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social - Page 526

  • Hollande a promis moins de chômeurs. C’est vrai, ils meurent…

    “Opération cimetière pour tous”

    Alors que le taux de chômage atteint des sommets en France, la « vengeance » de Pôle emploi a mis fin à la vie d’une chômeuse. Une femme de 51 ans qui a vu les gendarmes débarquer chez elle, après qu’ils ont été appelés par un huissier pour recouvrer une dette de 1.790 €. Il s’agit, comme dans de nombreux cas, d’un « trop-perçu ».

    La femme était suivie par Cap Emploi, organisme spécialisé dans le placement des personnes handicapées.

    On n’a pas encore avalé l’histoire du chômeur qui s’est immolé par le feu en février dernier que, déjà, on se réveille avec cette triste histoire venant de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), jeudi après-midi.

    « La victime s’est effondrée à l’arrivée des gendarmes, appelés par l’huissier à la suite d’une altercation avec la quinquagénaire. Ces derniers ont tenté en vain de la secourir, avant l’arrivée des pompiers. Une autopsie a été ordonnée par le parquet de Perpignan, afin de déterminer les causes de la mort. », selon le Midi Libre.

    Dans un pays où le nombre de chômeurs atteint le chiffre record de 3,2 millions, une femme de 51 ans n’a pas grand-chose à espérer, encore moins de boulot à trouver. La seule chose qu’on lui propose, c’est de renvoyer ce cadeau amer, cette dette malgré elle de 1.790 €.

    François Hollande, malgré des chiffres catastrophiques, martelait il y a encore quelques semaines qu’il tiendrait sa promesse et ferait baisser le nombre de chômeurs d’ici la fin d’année. Le désespoir des chômeurs pourrait l’aider à tenir ses engagements…

    Adil Choukri  http://fr.altermedia.info

  • Allocations familiales : le gouvernement devrait s'attaquer aux fraudes

    Communiqué du député Dominique Tian :

    "Après le concours Lépine des propositions socialistes pour taxer davantage les familles, François HOLLANDE vient de trancher en baissant le plafond du quotient familial. Dominique TIAN, Député des Bouches du Rhône, s’insurge contre cette décision qui touche à l’universalité des  allocations familiales et concerne 1,5 million de familles.

    Il rappelle que la Cour des comptes a refusé de certifier pour l’année 2011 les comptes de la branche familiale de la Sécurité sociale en raison d'un trop grand nombre d'irrégularités dans le versement des prestations pour 2011. Les erreurs atteignent le chiffre record de 1,6 milliard d'euros en 2011, ce qui représente plus de 9% du déficit total de la Sécurité sociale. La Cour des Comptes soulignait que "l'augmentation du montant des erreurs (...) mettait en lumière l'inadaptation du dispositif de contrôle interne de la branche", en raison "d'insuffisances de conception et de pilotage par la Cnaf". En 2011 comme en 2010, un cinquième des dossiers présentait au moins une erreur. Deux prestations sont particulièrement sujettes aux fraudes le revenu de solidarité active (RSA) et les allocations logements.

    Dominique TIAN demande que des mesures soient prises en urgence pour lutter contre la fraude.

    De même, alors que le 5 avril 2013, l'Assemblée plénière de la Cour de cassation vient de décider que les prestations familiales pour les enfants entrés hors regroupement familial ne peuvent être refusées aux Algériens, il se demande comment justifier une telle mesure alors que les familles françaises et étrangères en situation régulière vont être pénalisées par les nouvelles mesures du gouvernement HOLLANDE."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Zone euro : nouveau record du chômage

    Le taux de chômage de la zone euro s’est établi à un nouveau niveau record en avril, à 12,2% de la population active, selon les données publiées vendredi par l’office européen de statistiques Eurostat.

    Quelque 19,37 millions de personnes étaient au chômage en avril dans les 17 pays de la zone euro, soit 12,2% de la population active, précise Eurostat dans un communiqué.En mars, le taux de chômage s’était établi à 12,1% de la population active. En un mois, 95.000 personnes sont venues grossir les rangs des chômeurs au sein de l’Union monétaire et environ 1,64 million en un an.

     

    Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage était à 11% en avril, comme le mois précédent. Au total, 26,58 millions de personnes étaient au chômage dans l’UE en avril. En comparaison, le taux de chômage était de 7,5% en avril aux Etats-Unis. «Un retournement de situation n’est pas en vue», estime Martin Van Vliet, analyste pour la banque ING.

    «Même si la zone euro sort de récession plus tard cette année, le marché du travail risque lui de rester en dépression jusqu’à l’année prochaine», avance-t-il. La situation est particulièrement critique en Grèce et en Espagne, deux pays lourdement frappés par la crise, où le chômage touche plus d’un actif sur quatre et plus d’un jeune sur deux.

    Le taux de chômage s’est établi à 27% en Grèce, où les dernières données disponibles datent de février. En Espagne, il est grimpé à 26,8% en avril et au Portugal, troisième pays le plus violemment touché par le chômage, à 17,8%.

    Conséquence de la crise, la situation s’est fortement dégradée en un an dans les pays les plus fragiles, ceux de la périphérie : le taux de chômage a bondi de 21,9% à 27% en un an en Grèce, de 11,2% à 15,6% à Chypre, de 24,4% à 26,8% en Espagne et de 15,4% à 17,8% au Portugal.

    En revanche, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en avril en Autriche (4,9%), en Allemagne (5,4%) et au Luxembourg (5,6%). Le chômage des jeunes de moins de 25 ans, qui sera un des principaux thèmes du sommet européen de juin était à 24,4% dans la zone euro en avril, avec des pics en Grèce (62,5%), en Espagne (56,4%), au Portugal (42,5%) et en Italie (45%).

    Dans l’ensemble de la zone euro, cela se traduit par 3,62 millions de personnes sans emploi dans cette catégorie d’âge.

    Le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, a récemment appelé les dirigeants européens à concentrer leurs efforts sur la lutte contre le chômage des jeunes.

    Dans une lettre aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, il a souligné qu’il souhaitait faire de cette question un des thèmes prioritaires du prochain sommet des 27 et 28 juin.

    «Le nombre de personnes sans emploi dans l’Union, notamment parmi les jeunes, a atteint des niveaux record», a-t-il relevé. Ce taux de chômage «est devenu un des problèmes les plus urgents dans la plupart, si ce n’est dans tous, les Etats membres. C’est pourquoi nous devons faire tout notre possible pour le gérer ensemble».

    Jeudi, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande se sont prononcés pour des mesures pour l’emploi, en amont de ce sommet. Ils souhaitent notamment le «déboursement accéléré» de 6 milliards d’euros sur deux ans pour l’emploi des jeunes dans les régions les plus touchées.

    Le Matin

    http://fortune.fdesouche.com

  • L’accord de libre échange entre l’UE et l’Amérique du Nord

    Le 23 mai 2013, les députés européens ont adopté une résolution demandant à ce que le Parlement européen soit pleinement associé aux négociations à venir sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis. Hervé Juvin nous en développe les tenants et les aboutissants.


    Traité de libre échange entre l'UE et l... par realpolitiktv

  • Un peu d'histoire sociale :

    Pierre Gaxotte disait : « Ce n’est qu’en 1830 que la France a retrouvé les chiffres du commerce extérieur perdu en 1788 ». 1789, fut la mère des dictatures modernes et les événements s’enchaînèrent, massacres, spoliations et populicide (1789 France = 27 millions d’hab. Révolution = 2 millions de morts (guerre civile = 600 000, massacres = 400 000, Napoléon guerres extérieures = 1 million, 52 000 guillotinés dont 31% artisans et ouvriers, 20% marchands, 8-9% nobles, 6-7% clergé), - vol des biens ouvriers et l’interdiction de s’associer. - suppression des dimanches, persécution et dénonciations -
    Le régime républicain, le règne de la bourgeoisie capitaliste, les répressions dans le sang et le sol continuellement envahi (7 invasions : 1792/93 1814/15/70 1914/1940…). Le bilan est désastreux, ce fut la fin des espérances. Finalement une grande victoire de l’Angleterre selon Burke disant qu’aucune guerre n’aurait pu autant apporter. Des Chouans au camp de Conlie (1870, ou comment tuer cent mille Bretons ), en passant par la Commune et les massacres de Thiers, dont s’était insurgé la Tour du Pin en son temps. Les massacres d’ouvriers à Fourmies, Draveil et Villeneuve St Georges, le soulèvement des viticulteurs le 11 mars 1907, du combat des royalistes sociaux comme Berruyer, de Mun, de Melun, pour redonner aux ouvriers, ce que la Révolution avait supprimé. Le régime républicain n’est en fait que le règne de la bourgeoisie capitaliste…« La Révolution qui voulait libérer l’homme n’a fait que libérer le capital à travers l’établissement d’un système capitaliste que nous haïssons…Le capitalisme est une création libérale qui non seulement désorganise l’économie et suscite des injustices mais qui de plus se trouve être le plus sûr soutien matériel de la démocratie. La démocratie est la forme politique du capitalisme. » disait Bernanos.
    Ce que des siècles de Monarchie avaient permis dans l’accession sociale des humbles (par la valeur de l’homme), la révolution, au nom de son « égalité », installa une caste de parvenus dont seulement l’argent permettrait l’intégration. En fait le triomphe de l’argent détruisant la loi du sang…

    http://www.actionroyaliste.com

  • Biélorussie : La Chine construit une ville-atelier aux porte de l’Europe

    La Chine construit une ville entière dans les forêts proches de Minsk, la capitale de la Biélorussie (dont le nom signifie “la Russie Blanche” NDLR), dans le but de créer un immense parc industriel proche de l’Union européenne et de son économie.

    La ville devrait accueillir 155.000 personnes, permettant à la Chine de se créer une sorte de hub entre l’Europe et l’Asie: les exportations chinoises ne seront plus qu’à 275 kilomètres de la Pologne et de la Lituanie, deux pays membres de l’Union.

    Le futur parc industriel prévoit une exonération d’impôts et de taxes foncières sur place pour les sociétés qui viendront s’y installer et y investiront un minimum de 5 millions de dollars (3,8 millions d’euros), qu’elles soient chinoises où originaires d’autres pays. De grandes entreprises sont déjà intéressées par le projet.

    La Chine investit 5 milliards de dollars (3,8 milliards d’euros) dans cette opération, et la ville nouvelle sera reliée à l’aéroport de Minsk par une ligne de train à grande vitesse. L’énergie sera fournie par une centrale nucléaire construite par la Russie et livrée en 2018. Une première partie de la ville nouvelle sera terminée en 2020, et la livraison finale est prévue pour 2030.

    Autre avantage: les accords entre la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan permettront aux produits issus de cette ville-atelier de passer les frontières de ces deux derniers pays sans barrière douanière.

    Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, s’est rendu le 26 mai en Allemagne, seul pays de l’Union inclus dans son tour du monde, pour renforcer son partenariat économique avec le pays. Le choix stratégique de long terme de la Chine est en effet de développer sa coopération avec l’Allemagne, son premier partenaire économique en Europe.

    Cette visite a permis aux deux pays d’apaiser les tensions sino-européennes, fortes depuis que la Commission européenne a annoncé vouloir taxer fortement l’importation chinoise de panneaux solaires. Une proposition que conteste Angela Merkel, qui a pris la tête des pays européens opposés à la mesure.

    Du côté bélarusse, l’alliance avec la Chine est une manière de réduire sa dépendance à la Russie. L’Union européenne et les États-Unis ont intensifié les sanctions contre le pays depuis que son dirigeant (depuis 1994) Alexander Lukashenko a emprisonné des opposants politiques. La mort de Mouammar Kadhafi puis de Hugo Chavez, deux alliés du régime, l’isole un peu plus…

    La Biélorussie n’est donc peut-être pas l’endroit idéal pour se rapprocher du marché européen, mais un précédent projet plus modeste, en Bulgarie, avait échoué en 2010.

    Slate  http://fortune.fdesouche.com

  • Angela Merkel, coupable idéale des impuissances françaises

    Pour tenter de se dédouaner de leur impuissance à conjurer la crise, les socialistes français ont trouvé un bouc émissaire : Angela Merkel.
    Quelle mouche a donc piqué le PS ? Voulant soulager François Hollande des sueurs froides que lui provoque la crise, les sbires de Solférino, et particulièrement Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS à l'Europe, se sont fendus d'un texte appelant à la « bataille de la réorientation » en faveur de la croissance, et à « la fin de l'austérité » ; le tout, face à l'« Europe de droite » - dont le spectre, manifestement, les empêche de dormir... - incarnée tout spécialement par Angela Merkel, « chancelière de l'austérité », et son « intransigeance égoïste ». Un égoïsme très clairement montré du doigt, puisque, est-il écrit, elle « ne songe à rien d'autre qu'à l'épargne des déposants outre-Rhin, à la balance commerciale enregistrée par Berlin et à son avenir électoral ». On aimerait, au moins pour la première partie, que les socialistes français en fassent parfois autant !
    Les réactions ont été vives. Et la panique dans le landerneau socialiste immédiate.
    Il y a de quoi ! Car, même si François Hollande a distendu, depuis son arrivée au pouvoir, et sous les arcanes d'une politique mystérieuse, les liens du moteur franco-allemand, même s'il évoque volontiers une « tension amicale » - le poète aime les oxymores - à l'intérieur dudit couple, rien ne justifiait cette violence verbale et cette atteinte grave, à la limite de l'impolitesse, à la diplomatie.
    D'autant qu'elle a été doublée, dans les colonnes du Monde, de cette remarque acerbe de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale : « Pour moi, c'est la tension tout court et, s'il faut, la confrontation. »
    C'est peu dire que, à l’Élysée, on s'est étranglé. François Hollande affirme à qui veut l'entendre qu'il travaille avec l'Allemagne. Et croit drôle d'observer qu'il n'est pas le premier secrétaire du Parti socialiste...
    Matignon a donc été chargé de donner de la voix auprès dudit Parti socialiste, histoire que Solférino ne prenne pas son Désir pour une réalité... Se souvenant qu'il a été professeur d'allemand, Jean-Marc Ayrault s'est même fendu de deux tweet. « L'amitié franco-allemande est indispensable pour redonner un nouvel élan au projet européen et trouver les voies du retour de la croissance », écrit-il, en allemand, dans le premier. « On ne résoudra pas les problèmes de l'Europe sans un dialogue intense et sincère entre la France et l'Allemagne », affirme le second.
    Ce qui lui permet, croit-il, de dénier aujourd'hui à l'opposition tout droit d'évoquer un problème entre Paris et Berlin.
    Aussitôt, Jean-Christophe Cambadélis de promettre, et de présenter au bureau politique, non plus un « brouillon », mais une nouvelle mouture du texte, expurgée de « toutes les références à Mme Merkel ». « Il s'agit d'un combat politique, pas de stigmatiser telle ou telle personne », affirme-t-il. Il a été bien long à s'en convaincre. Pour finir, le PS a accouché d'un texte « totalement et profondément pro-européen ».
    Toujours de la faute des autres
    Mais l'opposition n'entend pas s'en laisser conter. Les ténors de l'UMP, notamment. « On a rarement eu des relations aussi mauvaises », dénonce François Fillon, pour qui François Hollande fait une « erreur gravissime » en pariant sur une défaite électorale d'Angela Merkel à l'automne. Il est vrai que si les socialistes manquent de cohérence en souhaitant rester dans l'Europe tout en critiquant, pour des motifs idéologiques, le pays de l'Union qui réussit le mieux, ou le moins mal, Nicolas Sarkozy et François Fillon, quant à eux, ne voyaient guère d'objection, lorsqu'ils étaient au gouvernement, à la vassalisation de la France par sa bien-portante voisine...
    Reste que, comme l'observe Gérard Longuet, « pour la gauche, ce sont toujours les autres qui ont tort. » Cela s'explique sans doute, en l'occurrence, par le fait que les socialistes, de Solférino, de Matignon, ou de l'Elysée, ne savent plus comment faire face à la crise, ni répondre à l'impatience grandissante de nos concitoyens. Or, ce n'est pas en cherchant des responsables, voire des coupables, dans le temps ou dans l'espace que François Hollande pourra résoudre nos difficultés. Comme le lui a écrit Jean-Louis Borloo, elles « ne dépendent que de nous, ni de l'Europe, ni de l'Allemagne ».
    Une déclaration que Berlin est prête à cosigner. Le ministère allemand de l’Économie vient de publier un rapport interne (destiné à l'analyse de la zone euro) très critique de la situation économique de la France. La conclusion, au vitriol, en est simple : la France « menace de devenir l'homme malade de l'Europe ». Certes les Allemands ne sont pas tendres, mais on ne peut se contenter de leur répondre par l'insulte, tout en prétendant demeurer dans l'Europe. Et surtout, en fermant les yeux...
    Olivier Figueras monde & vie  21 mai 2013

  • François Hollande trompe les Français

    COMMUNIQUÉ de Bruno Gollnisch, Député européen, membre du Bureau Politique du Front National

    François Hollande prétend que « la Commission [européenne] n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire ». Mais c’est très exactement ce qu’elle fait et M. Hollande obéit.
    Questions :
    Dans quel texte peut-on trouver le « conseil » suivant : « redoubler d’efforts pour lutter contre la segmentation du marché du travail en révisant certaines dispositions de la législation sur la protection de l’emploi » ?
     
    Dans quel autre est-il écrit : « introduire de nouvelles réformes pour lutter contre la segmentation du marché du travail en revoyant certains aspects de la législation en matière de protection de l’emploi […] notamment en ce qui concerne les licenciements » ?
    Réponse : dans les recommandations pour la politique économique de la France émises par la Commission en 2011 et en 2012.
    Le parlement français ayant adopté docilement la loi dite « ANI » (accord national interprofessionnel) sur la mort du contrat à durée indéterminée, la Commission se contente en 2013 de demander de la mettre en œuvre intégralement et sans délai.
    Sur tous les autres points — fiscalité, coût du travail, retraites, déréglementation de certaines professions et des services publics, etc. —, la docilité du gouvernement français n’est qu’une question de temps.
    C’est la conséquence de l’adoption du semestre européen, du traité budgétaire et des lois bruxelloises sur la gouvernance économique approuvée à Paris, Strasbourg et Bruxelles par les amis PS de M. Hollande et ses pseudo-opposants de l’UMP.

    Le Front National, lui, n’a pas trempé dans cette trahison.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Chômage : 40.000 nouveaux inscrits à Pôle emploi en avril

    Addendum du 31/05/2013 – Zone euro : Nouveau record du taux de chômage, à 12,2% en avril

    Quelque 19,37 millions de personnes étaient au chômage en avril dans les 17 pays de la zone euro, précise Eurostat dans un communiqué. En un mois, 95.000 personnes sont venues grossir les rangs des chômeurs au sein de l’Union monétaire et environ 1,64 million en un an.

    Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage était à 11% en avril, comme le mois précédent. Au total, 26,58 millions de personnes étaient au chômage dans l’UE en avril. En comparaison, le taux de chômage était de 7,5% en avril aux États-Unis.

    Un retournement de situation n’est pas en vue“, estime Martin Van Vliet, analyste pour la banque ING. “Même si la zone euro sort de récession plus tard cette année, le marché du travail risque lui de rester en dépression jusqu’à l’année prochaine“.

    Boursorama

    Alors que les chiffres du chômage pour avril seront publiés ce jeudi soir à 18 heures, il faut s’attendre à « plus de 40.000 » nouveaux inscrits à Pôle emploi le mois dernier, indique une source gouvernementale.

    Les chiffres « ne seront pas bons », a déclaré ce jeudi matin Jean-Marc Ayrault. Dans une interview au groupe de presse Ebra (Le Dauphiné Libéré, Le Progrès, Dernières nouvelles d’Alsace, etc), le Premier ministre explique  :

    « Nous sortons d’une période de deux trimestres d’une récession qui touche la France et toute la zone euro. Dans ces conditions, le marché de l’emploi ne peut repartir ».

    Jean-Marc Ayrault appelle « les entreprises, les salariés, les collectivités, les missions locales, les services de formation » à se « saisir des  mesures d’accompagnement que l’État met à leur disposition » (emplois d’avenir , contrat de génération…).

    Si tous les acteurs se mobilisent, « il n’y a pas de fatalité à voir le chômage augmenter perpétuellement », assure-t-il. Tout en reconnaissant qu’il faudra du temps « avant que ces réformes de structure produisent leurs effets ».

    En mars, le chômage avait atteint de nouveaux records. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi a progressé de 36.900 en mars, à 3,224 millions. Si l’on y intègre aussi les demandeurs d’emploi ayant travaillé dans le mois, le nombre de chômeurs dépasse alors les 5 millions.

    Les Échos  http://fortune.fdesouche.com

  • France : « Il faut baisser le SMIC de 300 euros ! »

    La semaine dernière, The Economist a consacré un papier au salaire minimum, se demandant s’il en fallait un et si oui, à quel niveau il fallait le mettre. Une plongée glaçante dans la pensée néolibérale.

    Les penseurs néolibéraux ont au moins un mérite. Ils osent tout. L’économie n’est qu’une science abstraite faite de chiffres, totalement désincarnée et déshumanisée. C’est bien ce qui ressort de ce papier de la bible des élites mondialisées sur le salaire minimal. The Economist cite Milton Friedman, pour qui il est « une forme de discrimination contre les travailleurs sans qualification ». Qualifier de « discrimination » le fait d’empêcher de payer un salaire de misère en dit déjà long…

    Mais l’hebdomadaire souligne que d’autres économistes affirment que quand les employeurs ont un fort pouvoir, ils peuvent fixer les salaires à un niveau trop faible, ce qui a poussé les gouvernements à instaurer un salaire minimal dans un nombre grandissant de pays.

    La Nouvelle-Zélande a été la première en 1894, suivie par les États-Unis de Roosevelt en 1938, la Grande-Bretagne patientant jusqu’en 1999. Le SMIC étasunien, très bas, a été relevé de 40% depuis 2007.

    Les économistes ont mené des études divergentes sur le niveau du salaire minimum aux États-Unis, du fait des différences entre États. Deux économistes ont démontré que les différences de niveau du salaire minimum n’ont pas d’impact sur le niveau de l’emploi dans la restauration entre 1990 et 2006 mais deux autres ont démontré l’inverse. En Grande-Bretagne, les études sont plutôt positives et soulignent un effet d’entraînement pour les salaires supérieurs au SMIC.

    L’oubli de l’homme

    Ce qu’il y a de terrifiant dans ce papier, c’est son aspect clinique, froid et finalement inhumain. Aucune question n’est posée sur le niveau du seuil de pauvreté, ou même de l’évolution du salaire médian (qui baisse), base contre laquelle il faudrait fixer le SMIC. Réfléchir à l’impact que tout cela a sur les travailleurs pauvres ne semble pas effleurer une seconde l’auteur du papier. La conclusion est glaçante : « Quels que soient leurs défauts, les salaires minimums vont persister ».

    Il est difficile de ne pas y voir un regret de la part de The Economist, comme s’il indiquait qu’il n’était malheureusement pas possible politiquement de les supprimer… Mais le pire est à venir au sujet du niveau souhaitable du SMIC. L’hebdomadaire néolibéral indique que pour l’OCDE et le FMI, « un salaire minimum modéré fait probablement plus de bien que de mal », avant de préciser que la définition d’un salaire minimum modéré signifie entre 30 et 40% du salaire médian.

    The Economist reconnaît que le cas britannique (à 46% du salaire médian) démontre que l’on peut aller un peu plus haut. Les États-Unis et le Japon restent sous le cap des 40% alors que la France se distingue avec le niveau le plus élevé de la sélection avec un SMIC à 60% du salaire médian.

    Bizarrement, pas d’information sur les pays scandinaves. En clair, pour The Economist, en France notre SMIC est trop élevé de 25 à 30% ! Cela veut dire qu’avec un SMIC à 1118 euros nets par mois, ils recommandent une baisse d’environ 300 euros. Voilà le fond de la pensée néolibérale…

    Voilà sans doute pourquoi Pierre Moscovici valorise la miniscule hausse du SMIC de juin, pourtant trois fois moins importante que celle de Jacques Chirac en 1995. On aimerait que les donneurs de leçon néolibéraux essaient de vivre ne serait-ce que quelques semaines avec le SMIC qu’ils recommandent…

    Marianne  http://fortune.fdesouche.com