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tradition - Page 129

  • Maurrassisme et Catholicisme : Grand Texte XXXVIII

    Maurras s'explique ici, avec une hauteur de vue incomparable et dans une langue superbe  sur le grand respect, la sourde tendresse, la profonde affection qu'il voue - et avec lui toute l'Action française, croyants ou non - à l'Eglise catholique. Au temps où Maurras publie ce vrai grand texte, comme au nôtre, cet attachement a toujours suscité une sorte de critique catholique venue de milieux bien déterminés - suspectant sa sincérité ou mettant en cause ses motivations supposées. Cette même mouvance s'employait par ailleurs, à combattre tout ce qui, dans l'Eglise pouvait relever de la Tradition. Nous partageons aujourd'hui encore les analyses et les sentiments de Maurras envers le Catholicisme - ce qui est pourtant devenu parfois fort difficile du fait de tels des revirements, évolutions, ou prises de position actuelles de l'Eglise. Mais nous n'ajouterons pas à la longueur de ce superbe texte.   Lafautearousseau 

    I

    3350972466.pngOn se trompe souvent sur le sens et sur la nature des raisons pour lesquelles certains esprits irréligieux ou sans croyance religieuse ont voué au Catholicisme un grand respect mêlé d'une sourde tendresse et d'une profonde affection. — C'est de la politique, dit-on souvent. Et l'on ajoute : — Simple goût de l'autorité. On poursuit quelquefois : — Vous désirez une religion pour le peuple… Sans souscrire à d'aussi sommaires inepties, les plus modérés se souviennent d'un propos de M. Brunetière : « L'Église catholique est un gouvernement », et concluent : vous aimez ce gouvernement fort.

    Tout cela est frivole, pour ne pas dire plus. Quelque étendue que l'on accorde au terme de gouvernement, en quelque sens extrême qu'on le reçoive, il sera toujours débordé par la plénitude du grand être moral auquel s'élève la pensée quand la bouche prononce le nom de l'Église de Rome. Elle est sans doute un gouvernement, elle est aussi mille autres choses. Le vieillard en vêtements blancs qui siège au sommet du système catholique peut ressembler aux princes du sceptre et de l'épée quand il tranche et sépare, quand il rejette ou qu'il fulmine ; mais la plupart du temps son autorité participe de la fonction pacifique du chef de chœur quand il bat la mesure d'un chant que ses choristes conçoivent comme lui, en même temps que lui. La règle extérieure n'épuise pas la notion du Catholicisme, et c'est lui qui passe infiniment cette règle. Mais où la règle cesse, l'harmonie est loin de cesser. Elle s'amplifie au contraire. Sans consister toujours en une obédience, le Catholicisme est partout un ordre. C'est à la notion la plus générale de l'ordre que cette essence religieuse correspond pour ses admirateurs du dehors.

    Il ne faut donc pas s'arrêter à la seule hiérarchie visible des personnes et des fonctions. Ces gradins successifs sur lesquels s'échelonne la majestueuse série des juridictions font déjà pressentir les distinctions et les classements que le Catholicisme a su introduire ou raffermir dans la vie de l'esprit et l'intelligence du monde. Les constantes maximes qui distribuent les rangs dans sa propre organisation se retrouvent dans la rigueur des choix critiques, des préférences raisonnées que la logique de son dogme suggère aux plus libres fidèles. Tout ce que pense l'homme reçoit, du jugement et du sentiment de l'Église, place proportionnelle au degré d'importance, d'utilité ou de bonté. Le nombre de ces désignations électives est trop élevé, leur qualification est trop minutieuse, motivée trop subtilement, pour qu'il ne semble pas toujours assez facile d'y contester, avec une apparence de raison, quelque point de détail. Où l'Église prend sa revanche, où tous ses avantages reconquièrent leur force, c'est lorsqu'on en revient à considérer les ensembles. Rien au monde n'est comparable à ce corps de principes si généraux, de coutumes si souples, soumis à la même pensée, et tel enfin que ceux qui consentirent à l'admettre n'ont jamais pu se plaindre sérieusement d'avoir erré par ignorance et faute de savoir au juste ce qu'ils devaient. La conscience humaine, dont le plus grand malheur est peut-être l'incertitude, salue ici le temple des définitions du devoir.

    Cet ordre intellectuel n'a rien de stérile. Ses bienfaits rejoignent la vie pratique. Son génie prévoyant guide et soutient la volonté, l'ayant pressentie avant l'acte, dès l'intention en germe, et même au premier jet naissant du vœu et du désir. Par d'insinuantes manœuvres ou des exercices violents répétés d'âge en âge pour assouplir ou pour dompter, la vie morale est prise à sa source, captée, orientée et même conduite, comme par la main d'un artiste supérieur.

    Pareille discipline des puissances du cœur doit descendre au delà du cœur. Quiconque se prévaut de l'origine catholique en a gardé un corps ondoyé et trempé d'habitudes profondes qui sont symbolisées par l'action de l'encens, du sel ou du chrême sacrés, mais qui déterminent des influences et des modifications radicales. De là est née cette sensibilité catholique, la plus étendue et la plus vibrante du monde moderne, parce qu'elle provient de l'idée d'un ordre imposé à tout. Qui dit ordre dit accumulation et distribution de richesses : moralement, réserve de puissance et de sympathie.

    II

    On pourrait expliquer l'insigne merveille de la sensibilité catholique par les seules vertus d'une prédication de fraternité et d'amour, si la fraternité et l'amour n'avaient produit des résultats assez contraires quand on les a prêchés hors du catholicisme. N'oublions pas que plus d'une fois dans l'histoire il arriva de proposer « la fraternité ou la mort » et que le catholicisme a toujours imposé la fraternité sans l'armer de la plus légère menace : lorsqu'il s'est montré rigoureux ou sévère jusqu'à la mort, c'est de justice ou de salut social qu'il s'est prévalu, non d'amour. Le trait le plus marquant de la prédication catholique est d'avoir préservé la philanthropie de ses propres vertiges, et défendu l'amour contre la logique de son excès. Dans l'intérêt d'une passion qui tend bien au sublime, mais dont la nature est aussi de s'aigrir et de se tourner en haine aussitôt qu'on lui permet d'être la maîtresse, le catholicisme a forgé à l'amour les plus nobles freins, sans l'altérer ni l'opprimer.

    Par une opération comparable aux chefs-d'œuvre de la plus haute poésie, les sentiments furent pliés aux divisions et aux nombres de la Pensée ; ce qui était aveugle en reçut des yeux vigilants ; le cœur humain, qui est aussi prompt aux artifices du sophisme qu'à la brutalité du simple état sauvage, se trouva redressé en même temps qu'éclairé.

    Un pareil travail d'ennoblissement opéré sur l'âme sensible par l'âme raisonnable était d'une nécessité d'autant plus vive que la puissance de sentir semble avoir redoublé depuis l'ère moderne. « Dieu est tout amour », disait-on. Que serait devenu le monde si, retournant les termes de ce principe, on eût tiré de là que « tout amour est Dieu » ? Bien des âmes que la tendresse de l'évangile touche, inclinent à la flatteuse erreur de ce panthéisme qui, égalisant tous les actes, confondant tous les êtres, légitime et avilit tout. Si elle eût triomphé, un peu de temps aurait suffi pour détruire l'épargne des plus belles générations de l'humanité. Mais elle a été combattue par l'enseignement et l'éducation que donnait l'Église : — Tout amour n'est pas Dieu, tout amour est « DE DIEU ». Les croyants durent formuler, sous peine de retranchement, cette distinction vénérable, qui sauve encore l'Occident de ceux que Macaulay appelle les barbares d'en bas.

    Aux plus beaux mouvements de l'âme, l'Église répéta comme un dogme de foi : « Vous n'êtes pas des dieux ». À la plus belle âme elle-même : « Vous n'êtes pas un Dieu non plus ». En rappelant le membre à la notion du corps, la partie à l'idée et à l'observance du tout, les avis de l'Église éloignèrent l'individu de l'autel qu'un fol amour-propre lui proposait tout bas de s'édifier à lui-même ; ils lui représentèrent combien d'êtres et d'hommes, existant près de lui, méritaient d'être considérés avec lui : — n'étant pas seul au monde, tu ne fais pas la loi du monde, ni seulement ta propre loi. Ce sage et dur rappel à la vue des choses réelles ne fut tant écouté que parce qu'il venait de l'Église même. La meilleure amie de chaque homme, la bienfaitrice commune du genre humain, sans cesse inclinée sur les âmes pour les cultiver, les polir et les perfectionner, pouvait leur interdire de se choisir pour centre.

    Elle leur montrait ce point dangereux de tous les progrès obtenus ou désirés par elle. L'apothéose de l'individu abstrait se trouvait ainsi réprouvée par l'institution la plus secourable à tout individu vivant. L'individualisme était exclu au nom du plus large amour des personnes, et ceux-là mêmes qu'entre tous les hommes elle appelait, avec une dilection profonde, les humbles, recevaient d'elle un traitement de privilège, à la condition très précise de ne point tirer de leur humilité un orgueil, ni de la sujétion le principe de la révolte.
    La douce main qu'elle leur tend n'est point destinée à leur bander les yeux. Elle peut s'efforcer de corriger l'effet d'une vérité âpre. Elle ne cherche pas à la nier ni à la remplacer par de vides fictions. Ce qui est : voilà le principe de toute charitable sagesse. On peut désirer autre chose. Il faut d'abord savoir cela. Puisque le système du monde veut que les plus sérieuses garanties de tous les « droits des humbles » ou leurs plus sûres chances de bien et de salut soient liées au salut et au bien des puissants, l'Église n'encombre pas cette vérité de contestations superflues. S'il y a des puissants féroces, elle les adoucit, pour que le bien de la puissance qui est en eux donne tous ses fruits ; s'ils sont bons, elle fortifie leur autorité en l'utilisant pour ses vues, loin d'en relâcher la précieuse consistance. Il faudrait se conduire tout autrement si notre univers était construit d'autre sorte et si l'on pouvait y obtenir des progrès d'une autre façon. Mais tel est l'ordre. Il faut le connaître si l'on veut utiliser un seul de ses éléments. Se conformer à l'ordre abrège et facilite l'œuvre. Contredire ou discuter l'ordre est perdre son temps. Le catholicisme n'a jamais usé ses puissances contre des statuts éternels ; il a renouvelé la face de la terre par un effort d'enthousiasme soutenu et mis en valeur au moyen d'un parfait bon sens. Les réformateurs radicaux et les amateurs de révolution n'ont pas manqué de lui conseiller une autre conduite, en le raillant amèrement de tant de précautions. Mais il les a tranquillement excommuniés un par un.

    III

    L'Église catholique, l'Église de l'Ordre, c'étaient pour beaucoup d'entre nous deux termes si évidemment synonymes qu'il arrivait de dire : « un livre catholique » pour désigner un beau livre, classique, composé en conformité avec la raison universelle et la coutume séculaire du monde civilisé ; au lieu qu'un « livre protestant » nous désignait tout au contraire des sauvageons sans race, dont les auteurs, non dépourvus de tout génie personnel, apparaissaient des révoltés ou des incultes. Un peu de réflexion nous avait aisément délivrés des contradictions possibles établies par l'histoire et la philosophie romantiques entre le catholicisme du Moyen-Âge et celui de la Renaissance. Nous cessions d'opposer ces deux périodes, ne pouvant raisonnablement reconnaître de différences bien profondes entre le génie religieux qui s'était montré accueillant pour Aristote et pour Virgile et celui qui reçut un peu plus tard, dans une mesure à peine plus forte, les influences d'Homère et de Phidias. Nous admirions quelle inimitié ardente, austère, implacable, ont montrée aux œuvres de l'art et aux signes de la beauté les plus résolus ennemis de l'organisation catholique. Luther est iconoclaste comme Tolstoï, comme Rousseau. Leur commun rêve est de briser les formes et de diviser les esprits. C'est un rêve anti-catholique. Au contraire, le rêve d'assembler et de composer, la volonté de réunir, sans être des aspirations nécessairement catholiques, sont nécessairement les amis du catholicisme. À tous les points de vue, dans tous les domaines et sous tous les rapports, ce qui construit est pour, ce qui détruit est contre ; quel esprit noble ou quel esprit juste peut hésiter ?

    Chez quelques-uns, que je connais, on n'hésita guère. Plus encore que par sa structure extérieure, d'ailleurs admirable, plus que par ses vertus politiques, d'ailleurs infiniment précieuses, le catholicisme faisait leur admiration pour sa nature intime, pour son esprit. Mais ce n'était pas l'offenser que de l'avoir considéré aussi comme l'arche du salut des sociétés. S'il inspire le respect de la propriété ou le culte de l'autorité paternelle ou l'amour de la concorde publique, comment ceux qui ont songé particulièrement à l'utilité de ces biens seraient-ils blâmables d'en avoir témoigné gratitude au catholicisme ? Il y a presque du courage à louer aujourd'hui une doctrine religieuse qui affaiblit la révolution et resserre le lien de discipline et de concorde publique, je l'avouerai sans embarras. Dans un milieu de politiques positivistes que je connais bien, c'est d'un Êtes vous catholiques ? que l'on a toujours salué les nouveaux arrivants qui témoignaient de quelque sentiment religieux. Une profession catholique rassurait instantanément et, bien qu'on n'ait jamais exclu personne pour ses croyances, la pleine confiance, l'entente parfaite n'a jamais existé qu'à titre exceptionnel hors de cette condition.

    La raison en est simple en effet, dès qu'on s'en tient à ce point de vue social. Le croyant qui n'est pas catholique dissimule dans les replis inaccessibles du for intérieur un monde obscur et vague de pensées ou de volontés que la moindre ébullition, morale ou immorale, peut lui présenter aisément comme la voix, l'inspiration et l'opération de Dieu même.

    Aucun contrôle extérieur de ce qui est ainsi cru le bien et le mal absolus. Point de juge, point de conseil à opposer au jugement et au conseil de ce divin arbitre intérieur. Les plus malfaisantes erreurs peuvent être affectées et multipliées, de ce fait, par un infini. Effrénée comme une passion et consacrée comme une idole, cette conscience privée peut se déclarer, s'il lui plaît, pour peu que l'illusion s'en mêle, maîtresse d'elle-même et loi plénière de tout : ce métaphysique instrument de révolte n'est pas un élément sociable, on en conviendra, mais un caprice et un mystère toujours menaçant pour autrui.

    Il faut définir les lois de la conscience pour poser la question des rapports de l'homme et de la société ; pour la résoudre, il faut constituer des autorités vivantes chargées d'interpréter les cas conformément aux lois. Ces deux conditions ne se trouvent réunies que dans le catholicisme. Là et là seulement, l'homme obtient ses garanties, mais la société conserve les siennes : l'homme n'ignore pas à quel tribunal ouvrir son cœur sur un scrupule ou se plaindre d'un froissement, et la société trouve devant elle un grand corps, une société complète avec qui régler les litiges survenus entre deux juridictions semblablement quoique inégalement compétentes. L'Église incarne, représente l'homme intérieur tout entier ; l'unité des personnes est rassemblée magiquement dans son unité organique. L'État, un lui aussi, peut conférer, traiter, discuter et négocier avec elle. Que peut-il contre une poussière de consciences individuelles, que les asservir à ses lois ou flotter à la merci de leur tourbillon ? 

    Charles MAURRAS 

    L'on peut aussi lire intégralement ...

    La Démocratie religieuse 

    Le Dilemme de Marc Sangnier (1906)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/10/26/grands-textes-xxxviii-5865894.html

  • Faire de notre jeunesse une race de guerriers et de maîtres

    Un communiqué de Breiz Atao cliquez ici :

    Que voulons-nous ? C’est la question qui se pose logiquement une fois que nous avons énoncé ce dont nous ne voulons pas et, plus précisément encore, ceux dont nous ne voulons pas.

    Pour le peuple breton, le moment est venu d’en finir avec les résidus de socialisme post-chrétien qui, mâtinés de spasmes ovariens, tiennent lieu d’idéologie dominante à la bourgeoisie sénile qui milite activement pour notre destruction raciale.

    Nous ne devons plus tolérer de compromis avec la vieillerie dégénérée qui chie son indignation compassionnelle dans les cerveaux frais de notre jeunesse. Notre tâche, notre mission historique face à l’invasion africaine et musulmane, consiste à dresser la jeunesse bretonne dans l’esprit guerrier, éveiller son instinct de conservation face aux ennemis de l’intérieur et de l’extérieur qui œuvrent activement à son anéantissement.

    L’avenir de tout peuple repose sur les épaules de sa jeunesse. De celle-ci dépend la continuité d’une longue chaîne de transmission.

    Des empoisonneurs conspirent actuellement pour l’assassiner par procuration. Les noms de cette fin de race au regard bovin sont connus : ce sont tous ces curés de l’humanitarisme à faces diarrhéiques qui se bousculent sur les ondes ou qui se répandent dans les colonnes de la presse humanitaro-marxiste pour lui ordonner de consentir au suicide ou à la mort lente.

    Nous devons en finir avec les cagots armoricains du socialisme pourrissant dans la marmite de l’égalitarisme. La seule présence, au sein du corps national, de ces gardiens de vaches faisant dans leurs couches à la seule vue d’une manifestation de virilité confine à l’obscénité.

    Pour nous et notre jeunesse, nous ne voulons pas nous déféquer dessus tout en pleurant afin de communier avec les masses inaptes du tiers-monde. Nous sommes des athées de cette religion de l’échec.

    Nous voulons forger une race de maîtres, donc d’hommes libres. Nous ne voulons pas de la grande partouze négrificatrice que nous promet la curaille rouge de l’église antiraciste crépusculaire. Ce serait la fin de la civilisation et de la culture européennes.

    La rage, la colère, la furie doivent se lever dans les cœurs de la jeunesse celtique. C’est cette colère primitive que nous devons réveiller, sursaut vital indispensable au salut de notre peuple. Notre objectif consiste à doter celle-ci d’une volonté d’acier et d’une haute conscience d’elle-même et de sa tâche. Nos conceptions doivent progressivement refonder son imaginaire afin qu’elle remette en mouvement notre peuple, fort de sa mémoire profonde.

    Si nous voulons affranchir notre peuple, il nous faut dissiper les ferments de mort qui stagnent dans les marais puants qui nous entourent et qui conduisent actuellement nos enfants à l’abîme.

    Et pour cela nous devons imposer l’élitisme et la culture de la guerre. Ce qui suppose une claire identification de l’ennemi.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Nous ne laisserons pas l’âme et l’honneur de la France disparaître

    Nos ancêtres ne sont plus les Gaulois ? Ils l’étaient autrefois, mais les chefs des tribus d’aujourd’hui en décident autrement ! Et pourtant, jusqu’alors, je me sentais bien Gaulois, peut être pas de pure souche, mais au moins par l’esprit gaulois et le goût des gauloiseries… Je l’ai toujours revendiqué et mes ancêtres aussi. Pour le reste, j’étais aussi un peu Barbare, un peu Vandale et à l’occasion, Franc quand je le pouvais ! 

    Grâce à Cloclo (Clovis/Clotilde), je suis devenu catholique, un peu Romain, mais pas de trop quand même ! Sujet royaliste de nos bons rois jusqu’en 1789 ; pas trop ébloui par les Lumières. Moi non plus je ne chantais pas La Marseillaise. (Peut-être plus PSG qu’OM !) Plutôt Textile que Sans-culotte, en restant Chouan, je me suis fait génocider. Le Royaume de France a disparu, d’abord le Royaume et la France ensuite. Il n’est resté que la République ! De Dames et Messieurs, nous sommes devenus Citoyens, Citoyennes et bientôt de genre indéfini ! A cette époque, nos ancêtres étaient encore gaulois. Et puis, tout c’est accéléré, la grande France de Dunkerque à Tamanrasset s’est mis à rétrécir. Le climat change et s’humidifie, la jungle progresse et envahit Calais, transformant notre Jardin à la Française en Brousse, puis en Bled…

    D’accord il ne faut pas être catastrophiste et voir le mal partout, et pourtant « Rien ne va plus », si la France n’est pas morte, elle a déjà la rigidité cadavérique. Pour demain, il ne s’agira plus de guérir mais de ressusciter ! L’on peut garder un peu d’espoir en étant croyant, très croyant même…En espérant en La Divine Providence et en attendant le miracle ! Car nous en sommes bien là ! Il y eut un temps où l’on a pu dire : « Tout est perdu, fors l’honneur » ; aujourd’hui c’est bien pire, l’honneur est en passe de sombrer avec le reste ! Nous ne serons pas nombreux pour livrer le dernier baroud d’honneur. Et c’est bien l’Honneur qui nous sauvera, plus rien d’autre n’est envisageable, que la Fierté et l’Honneur ! Notre drapeau, nos idées, sont sacrés, nous tâcherons de rester debout jusqu’à la fin en affichant crânement notre devise : « S’en fout la Mort » ! [....]

    Guy Adain

    La suite sur la Couronne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nous-ne-laisserons-pas-l-ame-et-l

  • La Semaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

    La  Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. [23.10]69

    A tout un chacun

    • Ivan RIOUFOL   Journaliste politique  La vraie France insoumise !

    • Chantal DELSOL    Membre de l'Institut   Trump vulgaire et sexiste : on ne civilise pas par décret 

    Du côté des élites     

    • Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire, ancien conseiller pour les affaires intérieures et l’immigration au cabinet du Président de la République     Primaires, débat, ... et l'Europe ?

    • Jacques BICHOT   Economiste, démographe, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 - Ancien président de Familles de France  Quotient familial : ils n’ont rien compris !

    • Eric ZEMMOUR   Journaliste politique   May et Poutine, ces dirigeants qui écoutent leur peuple et défendent leur pays

    En France

    • Philippe BILGER   Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole  ... comme un parfum de révolution !

    • Ivan RIOUFOL   Journaliste politique   Combler le vide

    Avec l'Europe

    • Renaud GIRARD   Journaliste, reporter de guerre, géopoliticien   Ramenons la Russie dans la famille européenne !

    • Françoise THIBAUT   Professeur des Universités, Essayiste, historienne - Membre correspondant de l'Institut de France   BREXIT - MAY, ne fait pas ce qu'il te plait

    De par le monde

    • Henri HUDE   Philosophe - Directeur du Pôle d’éthique au Centre de recherches des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan   Où va le monde ? Et nous, Français, que choisir ?

    • Charles GAVE   Economiste, financier     Une bien curieuse élection  (élections américaines)

    Faites suivre à vos amis, dans votre famille et partagez ...  MAGISTRO vous invite aussi à vous rendre sur son site et y (re)lire tous les écrits depuis son origine (2008).  MERCI. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/10/24/la-semaine-de-magistro-une-tribune-d-information-civique-et-5865230.html

  • Le fondamentalisme chrétien ne conduit pas à la violence mais à la sainteté

    Dans son numéro d'octobre de In Altum, la Famille Missionnaire de Notre-Dame propose une synthèse à destination des plus jeunes du Texte de la Commission Théologique Internationale (2014) intitulé Dieu Trinité, Unité des Hommes – Le monothéisme chrétien contre la violence :

    "Si on en croit nos médias et nos « têtes pensantes », le monothéisme est source de violence : il s’oppose à tout progrès humain et, en voulant imposer SA vérité, il génère fondamentalisme et intolérance, ennemis de notre liberté…

    En comparaison, le polythéisme est jugé tolérant et l’athéisme mieux encore : avec lui, pas de Dieu qui nous divise ! Il suffit pourtant de voir où nous ont conduits les 2 grands systèmes athées du siècle dernier, le nazisme et le communisme, et aujourd’hui la dictature du relativisme… Si celle-ci est plus confortable (j’ai raison, tu as raison, nous avons tous raison !) elle ne nous mènera jamais à la paix : on justifie ainsi l’indifférence, voire la défiance réciproque et cela décourage en tous cas de s’engager pour la vérité puisqu’on prétend qu’elle n’existe pas…

    Derrière le terme générique de « monothéisme », c’est bien souvent le christianisme qui est visé. C’est pourquoi la CTI a voulu clarifier la théorie selon laquelle il existe un lien nécessaire entre monothéisme et guerre de religion, en montrant combien la violence au Nom de Dieu est au contraire la plus grande perversion de la foi en Dieu. Comme le disait récemment le Pape François : « Tuer au nom de Dieu est satanique  ».

    En parcourant l’Histoire du Salut, on découvre que Dieu, à travers un peuple choisi, cherche à faire alliance avec tous les hommes. Sans tomber dans un dualisme « Dieu de l’Ancien Testament = Dieu de violence »/ « Dieu du Nouveau Testament = Dieu d’amour », les pages les plus dures de l’AT – châtiments divins, ordres d’extermination … – doivent être relues en comprenant :

    d’une part la pédagogie divine qui « affine » peu à peu son peuple en tenant compte de la logique des peuples du moment, de leurs conditionnements humains (et on peut admirer la force de l’éducation divine qui permet peu à peu de dépasser la violence et de purifier la foi !). On perçoit alors la grande miséricorde de Dieu qui accepte et désire faire de l’homme son interlocuteur.

    d’autre part du style littéraire propre aux auteurs de l’Ancien Testament, plus libre que celui de nos récits proprement historiques, visant à accentuer l’intervention divine dans l’histoire. On attribue à Dieu des événements qui peuvent être le simple fait des hommes.

    Avec Jésus, Dieu manifeste pleinement sa réponse à la violence : Il livre sa vie en sacrifice… Au jardin des Oliviers, Jésus interdit à ses disciples toute violence ; Il se livre Lui-même mais demande que ses disciples soient épargnés… Cela ne l’empêche pas d’être ferme dans le témoignage rendu à la Vérité mais Il interdit le conflit sanglant avec le parti hostile en remettant sa vie entre les mains de Dieu et en intercédant même pour ses bourreaux.

    Il nous montre l’exemple : si la Révélation ne se défend pas par la violence, elle ne doit pas non plus être reniée  !

    Alors NON, le christianisme n’est pas violent : regardons l’exemple de nos martyrs (vitrail du martyre des carmélites de Compiègne) ! C’est même l’unique chemin pour vaincre la tentation de la domination grâce au double commandement qui le fonde : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Le fondamentalisme chrétien ne conduit pas à la violence mais à la SAINTETÉ"

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Accueil LMPT d'Alain Juppé à Rennes

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    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Manif pour tous toujours présente

    La Manif pour tous a toujours des possibilités de mobilisation que peuvent lui envier bien des organisations. Ceux qui escomptaient un progressif effacement d’une cause à leurs yeux dépassée ou obsolète en seront pour leurs frais. 

    Sans doute, la foule n’était pas, hier, de l’ampleur de celles qui avaient manifesté au moment du débat sur le mariage pour tous. Il en va ainsi des mouvements militants, qui ne sont pas toujours au maximum de leur essor possible. Mais dans le cas précis de La Manif pour tous, il ne s’agit pas d’un événement contingent, mais de la structure même de notre société et de son avenir. Nous avons connu dans le passé d’immenses rassemblements à propos de l’école, des retraites, de l’emploi, du code du travail… Ce ne sont sûrement pas des sujets mineurs, et il est probable que dans un laps de temps assez proche ces sujets donneront lieu à d’autres contestations. Mais aucun d’entre eux n’affecte le corps social avec autant d’intensité que celui de la famille et de la filiation.

    À peu près aucun observateur patenté n’avait anticipé ce qui s’est passé il y a trois ans. La plupart pensaient qu’il y avait quelque chose d’irréversible dans un mouvement qui bouleversait les mœurs des sociétés occidentales. Les refus ne pourraient être qu’extrêmement minoritaires voire résiduels.[....]

    Gérard Leclerc

    La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Manif-pour-tous-toujours

  • Haine de la famille, violence : La Manif Pour Tous porte plainte

    Injures, passages à tabac, caillassages de bus, drapeaux brûlés, appels au meurtre, déversements de haine : les opposants à la Manif Pour Tous montrent leur vrai visage.

    6a00d83451619c69e201b8d22e2eec970c-200wi.pngLe Procureur de la République de Paris est saisi. Le Défenseur des Droits pourrait l'être aussi. La Manif Pour Tous assure de son soutien le père de famille passé à tabac devant ses enfants par une bande de militants d'extrême gauche anarchiste ultra-violents. 

    Au lendemain de son succès sur le pavé parisien, La Manif Pour Tous dénonce la violence de la familiphobie et la haine dont les défenseurs de la famille sont victimes, aussi bien sur les réseaux sociaux que physiquement. Ludovine de La Rochère précise :

    « Les militants radicaux LGBT ne cessent de nous insulter en nous qualifiant d'homophobes pour éviter tout débat de fond. Ce scandale dure depuis des années et il doit maintenant cesser ». « La Manif Pour Tous, ce sont des citoyens de tous âges, des familles, qui défilent dans un état d'esprit toujours pacifique, respectueux des personnes et du bien commun (même pas une poubelle renversée en 10 manifestations parisiennes de grande envergure !). Alors ces Français pacifiques, il est facile de leur taper dessus car ils ne répondent pas. Mais maintenant, ça suffit ! »

     Insultes, menaces, appels au meurtre et aux actes terroristes !

    • « Daesh, c'est le moment où jamais »,  
    • « Envie de tous les brûler »,
    • « I have a dream, des centaines de lodens et de trench coats homophobes malmenés le 16 octobre par un gros camion blanc »,
    • « Bonjour bande d'enculés », 
    • « J'ai rêvé que j'assassinais tous les gens de La Manif Pour Tous. Est ce que c'est perturbant ? Non, pas du tout »,
    • « Un attentat prévu pour ceux qui sont à la Manif Pour Tous ? Non, parce que ce serait bien »,
    • « Niquez bien vos mères les reines des putes... »

    .... La liste des insultes, menaces, appel aux meurtres et aux actes terroristes sur les réseaux sociaux est aussi longue qu'inquiétante. Albéric Dumont, coordinateur général de La Manif Pour Tous, explique :

    « Le plus grave est que ce déversement de haine de la part de nos opposants se traduit physiquement par des agressions. Des distributeurs de tracts bousculés, insultés et frappés. Il y a quelques mois, plusieurs condamnations ont été prononcées pour des violences contre nos militants, dont l'une pour un nez cassé et l'autre pour une agression au couteau. Dimanche c'est un père de famille qui a été passé à tabac (voir la vidéo) sous les yeux ses enfants, aux cris de « On va vous pendre bandes de bâtards ! » par une dizaine de militants d'extrême gauche cagoulés qui soutiennent les revendications LGBT ». 

    Le siège du mouvement a également subi des dégradations la nuit dernière. 

    « Que dire de la tentative des Femen de s'exhiber devant les enfants lors d'une manifestation à caractère familial ou bien encore du caillassage de deux bus remplis de manifestants venus de Lorraine pour défendre paisiblement la filiation père-mère-enfant et la famille ».

    Des poursuites ont été engagées contre les Femen et un procès pour « délit d'exhibition sexuelle » doit se tenir le 25 janvier prochain à Paris. Plusieurs autres groupes sont venus faire de la provocation en marge du rassemblement de dimanche et une militante au moins a été interpellée, après avoir porté un coup de poing.

    Me Henri de Beauregard, déclare :

    « Nous avons également saisi le Procureur de la République de Paris pour incitation ou apologie de terrorisme visant La Manif Pour Tous, au titre de plusieurs tweets. Je ne peux pas imaginer que le parquet laisse en appeler à Daesh en toute impunité. S'il le faut, nous saisirons également le défenseur des droits ». 

    Désormais, LMPT est décidée à agir contre ceux qui l'accuseront d'homophobie, qu'il s'agisse de personnalités ou d'inconnus retranchés derrière des pseudos sur les réseaux sociaux. « L'anonymat ou le pseudonymat ne sont pas des garants d'impunité » confirme l'avocat du mouvement. Il y a quelques années, le mouvement avait déposé une plainte à la suite d'une alerte à la bombe, qui avait abouti à l'identification d'un militant LGBT. Dimanche dernier, lors d'un débat télévisé sur le scandale de la GPA, l'avocate Caroline Mécary a dérapé en traitant d'« homophobes » tous les présidents des partis politiques des droites et du centre.

    Ces insultes et dérapages à répétition entretiennent un climat de haine sur les réseaux sociaux qui se traduit ensuite dans la vie réelle. Trop, c'est trop !  La Manif Pour Tous invite d'ailleurs ceux qui seraient sceptiques à faire l'expérience de défendre la famille et la filiation père-mère-enfant sur Twitter : ils se rendront vite compte des torrents de haine et menaces à leur encontre. 

    Ludovine de La Rochère déclare :

    « Notre mouvement défend la famille et le droit pour chaque enfant d'avoir un père et une mère. Nous en avons assez d'être caricaturés, insultés, menacés et agressés. Nous sommes un mouvement pacifiste, enthousiaste, ambitieux et déterminé. Nous n'avons jamais insulté quiconque. En revanche, nos opposants vont jusqu'à souhaiter un acte terrorise à notre encontre, dans l'indifférence du parquet et des professionnels habituels de l'indignation ! Cela doit cesser car ces attaques violentes et virulentes dont nous sommes victimes au quotidien n'ont pour seul objectif que d'éviter le débat de fond. Notre engagement est aussi en faveur de la démocratie et des libertés individuelles, à commencer par la liberté d'expression ». 

    Vous trouverez des tweets et photos sur cette page.

    Par ailleurs, le journal LGBT Yagg a justifié dans un article la violence à l'encontre de La Manif Pour Tous, estimant que ce n'est que justice :

    "Le jour où la "Manif pour tous" et ses amis cesseront de combattre les gays, les lesbiennes, les bi.e.s, et les personnes trans et de défiler contre leurs droits, le jour où les personnalités publiques ouvertement gays comme Ian Brossat, Jean-Luc Romero ou bien d'autres ne recevront plus de menaces de mort sur les réseaux sociaux en raison de leur orientation sexuelle, les insultes à l'égard de Christine Boutin, Ludovine de la Rochère et leurs amis disparaîtront comme par magie.[...] En attendant, souffrez [...] que le boomerang revienne parfois à la figure de ceux qui l'envoient."

    Le lobby LGBT est d'essence totalitaire, c'est un fait.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La famille au cœur des préoccupations du FN

    Sur invitation du député Gilbert Collard, le Front National a présenté samedi à l’Assemblée nationale le Cercle Fraternité. Sont intervenus les députés européens Mylène Troszczynski, Louis Aliot, Jean Luc Schaffhauser, Dominique Marcilhacy (spécialiste de protection sociale), Thibaud Collin (philosophe), Sabine de Villeroché (juriste) et Agnès Marion (conseillère régionale et présidente du Cercle).

    Le Cercle Fraternité entend peser dans l’élaboration du programme de Marine Le Pen, en réfléchissant de manière transversale sur les liens unissant les Français les uns aux autres.

    Quatre axes seront à l’étude : la solidarité nationale, la dignité de la personne humaine, la famille, et enfin ce qu’ils ont appelé « pour un vrai féminisme ».