tradition - Page 232
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Le Printemps Français s’invite à Bruxelles:
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Place Vendôme, les Sentinelles fidèles au poste, ont ouvert les bouteilles de champagne:
Il y a toujours une vingtaine de Sentinelles, place Vendôme.
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Bonne et heureuse année ! En 2014, libérons la France de la république !
L’Action française adresse ses meilleurs vœux à Mgr le comte de Paris, duc de France, au Dauphin Jean, au jeune prince Gaston et à toute la famille de France, ainsi qu’à ses lecteurs. Par-delà, c’est à la France, mise en coupe réglée par le régime, que l’AF souhaite un prompt rétablissement. Que 2014 soit pour le pays l’an I de sa libération !
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L'équivalent de la population de Lille exterminée chaque année
Homélie prononcée par Monsieur le Chanoine Gérard Trauchessec, ICRSP, le 28 décembre en la fête des Saints Innoncents :
"L’Evangile retenu pour la messe de ce jour relate le massacre des enfants qui n’avaient pas plus de deux ans ordonné par Hérode. Sans doute le total des innocentes victimes de Bethléem et des environs ne dépassa-t-il pas la vingtaine. Toutefois ce sang versé engendra bien des souffrances dans les cœurs de celles et ceux qui avaient perdu un être cher !
Aujourd’hui encore se produisent de tels massacres de par le monde et à une beaucoup plus grande échelle dans une indifférence quasi généralisée. En effet pour la France seule ne déplore-t-on pas 225.000 avortements par an, selon les chiffres communiqués par l’Institut National des Statistiques, soit l’équivalent de la population d’une ville comme Lille, soit 600 avortements par jour !
De tels crimes abominables, ainsi qualifiés il y a 50 ans par le Concile Œcuménique Vatican II, appellent réparation. C’est la raison de notre présence en ce sanctuaire érigé à cette intention à l’initiative du regretté Docteur Christian-Michel Doublier-Villette et des Croisés du Sacré – Cœur.
La centaine de petites croix blanches qui l’entourent, depuis 1997, représente chacune 10 millions d’enfants avortés, soit un milliard d’enfants comme il est écrit sur le socle de la croix érigée, la même année, auprès de la chapelle placée sous le vocable de Saint Joseph, père nourricier de la Sainte Famille, comme le rappellent les vitraux.
Ces chiffres communiqués d’une part par l’Institut National des Statistiques et d’autre part par l’Organisation des Nations Unies ne sont pas majorés. Espérons qu’ils ne sont pas minorés ! 16 ans après ceux communiqués par l’Organisation des Nations Unies combien de victimes faudrait-il ajouter ?
D’année en année il semble toujours plus nécessaire de venir en pèlerinage en ce lieu de mémoire et d’offrir le Saint Sacrifice de la messe - le plus beau et le plus efficace qui soit puisqu’il renouvelle invisiblement mais réellement le sacrifice de la croix - en réparation de ces meurtres et pour implorer la miséricorde divine envers tous ceux et toutes celles qui, de près ou de loin, ont participé à ces abominations.
En effet le Seigneur ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse. En chacune de ses apparitions Notre Dame ne nous demande-t-elle pas de prier pour la conversion des pécheurs ? Alors prions pour la nôtre et celle des autres afin que la vie soit respectée du premier instant de la conception à la mort naturelle comme l’a demandé le Bienheureux Jean-Paul II dans son admirable encyclique Evangelium vitae qu’il nous faut lire, méditer et diffuser.
Si l’Eglise nous invite à fêter, le 8 décembre l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie, depuis la promulgation du dogme, le 8 décembre 1854, par le Bienheureux Pie IX, c’est parce qu’Elle reconnaît son existence humaine dès cet instant dans le sein de Sainte Anne.
De nos jours la science a prouvé qu’il y a un nouvel être humain dans le sein maternel dès le premier instant de la conception et pas seulement quelques cellules dont on pourrait disposer librement. Le rejet du rapport Estrela, au début de ce mois, par le parlement européen est une victoire encourageante pour tous ceux qui militent pour le respect de la vie. Toutefois il faut rester très vigilants pour que le résultat de ce vote ne soit pas détourné comme d’autres l’ont été !
Au centre de la conférence des Evêques de France, le Cardinal Poupard déclarait le 13 décembre : « La baisse croissante de la fécondité européenne s’accompagne d’une promotion de l’avortement et même de la tentative, en Belgique, de légaliser une euthanasie de mineurs que même la barbarie nazie n’avait pas osé afficher. » Conférence pour le 50eme anniversaire de la mort de Robert Schuman.
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Pour en finir avec la collaboration…
… Et ceux qui par pacifisme refusent la résistance réelle et corporelle et finissent par collaborer, sans parfois s’en rendre compte (1).
Il semblerait que La Manif pour Tous, ou du moins l’un de ses fidèles soutiens, se décide enfin à se poser des questions quant à la raison de la concurrence dont elle fait l’objet.
Monsieur de La Devèze reproche à l’agitation des blogs réactionnaires de ne rien produire du tout en termes de mobilisation insurrectionnelle concrète. C’est vrai, mais ne voit-il pas que toute cette nébuleuse est en train de former ses lecteurs ? Ne voit-il pas que cette nébuleuse révèle la véritable nature du régime républicain, qui saigne la France depuis 1791 (2) ? Pour l’instant, les Français sont domptés par l’intérêt personnel, la menace fiscale, la menace policière, mais combien de temps cela tiendra-t-il ? L’explosion est inéluctable, et le régime le sait très bien, aussi abat-il son dernier jeu. À voir Manuel Valls hausser son menton comme un guignol mussoliniesque, on ne doute plus de son fascisme (= fascination du pouvoir) et on ne serait pas étonné qu’il fasse tirer dans la foule, afin de sauver sa Putain-République avec qui il continue d’entretenir ce qui s’apparente à une véritable passion. Telle Salomé demandant à Hérode, contre une belle danse, la tête de saint Jean-Baptiste, la République continuera d’exiger le sang français (le carnage républicain est surtout spirituel, mais l’histoire a montré qu’il est aussi corporel) pour maintenir son idéologie, en échange du désir du pouvoir et du fric tous les deux rassasiés. [...]
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"Notre Patrie"
Notre patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c’est notre Foi, notre terre, notre Roi…
Mais leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ?… Ils l’ont dans le cerveau, nous l’avons sous les pieds…
Il est vieux comme le diable, le monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu…
On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité !
Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur.François-Athanase Charette de La Contrie
Commandant en chef de l’Armée Catholique et Royale, fusillé le 29 mars 1796.
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Un jour un livre : Reconquista ou mort de l’Europe, l’enjeux de la guerre islamique
PARIS (NOVOpress) - À l’occasion des fêtes de fin d’année, les rédacteurs de Novopress vous proposent de découvrir une sélection de livres à travers des extraits choisis. Aujourd’hui, nous vous proposons un extrait d’un livre d’un des derniers grands érudits français sur l’islam, René Marchand, Reconquista ou mort de l’Europe, l’enjeux de la guerre islamique. Édité par Riposte Laïque en mars 2013, ce pavé de 380 pages est un condensé de connaissances sur l’idéologie islamique et de ses velléités totalitaires.
À propos de l’ignorance des Européens à l’égard de l’Islam
Il y a cinquante ans, les universités européennes comptaient plusieurs centaines d’érudits de l’Islam. Combien, aujourd’hui ? Une vingtaine ? Moins ?
En France, le tarissement du vivier que constituaient les études classiques, avec latin et grec : les « humanités », a eu des effets dévastateurs. Nos universitaires qui se consacrent à l’étude de l’Islam médiéval – et ignorer l’Islam du moyen âge, c’est ne rien comprendre à l’Islam contemporain – sont chaque année moins nombreux. Ceux qui ont une connaissance fine et critique des textes classiques – et on ne pénètre intimement l’Islam que par une connaissance à la fois vaste et précise de l’arabe, sa langue matricielle – sont les derniers spécimens d’une espèce en voie de disparition.
Et la situation n’est pas près de s’améliorer. (…)Autre question : y a-t-il au sein de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Conseil constitutionnel, qui ont mission de légiférer sur la présence de l’Islam en France, un seul individu (non-Musulman s’entend, Français de souche) qui se soit donné la peine de s’initier suffisamment à la langue arabe pour lire un verset du Coran ou le titre d’un quotidien arabe, qui s’est fait commenter par un spécialiste indiscutable les termes arabes qui constituent l’essentiel du droit musulman ?
Les derniers érudits français ne sont jamais invités sur les grands médias. Serait-ce parce qu’Anne-Marie Delcambre, Dominique Urvoy, Marie Thérèse Urvoy… quand ils parlent de l’Islam en France, tiennent des propos forts inquiétants, à contre courant du tiédisme dominant ?
Presque systématiquement les questions de notre actualité la plus préoccupante sont traitées par des étrangers : des Libanais chrétiens, des Musulmans maghrébins…Ce n’ est pas diminuer les qualités de ces journalistes et essayistes que de dire que, lorsqu’il s’agit de commenter ce qui se passe dans les banlieues de nos grandes villes, ils ne peuvent pas avoir l’instinct, le ressenti immédiat, le feeling, d’un auvergnat ou d’un breton pour pénétrer le ressenti de nos compatriotes, par exemple devant la multiplication des voiles féminins ou l’édification d’une mosquée, l’islamisation progressive de notre pays, sa possible libanisation. Comment pourraient-ils appréhender pleinement la surprise, puis le rejet instinctif éprouvé par les autochtones devant les greffes culturelles imposées, des viols de l’identité…alors que leur sensibilité personnelle profonde s’est formée, pendant l’enfance et la jeunesse, dans des régions où l’Islam était la banalité même- au reste, un Islam peu politique, bien différent de l’Islam actuel ? Leur cerveau gauche, rationnel, peut comprendre, mais leur cerveau droit, affectif, ne « sentira » pas et influencera forcément sur leurs analyses. (Le même constat peut être fait à propos de certains pieds-noirs, politiciens ou historiens)
(…)
Selon les critères Occidentaux
En ce qui concerne le droit, la morale et la vie en société d’une manière générales, les musulmans estiment que les principes qui les régissent sont d’une essence qui les place bien au-dessus des Occidentaux.
Aux droits (conjoncturels, discutables, révisables) de l’homme (faillible), ils opposent les droits d’un dieu éternel et omniscient ; aux lois des hommes, la loi d’Allah ; à l’humanisme, l’absolu…La différence est à la fois de nature et de degré. Elle positionne les Occidentaux comme ontologiquement en dessous des Musulmans.
Quand ils se comparent aux Occidentaux en prenant uniquement les mêmes critères de qualité que ceux-ci, les musulmans se sentent également supérieurs :
- La moralité : ils obéissent à un code moral, autrement exigent que celui des Occidentaux, qui leur impose une conduite irréprochable à tout instant ; ils ne boivent pas d’alcool et ne consomment pas de drogues ; leurs femmes ne sont pas impudiques ; la licence sexuelle et la pornographie leur sont inconnues…
- La justice et le droit : leur justice est d’une grande clarté et ils l’appliquent avec rigueur.
- L’argent : la finance musulmane interdit le prêt à intérêt. Etc.Mais c’est sans doute sur un point que les Occidentaux ne les attendent pas, que les Musulmans contemporains éprouvent le plus fierté : la rationalité.
- Leur religion est née « dans la lumière de l’histoire » ; Mahomet est un homme ordinaire, né d’une homme et d’une femme ; on ne lui attribue pas de miracle ; ses actions et ses paroles ont été établies de manière scientifique, par la critique interne et externe de ses textes.
- Leur monothéisme n’est pas contaminé par des dogmes absurdes, par de l’idolâtrie humaine, par la croyance aux miracles.
- La supériorité intrinsèque de l’Islam est prouvée par ses victoires sur beaucoup d’autre religions et le fait que, une fois convertis, éclairés sur la rationalité de l’Islam, les peuples ne reviennent jamais à leur ancienne foi.
- La victoire finale de l’Islam, donnée comme certaine par Allah et son Envoyé, n’est-elle pas hautement probable pour un esprit rationnel si l’on considère son expansion continue ?Les Européen, et au premier rang les Français qui se veulent si « cartésiens », n’imaginent pas à quel point ces Musulmans, dont les coutumes et comportements leur semblent souvent dénués de logique, sont imprégnés de la conviction de leur supériorité sur eux au plan de la rationalité. Pensent-ils parfois que la plupart des Musulmans ne comprennent pas pourquoi les « chrétiens » ne se convertissent pas à l’Islam par simple effet de raisonnement ? Pour contrebattre ces idées, encore faut il savoir qu’elles sont au centre de la mentalité commune à la majorité des Musulmans.
Les Occidentaux devraient prendre en considération la « rationalité » de l’Islam et des Musulmans pour un motif qui n’est pas de pure théorie : les enquêtes établissent que beaucoup de jeunes Occidentaux convertis à l’Islam ont commencé par rejeter les dogmes chrétiens qui sont des « mystères », comme la Trinité, qu’ils ont été séduits, d’abord, par la simplicité-pourquoi ne pas le dire : la rationalité ?- du credo et des pratiques de la religion musulmane.
René Marchand, Reconquista ou mort de l’Europe, l’enjeux de la guerre islamique. Éditions de Riposte Laïque (mars 2013). Acheter sur Amazon.
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Christianophobie : la "justice" fait taire le clocher d’une église
Jusqu’à présent, les cloches tintaient toutes les demi-heures à Boissettes, en Seine-et-Marne. Un riverain agacé avait porté l’affaire devant le tribunal administratif. D’ici mercredi, les cloches doivent faire silence.
C’est une véritable guerre de clocher qui divise la commune de Boissettes, en Seine-et-Marne. La vie de ce petit village de 400 habitants était jusqu’à présent rythmée, notamment, par le tintement toutes les demi-heures de la cloche de l’église. Seulement, la municipalité vient d’être condamnée par la cour administrative d’appel de Paris, relate Le Parisien . Les cloches devront d’ici mercredi cesser de marquer l’heure de jour comme de nuit. La justice estime que la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État fait du bâtiment un bien communal. Toutefois, son utilisation, comme celle des cloches, reste affectée à un usage religieux. Certains « usages locaux » ne peuvent être maintenus que s’ils datent d’avant 1905, ce qui n’est pas le cas de Boissettes.
L’affaire remonte à 2006. Un couple de riverains agacés saisit, à l’époque, le tribunal administratif de Melun. Leur maison se trouve juste en face de l’église. Ils ont acheté le bien peu de temps auparavant. « Nous n’avons jamais demandé à ce que tout s’arrête, mais simplement une trêve de 22 heures à 6 heures, en réglant ça à l’amiable, explique le plaignant dans Le Parisien. On voulait juste dormir. » En 2010, la justice lui donne raison et propose un compromis : les cloches s’arrêteront de sonner entre 23 heures à 6 heures. La décision mécontente toutefois le maire, Jean-Pierre Legrand, qui fait appel. « J’ai voulu défendre une tradition qui remonte à 1967, se justifie l’élu. Deux cents personnes du village ont signé une pétition pour le maintien de cet usage civil. »
La commune s’est finalement conformée à la décision du tribunal administratif. Mais, entre-temps, la justice suit son cours. Et la cour administrative d’appel de Paris condamne la mairie à verser 1000 euros au couple de riverains, tout en ordonnant l’arrêt des cloches. Le maire devra également prendre un arrêté pour autoriser l’usage civil des cloches de l’église dans des cas de périls exigeant un prompt secours. Jean-Pierre Legrand s’inquiétait de voir cette affaire faire jurisprudence. Dans les précédents cas, la justice n’a pas toujours tranché en faveur du plaignant. En 2004, un habitant de la commune de Férin, dans le Nord, avait déjà réussi à faire taire le carillon de l’église, qui sonnait matin, midi et soir. Le maire avait fait appel. La cour administrative d’appel de Douai était finalement revenue sur la décision, estimant que la nuisance sonore ne portait pas atteinte à l’ordre public.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Christianophobie-la-justice-fait
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28 janvier : conférence sur le genre à Versailles
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La société d’aujourd’hui hait le mariage
Marie-toi et sois soumise ! Provocateur mais inspiré de saint Paul, ce titre est celui d’un essai d’une journaliste italienne, qui vient d’être édité en Espagne par l’archevêque de Grenade mis en cause en France par Marianne (numéro 868, du 7 au 13 décembre). Réponse de l'auteur, Costanza Miriano, dans un entretien accordé à L'Homme Nouveau :
"Le livre s’intitule Marie-toi et sois soumise, c’est une série de lettres destinées à des amies sur les thèmes du mariage, de la féminité, de l’identité masculine et féminine, de l’éducation. En téléphonant à une amie qui ne se décidait pas à se marier, je me suis rendu compte que ses objections quant au mariage reflétaient celles de tout le monde. J’ai aussi réalisé que le fait de ne pas s’engager « pour toujours » la rendait profondément malheureuse. Ce livre a commencé avec 800 exemplaires. Il y a eu ensuite dix-huit rééditions, c’est devenu un modeste phénomène éditorial en Italie. Mon livre a été traduit en Espagne et en Pologne. Les versions française (prévue aux éditions de l'Emmanuel pour mi-2014) et portugaise sont en cours de traduction. [...]
Que s’est-il passé en Espagne à la publication de votre livre ?
J’ai reçu un premier coup de fil me demandant, abruptement, d’expliquer en 1 mn 40 ce que signifiait le mot soumission. Puis un autre et ainsi de suite. J’ai finalement appris que trois partis politiques espagnols, PP (Parti populaire, centre droit), PSOE, (Parti socialiste ouvrier espagnol) et IU (Gauche unie) avaient demandé le retrait de mon livre à la vente. Pourquoi ? Pour incitation à la violence faite aux femmes. J’en suis restée stupéfaite. Je voulais que l’on me dise quel était le passage de mon livre qui serait une incitation, ou une justification, la plus minime soit-elle, à la violence d’un homme envers une femme. En réalité, mes détracteurs n’avaient pas lu mon livre, c’était le mot « soumise » qui leur créait un problème.
Le titre de votre livre est inspiré de la lettre de saint Paul ?
Oui. J’ai repris, avec ce mot soumission, la lettre de saint Paul aux Éphésiens. S’ils veulent brûler mon livre, alors ils doivent aussi brûler la Bible ! Et puis, en faisant des recherches, j’ai vu que de nombreux livres étaient en vente en Espagne avec, dans leurs titres, ce mot « soumission », mais il s’agit là de soumission érotique, et non spirituelle. Je crois plutôt que c’est le « Marie-toi » de mon titre qui pose un vrai problème. La société d’aujourd’hui hait le mariage, le mariage est le contraire exact de l’idée d’autodétermination qui est la valeur suprême de l’homme contemporain. L’homme d’aujourd’hui n’accepte plus rien, pas même qu’on lui dise s’il est un homme ou une femme ! Il veut être complètement dégagé de tout lien, libre. Le mariage, c’est exactement l’inverse : accepter, spontanément, volontairement, d’être dépendant, de se définir par rapport à quelqu’un, d’assumer la responsabilité de nouvelles vies, d’adhérer à une réalité toujours égale, d’être fidèle. Tout le contraire de l’idéal contemporain, dans lequel l’homme s’imagine toujours libre de faire de nouvelles expériences. [...]
Le mot soumission qui veut dire obéissance est un mot inaudible aujourd’hui. Je le comprends si on ne sait pas à qui réellement obéir. Nous, en tant que chrétiens, nous acceptons d’obéir parce que nous savons que notre Pasteur est bon, qu’Il nous guide vers ce qui est juste. [...]"
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