlement, le parti se trouverait dans l’impossibilité de gouverner : en l’absence d’un appareil d’Etat solide, et vu la situation de corruption généralisée, il aurait tous les autres partis contre lui.
    Pour le meilleur ou pour le pire, le système bipartite du pays n’est plus. Voter pour Aube Dorée est un un acte politique qui exprime une volonté de détruire le système politique – le Crépuscule des dieux de Wagner, pas à l’opéra, mais dans la vie réelle.
    Devons-nous pleurer la mort de nains politiques à un moment où le pays risque de partir en flammes ?

    Costas Iordanidis
    I Kathimerini

    13/06/2013
    Traduction : Valentine Morizot
    (Press Europ.eu)

    Article original – I Kathimerini.com

    Voir aussi :

    Christine Lagarde : le FMI a fait son mea culpa sur le plan de sauvetage de la Grèce… décidé par DSK

    http://www.polemia.com

  • Défendons-nous et Libérons nous de la République anti-sociale…

    Que reste-il ?

    Les maux dont nous souffrons restent principalement les mêmes dénoncés depuis des décennies.

    - Crise économique et faillite du libéralisme avec ses conséquences…
    - une population salariale sans protection professionnelle à la différence des avocats et médecins qui, eux possèdent la propriété du métier.
    - un nouvel esclavage dans la concurrence avec le Tiers-monde et les délocalisations
    - un certain patronat libéral sans foi ni loi, exporte ses entreprises à l’autre bout du monde, la main sur le cœur et parlant de république des droits de l’homme mais acceptant pour plus de profit, le déplacement de ses capitaux en mettant en faillite des familles entières de salariés…
    - un Etat ayant perdu toute indépendance politique face à l’économique, devenu un satellite de l’Europe décidant de la vie ou de la mort de pan entier de son économie : agriculture, pêche, industrie au profit d’autres pays
    - un syndicalisme ne représentant plus le monde du travail mais la politique et dont les adhésions fondent comme neige au soleil
    - Un Etat sacrifiant son peuple en acceptant que la misère du monde vienne s’implanter ici.
    - une politique suicidaire en matière de démographie, un Etat ripoux-blicain surendetté dans une marche vers l’abime et le néant

    La plupart des lois sociales instituées, Conseil économique et sociale, sécurité sociale, participation, loi des 8 heures…n’ont pas l’étendue réelle et l’autonomie dont les royalistes rêvaient qu’elles puissent avoir dans un véritable pays libre. Ces lois furent limitées par le système pour en garder le contrôle, comme pour la décentralisation.
    - Une perte de confiance totale envers un gouvernement n’hésitant pas à agiter les risques d’une pandémie mondiale, alors que tout le monde connait les relations privilégiées entre les gouvernements et la finance, l’OMS et certaines grandes firmes pharmaceutiques…
    On en vient à craindre sur l’intérêt réel de nos gouvernants basculant entre la santé du peuple et les intérêts boursiers.la mise en place d’un vaccin dont on ne connait pas les effets secondaires, sommes nous revenus à la triste époque du sang contaminé.

    Rappelez-vous : « responsable mais pas coupable » Défendons-nous et Libérons nous de la République anti-sociale…

    http://www.actionroyaliste.com