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tradition - Page 231

  • Grandes manœuvres pour l'euthanasie

    Alors que les médias bruissent d'information sur l'euthanasie, nous avons rencontré Jean-Claude Martinez. Il estime que la Vie est le nouveau paradigme politique, le grand discriminant des intentions dès aujourd'hui.
    Le Comité Consultatif National d'Ethique a fait sélectionner dix personnes par un institut de sondages et abracadabra : voici une « conférence citoyenne », appelée à statuer sur les graves difficultés morale que pose la fin de vie. Qu'ont-elles statué? Résultat détonnant pour ces dix personnes censément représentatives de la population française tout entière !
    Selon cette conférence nationale, il ne faut pas toucher à l'euthanasie, qui pose des problèmes « trop complexes ». Mais on pourrait et l'on devrait rendre légal le suicide assisté, tel qu'il se pratique par exemple dans certaines maisons spécialisées en Suisse, et, du coup, par exception, dans le cas où la personne est hors de conscience, il serait possible de pratiquer sur elle l'euthanasie, moyennant l'accord d'un conseil de médecins et de la famille. « La possibilité de se suicider par assistance médicale comme l'aide au suicide constitue, à nos yeux, un droit légitime du patient enfin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible, reposant avant tout sur son consentement éclairé et sa pleine conscience ».
    Une pseudo conférence, faite de personnes sans qualification
    Comment a-t-on procédé? Le groupe s'est réuni durant quatre week-ends à huis-clos en novembre et décembre pour entendre les avis de diverses personnes qualifiées. Tout d'abord celles proposées par le CCNE, qui, dans un souci d'équilibre, avait choisi par exemple les députés Jean Leonetti (UMP) et Gaétan Gorce (PS) et les présidents de la Société française d'accompagnement des soins palliatifs, Vincent Morel, et de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, Jean-Luc Romero. Pas une personne hostile à l'euthanasie : il y avait Jean-Luc Romero, patron du lobby mortuaire, mais pas Tugdual Derville, membre de l'Alliance Vita. Les citoyens eux-mêmes ont par la suite demandé à entendre des personnes ayant accompagné un proche en fin de vie, ou encore un médecin généraliste et... un économiste !
    Bref : on jette ainsi en pâture au quatrième pouvoir une pseudo conférence, faite de personnes sans qualification ; du coup, on requalifie cette réunion de « citoyenne » par défaut et je dirais par la grâce d'un Institut de sondage. Cette manière de faire me semble totalement inédite. Elle indique bien le malaise des « sachants » face à cette question qui n'est pas seulement une question pour les autres parce qu'elle peut nous concerner tous. Chacun sent obscurément que la légalisation de l'euthanasie entraînerait la fin d'un monde - le monde où la vie est un don et où la compassion tient non d'une hypocrite pitié mais de la charité, c'est-à-dire du fond du cœur humain.
    En rédigeant cet article, j'ai téléphoné sur cette question à Jean-Claude Martinez (photo), dont j'avais beaucoup apprécié le livre récent L'euthanasie, stade terminal du capitalisme (éd. Via romana). D'où vient ce titre qui est tout un programme à lui tout seul ? Comme le dit Jean-Claude Martinez, il y a un décalage entre les motifs compassionnels sur lesquels on nous fait pleurer et les vrais motifs, plus profonds, économiques et sociaux. Il insiste sur le fait que « un malade en soins intensifs coûte 5000 euros par jour. En abrégeant sa vie de dix jours seulement, le gain est de 50000 euros. Répété 225 000 fois, nous arrivons à 11,2 milliards soit très exactement le montant nécessaire pour retrouver l'équilibre du budget général de la Sécurité sociale qui n'est que de 11,4 milliards ».
    « Pour ne pas débrancher, il suffit de croire à la science »
    Très en forme, Jean-Claude Martinez évoque, avec la verve qu'on lui connaît, le cas d'Angèle Lieby, auteur d'un livre bouleversant Une larme m'a sauvée (Les arènes 2012). Le 13 juillet 2009, à 57 ans, elle est atteinte d'une atroce migraine et on la met dans un coma thérapeutique, dont on ne parvient plus à la sortir. Elle ne peut rien bouger « se sent figée dans son corps ». Elle entend tout mais ne peut pas le montrer. Le médecin prévient son mari d'avoir à aller acheter le cercueil : « Cela fait moins de mal avant qu 'après ». C'est sa fille qui ne veut pas croire au décès et qui, en lui parlant tout près de l'oreille, repère une larme sur la joue de sa mère. Aujourd'hui revenue à la vie, Angèle veut témoigner. Elle avait donné ses organes à la science et avait demandé que l'on brûle le reste... C'est au grand tripatouillage de son corps qu'elle pensait en écoutant les médecins annoncer qu'ils allaient devoir débrancher les appareils à la famille éplorée, elle frémissait en elle-même de ces souffrances qu'elle allait éprouver en pleine conscience, sans avoir moyen de le manifester. Comme me dit Jean-Claude Martinez: « C'est la même chose pour les tétraplégiques. Ils sont conscients. Certes, ils ont les plus grandes difficultés aujourd'hui, mais dans 20 ans, au rythme où va la science, ils marcheront ». Les progrès de la science, en particulier en matière d'organes artificiels, sont proprement hallucinants. Le mouvement transhumaniste est parfois inquiétant, Jean-Pierre Dickès en a entretenu nos lecteurs il y a quelques mois, mais comme me dit encore Martinez, les réalisations des savants sont étonnantes : « Pour ne pas débrancher, il n'y a même pas besoin de la foi en Dieu, il suffit de croire à la science ».
    Plus que jamais, le combat pro-Vie n'est pas un combat anecdotique. La Vie devrait être le grand discriminant, le nouveau paradigme politique lance Martinez. C'est le 19 janvier que l'Alliance Vita convoque les Français à une grande manifestation pro-Vie de Denfert-Rochereau aux Invalides, qu'il ne faudra manquer sous aucun prétexte.
    Abbé G. de Tanoüarn monde & vie 27 décembre 2013

  • Ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire

    Editorial d'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

    E"Ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire, même trente ans après. Pour la première fois en Europe, la loi espagnole s’apprête ainsi à restreindre l’accès à l’avortement. Preuve que le sens du mot « progrès » peut être inversé…  Car l’avenir n’est pas écrit. Il n’y a pas de fatalité pour que, en France, soient votées en 2014 d’autres lois qui transforment la civilisation, parce qu’elles boule­versent la vie et la mort.

    Il ne s’agit pas pour autant de retourner à un âge d’or. Nous ne sommes pas les gardiens d’une société idéalisée, nous voulons construire celle de demain, et sur du roc. Mais pour susciter la confiance dans une société qui en manque tant, il faut nous appuyer sur ce qui demeure, sur ce qui a résisté à l’usure du temps, en définitive, sur ce qui est éternel.

    L’Église croit au progrès pour les sociétés humaines, elle y a même contribué plus que quiconque depuis deux mille ans. Mais il faut rompre avec la croyance révolutionnaire et magique en un progrès linéaire, ce qui reviendrait à « demander au temps de tenir les promesses de l’éternel » (Gustave Thibon). Après la Première Guerre mondiale, dont nous célébrerons le centenaire cette année, Paul Valéry avait eu ce mot révélateur : « nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles  ». C’est toujours vrai. Ce dont il s’agit, c’est désormais de nous élever contre la régression qui menace, comme l’affirmait récemment un philosophe tirant les leçons du vaste mouvement social et familial né il y a un an.

    Tout cela ne dépend pas du hasard, mais de chacun de nous. Et également d’avoir la sagesse d’accepter que le redressement de notre pays demandera du temps, de la patience. Comme l’ont montré les moines, qui ont façonné nos paysages et notre civilisation à travers les siècles, même les plus troublés, au prix d’efforts répétés. Et toujours en donnant la première place à la recherche de Dieu.

    Si le temps est bien « un messager de Dieu » , comme le soulignait saint Pierre Favre, fraîchement canonisé par le pape, cela suppose de nous arracher à nos désirs d’efficacité immédiate et de connexion permanente, pour nous attacher à des joies plus profondes et durables : la véritable culture, qui se traduit par la lente élévation de l’âme, de l’esprit et du cœur. En 2013, la France a montré qu’elle possédait un terreau fertile : sa jeunesse. Il reste à cultiver ce germe de renaissance. Aujourd’hui, ce sont les âmes qui sont en friche, comme autrefois les terres.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Sentinelles de Rambouillet appellent à manifester le 26 janvier

    Les sentinelles de Rambouillet participeront au Jour de Colère le 26 janvier et le font savoir :

     

     

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    Michel Janva

  • Démondialisation, identités et localisme

    Contrairement à ce qu’affirment la vulgate officielle et quelques-uns de ses perroquets marginaux affublés du titre complaisant de « dissidents », la mondialisation est réversible et peut être mise en échec. À la condition toutefois de préparer dans les faits, le quotidien et les esprit une véritable alternative culturelle et comportementale.

    Depuis 2011, IDées est la maison d’éditions du Bloc Identitaire. Après avoir publié cinq ouvrages, voici le sixième : un recueil qui entend bâtir un autre monde… riche en diversité authentique.

     

    Anti-mondialiste pro-local se veut un livre de combat à la fois pédagogique et réaliste. Les auteurs partent d’un constat simple : la fin des années 1990 et le début des années 2000 ont vu le triomphe médiatique de la contestation à l’égard de la mondialisation libérale et de son bras armé idéologique, le mondialisme. Mais cette vive opposition, incarnée en France par le syndicaliste paysan José Bové, n’a pas encouragé l’enracinement et les identités bio-culturelles. Bien au contraire ! D’abord  « anti-mondialistes », ses militants, sortis de la gauche radicale, de l’extrême gauche et de l’écologie sociétale, se dénommèrent vite assez rapidement d’« altermondialistes », c’est-à-dire favorables à « un autre mondialisme donc, souligne Arnaud Naudin, se voulant une sorte d’internationalisme bon enfant où toute forme d’affirmation identitaire au sein du combat contre la globalisation serait non seulement mal vue mais surtout combattue. Un internationalisme qui semble proclamer que seuls les peuples du Sud bénéficient de ce fameux droit à disposer d’eux-mêmes (selon la fameuse formule identitaire) (p. 9) ». Dès lors, « ce livre est politique parce qu’il place les partisans de l’altermondialisme face à leurs contradictions en arrimant la relocalisation des activités à la relocalisation des êtres. Pour le dire autrement, en affirmant clairement le lien entre localisme et identité (p. 11) ». D’ailleurs, dans un extrait du programme pré-présidentiel d’Arnaud Gouillon en 2012, on lit que les « altermondialistes […] ne se veulent, comme leur nom l’indique, que des mondialistes alternatifs aux libéraux (p. 15) ». Qu’ils soient ou non militants au Bloc Identitaire, les identitaires dans toutes leurs sensibilités ont compris l’importance de répliquer à la mondialisation par le thème novateur de la démondialisation. On retrouve aussi dans ce volume une recension du bref essai éponyme d’Arnaud Montebourg rédigé au moment des primaires socialistes.

    Avant même d’être économique, la démondialisation est d’abord politique et culturelle. Est-ce ensuite étonnant que Arnaud Naudin considère que « le politique doit primer sur l’économie (p. 10) » ? Animateur parisien du Projet Apache, Alban Ferrari s’attaque, lui, au multiculturalisme, ce terme mensonger qui désigne en réalité l’indistinction marchande des peuples et des êtres. Il promeut en revanche un véritable polyculturalisme enraciné et rappelle à ce sujet que « la polyphonie des cultures n’est pas antagoniste avec le besoin d’unité, dans le cadre d’une civilisation commune. Dans notre cas, la civilisation européenne (p. 46) ». Ce Francilien défend fort logiquement le maintien et la diffusion des langues vernaculaires européennes qu’il ne faut pas confondre, comme le font les « régionalistes progressistes », avec les langues accompagnant l’immigration allogène de peuplement. « Pratiquer et transmettre une langue régionale à ses enfants est une forme de résistance face à l’uniformisation, écrit Alban Ferrari. […] Relocaliser la culture langagière chez nous c’est défendre à la fois la langue française et les langues françaises (p. 46). »

    Principale figure du Bloc Identitaire, Philippe Vardon-Raybaud se place volontiers sous l’identité et la liberté afin de contrer l’uniformité et l’égalité. En s’affirmant « Nissart, Français et Européen (p. 27) », il souligne une évidence pour l’instant bien oubliée ces temps-ci : « L’Europe est une réalité géographique, historique, culturelle, spirituelle et… ethnique (p. 28). » Aussi constate-t-il que « si l’identité est un héritage, elle doit aussi être une volonté (p. 29) ». Alban Ferrari traduit ce volontarisme par la nécessité d’innover en puisant dans la riche trame mémorielle, patrimoniale et culturelle ancestrale. « Créativité et audace au service de son identité (p. 49). »

    Citoyen helvétique, Jean-David Cattin explique le fédéralisme et la démocratie semi-directe en vigueur chez lui. Il en retrace l’histoire, mentionne la courte guerre civile du Sonderbund en 1847 et ne cache pas que les imperfections du système politique suisse subverti par des organismes internationaux comme l’Union soi-disant européenne ou d’États criminels tels les États-Unis d’Amérique, toujours désireux de soumettre les peuples rétifs. Pour lui, « le peuple suisse ne vit donc pas dans un paradis démocratique et n’est pas aussi libre et souverain qu’il pourrait l’être, mais il est évident qu’en comparaison européenne la Suisse est une anomalie qui pourrait peut-être servir de modèle ou en tout cas d’inspiration pour l’Europe de demain (p. 86) ».

    Mais la partie intellectuelle la plus féconde concerne le localisme, la décroissance et la relocalisation. Cette dernière « est l’application d’autres règles que celles du libre échange international […]. Face à l’uniformité des objets mondiaux jetables et uniformes, elle secrète de l’authenticité, de l’art, de la culture (p. 19) ». Écologique (et véritablement écologiste), la relocalisation s’oppose « au mondialisme, sans tomber dans les travers du nationalisme et de l’étatisme autoritaire, lointain et technocratique (p. 20) ». Sa démarche s’inscrit dans le localisme, cette « pratique saine puisqu’elle consiste, entre autres bienfaits, à redynamiser l’économie d’un territoire (p. 40) ». « Se situant à la jonction de l’écologie et de l’économie, le localisme est à même de façonner un monde apaisé dans ses relations économiques, un monde plus juste (p. 15). » Ainsi découle-t-il la singulière et originale proposition d’« extraire du carcan étatique les solidarités collectives (santé, retraites, etc.) pour les rendre locales et transparentes (p. 21) ».

    Quant à Julien Langella, il estime que le localisme rejette de manière la « centralisation [qui] est un vampirisme : il saigne le pays et aspire toutes ses forces vives, pillant les provinces comme les pays développés (p. 63) ». Il tient surtout à développer une conception révolutionnaire de la décroissance. Remarquant que « les décroissants actuels, coincés entre leur filiation gauchiste – libertaire et leur apologie du local, ne sont pas très à l’aise avec ces notions d’enracinement et de terroir. Normal : c’est nouveau pour eux. La relocalisation a un “ rôle stratégique ” au sein du projet décroissant : penser global, agir local (p. 59) », il invite les identitaires à combattre la construction de nouvelles lignes à grande vitesse, la diminution inquiétante des surfaces arables (essentielles pour l’indépendance alimentaire) au profit d’espaces bétonnés, le productivisme agricole, l’usage des O.G.M., la privatisation du vivant par les multinationales prédatrices… Il est évident que, pour Julien Langella, « la décroissance est notre avenir obligé : mieux vaut anticiper et choisir de l’accompagner, pour avoir son mot à dire dans l’élaboration de la société qui s’ébauchera par la suite plutôt que subir les affres des restrictions, du rationnement et du chaos social qui en résultera (pp. 57 – 58) ».

    Comme le relève Arnaud Naudin, « il n’est pas possible de dissocier décroissance, souveraineté alimentaire, ou relocalisation des activités industrielles de la question identitaire. En effet, promouvoir ces trois principes revient à défendre la diversité, mais surtout le terroir, l’enracinement, et donc à un moment ou un autre le substrat ethnoculturel propre à chaque civilisation (p. 10) ». Une planète enfin relocalisée est plus que souhaitable; elle est indispensable. L’anti-mondialisme conséquent, fondamentalement identitaire – car populaire -, a par conséquent un bel avenir devant lui !

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/?p=3550

    • Jean-David Cattin, Alban Ferrari, Julien Langella, Arnaud Naudin, Philippe Vardon-Raybaud, Anti-mondialiste pro-local, IDées, Nice, 2013, 89 p., 10 €.

  • La République serait en danger pour des histoires de bananes et de quenelles

    Communiqué du Collectif des Avocats contre la Répression Policière :

    "A l’occasion d’un colloque organisé par le collectif des avocats libres il y a plus de deux ans sur la liberté d’expression en compagnie de Robert Ménard, Philippe BILGER, Christian VANNESTE et Jacques Tremolet de VILLERS, nous dénoncions les dérives liberticides des lois Pleven, Gayssot, Lellouche qui, sous couvert de lutte contre le racisme ou l’homophobie, instauraient le délit d’opinion et laissaient la porte ouverte aux procès d’intention des ligues des vertus (sos racisme, licra, Mrap, sos homophobie).

    Cette judiciarisation de la pensée déjà annoncée de manière prémonitoire par Philippe MURRAY dans le remarquable ouvrage  « homo festivus », s’exerce au nom de la vertu et de la tolérance mais ouvre les portes au totalitarisme le plus sournois.

    Les récentes sorties de Mme TAUBIRA pour un malheureux slogan d’une gamine de dix ans ou de Mr VALLS justifiant l’interdiction d’un humoriste pour une histoire de « quenelles » montre la démesure du pouvoir et la fracture de plus en plus prégnante entre le peuple et l’oligarchie. Laquelle oligarchie monopolise les média en prétextant que la République serait en danger pour des histoires de quenelles ou de bananes, ou quelques sifflets sur les champs Elysées contre le Président de la République et qui ont failli se solder par l’emprisonnement d’un jeune homme  de vingt ans jamais condamné.

    Pendant ce temps là, les crimes et délits contre les biens et les personnes ne cessent d’augmenter et les attentats à l’explosif et les règlements de compte à la kalashnikov se multiplient à MARSEILLE, la Justice souffre de moyens de plus en plus dérisoires et d’un engorgement chronique mais la priorité du gouvernement est de réduire la liberté d’expression. Les récentes dispositions permettant sans autorisation du juge de surveiller les citoyens via les réseaux sociaux, sous le prétexte fallacieux de lutter contre le terrorisme s’inscrit dans cette dérive oligarchique mondiale qui vise à contrôler l’information et  à asservir les peuples.

    Hier, Mme TAUBIRA et Mr PEILLON prétendaient arracher les enfants au déterminisme familial et religieux comme jadis en leur temps les khmers rouges.

    Il y a quelques mois plus de 700 jeunes opposées à la loi Taubira ont fait de la garde à vue et plusieurs milliers ont été contrôlés pour aboutir la plupart du temps à des classements sans suites ce qui démontre le caractère arbitraire de ces arrestations. Aujourd’hui des sages femmes sont violentées par les CRS et des pompiers sont réprimés violemment alors que de nombreux quartiers sont laissés à l’abandon aux dealers et aux salafistes.

    Nous assistons à une dérive totalitaire d’un pouvoir oligarchique de plus en plus enfermé dans un délire idéologique et qui n’hésitera pas demain à enfermer quiconque osera sur internet ou ailleurs critiquer un tant soit peu l’idéologie ambiante et ce sous couvert de lutte contre le racisme ou l’homophobie.

     Faut- il attendre de voir nos enfants effectivement arrachés à leur parents pour en faire des enfants d’Etat ou d’être trainés devant les tribunaux pour délit d’opinion? Faut-il attendre que nos comptes soient saisis (comme cela a été le cas à Chypre) par les banques et les institutions financières qui constituent l’oligarchie mondiale pour réagir ?

    C’est pourquoi le collectif des avocats libres qui est en première ligne sur le front de la défense des libertés publiques et de la liberté d’expression appelle à manifester pacifiquement mais de manière résolue le   26 janvier pour le Jour de colère."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/la-r%C3%A9publique-serait-en-danger-pour-des-histoires-de-bananes-et-de-quenelles.html

  • La Savoie entame l'année sous les couleurs LMPT

    Le drapeau 600 était à Aix, hier :

     

    Aix 3Aix 2 Louise Tudy

  • Bonne année 2014 !!!

    L'année écoulée fut particulièrement intense et nous avons eu l'occasion d'aborder une très grande diversité de sujets pour aider à la fondation d'une alternative.

    Elle fut marquée par un événement majeur, la mort rituelle de Dominique Venner, qui ne doit pas être oubliée et qui doit continuer d'alimenter notre réflexion face à la vie, autant que notre réflexion politique. Il est de notre devoir d'entretenir la mémoire, mais surtout de construire, de fonder, de bâtir. Sa mort doit résonner chez nous, assez paradoxalement jugeront certains, comme une pulsion de vie et nous inciter à poursuivre notre œuvre.

    C'est d'ailleurs à la suite du décès de décès de Dominique Venner que commence à augmenter fortement la consultation de notre blog dont les chiffres de fréquentation ne cessent de croître. Vous êtes désormais plusieurs milliers à nous lire chaque mois et nous espérons que chacun de vous contribuera à diffuser encore plus  notre blog et les textes qui le compose.

    Un autre événement a conduit de plus en plus de lecteurs sur ce blog, l'arrestation de Varg Vikernes. En effet nous avons immédiatement dénoncé la manipulation en cours et avons ensuite suivi attentivement le procès. Nous remercions encore Marie Cachet et Varg Vikernes d'avoir répondu à notre entretien. Nous ne les oublions pas et nous serons encore à leur côté cette année qui s'avère déterminante avec le nouveau procès qui interviendra le 3 juin 2014.

    Le Cercle Non Conforme a aussi cette spécificité de ne pas être simplement un blog, mais aussi une communauté en action. De fait nous avons été présents dans la mobilisation contre le mariage pour tous, tout en adoptant une position distancée sur certains mots d'ordre et certains discours. Nous avons aussi organisé deux conférences, l'une sur la situation des Boers en Afrique du sud et la seconde sur l'offensive du capitalisme. Nous avons aussi participé et co-organisé la journée familiale qui s'est déroulée le 28 septembre dans le Nord et qui fut un moment de partage unique.

    En 2014, notre communauté va poursuivre, de façon plus incisive, son œuvre de fondation doctrinale, mais aussi de diffusion d'idées. Nous serons également toujours présents aux côtés de ceux qui luttent.

    Nous avons une pensée pour tous ceux qui ont connu les arrestations arbitraires ou sont encore aujourd'hui derrière les barreaux.

    Pour nous suivre et nous soutenir symboliquement, nous vous invitons dès à présent à "aimer" notre page Facebook.
    Le regard tourné vers l'avenir, l'équipe du Cercle Non Conforme vous souhaite une très bonne année 2014, riche en découvertes, en lectures et en actions!

    A l'abordage, et pas de quartier!

    Le Cercle Non Conforme

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Travail du dimanche : les socialistes lâchent tout

    Nouvelle agression du gouvernement contre les familles :

    Les enseignes de bricolage autorisées à ouvrir le dimanche

    Le gouvernement a annoncé par décret la mise en place d’une dérogation jusqu’au 1er juillet 2015, en attendant la création d’un cadre juridique stable.

    Le gouvernement sonne la trêve dans la bataille du travail dominical. Suivant les recommandations du rapport que lui a remis l’ancien président de La Poste Jean-Paul Bailly, il vient ce mardi d’autoriser par décret les enseignes de bricolage à ouvrir le dimanche dans toute la France. Plus besoin désormais d’arrêtés municipaux ou préfectoraux, ni d’être placé en périmètre d’usage de consommation exceptionnelle (Puce). Même temporaire, le décret ne doit s’appliquer que jusqu’au 1er juillet 2015, il s’agit d’une petite victoire pour Castorama, Leroy Merlin et surtout Bricorama très remontés contre le système d’autorisations trop complexe mis en place en 2009 par la loi Maillé. L’annonce de la fermeture du magasin de Montigny-Les-Bretonneux, a d’ailleurs été pour Jean-Paul Bourrelier, PDG de cette dernière enseigne, l’occasion de dénoncer la concurrence déloyale créée par un système d’autorisation inéquitable.

    Au cours des 18 prochains mois c’est donc le régime de dérogation permanente jusqu’alors réservé aux magasins d’ameublement, qui s’appliquera à toutes les enseignes de bricolage. Gérald Fillon, porte-parole du collectif des Bricoleurs du dimanche, s’est réjoui de la nouvelle : « C’est un grand soulagement pour les salariés du collectif qui sont mobilisés depuis un an », a-t-il dit à l’agence Reuters. Il a en revanche précisé qu’’il restait vigilant. « C’est une nouvelle étape dans le combat. On ne sera plus dans la rue, par contre on sera peut-être un peu plus dans les couloirs de l’Assemblée pour prendre des rendez-vous ». [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Travail-du-dimanche-les

     
  • Jogging belge à Bruxelles pour dire non à l’extension de l’euthanasie

    Quelques Veilleurs debout belges ont organisé samedi dernier en fin de soirée un jogging devant le Parlement belge à Bruxelles pour dire non à l’extension de l’euthanasie. Voici quelques photos:
    jogging bruxelles
    jogging bruxelles3

    La suite ....

  • Marisol Touraine accueillie à Auxerre

    TMarisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a visité plusieurs services du centre hospitalier d'Auxerre, mardi après-midi.

    Au loin, retentissaient les sifflets et trompettes d'un groupe d'une vingtaine de personnes venus l'accueillir à l'entrée, en protestant contre la loi Taubira. Même le 31, on ne lâche rien. Les manifestants sont présentés dès le début du reportage vidéo et on les entends à plusieurs moments (photos ici).

    Michel Janva