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social - Page 526

  • Grèce : le gouvernement empêche les nationalistes de nourrir le peuple

    À Athènes, les nationalistes du parti « Aube dorée » organisaient une distribution gratuite de nourriture aux Grecs.

    Insupportable pour les autorités, qui reprochent à cette solidarité nationale un caractère discriminatoire pourtant logique. Le maire a donc fait envoyer la police anti-émeute pour empêcher les nationalistes de nourrir le peuple, préférant affamer celui-ci !

    http://www.contre-info.com/

  • Contre l’immigration, une solution : la faillite !

    Ils n’étaient donc pas venus par amour de la paëlla, des courses de taureau ou de Cervantes… Et ils ne se sentaient aucune solidarité avec le peuple qui leur avait offert l’hospitalité.

    « Minute » l’avait annoncé dans son édition du 16 mai 2012: avec une crise ravageant autant son industrie que son système social – à quelque chose, malheur est bon – l’Espagne tenait apparemment le bon bout pour régler ses problèmes d’immigration.

    La preuve par la récente publication des statistiques officielles, publiées la semaine dernière: plus de 40.000 immigrés ont plié bagage rien que pour l’année 2011. Il n’y a pas encore lieu de crier victoire, mais c’est une première historique depuis que l’Institut national des statistiques (INE) mesure le nombre d’étrangers vivant dans le pays: les flux de l’immigration s’inversent. « La tendance est réelle, estime Andreu Domingo, sous-directeur du Centre d’études démographiques de Barcelone et spécialiste des questions migratoires. Une partie s’explique par les naturalisations, certes. Mais la crise provoque une chute brutale des arrivées et une accélération des départs. »

    Entre 2000 et 2010, les immigrés étaient passés de 924.000 à 5,7 millions

    Le changement est d’autant plus radical que l’Espagne battait tous les records d’arrivées ces dernières années. En 2007 et en 2008, elle a été le pays qui a reçu le plus grand nombre d’immigrés au monde après les Etats-Unis. L’immigration expliquait 90 % de l’augmentation globale de la population vivant en Espagne. Entre 2000 et 2010, le nombre d’immigrés est passé de 924.000 à 5,7 millions.

    206.000 départs  en 2012 !

    La situation est aujourd’hui totalement inversée. Le nombre d’immigrés a encore chuté en 2012, avec pas moins de 206.000 départs ! Cette baisse est particulièrement notable chez « les populations originaires de pays extérieurs à l’Union européenne » (c’est joliment dit).

    Apparemment, l’explosion du chômage, à plus de 26 %, et la hausse des prix de l’immobilier poussent les étrangers à fuir le pays. A la conjoncture économique, s’ajoutent les mesures d’austérité – gel des salaires, suppressions de nombreuses aides sociales et hausse des taxes – qui rendent le pays beaucoup moins « attractif ».

    D’autant que, d’après les experts, « l’économie parallèle et la solidarité familiale ne suffisent plus » à faire vivre ces familles.

    Une chose est certaine, cette inversion des flux migratoires prouve que les étrangers viennent par intérêt dans nos pays, dans le cadre de ce que le démographe Jean-Paul Gourévitch appelle « l’immigration à la carte ».

    L’exemple espagnol, avec son chaos, nous prouve aussi que, pour lutter efficacement contre l’immigration, il suffit de mettre en place les conditions d’une crise « artificielle » pour les étrangers, en coupant les pompes aspirantes que sont les aides sociales. Privés de perfusion économique, des immigrés partiront d’eux-mêmes.

    L. H.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 2 mai 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Contre l’immigration, une solution : la faillite !

    http://fr.novopress.info/

  • Un Premier mai sans jérémiades

    130502

    L'échec des mobilisations syndicales ne doit pas seulement à la pluie, aux vacances scolaires ou à d'autres démagogies qualifiées de populistes. Elles se sont présentées d'ailleurs divisées, la CGT et FO marxistes, d'un côté, CFDT, CFTC et UNSA réformistes de l'autre.

    Ces manifestations ratées d'hier ne préjugent certes pas non plus du nombre de gens que rassembleront les camarades du Front de gauche, additionnant désormais les gauchistes, les trotskistes et les paléo-communistes, "tous ensemble", le 5 mai à la Bastille.

    Mais elles marquent le recul désormais évident d'une espérance et d'une illusion. La pression sociale des "indignés" qui ne proposent rien ne rallie pas les foules malgré l'impressionnante persistance de l'appareil CGT.

    La défaite en 2012 du président sortant tenait, ne l'oublions pas, à de nombreux facteurs. Parmi ceux-ci on rappellera sa renonciation à la rupture. Promise en 2006 par le candidat Sarkozy, elle le démarquait des chiraquiens. On espérait en finir avec les nuisances héritées du socialisme étatique. Or celles-ci portent aujourd'hui comme hier la responsabilité de la crise et du chômage. Dès 2008, sous prétexte de faire face à la crise cette ligne avait été abandonnée. Contre la réélection de l'hyper président s'accumulaient aussi les imprécations les plus irrationnelles : "Tout sauf Sarkozy" répétaient à l'envi, depuis 2006, les perroquets nostalgiques du gouvernement Villepin, manipulant les officines les plus imbéciles ou les plus impunément actives au sein d'une certaine petite droite. Cela ne doit pas être oublié, s'agissant des instruments de cette manœuvre, mais cela appartient au passé.

    À un an de distance on doit aussi se souvenir en effet qu'une part d'attentes sociales existait. Elle était organisée, aussi, paradoxalement au sein des personnels des diverses fonctions publiques. Les revendications, ou plutôt les réticences devant les réformes nécessaires animaient le gros des forces électorales. La frange droitière citée plus haut n'en assurait qu'un élément d'appoint marginal, peut-être 2 % de l'électorat, à peine plus que l'écart par lequel M. Hollande fut [mal] élu.

    L'idée qu'un changement du personnel politique apparent mettrait du beurre dans les épinards du pauvre peuple, a laissé la place à un très large sentiment d'écœurement. Cela s'est cristallisé sur l'affaire Cahuzac. Et on pourrait juger abusif qu'un très gros, très impudent, mensonge portant cependant sur 600 000 euros choque plus les consciences que 1 700 milliards de dettes.

    L'opinion réagit sans doute, et depuis toujours, de façon superficielle, sur des terrains imprévus. Remarquons ainsi au passage que le vote de la loi Taubira a été immédiatement suivi le lendemain de la fermeture, à Florange, de ces hauts fourneaux pour lesquels tant de mensonges avaient été proférés par les gouvernements, par les candidats et par les présidents successifs. Et finalement aucune indignation sur ce point ce ne semble, aujourd'hui encore, faire concurrence au raz-de-marée des "Manifs pour tous" qui persistent à rejeter une loi décadentielle, symbolique, diviseuse du pays, dénaturant le mariage et attentant à la famille.

    On ne peut donc qu'enregistrer, en ce moment, d'un point de vue sociologique objectif, le déclin des ressorts immémoriaux du socialisme.

    Faut-il les qualifier de "séculaires" ? On pourrait même les dire "millénaires" !

    En ce premier mai, par exemple, le calendrier ecclésiastique commémore le prophète Jérémie. Hélas, le message de celui-ci, historiquement situé pourtant, est largement confondu, depuis des siècles, avec celle de son école, avec l'esprit des "Lamentations" qu'il n'a probablement pas composées, avec la naissance de ce qui n'a jamais cessé de former la trame du socialisme étatique, c'est-à-dire avec la redistribution obligatoire, substitut trompeur et ruineux de la générosité individuelle et libre.

    Un auteur laïciste comme Ernest Renan l'évoque à bond droit en tant que précurseur et fondateur de cette pente misérabiliste de l'esprit. Voici ce qu'il écrivait il y a plus d'un siècle :

    "Notre opinion arrêtée, à nous autres modernes, étant que le meilleur code religieux est la liberté, — puisque les croyances sont le domaine propre de la conscience de chacun, — ces vieilles législations religieuses de l'Orient se présentent à notre jugement dans des conditions très défavorables. Le côté civil et politique, le côté moral, social, religieux, y sont confondus. Or, à tort ou à raison, nous ne voulons pas que l'État s'occupe des questions morales, sociales, religieuses. La charité et le droit nous paraissent deux domaines distincts. Peut-être est-il bon, en effet, qu'ils soient maintenant séparés ; mais il est sûrement utile qu'autrefois ils aient été réunis. La force fut l'unique reine de l'humanité primitive. Le faible n'eut d'avocats que bien tard.

    Nous croyons que les plus anciens avocats de l'opprimé furent les prophètes d'Israël, et c'est pour cela que nous leur faisons une place si éminente dans l'histoire de la civilisation." (1)⇓

    Ainsi : "Jérémie peut compter entre les hommes qui ont eu le plus d'importance dans l'histoire. S'il n'est pas le fondateur du judaïsme, il en est le grand martyr. Sans cet homme extraordinaire, l'histoire religieuse de l'humanité eût suivi un autre tour : il n'y eût pas eu de christianisme. Le prophétisme juif, en effet, entre avec Jérémie dans une voie toute nouvelle. Sans cet homme extraordinaire, l'histoire religieuse de l'humanité eût suivi un autre cours." (2)⇓

    Il faut observer d'ailleurs que les autorités actuelles du judaïsme d'aujourd'hui semblent moins enthousiastes que le laïciste Renan et surtout que les catholiques progressistes vis-à-vis de l'école se réclamant, abusivement, de Jérémie.

    En consultant la Bible du Rabbinat (3)⇓, on constatera en effet que les fameuses "Lamentations" [Êikha] – qui lui sont attribuées par la tradition chrétienne, et qu'on retrouve, à la suite de son Livre dans les éditions catholiques de l'Ancien Testament, où elles précèdent le livre de Baruch – ne figurent pas dans le recueil des "Prophètes". Chez les Juifs d'aujourd'hui elles appartiennent simplement à la catégorie des "Livres", et Baruch, collaborateur de Jérémie semble passé à la trappe.

    Certes, donc, on ne saurait déduire, de tout cela, la mort de cette forme ancestrale de la pensée archaïque de la gauche : cette pente de l'esprit existera probablement toujours, car son génie consiste à se présenter à chaque génération comme si les vieilleries qu'elle reprend éternellement à son compte faisaient novation par rapport à leurs versions précédentes. (4)⇓.

    Mais au moins aujourd'hui, dans ce malheureux pays en voie de rétrécissement, on peut noter quand même avec une pointe de satisfaction que son influence stagne – alors même que tous les commentateurs agréés voudraient l'imaginer et nous la décrivent comme en plein essor.

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf Ernest Renan Histoire du peuple d'Israël ed. Calmann-Lévy 1923 Tome III p. 226-227
    2. cf. Ibidem p. 153-154. 
    3. traduite en 1899 par le grand rabbin Zadoc Kahn elle est aujourd'hui disponible en collection "Judaïca-Poche" aux Éditions Colbo. 
    4. "L'Histoire du communisme avant Marx" de Sudre démontre cette persistance.
  • Georges Sorel : un socialiste révolutionnaire !

    Georges Sorel (1847-1922) fut un des grands animateurs du socialisme, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Proche dans son inspiration d’un Charles Péguy, il était aussi un réconciliateur de Marx et de Proudhon, il avait une vision hautement mystique et morale de la révolution, qui lui faisait haïr les réformistes « à la Jaurès », prêts disait-il à vendre la pureté des idéaux socialistes au nom d’une politique de conciliation avec la démocratie parlementaire et bourgeoise.

    Pour Sorel, comme pour Proudhon, la finalité du combat pour la justice est d’abord morale : les hommes doivent rehausser leur caractère à travers exercice de la lutte. C’est précisément par l’action libre des syndicats que les classes ouvrières pourront préserver la grandeur de leur culture, à l’abri de toute politique purement politicienne. Sorel défendait par ailleurs des valeurs de producteurs, attachées au travail, à l’effort, à la créativité et au façonnage de la matière, par opposition aux valeurs décadentes des possédants, seulement soucieux de jouir et de profiter du travail des autres. Dans le monde bourgeois, c’est d’abord et avant tout l’hédonisme nihiliste qui révulsait Sorel, ainsi que l’absence de convictions qui lui est presque inévitablement corollaire, la petitesse d’âme, la mesquinerie, l’étroitesse de vue. Mais, paradoxalement, il n’y avait guère d’écart aux yeux du penseur entre la moralité de la bourgeoisie et celle des animateurs socialistes : s’il fustigeait la médiocrité du monde actuel de l’argent, qui n’avait plus même la force et la volonté dont témoignaient encore autrefois les grands capitaines d’industrie, il n’avait pas de mots assez durs pour la misère existentielle que l’on retrouvait selon lui dans toutes les compromissions réformistes, ou même souvent dans les actions de grèves ponctuelles menées par les travailleurs, capables de sacrifier la noblesse de leur combat pour acheter quelques avantages sociaux accordés à des fins purement clientélistes.
    Aux grèves intéressées, Sorel demandait qu’on substitue l’idée d’une grève générale, empruntée à Fernand Pelloutier, et destinée à servir de mythe régénérateur pour le monde ouvrier. La grève générale, lançait-il, doit être menée dans un esprit de gratuité, avec pour ambition de réaliser la révolution dans ce qu’elle a de plus digne et de plus émancipateur pour le plus grand nombre. Elle ne doit pas relever d’une logique d’épicier, mais viser au contraire à une réforme éthique de la société ; c’est par elle, qui plus est, que le prolétariat pourra vraiment apprendre à être lui-même et à s’accomplir dans toutes ses plus remarquables potentialités.

    Longtemps partisan des syndicats, Sorel sera pourtant immensément déçu par l’évolution de la lutte sociale. Il connaîtra de ce fait une période d’errance, qui l’amènera à louvoyer tour à tour du côté des royalistes, des nationalistes et des bolchéviques, avant de revenir finalement, non sans un certain scepticisme, à ses premières amours politiques. Mais, en dépit de ses multiples pérégrinations, Sorel aura très peu évolué dans ses idées, sur le fond, au fil de sa vie. Si son parcours personnel l’aura amené à se rapprocher successivement de groupes ou de mouvements différents, c’est qu’il aura chaque fois été déçu de voir que des idées aussi intransigeantes que les siennes pouvaient difficilement susciter un assentiment large et partagé. Aussi mourra-t-il en définitive passablement désillusionné... 

    Thibaul Isabel 

    Source: Rébellion

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • INSEE : Des inégalités sous-estimées ?

    La crise creuse plus les inégalités en France que ne le laissaient supposer les récentes statistiques de l’INSEE. D’après une publication de l’Insee passée inaperçue, la France se retrouve désormais parmi les pays les plus inégalitaires de l’UE à 15, en neuvième position.

    L’Insee vient de mettre en ligne son édition 2013 des Revenus et patrimoines des ménages. On y apprend certes des choses, mais qui étaient déjà assez largement connues par ceux qui fréquentent le site de l’Institut et ont la curiosité d’aller voir les données détaillées sur les revenus et les niveaux de vie, qui se trouvent depuis quatre mois environ sur le site : la crise a rendu les pauvres plus pauvres et les riches plus riches. Et, du coup, la société française est plus inégalitaire qu’elle ne l’était en 2005.

     

    Mais, curieusement, rien n’est dit de l’enquête « EU-SILC », pour laquelle l’Insee vient de publier  un « Rapport intermédiaire sur la qualité des données françaises EU-SILC 2011 ». Voilà qui ne dira sans doute rien à la plupart des lecteurs. « EU-SILC » est pourtant l’une des enquêtes que chaque Institut statistique national des différents pays de l’Union européenne est tenu de mener sur le territoire qu’il couvre et de fournir à Eurostat, qui centralise ces enquêtes, les traite et en tire l’essentiel des informations mises sur son site à propos des revenus, des conditions de vie et de la pauvreté.

    En France, cette enquête porte un autre nom, SRCV, pour « Statistiques sur les revenus et les conditions de vie ». C’est en effet la seule enquête de l’Insee qui permette de mesurer la pauvreté en conditions de vie (endettement, privations, conditions de logement, …). La pauvreté monétaire, en revanche, est mesurée à partir d’une autre enquête, ERFS (enquête sur les revenus fiscaux et sociaux) qui s’appuie à la fois sur les déclarations fiscales d’un échantillon représentatif de ménages, sur une enquête sur les revenus du patrimoine et sur les données administratives issues des organismes versant des prestations sociales. Chaque année, l’Insee mène et publie cette enquête, qui est la source d’information la plus fiable sur les revenus et le niveau de vie des ménages. Pour connaître les résultats de l’enquête SRCV, il faut aller sur le site d’Eurostat. Cela devrait changer, nous dit-on. Sauf que l’utilisateur que je suis attend vainement la moindre confirmation que cela change…

    Voilà pour le contexte. Venons en maintenant à l’objet de ma surprise. Car la consultation de ce document m’a fait sursauter. Page 12, il est écrit : « le coefficient de Gini (…) s’élève à 30,8 [%] en 2010. » Je conviens que je dois être l’un des rares que cela fait sursauter car, pour la plupart des autres, cette affirmation, c’est du chinois. Le coefficient (ou indice) de Gini est l’indicateur le plus utilisé pour mesurer les inégalités, notamment celles de revenu disponible après impôt (ou « niveau de vie », lorsqu’on prend en compte la taille du ménage) dans une société : quand il y a égalité parfaite (chacun dispose du même revenu), il vaut 0, quand il y a inégalité totale (une seule personne perçoit tous les revenus, les autres n’ont rien), il est de 1. Plus son niveau est élevé, plus la société est inégalitaire. Or, les chiffres publiés jusqu’ici par l’Insee donnent de tout autres résultats pour 2010 : 0,299 (voir http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1412), chiffres repris dans la publication citée plus haut sur Le revenu…

    Il est intéressant en effet de comparer 2010 – l’année d’après-crise, ou du moins celle où l’on espérait en être sorti – et 2005. Difficile en effet de remonter plus haut, car l’enquête Insee sur les revenus des ménages a connu de sensibles modifications (et améliorations) en 2005, ce qui rend incertaines les comparaisons faites avec des années antérieures. Cette année-là, l’indice de Gini pour les revenus disponibles des ménages en France métropolitaine était de 0,286. Jusqu’ici, je pensais donc que les inégalités (mesurées par cet indice) entre 2005 et 2010 s’étaient accentuées de 1,4 % (0,299/0,286). En réalité, ce serait environ 5 fois plus !

    Les petits malins me feront remarquer que cet écart n’est pas étonnant puisque, dans le premier cas (0,299 comparés à 0,286), je m’appuie sur l’enquête ERFS, dans le second cas sur SRCV. Or chacun sait que les méthodologies différentes donnent des résultats qui peuvent être proches mais rarement identiques. Certes. Sauf que, pour éviter les biais liés aux déclarations des ménages enquêtés (qui ont toujours tendance à sous-estimer les revenus perçus), l’enquête SRCV « injecte » dans sa partie revenus les résultats de ERFS. Et que, par conséquent, ce sont les mêmes sources (au moins depuis 2008) dans les deux cas, les mêmes méthodologies de traitement, et les mêmes résultats.

    Avec un tel indice de Gini, la France se retrouve désormais parmi les pays les plus inégalitaires de l’UE à 15, en neuvième position. Derrière elle, on ne compte que l’Italie (0,319), le Royaume-Uni (0,33), l’Irlande (0,332), la Grèce (0,335), l’Espagne (0,34) et le Portugal (0,342). Mais alors que le Portugal a vu son coefficient d’inégalité reculer depuis 2005 (0,372), l’Espagne l’a vu fortement progresser (en 2005, son indice de Gini était de 0,312). Quant aux bons élèves de la classe dans l’UE à 15, on les trouve en Suède (0,244), en Finlande et aux Pays-Bas (0,258), en Autriche et en Belgique (0,263), au Luxembourg (0,272). Le Danemark, qui, en 2005, était le meilleur élève de tous (0,237), a vu ses inégalités de revenu progresser encore davantage que la France (0,278), mais, partant de plus loin, il demeure malgré tout dans les pays relativement égalitaires. L’Allemagne, avec 0,29, ne fait guère mieux que la France, et, comme nous, elle a vu son score d’inégalités augmenter sensiblement de 2005 à 2010.

    Revenons à la France. Entre 2005 et 2010, le niveau de vie moyen du dixième le moins bien loti des ménages, a progressé de 0,6 %. Celui du dixième le plus favorisé de 6,5 %.

    Entre 2005 et 2010, le pouvoir d’achat du niveau de vie total des ménages (mesuré en euros 2010) a progressé de 89 milliards d’euros. Sur cette masse en progression, le dixième le plus favorisé a raflé 40 % et le dixième le moins favorisé 1,7 %. Tout s’est donc passé comme si le marché (et les politiques publiques concernant la redistribution) avaient permis au dixième le plus riche des ménages d’augmenter sa part de 11 milliards de plus que ce qu’il aurait gagné si la répartition de 2005 était demeurée inchangée.

    Le dixième le moins favorisé des ménages a été en quelque sorte taxé d’1 milliard d’euros au bénéfice des plus riches, du fait de la montée du chômage, de la pauvreté laborieuse et de la diminution relative des aides sociales, toutes choses qui ont réduit sa part relative dans la répartition des revenus.

    La publication de l’Insee sur le revenu et le patrimoine des ménages nous permet même de constater que cet écart entre riches et pauvres s’est accru au sein même des riches. Toujours entre 2005 et 2010, le pouvoir d’achat du revenu déclaré (donc avant impôts) du centième le plus riche a progressé d’au moins 8 % par unité de consommation, celui du millième le plus riche de 14 % et celui du dix millième le plus riche de 26 %. Tout cela s’est passé dans le silence quasi absolu, chacun étant trop absorbé par les effets de la crise sur son sort personnel. Mais cette crise redistribue les cartes, et pas dans le bon sens.

    alternatives économiques   http://fortune.fdesouche.com

  • Choc : on aurait découvert un journaliste « de droite » à France 3 !

    La grande majorité des « journalistes » des gros médias français sont clairement de gauche, c’est un fait.

    L’affaire du Syndicat de la Magistrature le souligne encore, ainsi que la farce de la prétendue « déontologie journalistique ».

    Il y a quelques jours, un journaliste filmait secrètement, dans les locaux du Syndicat de la Magistrature (SM, d’extrême-gauche et majoritaire !), un « mur des cons » sur lequel figuraient des photos de nombreuses personnalités, de droite ou non, dont des parents de victimes. Pas de criminel en revanche.

    L’affaire fit grand bruit.

    Mais voici que le journaliste auteur des images, Clément Weill-Raynal, se trouve à présent, lui-même, sur la sellette !

    Il a été rapidement attaqué et désigné à la vindicte par le « Syndicat national des journalistes », majoritaire, qui a tenu à affirmer sa solidarité avec le SM.

    Et le SNJ-CGT de France 3 de demander que le journaliste soit traduit en conseil de discipline. Ce qui est chose faite, la chaîne publique ayant annoncé hier l’ouverture d’une procédure disciplinaire.

    Ce qui est vraiment fort, dans cette affaire, c’est le motif pour lequel le journaliste est attaqué par sa propre caste : le SNJ, dans un communiqué, « rappelle que l’utilisation d’images volées dans un lieu privé, en l’occurence [nous laissons la faute d'orthographe en l'état ! NDCI] les locaux du SM, est contraire à la déontologie professionnelle la plus élémentaire. »

    Alors que jusqu’à présent, on n’avait entendu aucune organisation journalistique s’offusquer lorsqu’il s’agissait de piéger et filmer en caméra caché des membres de la droite nationale ou radicale, avec des dégâts importants (fermeture d’une école catholique traditionnelle par exemple). Une spécialité de la télévision publique d’ailleurs !

    Un « deux poids deux mesures » honteux !

    http://www.contre-info.com/

  • Menace d’une explosion sociale, sur fond d’impopularité et d’impuissance du pouvoir

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Un sondage publié ce dimanche révèle un profond désarroi des Français. A court terme, la France pourrait être le théâtre d’une véritable “explosion sociale”. C’est le point de vue alarmiste d’une majorité de nos concitoyens. Selon donc le sondage Ifop paru dans Dimanche Ouest‑France, sept Français sur dix craignent cette explosion. Ce risque est jugé certains par près d’un Français sur cinq. Hausse record du chômage, plans sociaux à répétition, moral des ménages en baisse, climat politique tendu et, surtout, absence de perspective expliquent ce malaise.

    Records d’impopularité
    Un an après son arrivée à l’Elysée, le président de la République est plus que jamais contesté et impopulaire. C’est ce que révèle ce dimanche un autre sondage, selon lequel 73 % des Français sont mécontents de la première année de mandat de François Hollande. Seuls 24% des sondés se déclarent « plutôt satisfaits ». Ils étaient 62% il y a un an.

    A côté de ses prédécesseurs, le chef de l’Etat bat des records d’impopularité. 29% des personnes interrogées estiment en effet qu’il est un « bon président », quand Nicolas Sarkozy recueillait 48% d’opinions favorables, Jacques Chirac 58%, et Charles de Gaulle 89%.

    « Les chiens aboient, la caravane passe. Et lui, il a peur des chiens »?
    Un an après l’élection de M. Hollande, le chômage, la dette, les dépenses publiques, l’impôt sont tous à des taux records, mais dans le mauvais sens. Le président maintient cependant que sa ligne est la bonne, qu’il n’en changera pas.

    Face aux doutes et aux critiques venus y compris des rangs de sa majorité sur le cap fixé et sa capacité à le faire respecter, après un scandale ministériel et une succession de crises, François Hollande défend son bilan et conteste toute indécision.

    L’essayiste Marcel Gauchet qui le créditait autrefois d’une trop grande intelligence le trouve aujourd’hui sans courage : « Les chiens aboient, la caravane passe. Et lui, il a peur des chiens ».

    Crédit photo : Eilmeldung via Wikipédia (cc).
    http://fr.novopress.info

  • Pour un gouvernement d’Union… vraiment nationale !

    La publication des derniers chiffres du chômage ne contribuera pas à inverser cette impression, selon le sondage l’Ifop paru dans Dimanche Ouest France, 7 Français sur 10 estimeraient que notre pays pourrait connaître, «certainement» (19%) ou « probablement » (51%), une « explosion sociale » à court terme. L’Ifop, dans son commentaire, explique que ce pourcentage élevé s’inscrit «dans un contexte marqué par de nombreux plans sociaux et une forte tension entre l’exécutif et la rue, principalement dans le cadre des mobilisations des opposants au mariage pour tous »

    «Les ouvriers se montrent plus nombreux à s’attendre à une explosion sociale (à 81%, soit 11 points de plus que l’ensemble des Français), contrairement aux professions libérales et cadres supérieurs qui sont en deçà de cette moyenne ( 57% d’entre eux le redoutent pour les prochains mois).Sur l’échiquier politique, 89% des sympathisants du Front National jugent ce risque réel, contre 79% à l’UMP, 64% des sympathisants du Front de Gauche, 51 % des proches du Parti Socialiste.

    Rien d’étonnant non plus à ce qu’un sondage BVA publié hier dans Le Parisien indique que 73% des Français seraient insatisfaits du bilan de la première année de François Hollande à l’Elysée. Seuls 24% des Français se déclareraient « plutôt satisfaits »… en recul de 14 points par rapport à un précédent sondage similaire, réalisé en novembre 2012.

    Une impopularité et un constat d’échec, d’impuissance de ce gouvernement que traduisent aussi d’autres enquêtes d’opinion. Il apparait dans un autre sondage Ifop qu’ une forte majorité de nos compatriotes seraient favorables à un gouvernement d’union dite « nationale », pour sortir le pays de l’ornière et résister à la crise qui matraque nos compatriotes.

    Au terme de cette enquête, 78 % des personnes interrogées seraient favorables à « un gouvernement d’union nationale gauche-droite » comprenant aussi des personnalités issues « de la société civile ». Environ cinq sondés sur dix jugent qu’un tel gouvernement serait plus efficace qu’un gouvernement classique dans la lutte contre le chômage.

    Dans cette étude et selon le panel soumis aux sondés, le centriste François Bayrou fait la course en tête et serait le plus susceptible d’ incarner cette union avec 47 % d’opinions favorables, devant Martine Aubry (37 %), le commissaire général à l’investissement et ancien président d’EADS Louis Gallois (34 %), le maire de Paris Bertrand Delanoë (33 %), le président de l’Assemblée Claude Bartolone (29 %) et Ségolène Royal (27 %).

    Si les sympathisants de gauche qui ont voté il y a un an pour M. Hollande sont aussi majoritairement acquis à cette idée de « gouvernement d’union » (à 66 %), les sympathisants UMP sont encore plus nombreux (89 %) à adhérer à ce vœu. Les sympathisants du FN seraient 79% à plébisciter un gouvernement d’Union nationale, traduisant ici certainement avant tout, comme Marine Le Pen l’a souligné sur Canal + dimanche, « une envie de concorde, un refus de la politique politicienne ».

    Car pour le reste a relevé la présidente du FN, et c’est là en effet le fond du problème, il s’agirait de définir « sur quelles idées politiques » et « dans quelle direction » agirait ledit gouvernement d’union.

    Au-delà des critiques qui vont crescendo à gauche contre ce gouvernement, accusé de se soumettre à Berlin, critiques bien risibles quand elles émanent de socialistes pro-bruxellois , pro-euro et qui ont voté le traité d’austérité Merkel-Sarkozy avalisé par François Hollande, la définition du cap à suivre est en effet primordial.

    Une union entre partis et personnalités communiant peu pou prou dans l’euromondialisme note Bruno Gollnisch, ne saurait inverser le processus de désintégration physique, sociale, économique de la France .

    « Seule une victoire des nationaux sonnerait non seulement la fin d’une illusion mais aussi celle d’un alibi affirme-t-il. Celui de nos dirigeants politiques dans la constante évasion de leurs responsabilités. C’est à cause de Bruxelles, c’est à cause de l’Allemagne, ne pourront plus être l’excuse de l’inaction, des promesses non tenues, des réformes en souffrance »

    Partis du Système qui, main dans la main, ont abaissé l’intégrité, la sécurité, la prospérité, la souveraineté de la France. Nous le constatons de nouveau, ils poursuivent avec constance la dégradation de notre outil de défense qui devrait être à la hauteur des menaces actuelles et en adéquation avec nos intérêts. Une armée performante sans laquelle la voix de la France dans le concert des nations ne peut que décliner –voir notre article en date du 2 avril dernier.

    Le Livre blanc de la défense remis à François Hollande ce lundi, prévoit une baisse des crédits budgétaires souligne Les Echos, puisqu’elle va incorporer » au moins 4,5 milliards de recettes exceptionnelles » .Il acte aussi la poursuite des baisses d’effectifs prévues jusqu’en 2015 (soit 10 000 postes) et la suppression de plus de 20 000 postes supplémentaires dans les quatre années qui suivent, Nicolas Sarkozy avait enclenché la suppression de 54 000 postes entre 2008 et 2015.

    L’espace maritime français, est aussi bradé, comme le FN l’a souligné avec l’accord donné par le gouvernement à l’abandon de l’ilot de Tromelin dans l’Océan indien au bénéfice de l’île Maurice.

    Cela qui entraînera la perte de 280 000 kilomètres carrés d’espace maritime exclusif pour le plus grand profit des flottes de pêche asiatiques…

    Or, Bruno Gollnisch rappelait encore dernièrement « l’importance vitale de notre espace maritime », « le troisième au monde en vertu de la Convention de l’Onu de Montego Bay sur le droit de la mer », « à l’heure ou l’avenir de l’humanité se joue davantage dans les mers que dans l’espace. »

    Alors certes, la France a besoin d’un gouvernement d’union vraiment nationale, d’un gouvernement de sursaut national, autour des valeurs défendues par le FN, d’un gouvernement de renouveau dans lequel nous ferions enfin jouer, au service de nos intérêts légitimes, les atouts réels de la France en toute liberté.
    http://www.gollnisch.com

  • La trahison..

    « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient », disait un politicien des temps de la République triomphante… Rouerie ou mépris à l’égard des citoyens, ou peut-être du système démocratique lui-même, cette formule apparaît d’autant plus cruelle aux ouvriers de ce pays qui se sentent abandonnés par ceux-là mêmes qui leur avaient promis, non seulement du réconfort en ce temps de crise industrielle, mais un véritable soutien face aux requins de la Finance et des transnationales comme Mittal, déjà bien connue pour ses talents de dépeceur d’entreprises depuis la fermeture de l’usine de Gandrange. D’autant plus qu’il semble bien que Lakshmi Mittal n’a en fait racheté les hauts-fourneaux français que pour en récupérer le savoir-faire et, au passage, quelques subventions des pouvoirs publics français…

    Mais M. Hollande n’est allé à Florange en février 2012 que pour glaner quelques voix et couper l’herbe sous le pied de ses concurrents sur le plan social : en fait, tout cela n’était que sinistre comédie ! Les masques sont tombés lorsque, à l’automne, M. Ayrault, premier ministre à titre temporaire, a refusé la proposition portée par M. Montebourg, d’une nationalisation provisoire : c’était, en fait et par ce refus, signer ainsi la mort du site, ce qui n’a pas manqué, comme on peut le constater aujourd’hui…

    La grande faute de M. Hollande, que signale Hervé Gattegno au micro de RMC ce jeudi 25 avril, c’est de n’avoir pas réussi à imposer la puissance publique face aux exigences et au chantage de M. Mittal, et de ne pas tenir une promesse qui, parce qu’elle était réaliste et donc réalisable avec un peu de volonté politique, pouvait au moins être tenue : « une loi pour obliger les industriels à céder les sites rentables – c’était le problème à Florange : Mittal ne voulait pas céder les hauts-fourneaux à un concurrent. Cette loi, on l’attend encore. La mesure était censée figurer dans la transcription législative de l’accord sur la sécurisation de l’emploi, mais le Medef s’y est opposé. »

    Ainsi, tous les discours de M. Hollande sur « la Finance, mon adversaire » n’étaient que de l’esbroufe pour cacher, en fait, l’absence d’un plan pour gouverner en temps de grand vent ! Une fois la magistrature suprême conquise, M. Hollande s’est retrouvé fort dépourvu face à une crise, ou plutôt une mondialisation malheureuse dont il semblait ne pas soupçonner jusqu’alors les effets dévastateurs et la logique destructrice d’emplois en France.

    Alors, quand les ouvriers de Florange dénoncent la trahison de M. Hollande, on ne peut que leur donner raison, tout en réfléchissant, au-delà de la personne du président, à ce système institutionnel qui permet de telles attitudes de la part des hommes qui prétendent à la plus haute charge de l’Etat et y accèdent.

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • Plus haut niveau historique du chômage en France

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Selon les chiffres du gouvernement français publiés ce jeudi, le nombre de chômeurs en catégorie A, c’est-à-dire n’ayant eu aucune activité au mois de mars s’établit à 3.224.000. Le précédent « record » en la matière, 3.195.000 de janvier 1997, est donc battu. En incluant les demandeurs d’emploi ayant eu une activité réduite, le nombre d’inscrits à Pôle emploi en métropole atteint 4.740.000 (soit une hausse de 34.400 en mars), un autre record. Cette flambée entérine un 23e mois de hausse consécutive.

    Les plus de 50 ans sont particulièrement touchés : en catégorie A, leur nombre a grimpé de 17% en un an, contre une hausse moyenne de 11,5% dans cette catégorie. Chez les moins de 25 ans, la hausse annuelle est de 10,9%.

    Les contre-feux socialistes ne sont pas à la mesure du désastre

    Ainsi, face à ce raz-de-marée, le gouvernement va créer des emplois à… Pôle emploi ! Un nouveau renfort de 2.000 CDI viendra grossir d’ici septembre les effectifs de l’ex ANPE. La CGT, elle-même constate que les mesures pourtant dans la plus pure veine socialiste que sont les « emplois d’avenir », et les « contrats de génération » : « Ne démontrent pas leur efficacité ». Et le syndicat marxiste de dénoncer « La loi faussement appelée “sécurisation de l’emploi” (qui) ne vise nullement la création d’emplois ».

    Le président Hollande, en visite à Pékin, s’est pourtant voulu rassurant !

    Incantation et pensée magique, voix mal assurée et diction hésitante traduisant désarroi et impuissance, Hollande n’a certes pas rassuré les Français ! Aucune remise en cause du dogme de l’ultralibéralisme de Bruxelles ni de la sacro-sainte immigration : 200.000 nouveaux immigrés par an alors que la France est en phase de paupérisation accélérée. Hollande, s’il a encore parlé d’inversion de la courbe du chômage, a fixé l’objectif pour… 2014, rendant ainsi caduc le “programme de stabilité” présenté pourtant la semaine dernière par le gouvernement. Ni le PS ni l’UMP ne peuvent assumer la rupture avec les paradigmes européistes : abolition des frontières, soumission de notre économie aux concurrences sauvages du monde entier, euro qui plombe notre compétitivité, immigration sans freins, etc. Il leur faudrait reconnaître qu’ils se sont trompés et ont trompé les Français depuis trente années. C’est évidemment trop leur demander.

    http://fr.novopress.info/