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tradition - Page 212

  • Alabama : victoire pro-vie

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    Progressivement un certain nombre d’Etats américains prennent des mesures diverses pour empêcher les avortements. Ce qui est fort difficile dans la mesure où la loi fédérale s’impose, notamment par la fameuse décision de Roe versus Wade de la Cour suprême. Il leur faut donc prendre des moyens détournés consistant essentiellement à les limiter.  

     

    En tête de ce combat pro-vie il y a le Texas et le Dakota. Leur technique a été de rendre la vie impossible aux avortoirs qui ont quasiment tous disparu. Ce peut être par exemple en renforçant les normes de sécurité de ces établissements. L’Alabama se joint à eux dans la défense de la vie humaine.

     

    Quatre projets de lois viennent d’être adoptés dans cet Etat.

     

    - Echographie obligatoire avant tout avortement. S’il y une activité cardiaque décelable à l’échographie, l’avortement est refusé. Ceci correspond à un peu plus d’un mois de grossesse. L’embryon mesure six millimètres. Le président du Parlement, Mike Hubbard a déclaré à ce sujet : « Les Républicains de  la Chambre d’Alabama croient que la vie commence dès la conception et que le rythme cardiaque est la preuve d’une vie viable qui mérite d’être défendue ».

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  • Les identités plutôt que le P.I.B.!

     

    Plus de quatre ans après le référendum interdisant les minarets, le peuple suisse fait encore des siennes. Il vient d’adopter de justesse des mesures de préférence nationale et de limitation des flux migratoires. D’abord abasourdie par ce résultat non prévu par les sondages, la grosse presse a violemment critiqué le choix souverain des Helvètes et leur prédit une future régression économique.

     

     

    Il est intéressant de relever que les arguments de part et d’autre du Léman et du Jura ne correspondent nullement. Journalistes stipendiés et Commission eurocratique de Bruxelles mettent en avant l’économie et la morale tandis que les Suisses rappellent que l’immigration pèse sur la tranquillité publique, entraîne la saturation des infrastructures ferroviaires et routières, oblige la construction de nouveaux bâtiments qui réduit une surface agricole utile peu étendue du fait du relief, favorise la hausse du prix du m2, ce qui contraint de nombreux ménages suisses à venir clandestinement s’installer dans leurs résidences secondaires du pays français de Gex.

     

    Par son vote cinglant du 9 février 2014, le peuple suisse s’attaque au cœur même de la globalisation, à savoir la libre circulation des biens, des capitaux et des individus. À l’idéal d’open society colporté par les oligarchies mondialistes et leurs larbins médiatiques, les citoyens de la Confédération helvétique préfèrent les vertus de la société fermée. Véritable pied-de-nez aux altermondialistes et aux libéraux libertaires progressistes, cette décision devrait aussi faire réfléchir tous les chantres du libéralisme conservateur, du national-libéralisme et du conservatisme libéral sur leur engagement idéologique. Soit ils avalisent les mantra libéraux, acceptent l’ouverture illimitée au monde et condamnent l’initiative helvétique – ils s’affirmeraient dès lors comme la faction droitarde et con-conservatrice du mondialisme -, soit ils approuvent cette votation et doivent par conséquent abandonner leur foi naïve dans le libéralisme pour retrouver un conservatisme anti-libéral de bon aloi.

     

    Ce dilemme ne se limite pas à la seule question immigratoire. Il tend à se généraliser avec des problématiques saillantes autour de la G.P.A. et du mariage inverti, voire avec le travail du dimanche chaudement approuvé par quelques têtes de linottes libérales-conservatrices.

     

    La limitation de l’immigration risque de nuire aux performances économiques de la Suisse. Et alors ? À rebours des incantations maladroites de certains décroissants « de gauche », la remise en cause radicale de la « Mégamachine » ne proviendra pas des catastrophes climatiques ou du dérèglement météorologique, mais d’une véritable prise de conscience identitaire, soucieuse des paysages et d’un enracinement indéniable à travers des communautés charnelles d’appartenance.

     

    Organisme de guerre aux ordres de l’Infâme, l’agence de notation Moody’s menace de retirer son triple A à la Suisse qui a si mal voté. Elle juge en effet que « limiter l’immigration est susceptible d’affecter le potentiel de croissance du pays, sa richesse et sa solidité économique dans son ensemble (Le Figaro, 19 février 2014) ».

     

     

    Qu’une société fermée fasse perdre plusieurs points de P.I.B. et de croissance n’est pas dramatique si elle parvient à s’auto-suffire et, surtout, à maintenir sa cohésion ethno-civique interne. Contrairement à ce qu’avance Laurence Fontaine qui célèbre le marché dans le quotidien gaucho-libéral Libération, le marché, ce facteur de déstabilisation des cadres traditionnels organiques, n’est pas primordial. Elle a en revanche raison d’asséner que « le marché est la condition sine qua non pour avancer vers l’égalité des droits (entretien avec Laurence Fontaine, « Le marché peut être progressiste, les pauvres doivent en profiter », Libération, 22 – 23 février 2014) ». Le marché n’est donc pas ce « prussianisme renforcé », auteur d’un ordre concret comme le soutient Jacques Georges (« Vive le marché ! », mis en ligne sur Europe Maxima, 17 octobre 2009). Avec la mondialisation, il est devenu ce corrupteur de toute sociabilité tangible désintéressée. Combattre son hégémonisme exige une révolution culturelle intégrale.

    Outre la nécessaire relocalisation des activités économiques, la réhabilitation de l’artisanat et de la paysannerie bio, un discours identitaire sérieux se doit de promouvoir le salaire de citoyenneté, la réduction draconienne du temps de travail à trente ou trente-deux heures ainsi que le retour concerté à la terre et la déconcentration démographique assumée des grandes agglomérations. Dans la recherche indispensable de l’auto-suffisance alimentaire, les milliers d’intermittents du spectacle, de journalistes, d’étudiants en psycho, etc., serviraient utilement dans les campagnes bien loin d’une artificialité urbaine grégaire.

     

    La défense des identités signifie enfin le rejet total de la démonie de l’économique. Cela réclame une force d’âme remarquable capable de se déprendre de l’imaginaire de la consommation et du productivisme. Il faut désormais avertir les masses hébétées et droguées de matérialisme douceâtre qu’elles se sauveront que si elles redeviennent des peuples fiers d’eux-mêmes. Comme les Suisses du centre de la Confédération…

     

     

    Georges Feltin-Tracol

     

     

    http://www.europemaxima.com

  • L'Union sacrée des religions contre le laïcisme sectaire

    Même le laïcisme athée peut faire des miracles ! La politique antireligieuse du gouvernement suscite aujourd'hui, contre elle, une union sacrée des religions monothéistes.
    Sans l'avoir voulu, François Hollande et son gouvernement pourront se vanter d'avoir fait avancer l'œcuménisme à grands pas. Ainsi a-t-on vu, pendant les manifestations contre le mariage inverti, un rabbin marcher en devisant entre deux abbés en soutane, ou des musulmanes portant le hijab se faire applaudir par des mères de famille catholiques. Dieu pour tous et tous pour un ?
    Plutôt, tous contre la politique conduite par un pouvoir athée hostile à Dieu et à tout sentiment religieux. Il aura fallu ce laïcisme de combat pour que se réalise, contre lui, une sorte d'union sacrée des croyants. Cela ne signifie certes pas que les religions se confondent dans un quelconque syncrétisme, mais que les fidèles ont pris conscience de partager certaines conceptions communes sur des « sujets de société » qui relèvent de la loi naturelle : au premier chef, bien sûr, la valeur du mariage et l'éducation des enfants par un père et une mère, puisque c'est à partir de la bataille contre la loi Taubira que s'est dessiné, le rapprochement.
    Une première prise de position publique « inter-religieuse » avait été prise en février 2007, à Lyon. Le cardinal Philippe Barbarin, primat des Gaules, le grand rabbin Richard Wertenschlag et le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, y rappelaient qu'« il y a mensonge à prétendre qu'il est indifférent pour un enfant de grandir ou non avec un père et une mère » et que l'homme et la femme « sont appelés à s'unir dans le mariage pour donner la vie et la faire grandir. Tel est le socle originel sur lequel sont fondées nos vies personnelles, nos familles et nos sociétés. »
    Un rôle à jouer dans le monde entier
    Les musulmans, encore peu nombreux à participer aux manifestations l'an dernier, commencent à se mobiliser, à l'image des parents d'élèves qui, à l'appel de Farida Belghoul, ont retiré leurs enfants de l'école une journée pour protester contre l'enseignement de la théorie du genre - même dispensé sous une autre appellation, avec l'ABCD de l'égalité.
    Il était d'ailleurs inattendu d'entendre cette musulmane, ancienne militante communiste (à la fin des années 1970) et antiraciste, rappeler récemment, à Asnières, que « la France se définit depuis très longtemps comme la Fille aînée de l’Église. Cela veut dire qu'elle a un rôle à jouer en France, mais qu'elle a aussi un rôle à jouer dans le monde entier. Lorsque la France, la véritable France enregistre une défaite, c 'est le monde entier derrière qui enregistre une défaite. » Une déclaration à comparer avec ce qu'écrivait le ministre de l’Éducation Vincent Peillon dans son livre La Révolution française n'est pas terminée, paru en 2008 : « La révolution est un événement méta-historique, c'est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l'oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l'école a un rôle fondamental, puisque l'école doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l'élever jusqu'à devenir citoyen. Et c'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »
    Lien temporaire
    C'est contre ce substitut maçonnique aux religions, que se construit l'union sacrée. Mais celle-ci n'a de sens qu'aussi longtemps que l'adversaire commun n'est pas vaincu. L'histoire, proche et plus lointaine, a montré que la cohabitation pacifique entre l'islam et le christianisme peut durer un temps, mais pas indéfiniment. Tôt ou tard, les deux religions, celle qui veut dominer le monde au nom d'Allah et celle qui veut régner sur les cœurs au nom du Christ, entreront en concurrence. L'accord sur certains sujets, si importants soient-ils, ne saurait faire oublier que, comme le rappelait Jean Paul II dans Entrez dans l'Espérance, « non seulement la théologie mais encore l'anthropologie de l'islam sont très éloignées de celles du christianisme ». Et les chrétiens ont mission d'apporter l'Evangile de Jésus-Christ au monde - y compris aux musulmans.
    Hervé Bizien monde & vie 25 février 2014

  • [Média] Prospectives Royalistes de l’Ouest

    Le numéro n° 41 du nouveau journal royaliste unitaire centré sur la région ouest BRETAGNE-LOIRE ATLANTIQUE-VENDEE vient de sortir.

    Vous pouvez le télécharger ici

  • Nouvel Arbitre : Réveil d’une conscience politique mais où se former ?

    L’année dernière nous avons assisté ou participé à cette vague de contestation face au gouvernement et nombre d’entre nous ont souhaité se former en politique. Mais où ? Avec qui ? Quand ?

    Nous vous proposons une série d’articles vous présentant tour à tour ces mouvements, cercles, groupes – qu’ils soient à Paris ou en Province.

    Partie 1 : DEXTRA

    http://dextra.fr/

    Sur le site, il y est définit comme   »une organisation politique apparue en 2009 qui s’est fixé pour objectif de reforger une droite authentique qui soit fidèle aux leçons de la philosophie classique afin de définir les principes et les axes d’une action politique au service de la France et des Français. ».

    La clé de voûte de la formation à Dextra est l’enracinement – un enracinement dans et pour la France, un véritable patriotisme et nationalisme qui constitue le socle de leur réflexion et la base de leur regroupement.

    Le mode de procédé est assez simple : Dextra propose des conférences d’hommes et de femmes politiques, de juristes, de philosophes pouvant nous éclairer sur certains points de lois, sur un parti, sur des questions de société …. Les conférences se déroulent tous les vendredi à Paris et une fois par mois environ à Versailles. Par ailleurs, il existe une université d’été où ils se retrouvent pour passer une semaine à se former.

    L’organisation a été fondée bien avant les manifs pour tous, ils sont déjà bien ancrés dans la réalité politique et militante, la formation par conférences et échanges permet à la fois d’apprendre et à la fois d’exercer l’art de la discussion. Ces points – et il y en a d’autres – sont des avantages non négligeables pour qui voudrait commencer à s’engager en acceptant d’avoir encore beaucoup à apprendre. Le politiquement correct et la condescendance ne sont pas de mise.

    Voilà un bon moyen de devenir citoyen en aimant son pays, sa patrie

    Pour les personnes désireuses d’apprendre et de se former une bière à la main, dans une bonne ambiance ; pour ceux qui se cherchent encore entre les différents partis et différentes idées défendues à droite ; enfin, pour la qualité des conférences, nous vous conseillons de faire un tour sur leur site et d’aller à une ou plusieurs conférences. Nos collègues de La Table Ronde seront présents ce soir à Versailles pour la conférence de Chauprade et vous retraceront la soirée (pour ceux qui ne pourraient pas y aller) - http://latableronde.wordpress.com/

    http://dextra.fr/2014/02/06/1202-conference-versailles-par-aymeric-chauprade/

    Il est fortement conseillé aux Versaillais de s’y rendre autant pour découvrir que pour rencontrer Monsieur Chauprade.

    Nous reviendrons sur le sujet une prochaine fois…

    Lien vers l’article

  • Exclu TVL : Farida Belghoul annonce des soirées de veilleurs musulmans et catholiques

  • La famille nombreuse fait toujours rêver les Français

    INFOGRAPHIE - Près de la moitié des Français désirent 3 voire 4 enfants. 68 % d'entre eux n'en ont pas  eu autant qu'ils le souhaitaient initialement.

     

    Si la famille nucléaire - papa, maman et deux enfants - est devenue la norme, 49 % des Français se seraient bien vus avec un petit troisième et pourquoi pas un quatrième, selon une étude de l'Unaf (Union nationale des associations familiales) en partenariat avec la Cnaf (Caisse nationale des associations familiales) auprès de 11 000 familles en situation d'avoir des enfants.

    La famille nombreuse séduit donc toujours les Français? Avant de devenir parents, 30 % des sondés désiraient trois enfants, 14 % en espéraient quatre et 5 % se seraient laissés tenter par plus. «Cet idéal du nombre d'enfants désirés se heurte à la réalité que les parents entrevoient mieux, par exemple après la naissance du premier», souligne l'Unaf. Ainsi, l'arrivée de l'aîné signe souvent la fin du rêve d'une famille nombreuse - c'est-à-dire composée de trois enfants ou plus selon la définition de l'Insee.

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  • La famille est le lieu où s’articulent la différence des sexes et des générations

    En conclusion du Grenelle de la famille, samedi 8 mars à la Mutualité à Paris, le philosophe Fabrice Hadjadj est venu rappeler ce qu'est une famille.

    "[...] Pourquoi manquons-nous si facilement l’essence de la famille ? Parce que le principe de la famille est trop élémentaire, trop humble, trop animal en apparence, et donc honteux (ne parle-t-on pas de « parties honteuses » ?). Vous avez compris, le principe de la famille est dans le sexe. Même quand il s’agit d’une famille adoptive, même quand il s’agit d’une famille spirituelle, où le père est un père abbé, et les frères sont des moines, les pures et hautes dénominations qu’on emploie viennent d’abord de la sexualité. Les noms du père et du fils s’énoncent à partir de ce fondement sensible qui est notre fécondité charnelle.

    C’est parce qu’un homme a connu une femme, et que de leur étreinte, par surabondance, ont jailli des enfants, qu’il y a ces noms de famille, ces noms de père, de mère, de fils, de fille, de sœurs et de frères. Le mot qui achève la devise républicaine : « fraternité » procède lui-même du sexe et de la famille naturelle. Quant aux fameuses théories du genre, qui croient pouvoir affirmer que la masculinité et la féminité ne sont que des constructions sociales, elles s’appuient elle aussi sur la différence des sexes, sans lesquels l’idée même du masculin ou du féminin ne nous viendrait pas à l’esprit.

    La famille est donc d’abord le lieu où s’articulent la différence des sexes et la différence des générations, ainsi que la différence de ces deux différences. La différence des sexes, à partir de la fécondité propre à leur union, engendre la différence des générations, et cette différence des générations n’a rien d’analogue avec la différence des sexes. L’interdit fondamental de l’inceste nous le signal, mais aussi le fait que lorsque l’homme s’unit à sa femme, il ne cherche pas d’abord à avoir un enfant, il cherche d’abord à s’unir à sa femme, et l’enfant advient, comme un surcroît.

    La famille noue ainsi cinq types de liens : conjugal (de l’homme et de la femme), filial (des parents aux enfants), fraternel (des parents entre eux), à quoi s’ajoutent deux autres que l’on oublie souvent, et qui sont pourtant décisif pour l’inscription historique et déjà politique de la famille. D’abord, le lien des grands-parents aux petits-enfants, qui permet de tempérer l’influence des parents, et d’ouvrir le temps de la famille à celui de la tradition. Il y a encore un cinquième type de lien que tend à occulter l’idéal du couple mais que ne manque pas de rappeler la belle-mère, je veux parler du lien avec la belle-famille – ce que l’on pourrait appeler la « théorie du gendre ». Avec lui, l’alliance conjugale se double d’une alliance pour ainsi dire tribale, et ouvre l’espace de la famille à celui de la société. [...]"

    Michel Janva

  • Pour revitaliser la vie sociale compte tenu des moyens du totalitarisme moderne, il faut une action multiforme

    Jean Ousset dans les principes fondamentaux de son livre l'Action, plaide pour la diversité des initiatives dans l’action et contre la tentation des organisations compactes vouées par nature à l’échec dans la durée puisqu’elles ne peuvent s’accorder au but poursuivi : celui d’une vie organique et non totalitaire des corps sociaux, fondée sur l’exercice ordonné et le plus autonome possible des responsabilités de chaque personne.

    O« La doctrine chrétienne de l’action politique et sociale est l’expression du droit naturel et chrétien considéré d’une façon pratique, avec le souci constant des réalisations possibles…

    Obligation, donc, non seulement de connaître le BUT (le PLAN), mais de savoir encore distinguer que la nature de ce BUT, l’ordonnance de ce PLAN commandent de… s’y prendre de telle et telle sorte.

    Avec une suffisante précision.

    Car il est une façon de dire ce qu’il faut faire qui n’a rien de pratique, parce que trop générale. Parce qu’elle ne dit pas le « comment faire », le « comment s’y prendre », le moyen particulier d’y parvenir…

    [L’expérience nous enseigne la] seule méthode d’action pratique, au spirituel comme au temporel.

    Méthode qui, dès que le choix est délicat, consiste à comparer :

    1. les avantages de ce qu’on projette…
    2. les inconvénients de ce même projet…
    3. les avantages qui peuvent en résulter si on l’écarte…
    4. les inconvénients de ce rejet…

    Formule qui se résume :

    1. le pour du pour…
    2. le contre du pour…
    3. le pour du contre…
    4. le contre du contre…

    Cela peut faire sourire, mais n’en reste pas moins excellent pour développer l’automatisme d’un certain tour d’esprit, d’un sens rapide et clair des possibilités concrètes.

    « Peser le pour ; peser le contre ». Combien s’y appliquent vraiment ?...

    Procédés susceptibles de développer un sens plus vif de la complexité des choses, et par là, offrant l’avantage de désenchanter notre goût du mouvement unique, de l’opération qui prétend tout sauver à elle seule. Organisations hors desquelles toute action est déclarée vaine et malfaisante.

    Cette conception unitaire du combat politique et social a été et demeure cause de nos échecs.

    …Nécessité, donc, de développer ce sens d’une action plurielleSans cet esprit, point d’action efficace.…

    Mais tout aussi vaine est la recherche d’une unité par choix exclusif d’un organisme ou moyen particulier.

    Comme si, dans le combat qui s’offre à nous, un seul groupe, un seul mode d’action pouvait suffire.

    « Gardons-nous bien du sélectivisme bourgeois », disait Lénine.

    Maxime, qui pour un coup, vaut d’être retenue !

    Folie de qui prétend jouer qu’une carte, une recette, un homme. Cet homme est-il battu ? Tout semble perdu. Cet homme est-il vainqueur ? Tout paraît assuré, et l’on ne s’inquiète plus de rien. Alors qu’un devoir d’active vigilance continuerait à s’imposer…

    En conséquence, persuadons-nous qu’il ne peut être de salut que dans l’ordonnance d’une action pleine, forte, rigoureusement pensée… La vérité est qu’il n’y a pas de « seul moyen ». Tout doit servir. « Autant que… pas plus que… »

    Nous avons à rendre sa vraie santé au corps social […par une] action multiforme où tout doit s’ordonner

    À besoins divers, il faut des formules diverses.

    Et c’est au degré de l’esprit, au plan de la doctrine que doit s’établir la seule unité possible vraiment souhaitable. Unité des esprits sur l’essentiel, sur la doctrine. Quant aux actions, aux fonctions, il importe qu’elles soient nombreuses et variées.

    Plus que jamais, face au Léviathan du totalitarisme moderne, il importe de dresser un jeu de forces souples, manœuvrières, peu vulnérables, faciles à reconstituer, riches en ressources variées, capables de poursuivre simultanément plusieurs objectifs. Un style d’action adapté aux conditions de lutte contre le totalitarisme moderne. Totalitarisme qui dispose de presque tous les moyens d’information et qui peut faire croire ce qu’il veut : salir, discréditer les initiatives les plus respectables, bafouer les meilleurs, faire incarcérer, torturer, condamner, massacrer des innocents, sans que les gardiens d’une conscience dite « universelle » osent ou daignent élever la voix.

    L’action, ça se pèse. Et ça se patiente.

    Contre un ennemi parvenu à ce point de victoire, il est vain d’escompter remporter quelque avantage en progressant en formation compacte.

    Il faut une autre méthode. Celle d’une action souple… susceptible de compenser un manque évident de force matérielle, numérique, par un surcroît (éminemment qualitatif) de valeur, de zèle individuels. Action toute d’intelligence et de mobilité."

    Lire et télécharger dans son intégralité le premier chapitre de l'Action de Jean Ousset.

    Au moment où des Français se lèvent pour défendre la dignité de toutes les personnes et de toute la personne, en particulier des plus fragiles, que faire pour une action durable ? Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. Action de personne à personne et actions multiformes en réseau, ses intuitions sont mises en œuvre magnifiquement dans l'utilisation d'internet. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/03/pour-revitaliser-la-vie-sociale-compte-tenu-des-moyens-du-totalitarisme-moderne-il-faut-une-action-m.html

  • Un collectif de juristes étudie l'abrogation de la loi Taubira

    L'Institut famille et République, think-tank de juristes présidé par le professeur de droit constitutionnel Guillaume Drago, planche sur cette hypothèse en vue d'une alternance en 2017.

    Michel Janva