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tradition - Page 214

  • Un exemple de la permanence du royalisme en Provence

    Les militants royalistes d'aujourd'hui connaissent l'histoire des Camelots et des dirigeants de l'Action Française à Paris mais ils ont souvent peu de renseignements sur ce qu'a été l'AF dans les régions.

    Nous pouvons en avoir une idée pour la Provence avec un document publié par Cinémémoire.

    Cinémémoire est une cinémathèque de films de famille et d’amateurs qui collecte, numérise, documente et archive les films amateurs et de famille depuis 1995. A ce jour, le fonds contient plus de 1600 heures d’images numérisées, des années 20 à nos jours, sur Marseille, la Provence et les colonies. Il est quotidiennement enrichi par de nouveaux dépôts de films.

    Pour son excellent travail de sauvegarde du patrimoine, Cinémémoire vient d'être primée tout récemment  par le Comité du Vieux Marseille qui lui a décerné le Trophée Protis.

    Son site est à l'adresse http://www.cinememoire.net/

    Arrivé sur la page d'accueil, dans la case "Rechercher une archive" qui est en haut à droite, il faut taper Maurras et faire envoi. On arrive alors à un film intitulé "Meeting 1933-34" que vous pouvez voir à la fin de cet article. 

    Il s'agit très vraisemblablement du rassemblement royaliste de Roquemartine qui eut lieu le samedi 4 août 1934 sur les terres du marquis de Bonnecorse, dans la commune de Mollégès, entre Cavaillon et St Rémy de Provence. Il réunit plus de 10.000 personnes.

    Les premières images montrent Charles MAURRAS en train de dédicacer un livre.

    La caméra fait un panoramique sur la foule dans laquelle on peut reconnaître des Arlésiennes en costume traditionnel.

    Le premier orateur que l'on voit dans ce film, qui est muet, est Gaston CLAVEL, agriculteur, président de la section de Mollégès.

    Sur la tribune surmontée de l'inscription "Vive le roi", vient ensuite André VINCENT, avocat de Montpellier qui fut le premier à faire connaître l'AF dans la Vendée provençale.

    Puis, c'est le tour de Henri LAVALADE, cheminot, secrétaire général de la fédération provençale des sections d'AF fondée en 1925, qui est devenu président de la fédération du Vaucluse en 1933.

    Il est suivi par Joseph DELEST, gérant du journal quotidien "L'Action Française".

    Le film se termine par Charles MAURRAS à la tribune.

    Les rassemblements royalistes de Roquemartine, commencés le 10 septembre 19323 continuèrent dans ce lieu jusqu'à la guerre. Ils n'étaient pas les premiers: en juillet 1932, Léon DAUDET avait été acclamé par 6.000 personnes à St Martin de Crau.

    A partir de 1969, cette tradition reprit à Montmajour d'abord, puis aux Baux de Provence jusqu'en 2005, montrant la permanence du royalisme en Provence.

    L'exemple des aînés permet d'éclairer le chemin des générations suivantes.


    Rassemblement royaliste de Roquemartine 1934 par franfil

    http://www.af-provence.com/

  • Prendre le pouvoir

    Rétablir le Roi, c’est d’abord prendre le pouvoir. Quelles leçons tirer du 6 février 1934 ? En retraçant les événements et en mettant en perspective les doctrines, le colloque national d’Aix-en-Provence a permis de dégager plusieurs enseignements.

    Si notre époque est riche en colères, elle est pauvre en scandales – ou sa capacité à s’émouvoir est affaiblie. Alors que l’affaire Stavisky cristallise les mécontentements et déchaine l’indignation, la collusion du pouvoir et de l’argent étant manifeste, le XXIe siècle offre une configuration différente : les ministres sont vertueux car ils n’ont plus besoin d’être corrompus, l’économie étant leur seule préoccupation. Servir la soupe aux industriels, aux marchands et aux financiers est désormais leur mission. Demeurent quelques petits écarts, certes, appartement ou villa sous-évalués, avantages non-déclarés, cumuls indélicats, fonctionnaires prébendés, mais rien qui puisse écœurer des Français habitués à ce que les puissants abusent modérément de leur situation et perfusés aux subventions publiques.

    En février 34, l’indignation est plus vive car le scandale est plus grand, l’argent plus rare, les détournements plus manifestes. Va-t-on vers un coup d’état ? Charles Maurras et Maurice Pujo pensent que les conditions ne sont pas remplies, que les esprits ne sont pas prêts, que les forces ne sont pas réunies. L’attitudes des Croix-de-Feu le prouvera (voir L’Action Française 2000 n°2879). Michel Franceschetti, président de l’AF-Provence, inaugura le colloque en rappelant les événements et en montrant comment l’AF, qui joua un rôle important dans les manifestations, n’essaye pas pour autant de fomenter le renversement des institutions – du moins pas lors de ces événements.

    C’est qu’en effet Charles Maurras avait théorisé le coup de force, en s’appuyant notamment sur les expériences du XIXe siècle, où le royalisme avait “conspiré”, sous couleur de conservatisme, pour prendre le pouvoirs par les urnes. La loi de 1886 obligeant les Orléans à quitter la France, puis le rétablissement du scrutin d’arrondissement en 1889, contre Boulanger, sont deux réponses républicaines et légales à ce type de conspiration. La voie électorale est fermée, c’est à la faveur d’une crise générale (on ne parlait pas de coagulation, à l’époque) que le pouvoir pourra être pris. [...]

    Philippe Mesnard - La suite dans L’AF 2880

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Prendre-le-pouvoir

  • François-Xavier Pérès nouveau président d'Alliance Vita

    e Conseil d’Alliance VITA a élu dimanche 23 février un nouveau président, François-Xavier Pérès, jusqu’à présent délégué départemental de l’association en Loire-Atlantique. Il succède au docteur Xavier Mirabel, cancérologue, président de VITA depuis 2003. Le Conseil VITA compte 90 membres ; il est composé des délégués départementaux, des responsables régionaux et des experts de VITA.

    François-Xavier Pérès, 33 ans, a rejoint l’équipe VITA de Montauban (82) en 2010. En 2012, il accepte la responsabilité de délégué de Loire-Atlantique, à l’occasion d’une mutation dans ce département. Marié, père de 3 enfants, il exerce son activité professionnelle de ressources humaines dans le domaine de la construction.

    P« C’est en tant que simple citoyen et aussi que père de famille que j’ai choisi de m’engager au sein de VITA. Confronté à un deuil familial, j’avais pris conscience des failles de notre société sur cette réalité, et de « l’urgence humanitaire » d’y apporter des réponses justes. En découvrant Alliance VITA, j’ai apprécié son approche et sa délicatesse pour évoquer les questions bioéthiques et les problèmes liés à la maternité, à la paternité, à la fin de vie. C’est alors que je me suis engagé dans VITA, en suivant ma femme, Tiphaine, qui avait lancé la première équipe du Tarn-et-Garonne en 2010. Notre monde souffre d’une approche trop technique de la naissance et de la mort, comme si l’on avait perdu de vue la personne et sa fragilité. Les services d’aide et d’écoute de VITA lui confèrent un ancrage « dans la vraie vie », lui donnant aussi l’occasion d’intervenir auprès des décideurs, des parlementaires. Je crois profondément à ce mode d’engagement, car je pense qu’il est toujours temps de proposer des voies plus respectueuses des personnes, plus proches de ce qu’elles vivent et de ce à quoi elles aspirent. Je me sens profondément concerné par la vie publique et l’impact qu’elle peut avoir sur le destin et le bonheur des personnes. Nous savons pouvoir compter sur Xavier Mirabel : il nous a donné pendant 11 ans un exemple d’engagement plénier ; il continuera d’apporter à notre mouvement ses magnifiques talents. Sous son impulsion, et en étroite harmonie avec Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, l’association s’est considérablement développée, aussi bien dans les départements, en Europe, sur Internet qu’auprès des étudiants. »

    Michel Janva

  • La « Manif pour tous » provoque un vif débat à la Saint-Cyrienne

    Un article paru dans le dernier numéro (212, janvier 2014) du Casoar, la revue de la Saint-Cyrienne, suscite de vives réactions parmi les Saint-Cyriens d’hier et d’aujourd’hui. Son auteur, le capitaine Cédric Caillon, à la tête d’un escadron de gendarmerie mobile, y raconte la manière dont il a eu à gérer les actions des Veilleurs, "ce groupe de personnes, majoritairement catholiques (qui) se regroupent devant des lieux symboliques afin de protester contre la loi Taubira".

    Place du Palais Royal, il doit “gérer la crise” provoquée par "une cinquantaine de Veilleurs faisant un sit-in”.

    Au fil des événements, que l’ancien officier d’artillerie passé dans la Gendarmerie en 2011 retrace dans sa Tribune libre, "l’attitude des Veilleurs, initialement neutre voire bienveillante, devint franchement hostile à notre action". "Beaucoup de Veilleurs demandaient à mes militaires de "désobéir aux ordres injustes”, “d’aller harceler les gens des banlieues plutôt qu’eux”. S’exprimant avec une certaine maladresse, l’officier qualifie le groupe des Veilleurs d’"adverdsaire". [...]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Manif-pour-tous-provoque-un-vif

     
  • AF Les Dijonnais en action !!

    En cette fin de soirée, les manifestants de Dijon se sont rendus sur la fac pour lutter contre la dépolitisation, avant les élections étudiantes de l’université de bourgogne. Il est temps de reprendre cette ville trop longtemps laissée à l’abandon de l’embourgeoisement.

    Pour que Vive la France, Vive le Roi !!

    La doctrine, la réfflexion, l’action !!

  • Vers un renouveau du néo-paganisme en Europe ?

    Entretien avec Stephane Francois réalisé par Pierre Desorgues
    Vers un renouveau du néo-paganisme en Europe ?
    Comment définir le néo paganisme ? Est ce que l’on trouve un dénominateur commun à tous ces mouvements, toutes ces nouvelles spiritualités ? Qu’est ce qu’être néo paien?
    Stéphane François : Nous pouvons dire que le néopaganisme se fonde sur le refus, parfois virulent, des valeurs et des dogmes monothéistes. Il se caractérise par une conception panthéiste et/ou polythéiste de la religion. À l’origine du néopaganisme, il y a une fascination et une idéalisation des paganismes antiques et de celui des sociétés traditionnelles. Le néopaïen postule l’existence des lieux « sacrés » prédestinés, propices à la célébration des cultes et l’existence de cycles cosmiques qui forceraient les hommes à se mettre en harmonie avec le monde. Dans cette perspective, non anthropocentrique, la Terre et l’univers sont perçus comme un grand tout harmonieux auquel l’homme est associé par son être même. La caractéristique la plus importante définissant le « paganisme politique » est sans conteste l’aspect écologique.
    Nous pouvons aussi dire que ce paganisme contemporain est une création récente. Il est apparu en effet dans les milieux artistiques et occultistes du xviiie siècle, puis dans les milieux romantiques du xixe siècle. Le néopaganisme est donc une reconstruction idéalisant le paganisme antique et qui postule la persistance de cultes païens en Europe malgré la christianisation. Par sa nature, il s’oppose aux religions monothéistes, universalistes et prosélytes comme le christianisme et l’islam. La principale composante cultuelle de ce néopaganisme est une conception panthéiste et/ou polythéiste de la religion. Il se manifeste principalement par la réapparition de cultes consacrés aux divinités préchrétiennes.
    Cependant, il existe différentes formes de néopaganisme. La première fait référence à des divinités ou à une tradition cultuelle précise et a généralement un fondement ethnique, il s’agit la plupart du temps d’une reconstruction d’une religion préchrétienne fondée sur des recherches historiques ou pseudo-historiques. La seconde renvoie à un discours écolo-panthéiste de nature universaliste et à un paganisme créé de toutes pièces. La troisième, enfin, regroupe sous le terme générique de paganisme un choix philosophique et/ou artistique qui peut être le corollaire d’un « paganisme politique ».
    Est-ce que vous faites une distinction entre le néo paganisme et des formes plus anciennes comme ce que l’on peut trouver en Afrique avec l’animisme ?
    Oui. L’animisme relève des religions païennes, tout court, c’est-à-dire des religions non monothéistes, au sens biblique. En fait, toutes les religions non-monothéistes, et sans rapport avec les religions du Livre, peuvent être qualifiées de « païennes », comme l’animisme, le shintoïsme, l’hindouisme, etc.
    Est-ce que le néo-paganisme est un mouvement que l’on qualifierait d’occidental ?
    Comme il est issu soit du romantisme, soit de l’occultisme de l’Europe, des colonies britanniques des XVIIIe et XIXe siècles, nous pouvons effectivement affirmer qu’il s’agit d’un phénomène occidental. D’ailleurs, les spécialistes de la question le considèrent comme une composante de l’ésotérisme occidental.
    On a parlé d’un renouveau du néo paganisme. Est ce qu’il a été quantifié sérieusement ?
    Ce renouveau date quand même un peu : depuis la fin, voire depuis le milieu, des années 1990. Des études sérieuses se sont penchées sur le phénomène, mais elles ont été faites surtout par des spécialistes anglo-saxons des religions. En France, il y a un déficit d’études sur cette question, car ce genre de recherche n’est pas considérée comme « sérieuses », comme de « vrais sujets » malheureusement par un certain nombre d’universitaires.
    On sent poindre deux tendances idéologiques au sein de ces mouvements, l’une un peu rattachée à l’écologie, l’autre qui semble plus proche de mouvements identitaires ou d’extrême droite. Ces deux tendances progressent-elles de la même manière ?
    S’il existe des tendances différentes au sein du néopaganisme, le courant écologiste ne s’oppose pas forcément des mouvements identitaires ou d’extrême droite. Bien au contraire : les mouvements néopaïens identitaires et/ou d’extrême droite ont tous un aspect écologiste marqué. En effet, comme les néopaïens postulent l’existence de lieux prédestinés à des pratiques religieuses, il y a un fort sentiment écologiste, qui se combine avec l’idée d’un enracinement des populations. Chez eux, cependant, le discours écologiste se fait conservateur, voire réactionnaire. Pour répondre à la deuxième question, les deux progressent assez fortement, mais il est difficile de quantifier cette progression précisément car, 1/il n’y a pas d’étude comparant les deux et 2/les deux tendances, comme je viens de vous le dire, sont imbriquées.
    Comment qualifiez-vous le fait que les néo-païens progressent en Europe centrale et orientale ? Voyez-vous un lien idéologique avec le nationalisme voire le racisme et l’antisémitisme ?
    Non, pas forcément : il existe dans ces pays des formes de paganisme qui ne sont pas antisémites ou racistes. Par contre, ces formes de paganisme sont des paganismes « enracinés », c’est-à-dire qu’elles défendent des particularismes religieux et/ou ethniques. En ce sens, effectivement, on peut y voir des formes de nationalisme. La réapparition du néopaganisme dans cette région de l’Europe date de la chute du communisme. C’est une volonté de se tourner vers des pratiques locales qui faillirent être détruites par la « normalisation », l’acculturation forcée des régimes soviétiques. D’ailleurs, le néopaganisme est vivace et en essor en Russie pour les mêmes raisons.
    Il faut en outre prendre en compte le fait que le paganisme a mieux résisté à l’évangélisation dans ces régions : certaines zones géographiques des pays baltes n’ont été évangélisées qu’au XVIIIe siècle, et jusque dans les années trente, les campagnes vivaient au rythme de rites païens, notamment en Roumanie.
    Cependant, effectivement, il y a des groupes païens En Europe orientale et centrale qui sont ouvertement d’extrême droite, comme en Europe occidentale, voire en Occident.
    http://www.voxnr.com/cc/ds_alternativesr/EFAFEuVyZlZahBoCts.shtml
    Source : Fragments sur les temps présents : http://tempspresents.com/2014/01/31/stephane-francois-vers-un-renouveau-du-neo-paganisme-en-europe/#more-5414

  • Aux armes pour l’Europe ? Compte-rendu de la conférence-débat du 8 février 2014 à Paris par LA LIGUE FRANCILIENNE

    Dans une brasserie au cœur de Lutèce s’est déroulé un dîner-débat de fort belle facture organisé par la Ligue Francilienne et le Réseau-Identités autour d’un thème qui est cher à nombre d’entre nous, l’Europe. Pour évoquer notre continent-civilisation, deux acteurs de la mouvance européiste identitaire ont accepté de prêcher l’Europe à un public attentif, soucieux de son avenir, mais déçu par une construction « européenne », l’Union européenne actuelle, qui n’a pas été à la hauteur des enjeux.
    Pour les deux intervenants, la première gageure n’était pas de réveiller des consciences, qui l’étaient déjà, mais de réveiller en eux l’espoir d’une Europe unie et puissante, d’une Europe qui préservera les identités nationales sans que ces dernières ne la divisent, mais au contraire la forgent.
    Jacques Cordonnier, président d’Alsace d’Abord, et Thomas Ferrier, secrétaire général du P.S.U.N.E. (Parti socialiste pour l’union de la nation européenne), le « Parti des Européens », ont ainsi éclairé de leur expérience ce que devait être l’Europe, ce qu’elle était pour eux et la forme qu’elle devait prendre.
    Jacques Cordonnier a remarquablement expliqué l’échec de l’Union européenne mais a montré aussi l’impasse que constituaient le « repli national » et l’usurpation représentée par les partis souverainistes. Il a déploré que parmi les amis du mouvement identitaire certains avaient préféré écouter les sirènes de l’euroscepticisme plutôt que de continuer le combat pour une Europe européenne. Sincère fédéraliste, il a regretté le manque d’approfondissement de la construction européenne en raison d’une ouverture hâtive à des pays qui n’étaient pas prêts.
    Thomas Ferrier s’est davantage employé à susciter l’espoir d’une Europe renaissante et conquérante, mais par le biais d’une révolution européenne, dont il a tracé la prospective, révolution qui permettrait de rendre l’impossible possible sans passer par une phase de rétractation mais au contraire par une expansion maximale du continent européen jusqu’à ses frontières définitives.
    Face à un vent contraire qui prône la fin de l’euro et la ruine de l’Union européenne, ils ont expliqué l’Europe authentique, celle des Européens, non l’Europe des gouvernements, des États, des oligarchies nationales et internationales.
    Le public a été très réactif et a participé de manière soutenue à la série de questions, évoquant des interrogations pertinentes et sincères. A ainsi été clarifiée la position qu’on pouvait avoir sur le Front national, troquant la lutte contre l’immigration pour une croisade contre l’Union européenne, façon tactique de renoncer à ce qui est pourtant le principal motif de vote de son électorat. Jadis, en effet, le F.N. expliquait la crise économique et le chômage par l’afflux migratoire. Aujourd’hui, tout serait de la faute de l’euro, ce qui n’a pas empêché pourtant la ruine de l’Islande, la remontée de l’Irlande et la politique d’extrême rigueur budgétaire du Royaume-Uni.
    La question de l’appartenance ou de la non-appartenance des D.O.M.-T.O.M. à la « communauté nationale » a également été évoquée. Jacques Cordonnier a dénoncé le rattachement de Mayotte à la France. Thomas Ferrier a prolongé cette réflexion en souhaitant l’indépendance de tous les D.O.M.-T.O.M.
    En une belle complémentarité, les deux intervenants ont évoqué pour l’un l’importance de l’identité régionale et pour l’autre celle de l’identité européenne. Le public se sera chargé d’ajouter l’identité nationale dans l’équation à trois niveaux.
    À certains partisans d’une Europe unie mais sous la forme d’une doctrine plus ancienne, Jacques Cordonnier et Thomas Ferrier ont insisté sur la terminologie moderne qu’il serait bon d’employer pour défendre le combat pour cette Europe véritable sans prendre le risque d’accusations faciles que des adversaires pourraient opposer.
    L’euro a été défendu en expliquant l’extrême dangerosité de son abandon, en raison des interdépendances engendrées par l’adhésion passée. L’euro a évidemment amené à des réactions plus tendues de certaines personnes du public, qui sous-estimaient la difficulté et associaient le discours tenu à celui des « euro-mondialistes ». Des précisions ont été apportées et ont fait réfléchir, notamment la nécessité de s’approprier les symboles européens pour mieux les retourner contre les promoteurs d’une « Europe » libérale et mondialiste qui n’est qu’une Anti-Europe.
    Une personnalité bien connue de la « mouvance nationale » a réagi aux propos tenus en manifestant son scepticisme quant au projet européiste évoqué, préférant une Europe restreinte à quelques pays et dans laquelle on procéderait à des convergences, et a aussi déploré l’absence d’une définition géographique claire de l’Europe. Sur ce point, Thomas Ferrier a surpris la salle en évoquant l’européanité des Albanais ou des Tchétchènes, malgré l’islamité qu’on leur associe généralement, ne réduisant pas l’Europe à une définition par trop religieuse, et insistant sur la profonde parenté entre Européens.
    Thomas Ferrier a rappelé ainsi la définition de la nation, « ceux nés du même sang », et ce pourquoi il existait une nation bretonne, une nation française et une nation européenne. Il a aussi insisté sur la distinction entre la nation et l’État. Jacques Cordonnier a insisté sur le fait de désigner l’ennemi de tous, et a ciblé notamment Martin Schulz, « socialiste » allemand et futur probable président de la commission, dont la profonde nocivité a été révélée aux invités.
    Il faut remercier fortement le public de sa participation, de son respect du temps de parole de chacun, et de l’esprit constructif qui a animé chaque personne présente. Elles ont fait preuve d’ouverture pour un discours nouveau qu’elles n’ont pas l’habitude d’entendre. Et ce discours a convaincu chacun de l’importance d’adopter une vision européenne du combat politique, dans le respect des particularismes et des identités, de toutes les identités.
    La Ligue Francilienne
    • D’abord mis en ligne sur Réseau-Identités, le 10 février 2014, puis repris par Synthèse nationale le jour même.
    http://www.europemaxima.com/?p=3643

  • Grâce à Farida Belghoul, les catholiques se lâchent et les musulmans se libèrent…

    Décidément, l’actuel gouvernement est épatant, obligeant des gens n’ayant pas forcément vocation à se rencontrer à désormais se côtoyer.

    Le 19 février dernier, conférence de presse du mouvement Journée de retrait de l’école, menée par Farida Belghoul. Conférence de presse d’un genre inédit, sachant que la « grande presse » n’y était pas conviée, Farida Belghoul, ex-égérie de la seconde Marche des beurs, millésime 1984, n’avait souhaité recevoir que les médias « alternatifs » ; ce qui faisait tout de même pas mal de monde. Pas mal de monde sur la tribune, aussi. Qu’on en juge :

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  • Vidéos de la conférence de presse sur l’interdiction de la théorie du genre à l’école

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