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tradition - Page 230

  • 3 évêques déjà annoncés à la Marche pour la vie

    Mgr Aillet , Mgr Cattenoz et Mgr Benoît-Gonnin ont annoncés leur venue à la Marche pour la vie à Paris le 19 janvier.

     

    Le père Daniel-Ange a également annoncé sa participation :

     

    "J'aurais la joie de me rendre à la marche pour la vie. J'espère que les mots d'ordre porteront aussi sur les atrocités de l'euthanasie et du suicide assisté. D'une telle urgence ! Ardente et lumineuse nouvelle année".

    Michel Janva

  • David Bereit sera à la Marche pour la vie

    David Bereit, directeur national des 40 days for Life viendra en France exprès pour la Marche pour la vie.

    4Par ailleurs, Frédéric Pichon, président du cercle des avocats contre la répression policière, a rejoint le comité de soutien de cette Marche.

    Michel Janva

  • La Guerre de 2014 par Georges FELTIN-TRACOL

    Auteur en 2004 d’un ouvrage sur Le Fondateur de l’Aïkido, Morihei Veshiba et en 2007 de Constat d’Occident, Laurent Schang est un fana mili, un passionné du fait militaire, de l’armement et des questions tactiques. Il a un temps participé à la revue La voie stratégique et anime une maison d’édition au nom évocateur spécialisé dans ce domaine spécifique : Le Polémarque.

    D’abord paru en 2009 chez un modeste éditeur disparu, Kriegspiel 2014 est un roman d’anticipation ou plus exactement de politique-fiction dans la lignée de Tom Clancy (en moins volumineux) et de Gérard de Villiers (sans les scènes pornographiques). Les éditions Le Retour aux Sources viennent de le republier dans une version actualisée et enrichie. Relevons par exemple l’absence du sous-titre présent dans la première édition, « Le livre dont Vladimir Poutine est le héros ».

    Laurent Schang inscrit les événements qu’il nous décrit dans un schéma conceptuel tiré d’une lecture polémarchique de la philosophie de l’histoire. Il estime que « selon une loi non écrite bien connue des historiens militaires, l’avenir de la péninsule européenne […] se décide entre la dixième et la quinzième année du siècle courant (p. 7) ». 1914, 1815, 1715, 1610, 1515 etc. marquent le début ou la fin d’une conjoncture conflictuelle majeure.

    L’auteur nous dépeint la déflagration survenue en 2014. Dans moins d’un an, le 12 décembre 2014, les tensions sino-japonais liées au sort des îlots Senkaku – Diaoyu débouchent en conflit armé ouvert. Parallèlement, des islamo-nationalistes turcs renversent le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara, relancent le touranisme et soutiennent l’agitation ouïgoure au Xinjiang chinois. C’est l’explosion du monde de l’après-Guerre froide !

    Pendant que la Chine envahit Taïwan et le Japon, les États-Unis d’Obama et l’Europe unie – car l’Union européenne est devenue une entité fédérale ambiguë et velléitaire – renâclent à intervenir, tergiversent et réclament surtout des négociations. Si Barack Obama a proclamé la neutralité de son pays, c’est parce plusieurs États fédérés menacent de faire sécession…

    Les atermoiements occidentaux aiguisent les ambitions turques et le dessein russe. La Turquie envahit l’Arménie, occupe la partie grecque de Chypre et s’empare des Balkans qui replongent dans d’inextricables guerres civiles. Néanmoins, l’invasion néo-ottomane provoque la formation d’une Confédération panslaviste tandis que Moscou reconnaît l’indépendance de l’Adjarie, du Haut-Karabakh arménien et du Kurdistan du Nord, ses nouveaux protectorats.

    Mieux, le 22 décembre, la Russie attaque l’Ukraine, la Pologne et les États baltes. Cette action violente tétanise une O.T.A.N. paralysée par le neutralisme affiché de Washington. Quant à l’Europe unifiée, désemparée, elle se révèle incapable d’agir. Ses États membres ne prennent aucune initiative. En effet, « leurs armées sont au régime sec, les pays européens ont réduit leurs budgets militaires au minimum et la plupart de leurs engagements sont au point mort, vecteurs aériens y compris, faute de crédits nécessaires. Conséquence, en dix ans l’Europe unifiée a vu sa puissance de feu diminuer du tiers (p. 84) ». Bref, les Européens « sont juste incapables de se défendre eux-mêmes (p. 85) ». Cela n’empêche pas de grandes métropoles européennes de sombrer dans une situation insurrectionnelle larvée. Échoue dans ce contexte tendu un 26 novembre à Bruxelles un coup d’État pro-européen.

    Bien que se voulant neutre, la Belgique se déchire entre partisans de l’unité nationale et indépendantistes flamands. Ses voisins et ses partenaires s’interrogent sur une éventuelle réponse à donner aux événements. Tout démontre que « groggy, l’Europe unifiée chancelait sur sa base. Dans les premiers jours du conflit, les dirigeants européens avaient pu afficher une unité de façade devant les caméras. Au vrai, usés au physique, affaiblis au moral, les peuples ne manifestèrent à aucun moment l’envie de les suivre (p. 133) ». Le sursaut européen provient finalement de la réussite d’un second coup d’État. Perpétré par « les Fils de la Louve », un groupe clandestin de jeunes officiers paneuropéens, le putsch renverse les institutions continentales, écarte les politicards de l’Europe unifiée et impose un Saint-Empire fédéral paneuropéen confié au petit-fils d’Otto de Habsbourg : Ferdinand Zvonimir.

    Disposant rapidement d’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’O.N.U., ce nouveau Saint-Empire rassemble 31 États dont le califat de Sarajevo. En revanche n’y appartiennent pas le Royaume-Uni, la Pologne et une Confédération balkano-danubienne constituée de la Serbie, de la République serbe de Bosnie, du Monténégro, de la Macédoine et de la Grèce. Favorable à la désoccidentalisation de l’Europe et au Grand Bloc Continental, le jeune souverain paneuropéen prend acte du monde accouché par cette brève et intense guerre eurasiatique (moins d’une année). Les États-Unis paient leur neutralité d’un net recul de leur influence planétaire. S’esquisse dès lors un siècle altaïque régi par la Chine, la Russie et la Turquie – Touran, prélude à un grand-espace géopolitique eurasien, voire eurasiste ? Ferdinand Zvonimir Ier ne déclare-t-il pas à ce sujet que « les civilisations ne sont pas des aires closes, des valeurs communes les relient et les unissent les unes aux autres (pp. 145 – 146) ».

    Riche en considérations techniques précises sur les différents systèmes d’armement des belligérants, Kriegspiel 2014 se déroule dans le cadre d’une guerre conventionnelle classique, très éloignée des schémas prévus de la cyber-guerre, de la guérilla et des conflits méta-locaux. Ce roman n’en ouvre pas moins d’étonnantes perspectives géostratégiques même s’il faut largement minorer l’idée fallacieuse que la Russie serait prête à attaquer volontiers son étranger proche au Sud et à l’Ouest de ses frontières… Laurent Schang aurait-il trop lu les doctrines néo-conservatrices qui envisagent toujours l’Ours russe comme une forte menace potentielle ? En revanche, les contentieux dans le Caucase et entre Pékin, Tokyo, Séoul et Pyongyang sont plausibles et peuvent dégénérer en guerre. À moins que le principal neutre de ce « Jeu de guerre 2014 », les États-Unis, ne révèle sa dangerosité en se lançant dans des aventures militaires déstabilisatrices. Victimes d’une grave crise économique, sociale et financière seulement dissimulée par l’exploitation intensive du pétrole et du gaz de schiste, l’actuelle première puissance mondiale pourrait très vite devenir un État super-voyou qui met en péril la paix mondiale, surtout si en 2017 accède à la Maison Blanche un taré républicain ou un fanatique démocrate, éternels pantins de l’État profond yankee.

    L’histoire est par essence tragique, inattendue et aléatoire. Verrons-nous donc cette année 2014 le retour d’Athéna et d’Arès, de Taranis et de Maponos, de Tyr et de Thor sur notre sol plusieurs fois millénaire ?

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/

    • Laurent Schang, Kriegspiel 2014, Le Retour aux Sources (La Fenderie, F – 61 270 Aube), 2013, 155 p., 15 €.

  • Carte des cars pour la Marche pour la vie du 19 janvier

    Ici => http://enmarchepourlavie.fr/carte-des-cars

  • L’Europe carolingienne ne se fera pas !

     

    Dans la première moitié des années 2000, l’auteur de ses lignes défendait régulièrement dans la revue semestrielle L’Esprit européen la nécessité salutaire de fonder une union franque, une entente néo-carolingienne autour d’un moteur pré-civilisationnel nommé la « Françallemagne ». Suivant d’autres plumes d’opinions très variées comme le centriste Christian Saint-Étienne dans son ouvrage L’Europe fédérale ou la mort, Guillaume Faye dans L’archéofuturisme, voire Dominique Venner dans certains de ses articles les moins historiques, il pensait qu’une telle symbiose permettrait à la construction européenne d’acquérir enfin une dimension politique satisfaisante. Dans cette perspective idéale (idéaliste ?), le lancement de la monnaie unique et la constitution d’une zone euro, préalable indispensable à l’édification d’un noyau dur évoqué dès 1994 par les conservateurs chrétiens-démocrates allemands Wolfgang Schaüble et Karl Lammers, s’envisageaient comme des étapes indispensables pour favoriser une conscience européenne déterminante et affirmée. Il faut aujourd’hui reconnaître l’échec complet de cette voie.

    Le Regnum Francorum tant désiré demeurera une vue (supérieure) de l’esprit du fait de la profonde servilité du personnel politique européen envers son maître étatsunien et les puissances financières mondialistes. Le refus répété de la Grande-Bretagne de réaliser l’ébauche d’une « Europe de la défense », l’ignorance des petits États membres de l’Union envers toute Grande Politique, les enjeux géopolitiques et la haute-diplomatie, les négociations ultra-discrètes (quasi-secrètes) autour du Grand Marché transatlantique et le rejet allemand de financer en partie les interventions françaises en Afrique confirment le manque de volonté politique, la conception purement utilitariste de la structure eurocratique et l’absence de toutes considérations autres que marchandes ou humanitaires. Certes, contrairement à ce que pronostiquait Jacques Attali, il y a deux ans, l’euro a survécu au Noël 2012 puisqu’il a même passé celui de 2013. Depuis le 1er janvier 2014, l’Eurolande accueille un dix-huitième membre avec la Lettonie, mais le fait que la présidence semestrielle tournante revienne jusqu’au 30 juin prochain à la Grèce démontre le tempérament impolitique, apolitique même de la machinerie euro-bruxelloise.

    Une étroite association germano-française aurait pu orienter dans une autre direction le destin de l’Union européenne. Il n’en est rien. La responsabilité n’en revient pas à Angela Merkel et à ses gouvernements successifs. La construction européenne est viciée depuis l’échec des plans Fouchet en 1961 – 1962 et, surtout, par la trahison du Bundestag, lors de la ratification du traité de l’Élysée en 1963. Signé par Conrad Adenauer et Charles De Gaulle, ce traité jetait les bases d’une libre collaboration entre la France et l’Allemagne de l’Ouest. Sa réussite aurait peut-être permis la réalisation à terme d’une organisation néo-carolingienne. Or, le 15 juin 1963, jour de sa ratification, les députés allemand, en particulier la majorité chrétienne-démocrate aidée par les ineffables libéraux, y ajoutèrent un déplorable préambule. Ce texte réaffirmait l’alignement atlantiste de Bonn, approuvait l’adhésion possible de la Grande-Bretagne et réclamait la disparition des taxes douanières dans le cadre du G.A.T.T. (future O.M.C.) avec une finalité sous-jacente transatlantique (le projet délirant étant relativement ancien dans certains cénacles anglo-saxons). De Gaulle avait-il pensé détourner pour le compte de la France et d’une Europe européenne la souveraineté limitée de la   R.F.A. ? Il se trompa gravement : ce vote confirma à ses yeux la nature atlantiste et yankee de la Communauté européenne.

    Outre la soumission de la classe politique allemande à l’occupant étatsunien, l’impossibilité d’œuvrer en faveur d’une « Françallemagne » est aussi due au contexte éminemment totalitaire de l’actuel régime teuton. Paru en 2005, un opuscule très éclairant de Germar Rudolf avertit que Les pensées ne sont pas libres en Allemagne (1). En effet, il y règne de plus en plus une impitoyable chasse aux dissidents identitaires. Dans son excellente lettre d’informations confidentielles Faits et Documents, Emmanuel Ratier annonce la mise en service d’« un logiciel, appelé Digital Audio Fingerprint, […] dans la police allemande afin d’identifier automatiquement les musiques dites “ néo-nazies ” (musique et paroles). Ce procédé sera utilisé lors des manifestations et concerts mais aussi pour la surveillance d’Internet et lors de la saisie d’ordinateurs de militants nationalistes (2) ».

    On s’agace à bon droit en France de la répression policière et judiciaire des idées. Celle-ci a franchi récemment un palier supplémentaire avec les pitoyables accusations et les menaces honteuse d’un ministricule envers un humoriste talentueux parce qu’il concurrence durement un certain « M. Petites-Blagues », amuseur public raté. La liberté de penser en Allemagne est toutefois bien pire que dans l’Hexagone. La Gestapo et la Stasi ont en effet un redoutable héritier : l’Office fédéral de protection de la Constitution (B.f.V.).  Même si son étude s’arrête à 1994, Germar Rudolf observe que dans ce climat quasi-inquisitorial de suspicion généralisée, « on serait tenté de croire qu’une sanction ne peut s’abattre sur un auteur, un imprimeur, un commerce de gros ou de détail ou un client quand la vente a lieu avant l’interdiction de saisie du tribunal. La jurisprudence allègue que l’illégalité du média ne prend pas effet à la date de la décision de justice mais qu’elle est inhérente à son contenu. Par voie de conséquence, le délit commence avec la fabrication du livre, même si, à ce stade, les autorités n’ont pas encore connaissance de son existence. De sorte que l’auteur, le traducteur, l’éditeur, le responsable de publication, l’imprimeur, le propriétaire de grand magasin, le grossiste et le détaillant ainsi que les clients qui ont commandé plus d’un exemplaire de l’ouvrage (ce qui “ prouve ” leur volonté de diffusion) sont passibles de poursuites, même si les faits se sont produits avant toute décision judiciaire (3) ». C’est Minority Report (Rapport minoritaire) appliqué à la réalité !

    Sur son remarquable blogue, le journaliste Lionel Baland relate les mésaventures survenues en 2013 aux responsables et militants du mouvement bavarois anti-islam Die Freiheit. Ils organisent une collecte de signatures afin de convoquer un référendum contre la construction de mosquées, ce qui déplaît aux autorités locales. Ainsi, son nouveau président, Michael Stürzenberger, vient-il d’être « privé de son compte en banque de soutien dans son action politique à la Postbank. Il a déjà vu, en un an, son compte en banque de soutien à la Deutsche Kreditbank, à la Stadtsparkasse München et à la Münchner Bank être fermés par ces institutions. Un élément supplémentaire, poursuit Lionel Baland, s’ajoute à ces persécutions. Cette fois, c’est aussi son compte en banque privé qui est fermé par la Postbank à partir du 17 janvier 2014 alors que Michael Stürzenberger est client de cette banque depuis 28 ans. […] La décision vient de la direction de la Postbank à Cologne (4) ». Quelques mois auparavant, Christian Holz, un militant – handicapé – de ce parti a vu son compte en banque lui aussi bloqué parce que « le site Internet anti-islamisation PI-News, qui compte 90 000 visiteurs par jour, a lancé une campagne de soutien à Christian Holz suite à la condamnation à une amende de 1 800 euros qui l’a frappé pour avoir mal manœuvré sa chaise roulante lors d’un rassemblement organisé par Die Freiheit et d’avoir ainsi heurté la jambe d’un contre-manifestant social-démocrate (5) ». Passons sur le fait que dirigeants et militants de cette formation patriotique se voient interdits d’assister et, a fortiori, de participer aux réunions – débats qui leur sont expressément consacrées. En outre, acmé orwellien, ce mouvement « s’est vu spécifier par une juridiction de Munich de ne pouvoir prendre la parole que durant des périodes de dix minutes maximum séparées de pauses de dix minutes minimum. La police criminelle a constaté, lors d’un rassemblement qui s’est déroulé le 27 juillet 2013 durant plusieurs heures, que par deux fois Die Freiheit a dépassé le temps de parole et que par deux fois la pause a été trop courte. Les mêmes faits ont été constatés lors d’un rassemblement le 1er août 2013 (le temps de parole a été aussi dépassé ce jour-là à deux reprises et deux pauses ont été trop courtes).  Pour avoir enfreint la règle édictée par le tribunal, les responsables de Die Freiheit à Munich se voient condamnés à payer une amende de 3 900 euros. Ils font appel de cette décision judiciaire (6) ».

    Soixante-dix ans de rééducation mentale intensive expliquent ces persécutions scandaleuses. Il est évident que l’expression est maintenant plus libre à Moscou qu’à Berlin. L’absence de liberté intellectuelle véritable en Allemagne, l’affairisme permanent de son médiocre personnel politicard, l’alignement exclusif de Berlin sur un axe Washington – Londres – Bruxelles – Ankara – Tel Aviv – Ryad et une volonté farouche de maintenir coûte que coûte la monnaie unique qui lui assure une confortable hégémonie économique continentale écartent pour longtemps toute alternative néo-carolingienne durable. Notre Europe souveraine des peuples libérés et des identités enracinées ne correspondra jamais à cette Allemagne élargie, nantie et spirituellement avilie. Elle se fera plus sûrement contre cette nouvelle République de Berlin et le « Bloc américaniste-occidentaliste »(B.A.O.) (7) dans lequel elle est pleinement intégrée. Charlemagne est inutile. Place donc à Richelieu !

    Maximilien Malirois http://www.europemaxima.com/?p=3566

    Notes

    1 : Germar Rudolf, Les pensées ne sont pas libres en Allemagne, Éditions Akribeia, Saint-Genis – Laval, 2005, 63 p.

    2 : Faits et Documents, n° 368, du 15 décembre 2013 au 15 janvier 2014, p. 8.

    3 : Germar Rudolf, op. cit., p. 31, souligné par l’auteur.

    4 : Lionel Baland, « Privé de ses comptes en banque parce que patriote », sur http://lionelbaland.hautetfort.com, le 22 décembre 2013.

    5 : Lionel Baland, « La Münchner Bank barre l’accès au compte en banque d’un handicapé nationaliste », site déjà mentionné, le 27 septembre 2013.

    6 : Lionel Baland, « Condamnés à 3900 euros pour avoir dépassé le temps de parole », site déjà mentionné, le 2 décembre 2013. Rappelons aussi que le N.P.D., le parti ultra-nationaliste allemand souvent qualifié de « néo-nazi », risque d’être interdit par la Cour constitutionnelle parce que ses campagnes dérangent alors qu’il est infesté d’indicateurs et d’agents provocateurs stipendiés par le B.f.V.

    7 : Belle expression de Philippe Grasset, cf. son excellent site de defensa et en particulier, « Glossaire.dde : Bloc B.A.O. », le 10 décembre 2012.

  • Et une, et deux, et trois manifs !

     Lu sur Nouvelles de France :

    "Trois manifs d’affilée, 3 sujets, 3 styles, 3 organisations.

    L’État tue nos enfants dans le sein de nos femmes : le 19 janvier 2014 à Paris, la première, la plus essentielle, c’est la Marche pour la Vie.

    L’État est incapable d’équilibrer son budget, étouffe nos emplois, nos entreprises et confisque nos richesses : le 26 janvier 2014 à Paris, la seconde, la plus jeune, la plus turbulente, la plus incertaine, c’est le Jour de Colère.

    L’État dénature notre seul espoir d’avenir : nos familles. La troisième, le 2 février 2014 à Paris, Madrid, et ailleurs en Europe, celle qui a rassemblé les Français, réveillé les consciences politiques, mobilisé les réseaux, la Manif pour Tous, celle de la famille.

    Chacun est libre de cocher l’une, l’autre ou les trois cases. L’État, nous le changerons, par la force de nos convictions, de nos consciences, de notre juste colère. « Que l’on prenne garde à la colère des légions » disait Marcus Flavinius, Centurion à la 2e Cohorte de la Légion Augusta à son cousin de Rome.

    [...] Nous avons l’occasion historique, inespérée, de commencer l’année le mieux possible. Puisqu’on vous dit qu’on ne va rien lâcher, on va même y aller crescendo et le dire de plus en plus fort, et de plus en plus nombreux, 3 dimanches de suite, dès le deuxième week-end, sans attendre. [...]"

    Michel Janvahttp://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Espagne : les pro-vie réclament "l'avortement zéro"

    Jeanne Smits explique comment les associations pro-vie en Espagne ont réussi à faire accoucher le projet de loi restreignant l'avortement :

    "[...] Le réseau des associations et personnes pro-vie en Espagne, pour une large part fédérée par le site de pression « citoyenne » HazteOir, n’a jamais hésité à appeler un chat, un chat en effet. Pas de circonlocutions lorsqu’il s’agit de dire ce qu’est une « interruption volontaire de la grossesse », comme on l’appelle en Espagne ; ils n’ont cessé de rappeler au parti de Mariano Rajoy que chaque jour qui passait laissait tuer plusieurs centaines de petits être humains dans le ventre de leurs mères et aujourd’hui que l’avant-projet de loi d’Alberto Ruiz-Gallardon, ministre de la justice, est enfin connu et a été adopté en conseil des ministres, ils reviennent encore à la charge en soulignant que chaque instant perdu laisse se poursuivre le massacre.

    Politique des petits pas ? Très peu pour eux : ils parlent clair… mais savent en même temps se réjouir avec prudence en voyant que plusieurs mesures prévues par l’avant-projet vont pouvoir limiter le nombre d’avortements, si la loi est adoptée.

    On notera les points les plus spectaculaires de l’avant-projet : rétablissement des conditions d’accès à l’avortement, et donc suppression du délai des 14 semaines où toute femme peut librement mettre fin à sa grossesse aux termes de la loi Zapatero, et durcissement de celles qui existent toujours pour les avortements plus tardifs. Ainsi l’avortement eugénique (pour cause de malformation grave ou maladie grave du fœtus) est-il explicitement exclu du champ des conditions. Est maintenu en revanche le risque pour la santé physique ou psychique de la mère, ce dernier critère devant être attesté par deux médecins n’ayant aucun lien avec la clinique d’avortement où elle recherche l’intervention, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent et ouvrait la porte à l’abus au sein de l’abus premier de l’atteinte à la vie. Le risque psychique pouvant être invoqué dans le cas d’une grossesse à problème : l’attente d’un enfant trisomique, par exemple…

    De même les mineures ne pourront plus, si la loi est adoptée, accéder anonymement à l’avortement.

    Mais si cette repénalisation doit marquer clairement que l’avortement n’est pas un geste anodin, elle garde le principe de sa possibilité en certains cas. [...]

    Et donc, pendant que les féministes et autres politiques « convenables », c’est-à-dire acceptés par le système, s’étranglent d’indignation devant l’avant-projet Ruiz-Gallardon, de nombreux groupes pro-vie espagnols n’hésitent pas à exprimer leur déception en réclamant, comme toujours, « l’avortement zéro ».

    D’aucuns seraient tentés de dire qu’ils ne savent pas se contenter du possible, du « positif ». Mais voilà, ils n’ont jamais fait autre chose, et s’ils avaient édulcoré leurs demandes qui visent tout simplement à empêcher tout assassinat légal de l’enfant à naître on n’aurait probablement même pas l’avant-projet actuel.

    Que demandent-ils donc ? Pour l’instant : mieux et davantage.

    La vigilance d’abord : même si l’avant-projet est « bien engagé », note HazteOir (qui compte des centaines de milliers de sympathisants), cela est « insuffisant ». « La pression du lobby de l’avortement peut encore le faire dérailler. » Le texte doit passer en effet entre les mains du Consejo Fiscal, organe d’Etat chargé de veiller à l’unification de l’action du ministère public, du Conseil général du pouvoir judiciaire et du Conseil d’Etat : « Ils peuvent l’améliorer, si nous le demandons ensemble », souligne HazteOir qui lance une pétition à cet effet.

    La pétition demande quatre choses :

    1. Que le texte comprenne un plan d’aide à la femme enceinte, avec une dotation budgétaire correspondante.

    2. Qu’il fasse sortir l’avortement de l’enveloppe des services du Système public de santé.
    3. Que le consentement informé comporte la remise à la mère d’une échographie de son enfant.

    4. Que le texte ne comporte plus la « passoire » de la loi de 1985 en supprimant l’avortement pour « risque pour la santé de la mère ».

    Ce sont des « citoyens éveillés et actifs » qui vont obtenir que la loi Aido (la loi d’avortement du gouvernement Zapatero) soit reléguée dans l’histoire, souligne le site, mais il ne s’agira alors que d’une « première bataille » gagnée : « Nous n’avons pas encore atteint notre but, l’avortement zéro. Le changement demeure toujours trop fragile et les partisans de l’avortement feront tout leur possible dans les prochains mois pour qu’il n’aboutisse pas. »"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Taubira s’attaque à nouveau à la famille : le divorce comme simple formalité

    Cette procédure représente plus de la moitié des divorces prononcés en France.

    Le prétexte est économique et technique (engorgement des tribunaux), et le résultat sera de rendre le divorce (coup terrible porté à une famille) plus facile, plus attrayant : une simple formalité.

    Un bouleversement que les magistrats accueillent avec un mélange de circonspection et de résignation.

    Source et détails

    http://www.contre-info.com/

  • Le gouvernement doit interdire la PMA

    Communiqué de LMPT :

    ""La PMA ne figurera pas dans la loi famille." Cette déclaration de la ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti, sur le plateau de BFM TV ce jour, est une bonne nouvelle pour les défenseurs de l’intérêt supérieur de l’enfant, celui d’être reconnu issu d’un père et d’une mère, de les connaître et d’être élevé par eux. Une loi ne peut priver délibérément des enfants de père !

    Cette annonce de la Ministre confirme le recul du gouvernement sur cette revendication du lobby LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transexuels) qui était initialement prévue dans le cadre du projet de loi Taubira sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe.

    La Manif Pour Tous s’en félicite : "Il est clair que notre opposition déterminée à ce projet pèse sur le gouvernement en cette année d’échéances électorales et de difficultés sociales"analyse Ludovine de la Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, qui poursuit : « Mais des parlementaires ont annoncé leur intention d’introduire la libéralisation de la PMA par voie d’amendement lors du débat sur le projet de loi famille. Quant à François Hollande, il a annoncé le 28 mars dernier sur France Télévision qu’il suivrait l’avis du  CCNE sur le sujet… puis, le 22 septembre dernier, il a très largement renouvelé les membres du CCNE !... » Ainsi, tout reste possible en ce qui concerne la  PMA !

    Et si la  PMA était ouverte aux couples de femmes, la GPA (gestation par autrui) serait ensuite ouverte aux couples d’hommes au nom de l’égalité dans l’accès à la procréation...

    La Manif Pour Tous appelle donc à manifester dimanche 2 février pour le droit de l’enfant à avoir un père et une mère, contre la filiation bidon et contre la marchandisation de la femme et de l’enfant.

    « Quel que soit l’avis du CCNE, nous ne voulons pas de libéralisation de la PMA ! Et si le gouvernement espère stopper la mobilisation de La Manif Pour Tous, il doit s’engager de manière claire et définitive en interdisant la  PMA pour les couples de même sexe. Voilà qui, enfin, respecterait l’intérêt supérieur de l’enfant ! » précise Ludovine de La Rochère."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/