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tradition - Page 233

  • Réformer l'école, aussi de l'intérieur

    Votre blog fait régulièrement la promotion des écoles libres, qui permettent d'offrir une éducation authentique à nos enfants et qui finiront pas influencer de l'extérieur le système scolaire sclérosé. Mais ce mouvement externe ne rend pas pour autant inutiles les tentatives visant à réformer l'école de l'intérieur. Professeur agrégé de philosophie, Yannick Jaffré a rejoint le Rassemblement Bleu Marine après avoir milité dans la mouvance chevènementiste. Président du collectif Racine, il conteste l'hégémonie de la « gauche moralo-sociétale » sur l'Éducation nationale. Il déclare à l'Action Française 2000 :

    A"Je suis un enfant de 68, ayant grandi dans son esprit libertaire, alternatif, contestataire, mais aussi dans la famille éclatée, le relativisme axiologique, le tiers-mondisme et la francophobie française. Mes années de formation, 1980 et 1990, étaient plus précisément dominées par la gauche morale, immigrationniste, antiraciste et repentante. Nulle part la France n'était valorisée, partout je la voyais ramenée à des crimes passés et à des tares présentes. Et pourtant, j'étais porté vers cette immense personnalité française. [...]

    Sur le fond, le collectif est né d'une double volonté : rassembler les enseignants patriotes, construire une pensée pour l'école. Nous prouvons par notre existence même que la tectonique des plaques patriote atteint l'Éducation nationale, bastion de la gauche moralo-sociétale, où gisent encore des réserves de républicanisme véritable, c'est-à-dire national. Quant à notre pensée, elle veut être cohérente, informée, précise, thème par thème, de la maternelle à l'université. Parce que nous sommes associés à un grand mouvement, le RBM, nous ne sommes ni un syndicat, trop catégoriel, ni un club de réflexion, exclusivement intellectuel. Nous voulons donner par l'action politique force à nos idées. [...]

    Enseigner au sens noble, en effet, ce n'est pas prendre l'élève tel qu'il est supposé être, c'est l'élever vers ce qu'il peut devenir. À travers des méthodes plus ou moins ludiques, inductives, globales, il s'est créé un climat de confusion expérimentale sous lequel les "règles pour la direction de l'esprit" cartésiennes ont été dramatiquement brouillées. Ces conceptions, que le principe de réalité fait refluer dans tous les esprits de bon sens, sont encore soutenues par le ministère et ses "spécialistes". Nous sommes là pour leur porter le coup de grâce ! [...]

    Nous mettrons fin au collège unique par le haut. C'est-à-dire en revalorisant les filières professionnelles, mais vraiment, pas verbalement. De là, on redressera, en les désengorgeant, le niveau des séries générales et des licences universitaires. Nous avons sur le sujet des pistes très ambitieuses. [...] Nous menons le combat sur trois fronts : l'implantation, la communication, la conception. Constitués en association, nous sommes en train de monter nos sections départementales. Avec un site régulièrement alimenté, nous intervenons sur le vif dans le débat scolaire, et provoquons les acteurs du système : notre lutte actuelle concerne la défense des statuts de 1950 et des classes préparatoires. Parallèlement à ces deux tâches, enfin, nous formons des commissions par thème, matière, niveaux, structures, pour mener un travail foncier, de longue haleine, avec 2017 pour horizon."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Ni la République, ni l’Etat, ni le corps médical n’est propriétaire de la vie humaine »

    Mgr Philippe Barbarin, cardinal archevêque de Lyon, a mis en garde mercredi sur Europe 1 sur les conséquences d’une éventuelle nouvelle loi sur la fin de vie. Rappelant qu’il avait « frôlé la mort: infarctus, triple pontage« , Mgr Barbarin a estimé qu’on avait « pris admirablement soin » de lui.

    « On fait très attention à ce que nous souffrions le moins possible. J’ai une reconnaissance énorme pour le monde médical. Je trouve qu’on doit donner un très grand respect à chaque vie humaine et d’une manière toute particulière à ceux qui souffrent. Mais au fond, ni la République, ni l’État, ni le corps médical n’est propriétaire de la vie humaine. On n’a pas un droit sur la vie et la mort de quelqu’un ».

    « Si on veut changer une loi alors qu’elle a 8 ans, non mais c’est quoi, une loi ? C’est la loi sur l’euthanasie ou l’euthanasie de la loi ? » « Il faut quand même faire très attention à ce qu’on fait : une loi, c’est très important comme fondement dans une société ».

    http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/ni-la-republique-ni-letat-ni-le-corps-medical-nest-proprietaire-de-la-vie-humaine

  • La loi Taubira n'est pas entrée dans les moeurs : elle divise toujours

    Selon un sondage BVA, pour «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» et itélé, les Français restent très partagés sur la loi Taubira. Huit mois après son adoption définitive, loin d’être entrée dans les mœurs, cette loi inique continue de partager très nettement les Français.

    48 % des Français y sont plutôt favorables tandis que 50 % sont plutôt opposés.

    Voilà une raison supplémentaire d'exiger l'abrogation de cette loi.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • UN PEUPLE PEU CONNU : LES SARMATES

    Un extraordinaire tumulus livre leurs secrets

    Jean Pierinot
    Ex: http://metamag.fr
     Un tumulus Sarmate fouillé cet été dans les steppes de l'Oural, au sud de la Russie, a révélé un magnifique et rarissime trésor. Les objets trouvés dans le monticule devraient apporter de nombreuses informations sur une période peu connue de cette culture nomade qui a prospéré sur la steppe eurasienne au cours du 1er millénaire avant JC. L'étude archéologique de ce remarquable tombeau antique, appelé aussi kurgan, a été réalisée par l'expédition de l'Institut d'Archéologie (Académie Russe des Sciences), dirigé par le professeur Leonid T. Yablonsky.
    Peuple établi du IVème s. avant J.-C. au IIIème s. après J.-C. dans la plaine qui borde au Nord la mer Noire, de part et d'autre du Don, nomades guerriers, excellents cavaliers, les Sarmates ont harcelé l'Empire romain en Dacie et tout au long du Danube. Ils ont été ensuite submergés à leur tour par les Goths, puis, au IVème s., par les Huns. Proches des Scythes, ils ont laissé des sépultures princières, les kourganes, qui ont livré de remarquables objets d'orfèvrerie, rehaussés de pierres de couleurs, témoignant d'un puissant style animalier.
    L'absence de langue écrite.
    Les peuples nomades n'avaient pas de langage écrite, aussi les scientifiques n'ont pu apprendre à connaitre leur culture et leurs traditions qu'à travers les données archéologiques. Les kurgans qui sont dispersés à travers les steppes contiennent beaucoup de reliques Scythes et Sarmates. Alors que les nomades avaient des échanges avec la perse achéménide et les civilisations grecques, ils ont su préserver leur propre culture. Cette année, les archéologues ont fouillé la partie orientale du monticule 1 du Kurgan à Filippovka dans la région d'Orenbourg. Cette partie faisait environ 5 m de haut et 50 m de long; elle avait été laissée inexplorée par l'expédition précédente, il y a plus de 20 ans.
    L'objectif était de terminer l'étude de ce monument extraordinaire, entré dans les annales de la culture mondiale avec la découverte de 26 statuettes de cerfs "en or". Un autre défi majeur pour les archéologues était d'assurer la préservation de ce patrimoine culturel unique qui fait face à un grand nombre de menaces imminentes, avec le vol comme problème majeur. Un passage souterrain près de l'entrée a été la première zone explorée cette saison. Un énorme chaudron de bronze d'un diamètre de 102 cm y a été découvert. Ses poignées ont été façonnées dans les traditions du style animalier scythe-Siberien avec une image de deux griffons, bec à bec.
    Dans la zone du monticule Est, une chambre funéraire intacte a été découverte mesurant environ 4x5m et 4m de profondeur. Au fond de la chambre, plusieurs couches stratifiées de débris ont été fouillées pour révéler du mobilier funéraire exceptionnellement riche et varié, accompagnant un squelette humain. Le matériel associé à l'enterrement semblait appartenir à une femme, étant donné que la tombe contenait ce qui est considéré comme des objets typiquement féminins et des bijoux.  Cependant, l'examen ostéologique initial de la morphologie du squelette a révélé que l'occupant serait un homme, bien que l'analyse ADN doit encore être effectuée.
    Le mobilier funéraire.
    Un petit coffre en osier qui pourrait être une trousse de toilette a été trouvé près du crâne. Il était rempli à ras bord avec des objets tels qu'un récipient en argent coulé avec un couvercle, un pectoral en or, une boîte en bois, des cages, des verres, des flacons de toilette en faïence et argent, des pochettes en cuir, et des dents de chevaux qui contenaient des pigments rouges.
    Non loin de là, reposait un grand miroir d'argent avec des animaux stylisés dorés sur la poignée, une décoration en relief sur le dos et l'image d'un aigle au centre, entouré d'un cortège de six taureaux ailés. Les vêtements étaient décorés de plusieurs plaques, représentant des fleurs, des rosaces et une panthère bondissant sur le dos d'un saïga (antilope).
    Il y avait également 395 pièces recouvertes de feuilles d'or et cousues sur la culotte, la chemise et le foulard. Il portait un châle avec une frange et une chaîne d'or; et les manches de la chemise étaient agrémentées de perles multicolores, formant un motif géométrique complexe.
    Deux boucles d'or décorées à certaines endroits d'émail cloisonné ont été trouvées dans la zone de l'os temporal.
    Du matériel de tatouage .
    Les archéologues ont également découvert des équipements utilisés dans l'art du tatouage, dont deux palettes de pierre à mélange et des aiguilles en fer recouvertes d'or, ainsi que des cuillères en os utilisées pour mélanger les peintures et des stylos décorés avec des animaux.
    Cette fouille constitue une percée majeure dans l'étude de la mystérieuse culture Sarmate du début de l'âge du fer.
     Le roi Arthur était-il un cavalier sarmate et les mythes arthuriens ont-ils une origine dans le Caucase ?
    (source : agencebretagnepresse)
    L’actualité récente en Géorgie a mis les projecteurs sur la République indépendante d’Ossétie (Indépendance proclamée en 1991). Les Ossètes comme les Bretons d’ailleurs, ont des origines ancrées dans la fin de l’Empire romain. Les Ossètes descendent des fameux Alains, ou plutôt de ceux qui sont restés et ne sont pas partis piller l’Empire au Ve siècle.
    Les Sarmates en Bretagne insulaire
    Ces peuplades qui parlent une langue iranienne apparaissent dans le bas-Empire romain sous le nom de Sarmates quand ils sont alliés ou federati et de Scythes quand ils sont ennemis. Envahisseurs, ils sont connus sous le nom d’Alains alliés des Vandales.
    La cavalerie sarmate-alain très appréciée des Romains était quasiment invincible. Elle était appelée cavalerie [1], du nom de leur cuirasse d’écailles, la cataphracte.
    Depuis 175, les Sarmates devaient fournir à Rome 5000 cavaliers, pour la plupart envoyés en Bretagne (insulaire) à la frontière nord. Les Sarmates de Bretagne auraient été commandés à la fin du IIe siècle par Lucius Artorius Castus qui serait le roi Arthur historique (1), du moins le premier, car il semblerait que le roi Arthur soit un personnage composé de plusieurs figures historiques. Lucius Artorius ayant vécu 200 ans plus tôt que le roi breton qui rallia les Brito-Romains contre les envahisseurs saxons.
    D’après Léon Fleuriot, c’est Artorius Castus, préfet de la VIe légion, qui aurait aussi maté la révolte armoricaine de 184. Une intervention en Gaule que rapporte bien la légende dans la première version écrite, celle de Geoffroy de Monmouth.
    C’est cette cavalerie sarmate-alain qui aurait apporté d’Asie le symbole du dragon en Grande-Bretagne. Rien de plus normal pour des cavaliers aux cuirasses écaillées de se battre derrière des enseignes d’un monstre écaillé. Le dragon rouge du roi Arthur, dit justement « Pendragon » comme le roi Uther. Le dragon rouge apparaît aussi dans les prophéties de Merlin. Un dragon que l’on retrouve aujourd’hui jusque sur le drapeau du Pays de Galles.
    Les Alains en Armorique
    Les Sarmates-Alains, révoltés contre Rome, ont pillé le nord de la Gaule de 407 à 409. Après avoir traversé la Loire en 408, le consul Aetius leur donnera l’Armorique pour qu’ils les laissent tranquilles. Un peu comme le roi de France cinq siècles plus tard donnera la Normandie aux Vikings de Rollon.
    Avec à leur tête un chef du nom de Goar, les Alains se divisent en plusieurs bandent et pillent l’Armorique. C’est encore eux, redevenus des mercenaires au service de l’empire qui vont réprimer la dernière révolte armoricaine dite des Bagaudes (bagad = bande en gaulois et en breton moderne) en 445-448 à une époque où justement les Bretons commencent à arriver de Grande-Bretagne puisque les dernières légions la quittent en 441.
    Certaines s’établiront juste de l’autre côté de la Manche puisque le mot Léon dérive justement de « légion » et Trégor de tri-cohortes. Voir à ce sujet le Guide des drapeaux bretons et celtes de Divi Kervella et Mikaël Bodloré-Penlaez, qui vient de sortir en librairie. Les symboles héraldiques du Haut-Léon et du Trégor semblent avoir justement hérité du dragon.
    Certains linguistes pensaient que les patronymes Alain ou Alan seraient tout simplement des gens descendant d’Alains établis en Gaule mais le vieux breton a un terme alan pour le cerf et cette origine semble plus vraisemblable. Des Alains se sont surtout installes en Île-de-France, en Aquitaine, en Lusitanie (Portugal) autour de Carthagène en Vandalousie qui deviendra Andalousie. Le nom de Tiffauge, célèbre pour son Barbe Bleu viendrait du nom d’une des bandes de barbares alliés aux Alains, les Taïfales, établis dans cette région au Ve siècle. Le nom de l’Aunis viendrait aussi d’Alains.
    Les mythes arthuriens d’origine alanique ?
    Dans leur livre De la Scythie à Camelot, Covington Scott Littleton, professeur d’anthropologie à Los Angeles et Linda Ann Malcor, docteur en folklore et mythologie, ont remis en cause l’origine celtique du cycle arthurien.
    Pour eux, le cour de cet ensemble fut apporté entre le IIe et le Ve siècle par des cavaliers alains-sarmates.
    La culture des Ossètes, les cousins contemporains des Alains, possède des récits qui ressembleraient aux aventures d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde. On y raconte notamment la saga du héros Batraz et de sa bande, les Narts. Dans cette histoire il est, entre autres, question d’épée magique qui serait l’équivalent d’Excalibur et de coupe sacrée, le Graal donc, la coupe du Wasamonga que l’on retrouve sur l’emblème moderne de l’État d’Ossétie du Sud avec un triskell qui est par contre universel et pré-cetique puisque sur des monuments mégalithiques comme à Newgrange en Irlande. Il semblerait que les échanges de mythes aient eu lieu dans les deux sens.
    (1) rapprochement fait pour la première fois par Zimmer, Heinrichen 1890, repris par Kemp Malone en 1925.
    Sources : – C. Scott Littleton, Linda A. Malcor, From Scythia to Camelot, New-York ; Oxon, 1994 (rééd. 2000).
    - X. Loriot, Un mythe historiographique : l’expédition d’Artorius Castus contre les Armoricains, Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1997.
    - Guide des drapeaux bretons et celtes, D. Kervella et M. Bodloré-Penlaez. Éd. Yoran Embanner, 2008.
    - Les Origines de la Bretagne, Léon Fleuriot. Payot, 1980 (nombr. rééd.).
    Notes
    [1] cataphractaire
    http://vouloir.hautetfort.com/archive/2013/11/27/temp-8461f169dea7829a1fe447a4951dcf11-5232386.html

  • Aymeric Chauprade pour la souveraineté, l'identité, la vie

    C'est le contenu de son message de Noël, accessible sur son carnet de bord. Nous le reproduisons volontiers.

    "Joyeux Noël !

    L’année 2013 nous a prouvé, grâce à la formidable ampleur du combat français contre la destruction du mariage, grâce à la magnifique résistance russe contre le nihilisme occidental, grâce à la divine surprise espagnole de restriction de l’avortement, que le camp de la vie pouvait reprendre du terrain sur le camp de la mort.

    Parce qu’une souveraineté privée de son substrat identitaire, vidée de sa civilisation, au service du matérialisme et de la haine de Dieu ne serait que néant, je formule le vœu qu’en 2014, les Français se mobilisent pour défendre la souveraineté, l’identité et la vie.

    Les sujets essentiels ne sont pas dans les enjeux matériels mais dans la conception de l’homme et du monde."

     

    Ce message clair et porteur d'espoir, qui rejoint les préoccupations de votre blog préféré, est tout à l'honneur de son auteur. Nous espérons qu'il est la preuve que le FN n'a pas basculé dans le camp de la culture de mort. Les électeurs catholiques conséquents, comme tous les électeurs ayant à cœur la vie, vie des personnes, vie des familles, vie des petites républiques et vie des patries, seront particulièrement vigilants aux prises de position officielles de ce parti - comme des autres d'ailleurs - sur ces sujets essentiels.

    Paula Corbulon   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’avortement ne fait plus recette, ni à Paris, ni à Madrid !

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    Le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, a défendu ce vendredi son projet de loi qui prévoit de restreindre les possibilités d’avorter en Espagne, affirmant être « convaincu que cette initiative aura une suite » ailleurs en Europe.

    <:section>« Nous avons rédigé la première loi qui reflète l’opinion majoritaire des citoyens européens », affirme Alberto Ruiz Gallardon dans un entretien publié par le journal conservateur espagnol ABC. « Je suis convaincu que cette initiative aura une suite dans d’autres parlements d’autres nations européennes », poursuit le ministre du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.

    Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres vendredi ce projet de loi qui scandalise les mouvements féministes et les mouvements de gauche.

    Ce texte devrait être adopté au Parlement où le Parti populaire au pouvoir a la majorité, annulant de fait la loi de 2010 autorisant l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse et jusqu’à 22 semaines en cas de malformation du fœtus.

    Lire la suite ....

  • Prolégomènes : Réflexions introductives sur le concept de modernité au sein de l’antagonisme contemporain l’opposant à la tradition (1ère Partie)

    Dans le cadre de ce premier écrit, nous évoquerons ce que nous estimons représenter les véritables fractures des temps modernes. L’antagonisme opposant les peuples, les « civilisations », les cultures n’ayant pas sectionné leur lien avec leur tradition, leur héritage, leur sens du sacré, face aux autres, issus principalement des Etats prospères, riches matériellement, économiquement, mais souvent appauvris, proportionnellement d’ailleurs, quant à leur dimension spirituelle, traditionnelle, sacrée.

    Les guerres de religion de l’ancien monde, le recul de la tradition, les progrès des sciences ou, plus précisément, la concrétion et la disparition d’un certain nombre d’entre elles au profit de la Science, essentiellement mathématique, logique, matérielle, utilitariste et immanente, ont progressivement éloigné l’Homme de sa croyance au Ciel, au cosmos, aux muses, aux dieux, à Dieu.

    Ainsi, l’Homme moderne, las des mystères, ennuyé du doute, impatient du Ciel, décida de faire table rase du passé, persuadé (épaté devant ses propres découvertes mathématisables) que, reposant sur sa seule rationalité, il lui serait possible d’atteindre le bonheur, sa conception du monde lui donnant en effet l’assurance de résider dans une éternité unilinéaire, ce sens de l’Histoire allant forcément vers le mieux et ne pouvant retomber en-deçà d’un certain seuil.

    Se détournant d’une immortalité transfigurée promise après la mort, dans l’au-delà, il veut désormais une humanité éternelle dans ce bas monde bien visible, tangible, réel, sensible, car, pour lui, seul le tangible, le matériel lui est réel.

    Pourquoi l’offensive semble provenir singulièrement de l’Occident [1]?  Peut-être parce qu’elle demeure la dernière des grandes et illustres civilisations à ne pas avoir encore été déchue comme nous le rappelle Toynbee [2]. Héritière de l’Empire romain, fière, se sentant ou voulant croire à sa toute-puissance prométhéenne technico-scientifique, entendant jouer le rôle de législateur planétaire et universel, persuadée du bien-fondé de ses valeurs et que ses intérêts coïncident nécessairement avec ceux du reste de la planète, elle tente sans relâche d’uniformiser, à la manière procustéenne, le monde à son idéal.

    I – Antagonisme : modernité contre Tradition

    « Quand l’Amérique refait le monde », de Ghassan Salamé, illustre en effet assez bien ce qui se produit sous nos yeux depuis la Seconde Guerre mondiale. Le monde arabo-perso-ottoman musulman demeurait encore profondément traditionnel, donc religieux ; il était par conséquent une cible prioritaire pour étendre le règne de la modernité au reste de la planète, continuer la table rase du passé, des coutumes et mœurs ancestrales, pour « engendrer », d’ici une ou deux générations, « l’homme nouveau », au sein d’un ordre mondial inédit.

    Carl Schmitt nous a assez bien démontré combien il était nécessaire, pour faire de la politique, de désigner un ennemi, quitte à le fabriquer. En ces temps modernes, où la prolifération des médias couvre à 360° la vie d’un nombre croissant de « concitoyens » du monde, le photogénique, le « médiagénique » joue à plein. Le musulman brun, sombre, à la barbe fournie, au dialecte d’une phonétique agonale, accompagné d’une femme souvent drapée de noir, cela forme une figure visuelle parfaite pour incarner dans l’imaginaire de nos contemporains à la fois la crainte et le symbolisme du Mal.

    Ce qui différencie la civilisation du monde occidental moderne de la civilisation orientale, et même de la civilisation occidentale du Moyen-Age, est qu’elle ne repose plus sur la Tradition.

    Le progressisme est la croyance en un progrès indéfini, unilinéaire, reposant sur la rationalité humaine et sa capacité à fonder son bonheur à travers son seul génie, essentiellement Scientifique. Il pense qu’ayant atteint un certain niveau, il ne peut redescendre en-deçà d’un certain seuil. De cette manière, il se croit arrivé à un stade supérieur à tout ce que l’humanité a pu porter depuis son apparition sur la Terre.

    Le discours de la modernisation ne prétend plus exprimer des opinions particulières face à d’autres opinions possibles et revendique un statut différent, il reflète une nécessité inscrite dans le « réel » qu’il serait hors de propos de réfuter. Le militant officiel de ce système, forcément du côté du Bien, possède une supériorité ontologique par rapport à tout opposant : lui seul n’est pas dans le domaine de l’idéologie, mais lit le réel.

    Le brillant Castoriadis nous avertissait que « chaque société est un système d’interprétation du monde. Son identité est proprement ce système, un système de donation de sens » ; or  « si vous attaquez ce système d’interprétation, de donation de sens, vous l’attaquez plus mortellement que si vous attaquez son existence physique, et, en général, elle se défendra plus sauvagement. » Nous l’avons vérifié récemment en constatant l’impressionnante différence de traitement entre les casseurs et délinquants d’un côté, qui ont pu agir en quasi-impunité, et les manifestants pacifiques de La Manif’ Pour Tous de l’autre, objet de mesures de répression policière, tout comme les nombreuses arrestations arbitraires des porteurs de sweatshirts ou encore l’offensive contre les Veilleurs et autres sentinelles pacifiques.

    Peu à peu, à force de limiter les opportunités permettant, tant les confrontations idéologiques que de remettre en question les conceptions du monde que souhaitent nous imposer « les politiques », nous nous laissons enfermer dans la « caverne » platonicienne, l’enfermement dans l’idée fausse, l’arrêt de la quête de Vérité, cette quête de sens et de connaissance, du Bien, du Vrai.

    La méthode du système est la même depuis l’avènement des totalitarismes : si la mise à l’index, « la mise en joue des temps de trêves » disait Jules Vallès, ne suffit pas, alors on lance l’entreprise d’élimination de l’adversaire par la condamnation morale au nom du sacro-saint Bien (du quel ? on se le demande en ces temps de relativisme), du Progrès, de la Raison, des Lumières, de la Révolution.

    Nous estimons qu’il est nécessaire de rétablir la hiérarchie, la différenciation entre ce qui est mauvais, mieux, bien, mal, premier et dernier. Il est tout aussi nécessaire de réinstaurer la méritocratie tout en protégeant les plus faibles, aux premiers rangs desquels figurent nos enfants et nos anciens.

    Aux origines idéologiques de la discrimination positive, « l’injustice d’une répartition inégale des dons intellectuels et le prestige flatteur qui s’attache à la simple possession de dons supérieurs doivent être compensés par des mesures sociales destinées à empêcher que le talent individuel exploite ses grandes facilités » (Gracchus Babeuf ).

    Nous ne sommes pas en accord avec le précepte énoncé ci-dessus ; nous lui préférons encore l’aphorisme d’Héraclite : « Un pour moi dix mille, s’il est le meilleur. En effet, pour le bien général, il est évident que l’individu le mieux placé pour conseiller, effectuer une mission ou toute autre tâche doit avoir la possibilité de le faire. Comme Platon précisait : « Tout comme le médecin est le mieux placé pour savoir ce qui est dans chaque cas bon pour le corps, le sage est le plus à même de discerner ce qui dans chaque cas est bon pour l’âme. »

    Nous promulguons la supériorité du « Droit naturel classique », hissant la sagesse au-dessus du consentement, sur le « Droit naturel égalitaire », faisant primer le consentement sur la sagesse.

    Non pas que nous soyons opposés à la démocratie, mais cette dernière suppose des citoyens capables d’être gouvernés ET de gouverner, ce qui demeure, vu sous un angle réaliste, problématique.

    Car, comme le note Aristote, les lois sont érigées dans le but de rendre chaque citoyen de plus en plus vertueux (condition menant au bonheur).

    On peut, sans trop s’avancer, conclure que, durant cette ère de modernité, le progrès s’est mesuré essentiellement en termes de production de matériels, utiles ou non, aucunement en progrès de « l’humain ». Et qu’est-ce qui singularise l’humain ? Sans nous plonger dans une analyse dépassant le cadre de notre article introductif, nous pouvons au moins dégager un point.

    Prenons la pyramide à trois niveaux du docteur en médecine, philosophe et théologien Pascal Ide : tout en bas de celle-ci réside ce qui est commun aux hommes, aux animaux et aux végétaux, à savoir l’aspect nutritif ; au deuxième étage, intermédiaire, se situe le caractère sensoriel, commun aux hommes et aux animaux ; enfin, le haut de cette pyramide se parachève dans la dimension spirituelle, unique au genre humain.

    Or, selon Aristote, « ce que les hommes partagent avec les animaux, on ne le considérait pas comme humain ». Cela nous amène au fait que seul le spirituel est propre à l’homme, donc véritablement humain. Et justement, c’est bien dans la guerre à cet acmé spirituel que réside la substance de l’antagonisme opposant la modernité à la tradition.

     II – L’auctoritas

    Chaque jour, partout en France, quels que soient la catégorie sociale, la région ou bien le domaine concerné (professionnel, sportif, politique, etc.), tout le monde se plaint sans cesse « qu’il n’y a plus d’autorité », mais peu nombreux sont ceux cherchant à comprendre comment nous en sommes parvenus à ce stade de dégénérescence.

    Nous allons simplement nous appuyer sur deux théoriciens talentueux, Hannah Arendt et Cornélius Castoriadis. La première nous démontre avec persuasion combien ce qu’elle nomme la « Trinité romaine », à savoir la trilogie : Tradition – Religion – Autorité, subit un délitement continuel depuis des décennies. Or, nous avons précisé combien l’époque moderne reposait sur sa singularité anti-traditionnelle : qui dit anti-tradition dit nécessairement anti-religion.

    Il est aisé de constater combien les trois religions monothéistes sont vilipendées, décrédibilisées sous différentes formes. La religion juive, compte tenu de l’Histoire, ne peut pas être attaquée aussi ouvertement que ne l’est la religion chrétienne. Ainsi le judaïsme est « subtilement » agressé de manière continue via l’antisionisme. Concernant la religion musulmane, il n’y a qu’à ouvrir un journal, la télévision, la radio : pas un jour où le musulman n’est pas décrit comme un barbu tribal, primaire et sanguinaire, doté des traits physiques et moraux les plus tors.

    Quant à la religion catholique, la plus ouvertement décriée, il s’agit d’une ringardisation généralisée, au mieux, combinant une association des « valeurs traditionnelles » aux « valeurs extrémistes », donc aux militants réactionnaires, voire carrément « fachos ».

    Castoriadis nous permet de mieux saisir les raisons pour lesquelles le fonctionnaire d’hier, l’ouvrier d’hier, le salarié d’hier, en bref l’individu d’hier, était différent de celui d’aujourd’hui, quant à son rapport à son activité salariale, à son œuvre, à sa hiérarchie, à ses clients, à son regard sur lui-même, à sa place dans la société :

    « (…) Le capitalisme n’a pu fonctionner que parce qu’il a hérité d’une série de types anthropologiques qu’il n’a pas créés et n’avait pas pu créer lui-même : des juges incorruptibles, des fonctionnaires intègres et wébériens, des éducateurs qui se consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont un minimum de conscience professionnelle, etc.

    Ces types ne surgissent pas et ne peuvent pas surgir d’eux-mêmes, ils ont été créés dans des périodes historiques antérieures, par référence à des valeurs alors consacrées et incontestables : l’honnêteté, le service de l’Etat, la transmission du savoir, le bel ouvrage, etc. Or nous vivons dans une société où ces valeurs sont, de notoriété publique, devenues dérisoires, où seuls comptent la quantité d’argent que vous avez empoché, peu importe comment, ou le nombre de fois où vous êtes apparu à la télévision. »

    Sociologiquement, intrinsèquement, ontologiquement, le citoyen du XXIème siècle n’est plus celui engendré au siècle précédent.

    Revenons à notre « Trinité romaine ». Nous avons vu comme la Tradition et la Religion étaient chaque jour prises d’assaut par différents instruments du « système » moderne ; il en résulte nécessairement un amoindrissement de l’autorité.

    Car d’où provient l’autorité ? Comme René Guénon nous l’a prodigieusement démontré, de tout temps, les rois tiraient leur pouvoir temporel d’une autorité spirituelle, dûment identifiable, respectée. Pourquoi les rois, empereurs allaient-ils se faire couronner, sacrer, à Reims ou ailleurs ? Pour bénéficier de cette légitimité, condition nécessaire à leur autorité, dimension obligatoire pour l’exercice de toute royauté, de tout pouvoir, de toute obéissance.

    Or aujourd’hui, quid de la Tradition dans le monde moderne ? De la religion ? Donc de l’autorité ? Que respecte-t-on ?

     

    Jonathan

    (à suivre)

    Notes :

    [1] Nous n’omettons pas le Japon, très en avance sur le plan technique, en robotique humanoïde notamment.

  • Le soutien des communautés à la Marche pour la vie

    Après les évêques et les associations, voici les communautés et les ecclésiastiques qui soutiennent la Marche pour la vie du 19 janvier :

    • père Daniel Ange, Jeunesse et Lumière
    • père Philippe Barbier, Pères et frères Coopérateurs paroissiaux du Christ Roi
    • Abbé John Berg, supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre
    • Abbé Emmanuel Berger, Berceau de sainte Anne, Curé de paroisse à Apt
    • Père Bernard, supérieur de la Famille Missionnaire de Notre-Dame
    • Abbé Amaury Cariot, Diocèse de Pontoise, Responsable Communication
    • Dom Louis Marie, père abbé de l'Abbaye Sainte Madeleine du Barroux
    • Abbé Philippe Laguérie, supérieur de l'Institut du Bon Pasteur
    • Abbé Hubert Lelièvre, Fraternité de prière l'Evangile de la Vie
    • Mère Marie Magdaleine, supérieure de la Famille Missionnaire de Notre-Dame
    • Marques-Gonçalves Manuel recteur du Sanctuaire Notre-Dame de Fatima (à Paris) 
    • Abbé Vincent Ribeton, supérieur du District de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre
    • Abbé Gérard Trauchessec, Institut de Christ Roi souverain prêtre
    • Mgr Gilles Wach, supérieur de l'Institut de Christ Roi souverain prêtre

    Michel Janva

  • Le meilleur des monde de Taubira et Vallaud-Belkacem