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tradition - Page 127

  • JP Maugendre : "Les réalités nationales et religieuses que nous défendons ne sont ni outrées ni excessives"

    Tribune de Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique, adressée au noyau dirigeant des évêques de France :

    "Le noyau dirigeant des évêques de France vient de mener, par trois publications quasiment simultanées, une offensive en règle contre ce qu’il appelle l’extrême droite. Le quotidien officieux de l’épiscopat, La Croix, a ainsi adressé à tous ses abonnés un dossier de 98 pages intitulé : Extrême-Droite : écouter, comprendre, agir. La conférence des évêques de France a de son côté publié un document de 4 pages : 2017, année électorale : quelques éléments de réflexion et une brochure de 94 pages : Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique.

    Dieu soit loué : Ce n’est pas aux gens d’Église qu’a été confié l’honneur français. Bernanos (Nous autres Français). Il s’agit clairement, pour l’épiscopat français, de générer des « antidotes au Front national ». Au-delà de ce parti politique sont ainsi stigmatisés tous les patriotes qui s’inquiètent de l’enjeu de civilisation que représente, pour une société de culture chrétienne, l’arrivée de millions de musulmans désireux de conserver, sur notre territoire, leurs croyances et leurs modes de vie. On ne peut également qu’être atterré par la conception contractualiste de la vie sociale manifestée dans ces documents. Notre propos n’est pas de mener ici une analyse de ces textes mais simplement de rappeler les faits suivants.

    Nous récusons cette étiquette d’extrémiste qui nous vise. Nous ne l’acceptons pas fût-ce par indifférence ou par bravade. Il importe de la rejeter : non point pour nos personnes, qui s’en moquent, mais pour les réalités que nous défendons, pour les solutions que nous proposons, pour le combat spirituel et politique que nous menons. Extrémiste cela veut dire : excessif, immodéré, démesuré, outrancier, brutal, violent, dangereux. Les réalités nationales et religieuses que nous défendons ne sont ni outrées ni excessives.

    Nous sommes d’abord des amoureux de la France charnelle, de ses terroirs et de ses clochers. Pour nous la France n’est ni une idée ni une idéologie, a fortiori universaliste. Nous nous reconnaissons héritiers et nous voulons transmetteurs.

    Nous observons avec une infinie reconnaissance le rôle majeur de l’Église catholique dans la constitution et la naissance de la France. Elle a porté notre pays sur les fonts baptismaux de Reims et en a façonné les paysages et les mœurs, marquant son âme et son apparence d’un sceau indélébile qu’aucune force depuis plus de 1 500 ans, et tout particulièrement depuis 200 ans, n’est parvenue à effacer.

    Nous récusons l’étiquette assassine d’extrême droite dont le seul objectif est d’assimiler les héritiers, indignes, de Clovis et de saint Louis, de Corneille et de Péguy, de Rivarol et de Barrés, de sainte Jeanne d’Arc et de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au régime sanglant de l’Allemagne nationale- socialiste et à la bouffonnerie grandiloquente du fascisme italien mise en œuvre par le militant socialiste Benito Mussolini.

    Nous sommes des manants attachés à leurs terres et à leurs traditions, aux tombeaux de leurs pères et à la langue de leurs anciens.

    Notre catholicisme n’est point un catholicisme libéral ou de capitulation. Il est le catholicisme de la tradition et de l’espérance, celui qui est chez lui en France parce que c’est lui qui a fait la France. Nous sommes forts de cet héritage passé. Nous le confions à nos enfants, charge à eux de lui rester fidèle, de l’enrichir et de le transmettre.

    Nous croyons à l’existence d’un ordre naturel des choses contre les utopies contractualistes comme fondements de la vie en société. « La doctrine sociale catholique considère que tant la famille que la nation sont des sociétés naturelles et ne sont pas le fruit d’une simple convention » écrivait Jean-Paul II dans Mémoire et Identité.

    Nous ne croyons pas que la loi civile doive obligatoirement s’adapter à l’évolution des mœurs (...) Nous croyons à la force de la vérité et de l’intelligence contre les mensonges et les utopies. Nous œuvrons dans l’amitié française et l’espérance chrétienne.

    Nous savons bien, au fond, que cette étiquette assassine d’extrémisme nous est attribuée, avec une évidente volonté de nuire, par la ténébreuse alliance des libéraux et des libertaires unis dans la même vision matérialiste et hédoniste de l’homme. Leur objectif est d’essayer de faire oublier que nous sommes, en fait, au centre- non pas au centre dérisoire de l’hémicycle parlementaire- mais au centre, car au cœur, de la tradition française sans laquelle il n’est pas d’avenir français."

    Philippe Carhon

  • 20 novembre : grande journée de l'amitié française avec l'Agrif

    Dimanche 20 novembre de 11h30 à 18h.

    Espace Charenton, 327, rue de Charenton – 75012 Paris 

    • 11 h 30 : Accueil par Cécile Montmirail et Pierre-Henri - Rencontres sur les stands – Signatures de livres – Présence des patrons d’émission exclus de Radio-Courtoisie
    • 12 h : « Nous, convertis de l’islam, harkis de l’Église ? » par Christophe Bilek
    • 12 h 15 : La marche pour la Vie du 22 janvier 2017 par Cécile Edel, présidente de « Choisir la vie »
    • 12 h 30 :  Déjeuner libre – restaurants proches – Sandwiches et boissons sur place
    • 14 h : Rencontres
    • 14 h 30 : Les paris de TV Libertés par Martial Bild, rédacteur en chef
    • 15 h à 16 h : Débat : « L’islam, la république, la France »

    Pas de charia contre les lois de la république. Mais pas de lois contre la loi morale naturelle !

    • Introduction par Bernard Antony. Message de soutien de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
    • Réflexions de Jeanne Smits (journaliste), de Guillaume de Thieulloy (directeur de presse), de Christophe Bilek, du pasteur Saïd Oujibou, de Karim Ouchik, avocat à la Cour
    • Questions de la salle
    • Échange présidé par Didier Rochard (plus ancien patron d’émission de Radio-Courtoisie… liquidé)
    • 16h30 à 17h30 : Meeting : « Vérité sur l’antiracisme »

    L’antiracisme, c’est un racisme en sens contraire, c’est le racisme des bien-pensants. Avec :

    • Frédéric Pichon, avocat à la Cour
    • Jérôme Triomphe, avocat à la Cour, coordinateur des avocats de l’AGRIF
    • Jacques Trémolet de Villers, avocat à la Cour, écrivain  

    Sous la présidence de Bernard Antony

    Conclusion :   L’AGRIF : 35 succès judiciaires.

    Plus que jamais, le combat continue !

    Librairie choisie et bouquiniste du Centre Charlier

    Signatures par les écrivains amis de l’AGRIF

    (Organisation par Richard Haddad) :

    Bernard Antony
    Christophe Bilek
    François Billot de Lochner
    Thierry Bouclier
    Bernard Courtine
    Gabrielle Cluzel
    Claude-Jean Favier
    Pierre Godicheau
    Olivier Griette
    Jean-Claude Martinez
    Jean-Pierre Maugendre
    Olaf
    Gérard Pince
    Marc Rousset
    Reynald Secher

    Jacques Trémolet de Villers
    Editions Terra Mare

    ...

    Stands

    1. Marche pour la vie
    2. Présent
    3. Renaissance catholique
    4. Les 4 Vérités
    5. Chœur Montjoie...

    Entrée : 5 €

    Forfait familles : 12 €

    Michel Janva

  • Camille Pascal et le roman vrai des racines chrétiennes de la France

    Par Jean Sévillia 

    Une fort Intéressante recension reprise du Figaro magazine du 11 novembre, à propos d'un auteur attaché à ce que fut l'identité heureuse de la France.  LFAR

    Le premier choc de ce livre vient de son titre, Ainsi, Dieu choisit la France, autant que de son sous-titre qui se détache sur un bandeau rouge : La véritable histoire de la fille aînée de l'Eglise. Dieu, la France, la fille aînée de l'Eglise, voilà des mots rarement associés au sein des cercles dirigeants auxquels appartient l'auteur. Conseiller d'Etat depuis 2012, Camille Pascal a été collaborateur de plusieurs ministres, directeur de cabinet de Dominique Baudis au CSA, secrétaire général du groupe France Télévisions et enfin, de 2011 à 2012, conseiller du président de la République, Nicolas Sarkozy, pour qui il a préparé maints discours : une tranche de vie qu'il a racontée dans Scènes de la vie quotidienne à l'Elysée (Pion, 2012).

    3314504104.jpgD'où vient-il, ce fameux titre ? D'une lettre écrite par le pape Grégoire IX, en 1239, au roi Saint Louis : « Ainsi, Dieu choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif le royaume de France est le royaume de Dieu ; les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. » On savait Camille Pascal catholique, mais on ne s'attendait pas à lire sous sa plume une évocation des grandes heures de la France chrétienne, et surtout pas dans le ton du catholicisme d'autrefois. Il s'en explique dans une savoureuse introduction dans laquelle il rappelle que, naguère, même l'école de la République donnait leur place aux figures de la France catholique en les laïcisant (en louant par exemple saint Vincent de Paul, le défenseur des pauvres, sans insister sur ce que son oeuvre devait à sa foi). Camille Pascal assure encore que la vocation universaliste du pays des droits de l'homme était la version profane de « la mission divine de la France ». Or de nos jours, déplore-t-il, il est devenu « presque inconvenant » de convoquer dans un cadre scolaire le souvenir de Clovis, des Croisades ou de Jeanne d'Arc. Aussi souhaite-t-il non seulement faire redécouvrir un passé qui n'est plus transmis, mais encore, lui, l'agrégé d'histoire qui a enseigné à la Sorbonne et à l'EHESS, réagir contre les milieux universitaires qu'il a côtoyés. « C'est en réaction à un demi-siècle de domination structuraliste, précise l'auteur, à ce qui m'a été enseigné pendant des années dans des sommes assommantes, lues comme autant de bibles sur les bancs de la Sorbonne, que j'ai voulu écrire ce livre. » Dans cet ouvrage, Camille Pascal, doublement provocateur, recourt en effet au récit à l'ancienne, ne méprisant pas ce qu'il nomme « les joies simples des livres d'images et de l'histoire subjective » et, exaltant les héros et les saints, s'inscrit sans complexe dans la tradition désormais vilipendée du roman national.

    Voici donc, dans un récit haut en couleur, le baptême de Clovis, le couronnement de Charlemagne, le rachat de la couronne d'épines par Saint Louis, l'affrontement entre Philippe le Bel et le pape Boniface VIII, la chevauchée victorieuse de la Pucelle d'Orléans, le fossé de sang entre catholiques et huguenots creusé par la nuit de la Saint-Barthélemy, le voeu de Louis XIII, le Concordat entre Pie VII et Bonaparte, la bataille de la loi de séparation des Eglises et l'Etat. Dans chacun de ces chapitres, menés avec brio, s'écrit une page de la longue relation de la France avec le christianisme.

    « Ce livre est là, souligne Camille Pascal, pour rappeler que la foi en Dieu a été, pendant près de quinze siècles, le vrai moteur et la seule justification de ceux qui gouvernaient en France. » L'auteur l'analyse comme une donnée historique devant être acceptée par les non-croyants. Son ouvrage est-il pour autant un pur livre d'histoire ? Pas complètement en ce sens qu'il se joue çà et là des preuves et des sources afin de conforter la cohérence de son propos. A vrai dire, sans l'avouer, ce livre est aussi un livre d'actualité. En scrutant notre passé chrétien, en s'interrogeant sur le « destin particulier de la France », Camille Pascal, qui rappelle qu'après la Grande Guerre, « la République reste laïque, la France catholique », pose la question de savoir si l'homme peut se passer de transcendance, et si une société peut tenir ensemble sans une foi commune qui la dépasse. Au sens noble du terme, c'est une question éminemment politique. 

    Ainsi, Dieu choisit la France, de Camille Pascal, Presses de la Renaissance, 350 p., 18 €. « Ce livre est aussi un livre d'actualité. »

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/11/12/religion-histoire-camille-pascal-et-le-roman-vrai-des-raci-5873571.html

  • Royauté et Sacré dans les civilisations

    Dans l’histoire de l’humanité, politique et transcendance sont intimement liées. A la lecture du dernier essai de Christophe Levalois, on découvre même que ce lien est commun à bien des sociétés et des civilisations : de la Chine à l’Egypte, de l’Inde ancienne au Moyen-Orient jusqu’à l’Europe moderne, royauté et sacré ne font qu’un. C’est cette unicité, ce lien entre royauté et sacré que Storiavoce vous propose de découvrir. Qu’est-ce qu’un roi ? Au nom de quoi règne-t-il ? Quelles relations entretient-il avec ces autres pouvoirs que sont le clergé, l’armée, le peuple ? Et, surtout, peut-on édifier une théorie de la royauté par-delà la diversité des temps et des lieux ? S’appuyant sur les fondements et les légendes, les récits et les rites de la monarchie, mais aussi sur les faits de l’histoire, Christophe Levalois répond à ces questions avec simplicité, pédagogie et érudition.
    Christophe Levalois, La royauté et le sacré, Editions du Cerf, Coll. Lexio, 128 pages, 10€.

    En savoir plus…
    Christophe Levalois sur le site des éditions du Cerf: lien.
    Le blog de Christophe Levalois: lien.
    Le discours de Benoît XVI à Westminster, 17 septembre 2010: lien.