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TV Libertés : Jean-Yves Le Gallou analyse le traitement médiatique des manifestations pro-famille
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Les Antigones à TVLibertés
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Il est temps d’agir et de reprendre à notre compte l’éducation affective de nos enfants !
Raphaël Peuchot, délégué de la Vigie des familles, répond au site Objection de la conscience. Extraits :
"La VIGIE des familles est un collectif de parents d’élèves créé début 2013 à la suite du lancement par le gouvernement français de son « Programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » en octobre 2012.
Le ministre de l’éducation nationale a déclaré vouloir « s’appuyer sur la jeunesse pourfaire évoluer les mentalités » et « changer les représentations » (Libération, 17/12/2012).
Mais pour imposer quelle vision de la société à nos enfants ? Quelle représentation des relations homme/ femme veulent-ils « enseigner » en primaire ? L’égalité homme/femme se résume-t-elle à l’orientation sexuelle : n’est-ce pas vouloir troubler les plus jeunes jusque dans leur intimité profonde, celle de la construction de l’identité sexuelle, au surplus sans jamais en référer aux parents ?
Nous voulons rappeler que l’école est là pour instruire et nous parents pour éduquer, le tout dans une communauté éducative en charge du bien des enfants. C’est pourquoi nous souhaitons développer une pensée de la confiance, une vraie relation bienveillante avec les enseignants afin que tous ensemble nous fassions en sorte de respecter la fragilité et la sensibilité des enfants.
La VIGIE des familles entend informer les parents sur la nature et la réalité du combat engagé par les promoteurs du gender, dont le seul objectif consiste dans la déconstruction (c’est-à-dire la destruction) des représentations familiales (père, mère, enfant) mais également des valeurs morales qui en constituaient le socle. [...]
Nous entretenons dans toute la France des contacts réguliers avec des parents ayant interrogé la direction de l’école de leurs enfants ou s’apprêtant à le faire. Les situations sont diverses : certains parents sont méprisés et parfois même ridiculisés par le corps enseignant ; d’autres sont écoutés et rassurés par des directeurs de l’école manifestement peu soucieux du sujet.Il existe des cas dans lesquels les parents sont clairement menacés. Nous en sommes là !
[...] Forts de ces prérogatives, les parents sont fondés à exercer leurs droits d’information en interrogeant, par écrit s’il le faut, le chef d’établissement qui est tenu de leur répondre et de préciser le contenu d’un enseignement sur l’égalité ou la sexualité (Circulaire 2006-137 du 25/08/2006). A défaut, l’établissement et son directeur peuvent être poursuivis devant les tribunaux. Des recours sont en préparation.
[...] nous invitons les parents à créer des collectifs dans chaque école, chaque académie, avec une seule règle : l’union fera notre force ! Il est indispensable de conduire des démarches collectives : dans la formation, la mise en réseau, l’action à l’égard des directeurs d’écoles. Par ailleurs, il faut bien reconnaître que les structures habituelles ne peuvent être des alliés fiables : les associations de parents d’élèves nous paraissent le plus souvent dépassées par le sujet, ou prises dans des considérations étrangères aux préoccupations légitimes des parents."
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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La Russie met en place des centres d’accueil pour mères en détresse
Depuis cinq ans, la Russie prend régulièrement des nouvelles dispositions contre l’avortement. Exactement le contraire de la France. Toute campagne publicitaire en faveur de l’avortement est interdite dans ce pays. La motivation majeure est simple : de 143 millions en 2008, la population passera à 115 millions en 2050. La Russie deviendra un pays marginal. La Douma (Assemblée nationale russe) vient de voter une loi refusant la gratuité de l’avortement dans les établissements gérés par le gouvernement. Le consentement parental est exigé pour la pilule du lendemain. L’aide aux femmes enceintes a été augmentée de 2000 roubles (50 €) par mois. La prime à la naissance est passée à 9.000 $ (7.000 €) à partir du deuxième enfant. Cette assemblée parlementaire a renouvelé son opposition à la PMA. Conjointement, le Patriarcat de toutes les Russies a admonesté le gouvernement : « la préservation de la grossesse est une tâche prioritaire pour le médecin». Il rappelle que la grossesse pour autrui est « une mutinerie contre Dieu ». Il a rappelé qu’il était partisan de la mise en place de centres de grossesse pour « les mères seules dans des situations difficiles de la vie. »
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Jeudi 13 février, 31e veillée parisienne
Sur le thème "Pouvoir et fragilité". Le lieu sera communiqué le jour même. -
Immanquable 7 : Farida Belghoul avec les veilleurs à Versailles
Jeudi 13 février, nouveau rassemblement des veilleurs à Versailles, avec Farida Belghoul.
A 21h place du marché Notre Dame. Elle parlera sur les dangers de la théorie du genre dans les écoles et pourquoi le gouvernement n'a pas renoncé à ce projet.
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Manif pour tous, Jour de Colère : ils se trompent d'ennemi !
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Jünger, modernisme et barbarie
Une lucidité héroïque face à la modernité technicienne
Jünger est né à son destin d’homme et d’écrivain au milieu du carnage monstrueux et inédit du premier conflit mondial, où il s’est illustré par un comportement d’une intrépidité et d’un héroïsme exceptionnels.
Cette guerre, comme l’a brillamment démontré l’historien italien Emilio Gentile dans L’Apocalypse de la modernité, a représenté la première grande crise interne de la modernité européenne qui allait devenir globale. Ainsi, l’extraordinaire épopée des progrès scientifiques et techniques du XIXe siècle allait-elle aboutir à une apocalypse sauvage. Comment donc penser la modernité après cette épreuve où elle avait révélé son envers démoniaque ? Voilà une question qui a souvent été éludée, mais à laquelle le héros militaire Ernst Jünger, qui n’avait jamais esquivé le danger sur le front, ne se déroba pas non plus en tant qu’écrivain. [...]
Romaric Sangars - La suite sur Causeur
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Le Salon Beige fait trembler le ministre Filippetti
La campagne lancée par votre blog contre la mise à disposition intempestive d'ouvrages inspirés de l'idéologie du gender dans les bibliothèques municipales -ce qui permet notamment d'enrichir aux frais du contribuable les artisans de cette propagande- crée des remous.
Ce matin c'est Europe 1 qui a sorti le sujet, indiquant que cela dure "depuis plusieurs semaines", alors que le premier post ne date que du 4 février. Celui-ci a en effet mis le feu aux poudres, montrant que même une ville comme Versailles n'est pas protégée des idéologues, et ensuite de très nombreux parents ont cherché à savoir ce qui se passe dans leur ville. Libération a embrayé sur le sujet, rappelant que Le Salon beige recommande le guide d'Anne-Laure Blanc, Une Bibliothèque idéale. Même M6 a parlé de votre blog ce soir dans son journal (vers 12mn45).
Vincent Peillon a demandé à ce qu'on laisse les enfants tranquilles. Mais c'est bien ce que l'on demande !
Ce soir c'est Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, qui se fend d'un communiqué condamnant les pressions exercées par des extrémistes (sic) sur les bibliothèques publiques :
"Près d’une trentaine de bibliothèques publiques ont fait l’objet, ces derniers jours, de pressions croissantes de la part de groupuscules fédérés sur internet par des mouvements extrémistes [sic] qui en appellent désormais à la lutte contre ce qu’ils appellent les « bibliothèques idéologiques ».
Ils se rendent dans les bibliothèques de lecture publique, exercent des pressions sur les personnels, les somment de se justifier sur leur politique d’acquisition, fouillent dans les rayonnages avec une obsession particulière pour les sections jeunesse, et exigent le retrait de la consultation de tout ouvrage ne correspondant pas à la morale qu’ils prétendent incarner.
Il est temps d’en appeler à Voltaire, à l’esprit des Lumières, pour dénoncer ces atteintes scandaleuses à la démocratie et à la liberté dans notre pays. La lecture est l’un des meilleurs outils de lutte contre les fanatismes, contre l’intolérance.
La France ne tolère pas les tentatives de censure de ces lieux-phares de la République que sont les bibliothèques, berceau de la connaissance et du savoir, ni les attaques contre leurs professionnels irréprochables, dont les règles d'éthique professionnelle sont d’ailleurs inscrites dans le Manifeste de l'UNESCO sur la bibliothèque publique.
Je réaffirme mon soutien le plus absolu au personnel des bibliothèques et aux élus locaux qui doivent faire face à ces agressions."
C'est plus simple que de dénoncer l'attaque d'une librairie parisienne par ses amis "antifas"...
A propos de bibliothèques idéologiques, proposant dans ses rayons destinés à la jeunesse des ouvrages inspirés du gender (la bibliothèque du Chesnay a placé les ouvrages non plus directement à portée des enfants, mais sur une étagère au niveau des parents), des lecteurs me signalent aujourd'hui celles de La Roche sur Yon, Limours (91), Francheville...
C'est le printemps des consciences : les parents ayant la primauté dans l'éducation de leurs enfants reprennent l'initiative et demandent des comptes à leurs élus. A un mois des élections municipales, cela paie.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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L’idéologie contre la famille
Par Charles Saint-Prot*
Entre 1748, date de publication de l’Esprit des lois, et le milieu des années 1760 avec la publication de l’Emile, du Contrat et des principaux tomes de l’Encyclopédie, s’opère le grand tournant de l’intelligence française, le moment où celle-ci entre dans l’âge de la métaphysique,...
...où l’idéologie remplace la raison tout en se parant abusivement de ses habits, où l’on fonde des doctrines sur des vues de l’esprit et sans se soucier des faits.
L’idéologie ne consistera jamais qu’à donner pour des idées des passions ou des marottes et, par conséquent, à faire passer pour le bien de la communauté des intérêts ou des pulsions ou des appétits qui n’ont rien que de particuliers. Pourtant, elle va prospérer tissant des rideaux d’illusions de façon à dissimuler le réel. Et, comme il fallait s’y attendre l’idée générale, conçue comme un dogme religieux, ne poussera pas seulement à la perte de la mesure mais encore au totalitarisme. Quand le sage Montaigne avait démontré que la nouveauté idéologique est le plus souvent mue par l’esprit de cruauté, de méchanceté, d’envie et de guerres civiles, il avait tracé le portrait des fabricants de systèmes totalitaires de tous les temps et mis en garde contre leurs excès.
Avec les idéologies, ces idoles sanguinaires, s’est ouverte une nouvelle ère totalitaire dont Hannah Arendt souligne bien que les moyens de domination totale ne sont pas seulement plus radicaux, mais qu’il diffère « par essence des autres formes d’oppression politique » [1].
Et voici notre société moderne en proie aux idéologies les plus folles. Voici que l’homme est réduit à l’état d’un individu dont on proclame sans cesse de nouveaux droits, parfois ridicules, souvent saugrenus, en attendant le droit de pouvoir épouser son chien !
De fait, les idéologies à la mode opposent constamment cet individu sans feu ni lieu, à la société. C’est ainsi que la théorie du genre, désormais très en vogue, est en train de s’imposer [2]. C’est cette théorie qui a ouvert la voie à la légalisation des unions homosexuelles abusivement assimilées au mariage. Née aux Etats-Unis, à la fin des années 1960, dans les lobbies des « minorités sexuelles » er des féministes les plus extrémistes, puis récupérée par des cercles néo-marxistes tout heureux de trouver un nouveau levier pour déconstruire la société, l’idéologie du genre (gender) est devenue l’une des obsessions des cercles qui forgent la pensée unique dominant les pays occidentaux et certaines institutions internationales. L’influence marxiste est d’ailleurs incontestable puisque, selon les théoriciens du gender, « le genre implique la classe, et la classe présuppose l’inégalité »[3].
Selon le gender, l’identité sexuelle ne serait pas une donnée biologique, mais une construction culturelle et sociale. On ne naîtrait pas garçon ou fille, on le deviendrait. Il conviendrait donc d’oublier le sexe –donnée naturelle immuable- pour ne voir que le genre qui évoque le rôle social joué par les individus. Au nom d’une non-discrimination que l’on ne peut qu’approuver, il s’agit de créer une contre-vérité, une contre-culture radicale et sectaire. En effet, le gender prétend que l’on pourrait changer de genre à sa guise, au gré de ses pulsions, de ses fantasmes individuels. C’est l’éternel combat de l’individualisme contre la conception d’un Homme vivant en société. Et, comme toute idéologie extrême, celle-ci a encore un caractère totalitaire.
Pour faire bonne mesure, ce qui n’est qu’une billevesée est parée de faux atours scientifiques. L’escroquerie scientifique au service d’une idéologie est une grande tentation des systèmes totalitaires. L’un des exemples le plus connu est, l’affaire Lyssenko, dans les années 1940, qui mit en cause un charlatan soviétique dont les théories en matière de génétique devinrent un dogme d’Etat. Le régime marxiste de Staline persécuta les généticiens et obligea la majorité des scientifiques à se taire par peur des représailles.
Voici que les néomarxistes retombent dans les mêmes travers en tentant d’imposer le gender de force –et même par la force- à la société ; au besoin en stigmatisant ceux qui s’y opposent. Ceux qui n’acceptent pas ce nouveau dogme doivent être dénoncés, combattus voire sanctionner juridiquement. L’inquisition a ouvert ses tribunaux ! Depuis 2006, des parents allemands sont condamnés à des peines des amendes puis à des peines de prison pour avoir refusé d’envoyer leurs enfants à des cours d’éducation sexuelle enseignant le gender [4]. Sans doute est-ce l’exemple que souhaiterait suivre un Vincent Peillon lorsqu’il invite à extirper tous les déterminismes –c’est à dire les réalités – pour « changer les mentalités (...) notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles » [5]. Il est vrai que le ministre auquel est confiée l’éducation de nos enfants, n’a pas craint d’écrire naguère qu’il faudrait trouver « une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les moeurs, les coeurs, la chair, les valeurs et l’esprit républicain » [6]. Fanatisme et intolérance, voilà bien les marques d’un combat qui est surtout idéologique ! Il est vrai que l’enjeu est de taille, il est sociétal et anthropologique puisqu’il s’agit en fin de compte de la complémentarité homme-femme.
Et bien entendu, au centre du débat ouvert par la négation de ces vérités éternelle, se trouve la première des communautés naturelles de l’ordre social, la famille. Et une famille c’est d’abord un homme et une femme qui s’unissent et vont procréer. Or voilà qu’à l’heure où l’on ne cesse de nous parler de parité, une parité qui serait un véritable impératif catégorique, cette fameuse parité serait refusée au seul couple. Le couple ne serait plus un homme et une femme, une famille ne serait plus un père et une mère. Chacun naîtrait plus fille ou garçon et cette différence ne serait plus la source essentielle de la vie, la clé de voûte de toute société. On voit bien que derrière ce galimatias , c’est la destruction de la famille qui est programmée pour permettre l’émergence d’hommes et de femmes nouveaux, ou plutôt non plus du fameux « homme nouveau » prédit périodiquement par les idéologies totalitaires mais un « être nouveau indistinct », véritable prototype de la société sans classe, sans genre, sans identité. Bref plus de société du tout, ce qui est parfait pour instituer l’ordre totalitaire. Belle revanche du marxisme qui a la vie dure et de belles perspectives dans des sociétés décervelées.
Telle est la dérive que pouvait constater le pape Benoit XVI lorsqu’il affirmait : « Dans le monde actuel, dans lequel se répandent certaines conceptions équivoques sur l’homme, sur la liberté, sur l’amour humain, nous ne devons jamais nous lasser de présenter à nouveau la vérité sur l’institution familiale ».
Nous nous retrouvons ici au coeur du sujet : la sédition de l’idéologie contre la nature humaine.
Article paru dans Le mouvement des idées, revue de l’UMP
* universitaire, directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques.
[1] Hannah Arendt, Le système totalitaire
[2] V. Conseil pontifical pour la Famille, Gender, la controverse, Paris, Pierre Téqui éditeur, 2011.
[3] Kate Bornstein, Gender Outlaw : On Men, Women and the Rest of Us, New York, Routledge, 1994.
[4] V. le site de La Manif pour tous : « Le gender pour tous contre le droit des parents » par Grégor Puppinck, directeur du European Centre for Law and Justice. http://www.lamanifpourtous14.com/?p=3037
[5] Vincent Peillon, Lettre aux recteurs du 4 janvier 2013.
[6] Vincent Peillon, Une religion pour la République, édition du Seuil, 2010, p.34.http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-ideologie-contre-la-famille