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tradition - Page 229

  • La Russie fête Noël et se démarque de l’Occident décadent

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    C’est le 7 janvier, soit le 25 décembre dans le calendrier julien, que l’Eglise orthodoxe russe fête Noël. Cette année, la célébration de la Nativité de Jésus-Christ est marquée à Moscou d’un cachet particulier. En effet, dans la cathédrale du Christ-Sauveur sont exposés à la vénération des fidèles jusqu’au 13 janvier les présents déposés à la crèche de Bethléem par les trois rois-mages venus y adorer le Rédempteur.

    Il y a deux milliers d’années, les plaquettes d’or, l’encens et la myrrhe offerts à l’enfant-Dieu par les rois-mages ont été soigneusement conservées par la sainte Vierge qui, à la fin de sa vie terrestre, les a remis avec son voile et sa ceinture à la communauté chrétienne de Jérusalem. Au IVème siècle, ils ont été acheminés à Constantinople, capitale de l’Empire romain d’Orient. Par la suite, face au péril islamo-ottoman, les précieuses reliques ont été transférées au monastère Saint-Paul, sur le mont Athos, d’où elles sont sorties pour la première fois il y a quelques jours pour être exposées à la contemplation des chrétiens à Moscou, puis Saint-Pétersbourg, Minsk et Kiev.

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  • Report du Grenelle de la famille de La manif pour Tous

    Lu sur le site de LMPT :

    "La nécessité de manifester le 2 février prochain a rendu très difficile voire impossible de maintenir la date du 11 janvier pour conclure la première phase de travail du Grenelle de la Famille par une grande réunion publique à la salle de la Mutualité à Paris.

    Pour tenir compte des vacances scolaires, notamment parisiennes, cette grande réunion publique aura lieu le samedi 8 mars à la Salle de la Mutualité à paris."

    Michel Janva

  • Tous à Paris et Lyon le 2 février

    Tous à Paris pour protéger la famille !

    Pour l'égalité des droits des enfants à avoir un père et une mère, pour la filiation naturelle !

    http://lamanifpourtous.fr/images/2fev2014/pop_up.png

  • Le mouvement national polonais s’engage dans les élections européennes

    VARSOVIE (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Le Mouvement national polonais qui regroupe plusieurs dizaines de petites organisations nationalistes, catholiques et anti‑européennes, a annoncé mardi à Varsovie qu’il se lançait dans la course au Parlement européen.

    Il s’agit de présenter des listes de dix candidats dans chacune des treize conscriptions et ensuite, selon le candidat Robert Winnicki, de “lutter ensemble contre le fédéralisme et centralisme européen de Bruxelles et militer pour une alliance des nations”. Il envisage une coalition avec le Parti de l’indépendance du Royaume‑Uni de Nigel Farage, le Front national français, ou encore Jobbik, mouvement hongrois.

    Le mouvement s’engage aussi pour la défense de la famille traditionnelle et le rétablissement de la monnaie nationale, le zloty.

    http://fr.novopress.info/151834/mouvement-national-polonais-sengage-les-elections-europeennes/

  • Des révoltes populaires aux manifs « populistes », le peuple est dans la rue

    La France bouge, comme dit la chanson. La révolte des bonnets rouges a suivi la protestation géante contre la légalisation du pseudo-mariage entre personnes du même sexe. Cette fois le pouvoir a reculé, devant des manifestants pourtant beaucoup moins nombreux...
    Au-delà des différences entre ces mouvements, la protestation des manifestants commencée en 2012 contre la loi Taubira et la révolte des Bonnets rouges en 2013 trahissent l'exaspération croissante des Français à l'encontre d'une classe politique coupée du peuple. La Manif pour tous a sonné, l'an passé, le réveil d'une certaine France, celle que notre amie Gabrielle Cluzel appelle la « France polie » (trop peut-être ?), catho, familiale, nombreuse, mais si peu sûre d'elle à l'origine qu'il lui a fallu recourir à des codes vestimentaires qui n'étaient pas les siens, à des mots d'ordre qui ne lui correspondaient pas, et suivre une égérie qui ne lui ressemblait pas. Cette France des familles était si bien élevée, si soumise depuis si longtemps, que le gouvernement n'a d'abord pas cru à ce réveil. En quoi il a eu tort, car une jeunesse s'est levée. Or, la jeunesse n'est pas encore habituée à marcher dans les clous (souhaitons à celle-ci de ne jamais l'apprendre.) Et bien que la loi dénaturant le mariage soit passée, pour l'instant, cette France de moins en moins polie, continue à conspuer les ministres et le président lui-même chaque fois que l'un d'entre eux met le nez à sa porte : François Hollande l'a vérifié à ses dépens le 11 novembre dernier - et Christiane Taubira le 17 décembre en se rendant au siège du Grand Orient de France, rue Cadet à Paris, pour y recevoir les congratulations bien méritées des enfants de la veuve. Il n'en faut pas davantage en hollandie pour être étiqueté populiste ; pourtant, un mouvement qui a mis dans la rue un Français sur soixante ne mérite-t-il pas plutôt d'être qualifié de populaire ?
    Révolte fiscale
    Les bonnets rouges bretons, eux, ne placent pas la lutte sur le terrain d'une foi, ni d'une morale et n'appartiennent pas aux adversaires idéologiques traditionnels de la gauche - en 2012, la Bretagne a voté majoritairement pour Hollande. Leur révolte fiscale contre l’écotaxe a aussi une dimension régionaliste, caractérisée par la volonté de « vivre, décider et travailler en Bretagne », et la mise en cause de « l’État jacobin qui n'a pas évolué depuis Napoléon », comme le dit Christian Troadec, porte-parole du mouvement (voir aussi l'entretien que nous publions page suivante). Maire de Carhaix, élu en 2001 et réélu en 2008 sous l'étiquette « gauche alternative », en outre conseiller régional de Bretagne, ce fils d'agriculteur, ancien journaliste, a cofondé et présidé le festival de musique rock des Vieilles charrues, repris en 1999 les bières artisanales Coreff, et soutient les écoles Diwan, où l'enseignement est dispensé en breton. Il en appelle à « une grande réforme institutionnelle et administrative en France », en considérant la régionalisation comme « un vrai atout pour l'avenir de l'Hexagone ». Moyennant quoi, sa révolte connaît des limites : le maire de Carhaix explique dans Libération que le mouvement « regroupe différentes sensibilités politiques, à condition qu'elles ne soient pas d'extrême droite » et, tout breton qu'il soit, l'élu local cultive sa fibre européenne avec l'idée de jouer l'Europe contre Paris - ou contre la France ?
    La protestation des bonnets rouges n'est pas dépourvue d'ambiguïtés. Ainsi, l'on peut comprendre la colère des salariés des volaillers industriels Tilly-Sabco et Doux, dont les emplois sont menacés - mais comment avaliser la politique du groupe Doux, l'un des rois de l'élevage en batterie pollueur des eaux bretonnes, qui a reçu de l'Europe, en 2011, quelque 55 millions d'aides agricoles et se plaint aujourd'hui de la diminution de cette manne ? Le mouvement n'en garde pas moins une assise populaire, qui échappe aux relais ordinaires du système, prend de court les syndicats - et gêne jusqu'à l'extrême gauche, fâchée que ce mouvement de protestation, en réunissant salariés et patrons au coude à coude, tourne résolument le dos à la lutte des classes.
    Pacte de quel avenir ?
    Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a, quant à lui, préféré céder, en proposant même, pour tenter de calmer les esprits, un Pacte d'avenir pour la Bretagne - auquel les meneurs de la révolte reprochent d'avoir été « griffonné dans l'urgence par des cabinets parisiens ». Le gouvernement rend ainsi les armes devant des manifestations qui rassemblent 30 000 à 40 000 participants, alors qu'il a traité par le mépris plus d'un million de Français descendus dans la rue protester contre la légalisation du prétendu « mariage » homosexuel et de l'adoption d'enfants par des personnes de même sexe, et continue même à les provoquer en punissant fiscalement les familles et en annonçant un projet de loi sur la famille calamiteux.
    C'est que la bagarre n'a pas lieu sur le même « terrain ». Dans le dernier cas, il s'agissait d'un enjeu de civilisation, réunissant contre le pouvoir socialiste des opposants qu'il pouvait considérer comme des adversaires idéologiques. Il est difficile d'en dire autant des bonnets rouges. Surtout, il s'agit dans ce cas d'une révolte fiscale, toujours plus inquiétante pour le pouvoir et qui pourrait faire tache d'huile, s'étendre hors des frontières de la Bretagne : des bris de portiques écotaxes (à Valenciennes, par exemple) et de radars ont été commis dans d'autres régions et en novembre, les agriculteurs ont tenté de bloquer Paris avec leurs tracteurs... Le gouvernement s'effraie à bon droit : il se pourrait que les Français descendent en nombre dans la rue le 26 janvier prochain, au rendez-vous des colères populaires.
    Hervé Bizien monde & vie  27 décembre 2013

  • Ludovine de La Rochère soutient la Marche pour la vie

     

    Le Salon Beige a interrogé Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour Tous.

     

    La Marche pour la Vie a lieu le 19 janvier prochain. Ludovine de La Rochère, quelle est votre position sur la Marche pour la Vie ?

     

    LJe considère, pour ma part, que marcher pour la vie, c’est magnifique ! Moi qui défend la famille, au cœur de laquelle est la vie, je considère naturellement qu’il faut la défendre la vie. Et cette année d’autant plus que, dans les jours prochains, le Parlement va débattre d’un projet de loi sur l’égalité homme/femme dans lequel a été inséré un amendement visant la suppression dans la loi Veil de la notion de « détresse de la femme », suppression qui en fait actera un « droit à l’IVG ».

     

    Nos gouvernants n’ont de cesse, décidément, d’aller toujours plus loin contre la vie alors même que bien d’autres pays, comme l’Espagne, ont pris conscience de toutes les souffrances qui en résultent pour la société, par les femmes, concernées au premier chef, par leurs proches, mais aussi par les nombreux soignants dont la vocation, rappelons-le, est de... soigner.

     

    Depuis des années, nous sommes confrontés en France à un tabou majeur, celui des conséquences psychologiques de l’IVG, même si, parfois, une fenêtre s’ouvre, comme avec la publication du livre du célèbre psychiatre Stéphane Clerget : « Quel âge aurait-il aujourd’hui ? »

     

    Je note, à ce sujet, que la récente campagne « J’ai avorté et je vais bien » montre à quel point, précisément, les femmes qui ont avorté en souffrent ! Mais cette réalité étant niée, la détresse des unes et des autres est d’autant plus grave. D’ailleurs les féministes, qui ne cessent de se plaindre de la difficulté à trouver des médecins qui pratiquent des IVG, devraient avoir l'honnêteté d'explorer les raisons profondes…

     

    Autre tabou majeur : l’échec que représentent les 200 000 IVG pratiquées chaque année en France. Comment expliquer un nombre aussi important ? Comment expliquer que ce chiffre n’ait jamais baissé depuis tant d’années ? Et pourquoi augmente-t-il chez les toutes jeunes filles ?...

     

    UVoilà des questions majeures que nos gouvernants et autorités de santé devraient assumer de se poser, au lieu de se cacher, depuis des années, suivant la politique de l’autruche.

     

    Oui, je souhaiterai que la France aide les femmes à accueillir leur enfant. Oui, c’est essentiel pour les familles. C’est pourquoi je considère que ce combat est complémentaire de celui de La Manif Pour Tous.

     

    Respect de la vie et respect de la famille : dans les deux cas, nous privilégions les droits des plus vulnérables avant les revendications des adultes.

     

    Continuons donc à nous impliquer généreusement dans nos engagements respectifs, sans les confondre, mais sans ignorer les valeurs communes qui les relient.

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  • Les traditions chrétiennes de la France toujours plus contestées

    BOISSETTES (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - La Cour administrative d’appel de Paris a récemment enjoint à la commune de Boissettes, près de Melun, de faire taire ses cloches. Les requérants avaient acheté en 2004 une maison en face de l’église (ci-dessus) de ce paisible village de 400 âmes et n’ont après coup pas supporté son carillon. La commune eut beau présenter une pétition signée par la moitié du village, ainsi que le témoignage du vieil instituteur indiquant que les cloches marquaient les heures déjà avant la Seconde Guerre mondiale, rien n’y fit. Les juges considérèrent que le maire n’avait pu justifier d’un usage local antérieur à… 1905 !

    http://fr.novopress.info/

  • La laïcité n’est pas une idée républicaine mais une invention chrétienne

    De Jean-François Chemain dans La Nef :

    N"La tradition romaine est celle d’une religion civique, au service des intérêts de la Cité. Parce que le christianisme fut la première religion à refuser d’être instrumentalisée par le politique, et de le sacraliser, lui, et lui seul, fut persécuté. Quand l’Empire romain devint chrétien, à partir de la conversion de Constantin, au IVe siècle, le christianisme se mua en religion impériale, seule autorisée à partir de 392. L’empereur se mêle des affaires de la religion chrétienne, n’hésitant pas, par exemple, à intervenir dans les conciles. [...]

    Au IVe siècle, l’Empire est devenu chrétien, mais sa partie occidentale n’a pas tardé à s’effondrer. C’est alors que l’Église a pu conquérir une relative liberté et s’affirmer comme autorité spirituelle, mais aussi politique, puisqu’elle s’est trouvée, à partir de 752, à la tête d’un État. Commence une longue période où les héritiers de l’Empire romain, les Byzantins, les Carolingiens, le Saint Empire, ont tenté de la remettre sous leur tutelle. Elle a résisté, ce qui a conduit au Schisme d’Orient, l’empereur byzantin n’admettant pas que « son » Église obéisse à l’évêque de Rome. En Occident, la querelle a porté plusieurs noms : « querelle des Investitures » à la charnière des XIe et XIIe siècles, « lutte du Sacerdoce et de l’Empire » à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe... Les empereurs prétendaient nommer les papes et les évêques. Après la mort de l’empereur Frédéric II, en 1250, l’Empire était très affaibli, mais l’Église a alors vu naître d’autres concurrents : les États nationaux, dont les souverains, à leur tour, rêvent de contrôler « leur » religion. Cela a conduit à des schismes, comme en Angleterre, ou dans les pays protestants, où les considérations politiques n’ont jamais été étrangères à la rupture. En France, avec le gallicanisme, on n’en est pas arrivé là, mais au prix de l’octroi au roi de prérogatives religieuses, comme de nommer les évêques.

    La Révolution française a été marquée par un interventionnisme forcené de l’État dans les affaires de l’Église : confiscation de ses biens, interdiction des vœux monastiques, obligation pour le clergé de prêter serment à sa Constitution civile, puis fonctionnarisation du clergé, avec le Concordat de 1801, dans un climat de vexation et de contrainte contre ceux qui refusaient une telle ingérence. Pendant un siècle, en France, l’Église a vécu dans une soumission à l’État du fait de la rémunération du clergé – contrepartie de la renonciation à ses biens confisqués : un prêtre dont les propos déplaisaient au préfet était privé de son traitement, et les écrits du pape ne pouvaient être publiés en France qu’après validation par le Conseil d’État ! Pourtant, dès 1880, la IIIe République commence une guerre sans merci contre l’Église, dans le but avoué de l’éradiquer comme incompatible avec la démocratie. C’est ainsi que le vote de la loi de 1901 sur la liberté d’association a conduit à l’expulsion des congrégations, seules exclues de ce droit. La loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État, qui suspend la rémunération du clergé et nationalise les biens qui appartenaient encore à l’Église, n’était qu’une étape... Seule l’Union sacrée, au cours de la Première Guerre mondiale, a pu mettre fin à cet acharnement, et l’on a pu vivre un XXe siècle apaisé, même si les vieux démons anti-chrétiens ressortent régulièrement, notamment à gauche. [...]

    La conception religieuse des Lumières oscille entre l’athéisme au nom de la « raison », et un déisme niant toute révélation, avec un dieu théorique et lointain, « Être Suprême », « Grand Architecte », le tout dans un contexte où l’État, seule autorité rationnelle, serait un rempart contre le fanatisme des religions « positives ». On a là en germe tous les errements, depuis la Révolution française jusqu’à M. Peillon. L’État devrait non seulement contrôler la religion, mais même la produire, si ce n’est être objet de religion. C’est l’essence du totalitarisme.

    Combattre ou nier le christianisme, c’est affaiblir la laïcité, écrivez-vous ; pourriez-vous nous expliquer cela ?

    La laïcité est une exigence de l’Église, qui refuse de n’être qu’un instrument des États. Ils ne le lui pardonnent pas. On a glissé de la distinction entre les deux ordres, coopération féconde, à leur séparation, dans un contexte d’anticatholicisme d’État. Mais puisque l’Église est la racine de la laïcité, lutter contre elle revient à tuer l’arbre qui, bientôt, ne donnera plus de fruits. [...]"

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  • Le problème de la loi Taubira ne réside pas uniquement dans la filiation

     

    Suite à un tweet de Frigide Barjot promouvant l'union civile pour les personnes homosexuelles, Philippe Arino écrit :

     

    "Elle n’a toujours pas compris que la véritable homophobie, C’EST la pratique homosexuelle ; C’EST le couple homo, puisque tous deux rejettent la différence des sexes qui est LA condition de l’existence des personnes homosexuelles, LA condition du respect de tout être humain, et LA condition pour être comblé en amour (je n’ai pas dit « pour être satisfait », car je ne doute pas que certains couples homos puissent trouver une forme de satisfaction à être ensemble).

    En promouvant (ou en ne s’opposant pas, comme le fait le très courageux et « pondéré » Koz Toujours*) l’union civile, Frigide Barjot réduit sa contestation à la loi Taubira uniquement à une affaire de FILIATION, et non à ce qui devrait aussi être déjà une affaire de RESPECT DES PERSONNES, de CONJUGALITÉ, de DIFFÉRENCE DES SEXES et de BONHEUR PLEIN. D’où la totale contradiction de sa démarche : d’un côté, elle s’oppose au « mariage pour tous » (donc à la pratique homosexuelle érigée en modèle social d’amour et de filiation), et de l’autre, elle défend par entêtement orgueilleux l’« union civile » (donc la pratique homosexuelle en tant que modèle social sans ouverture à la filiation).

    Koz Toujours ne fait pas tellement mieux ; la seule différence avec Madame Tellenne, c’est que lui ne propose pas l’union civile mais refuse de s’y opposer et de l’abroger. En gros, pour eux, la loi Taubira ne fait de mal qu’aux enfants et aux familles dites « naturelles ». Pas aux personnes homosexuelles ni aux couples sans enfant. Tout va bien ! Merci de votre panache et de votre intérêt pour nous, personnes homosexuelles, et pour les couples non-mariés, stériles ou veufs ! Finalement, ils n’ont pas compris le « mariage pour tous », ni l’homophobie de cette loi, et ont une connaissance très superficielle de tous les enjeux de la pratique homosexuelle, pour penser que le problème majeur posé par la loi Taubira est celui de ses conséquences sur la filiation. Peuvent-ils simplement entendre et réaliser que le « mariage pour tous » serait déjà désastreux s’il n’ouvrait pas à l’adoption ni à la PMA-GPA ? Et que le PaCS, dans sa promotion de la pratique homosexuelle, était, avant l’heure, une injure faite aux personnes homosexuelles ? Leur arrive-t-il seulement de penser à l’insatisfaction, à la souffrance et à la violence dont pâtissent déjà toutes (je dis bien « toutes ») les unions homosexuelles, et de comprendre l’auto-destruction à laquelle conduisent les actes homos ? Sont-ils à ce point lâches et indifférents à ce que les personnes homosexuelles vivent ?

    Il est essentiel, pour vraiment enrayer l’homophobie, de prendre la mesure de la violence du coming out (réduire une personne à ses tendances sexuelles, c’est la considérer comme un animal), du couple homo (qui est une négation de la différence des sexes et une négation – enrubannée de rose – de l’existence et du bonheur complet des deux personnes qui le composent), des lois qui soi-disant protègent et reconnaissent les personnes homosexuelles (Union civile, « mariage », etc.)."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/