Après le succès de la Veillée sur « Histoire et Mémoire » du vendredi 8 novembre qui a rassemblé dans la paix plus de 500 Veilleurs (sans compter la police), les Veilleurs parisiens se réuniront pour la 28ème fois ce soir vendredi 22 novembre à 20 heures pour une nouvelle Veillée.
Les Veilleurs s’interrogeront sur un thème d’actualité «Légitimité et pouvoir». Ils réfléchiront notamment sur un pouvoir dont la légitimité ne serait plus reconnue que par une faible minorité, sur les contre-pouvoirs et leurs légitimités (mainstream, internet, etc.), sur la séparation des pouvoirs, etc.
Ce soir à 20h, place de l’Hôtel de Ville, au niveau du manège.
tradition - Page 247
-
28e veillée parisienne ce soir
-
Casapound : entretien non-aligné avec Jean-Yves Le Gallou
http://www.youtube.com/watch?v=nf7pk1GpEsI
lesnonalignes· -
Nationalisme en Pologne : 100 000 manifestants dans la rue
Comme l’année dernière, ce sont environ 100 000 personnes qui se sont retrouvées dans les rues de Varsovie le 11 novembre, jour de la fête de l’indépendance polonaise. La plus grande manifestation d’Europe. Il y avait une délégation française, du mouvement Renouveau français, dont nous reproduisons le compte rendu assez complet ci-dessous. Nous ajoutons ensuite quelques images ou videos des heurts qu’il y eut en marge du cortège.
« Orphelins depuis la disparition de la « Ligue des familles polonaises », les patriotes de Pologne sont dotés depuis un an d’une nouvelle structure, Ruch Narodowy (« Mouvement national »), qui regroupe diverses organisations.
Celle-ci organise désormais chaque 11 novembre la « marche de l’indépendance » à Varsovie.
En 2012, 100 000 personnes avaient participé à ce défilé, en faisant la première manifestation nationaliste d’Europe.
Cette année, les organisateurs avaient à nouveau invité le Renouveau français à y représenter notre pays, de même qu’une douzaine d’autres délégations européennes.
Une dizaine de jeunes patriotes français s’est donc rendue à Varsovie, pour quelques jours qui s’avéreront mémorables.
Récit :
« Accueillis chaleureusement et toujours accompagnés de sympathiques guides, nous avons bien sûr visité en long et en large la capitale, dont malheureusement pas grand-chose n’a subsisté aux vicissitudes de la Seconde guerre mondiale. Ce qui frappe, surtout les Franciliens, c’est l’impression de changer de continent, et de se retrouver en Europe…
Une ville propre par ailleurs, et d’allure bien moins décadente que Paris.
Nous eûmes le plaisir de rencontrer ou de retrouver des camarades de nombreux pays : Italie, Hongrie, Espagne, Scandinavie, etc.
Les occasions n’ont pas manqué de discuter ensemble et de festoyer, ce que les Polonais savent faire comme peu !
Le dimanche, veille de la marche, Ruch Narodowy organisait un colloque scientifique et politique sur le thème du « réchauffement climatique » mondial. Ceci étant une réaction au sommet mondial, consacré au même sujet, réunissant quelques jours après 200 Etats dans un… climat mondialiste.
Ce « contre-sommet » organisé par les patriotes fut de haute volée et attira de très nombreux journalistes. A l’issue, une déclaration commune fut signée, y compris par les délégations étrangères, demandant notamment plus de prudence et moins d’idéologie dans les interprétations des données climatiques.
Dans la soirée, une réunion internationale fut l’occasion pour chaque délégation européenne de présenter son mouvement.
La spécificité du RF et de la situation politique française fut donc précisée aux nombreux camarades présents, avant de laisser place à une soirée d’amitié, tandis que les cadres politiques polonais et invités se retrouvaient pour un dîner de gala et une soirée de charité.
Le lendemain matin, lundi 11 novembre, on croisait partout à Varsovie des militants nationalistes. Et pour cause, cette année encore ce sont des dizaines de milliers de patriotes qui se retrouvèrent, en dépit des manipulations du gouvernement. L’après-midi, dans une chaude ambiance, une première série de discours – entrecoupée de chants et slogans patriotiques – eut lieu face à plus de cinquante mille personnes.
Après l’intervention de l’Italien Roberto Fiore, président de Forza Nuova, notre directeur Thibaut de Chassey prit la parole pour – au nom des nationalistes français – saluer, féliciter et encourager les Polonais présents, et pour les mettre en garde afin qu’ils évitent à la Pologne de connaître le triste sort de la France, actuellement envahie et simple colonie de l’Union européenne.
L’immense foule s’ébranla ensuite, très solidement encadrée par un dispositif policier lourdement équipé. Cela n’empêcha pas, au contraire, quelques échauffourées impliquant les éléments les plus turbulents : deux « squats » de gauchistes attaqués après que leurs occupants se soient montrés belliqueux envers les manifestants, des incidents devant l’ambassade de Russie, et, plus réjouissant, une structure géante recouverte de fleurs représentant un arc-en-ciel (en tant que symbole de l’homosexualité militante, et sise place… Saint-Sauveur) a été détruite dans les flammes par les manifestants !
Lire la suite => http://www.contre-info.com/nationalisme-en-pologne-100-000-manifestants-dans-la-rue#more-30144 -
Des sentinelles devant le palais de justice à Tours - hier
-
Génération Identitaire présente sa nouvelle campagne “Génération anti-racailles” (VIDÉO)
“Nous sommes la Génération anti-racailles !” : vidéo officielle de la nouvelle campagne de Génération Identitaire.
-
29 novembre : Bernard Antony à Lyon
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, religion, tradition 0 commentaire -
« Les Titans et les dieux » de Friedrich Georg Jünger
« Les Titans sont les champions d’un ordre ancien aux murailles cyclopéennes et quasiment inaltérables »
Il y a 246 pages dans ce livre Les Titans et les dieux introduit par François Poncet et conclu par une bibliographie de Friedrich Georg Jünger par Alain de Benoist. Jacques Richan a également participé à sa publication.
Edité par Krisis en septembre 2013, le texte n’est pas d’un abord facile. Pourtant, intuitivement, on sent que l’effort nécessaire pour le lire sera récompensé. Chaos, Gaïa, Ouranos, Prométhée, Apollon, Pan, Dionysos, Héraclès et Achille, puis enfin Zeus, ont droit à une attention particulière se manifestant par un chapitre dédié. Accessoirement, on trouve les autres grandes figures de la mythologie grecque imbriquées dans le portrait de ces « vedettes ».
Comme il y a plusieurs manières d’aborder un livre, il y a plusieurs manières d’écrire. Le style de Friedrich Georg Jünger est essentiellement émotionnel, loin de celui de son frère Ernst, bien plus connu, factuel et clair. Si l’on n’y prend pas garde, on est vite perdu dans un verbiage psycho-intellectuel, en risquant la noyade à chaque ligne. Donc, pour les personnes aimant les idées claires, ce livre est un peu hermétique. L’auteur nous livre ses impressions, ses convictions, ses intuitions, mais aucun élément tangible ne participe à une quelconque démonstration de ses affirmations. Le premier sentiment de l’auteur de ces lignes était que ce livre était d’un abord difficile. J’allais l’abandonner et décliner la demande d’en faire une recension quand, toutefois intrigué, je décidai de pousser jusqu’à Prométhée.
Prométhée est une figure du monde écologiste. En bref, c’est lui qui vola le feu aux dieux pour le donner aux hommes. Cet acte est à l’origine de la civilisation industrielle techno-scientifique. Et donc de la crise écologique. Pour cela il fut puni car les dieux percevaient les conséquences de son acte. Mais votre serviteur n’en savait guère davantage sur lui. En lisant le chapitre le concernant, effectivement, Friedrich Georg Jünger souligne l’ambition « développiste » de ce Titan : « Le monde prométhéen est toujours monde de travail ; nulle part son titanisme n’est plus évident que là où il s’active dans l’invention permanente, dans l’ambiance d’une pensée d’ingénieur, dans la sphère des ateliers. Prométhée tire orgueil des œuvres de son esprit et de sa main, orgueil que l’on retrouve chez l’homme prométhéen jusqu’à la déformation, jusqu’à cette autosatisfaction du travail et du travailleur qui replace l’esprit de Sisyphe au cœur de notre existence (p. 57). »
Quelle est exactement la contribution de Jünger à ce portrait de Prométhée ? Les savants répondront.
Le chapitre sur Prométhée étant limpide, relecture. M’étant alors immergé dans le style de l’auteur, tout devint plus clair. Ce travail, publié en 1947, année où fut tourné le film Germania anno zero de Roberto Rossellini, s’inscrit clairement comme une tentative de lecture allégorique de l’histoire de l’Allemagne de la première moitié du XXe siècle.
Ce livre intéressera donc des lecteurs avides de mythologie grecque, mais aussi les personnes à la recherche de témoignages de l’esprit de cette époque. C’est une contribution importante. Sa signature est incontestable. Rappelons-nous pour cela la biographie de Friedrich Georg Jünger. Il naît en 1898. L’Allemagne, sous la tutelle de la Prusse et de la Maison de Hohenzollern, s’est imposée comme une sinon la puissance majeure de l’Europe. Puis c’est 1918. La défaite. Guillaume II abdique. S’ensuivent des révolutions urbaines, une guerre civile présentant de nombreuses similitudes avec la situation du grand voisin russe ; la montée des nationaux-socialistes et une nouvelle guerre mondiale, encore perdue en 1945. Fini le Gross Deutschland désormais partagé entre Russes et Américains. Dans ce bouillonnement politique, le bouillonnement intellectuel est de rigueur. Citons la physique quantique, la psychanalyse. D’autres courants traversent ce monde allemand, ou plutôt germanique, à la recherche de certitudes.
Nonobstant les engagements et les sensibilités des uns et des autres, beaucoup d’auteurs de langue allemande recherchent les composantes irréductibles de la nature humaine. On citera prudemment Alfred Rosenberg et son Mythe du XXe siècle (1930), succès de librairie inégalé alors. On évoquera plus ouvertement aussi l’œuvre de Carl G. Jung, pionnier de la psychologie de l’âme des peuples. Et d’autres. Friedrich Georg Jünger s’inscrit dans cette ambition. Il cherche dans la mythologie grecque les constantes fondamentales de la nature humaine. Se projetant dans la figure de Prométhée : « Il sent en lui des forces qui lui sont supérieures, qui l’amènent à croire qu’il peut la maîtriser de manière inédite. Ce n’est pas l’idée d’un monde créé, c’est l’idée de pouvoir créer un monde à lui seul qui le pousse en avant. C’est sans timidité qu’il contemple les grands archétypes de l’Être » (p. 62).
La question que nous pose Friedrich Georg Jünger est de déterminer si nous devons, en tant qu’Allemands, en tant qu’Européens, en tant qu’Hommes, être des dieux ou des Titans : « Mais Zeus retourne tout. L’homme doit maintenant se décider pour les Titans ou pour les dieux. Il doit, nous a-t-on dit, sublimer sa nature titanique en nature dionysiaque. Il doit passer par le pressoir pour parvenir à la maturité spirituelle. Le dieu le seconde en cela de sa démence cathartique. C’est une conception dans laquelle Dionysos fait l’office de dieu guérisseur. Celle même que nous retrouvons dans l’idée aristotélicienne de la tragédie, en place de celle du mythe » (p. 93). Relevons dans cette phrase que Friedrich Georg Jünger a fait son choix : il attribue une majuscule à « Titan » pour ne concéder qu’une minuscule à « dieux ».
Une lecture fine permettra au lecteur de nourrir une réflexion s’inscrivant dans la grande alternative d’aujourd’hui opposant la Modernité se réalisant par la Mondialisation marchande, à l’image du monde des dieux ou de Dieu, à une Post-Modernité dont on ne dessine pas encore les contours, mais dont on perçoit que l’esprit des Titans est l’instigateur.
Friedrich Georg Jünger souligne que : « La victoire des dieux olympiens ne se remporte pas sans mal. Réduits à leurs seules forces, les dieux ne sauraient faire pencher la balance. Pour terrasser les Titans, il faut des Titans. La lutte des dieux contre les Titans n’implique aucun dualisme. On ne peut en faire le conflit d’un principe lumineux et d’un principe de ténèbres » (p. 203).
Face à une Allemagne s’étant engagée dans un titanisme qui l’a détruite, confrontée à une alliance (USA-URSS) résolument déiste, Friedrich Georg Jünger est amer : « Les Titans sont les champions d’un ordre ancien aux murailles cyclopéennes et quasiment inaltérables puisqu’elles sont l’œuvre de la nécessité même. Mais le nécessaire n’a jamais soulevé personne d’admiration, et la peine des hommes n’est qu’un effort ininterrompu pour rompre ces chaînes pesantes, dont les chairs sont lésées » (p. 206). A bon entendeur, salut !…
Autrement, comme l’écrit sobrement Alain de Benoist, initiateur de cette publication, en réponse à une question de l’auteur de ces lignes : « Les motivations de Krisis pour cette publication ? (…) le plaisir de porter à la connaissance du public français l’un des grands livres d’un auteur trop méconnu de ce côté-ci du Rhin, le frère d’Ernst Jünger. »
Frédéric Malaval, 17/11/2013
Friedrich Georg Jünger, Les Titans et les dieux. Mythes grecs, Krisis, septembre 2013, 244 pages, Librairie Facta, 4 rue de Clichy Paris IXe, tel. 01 48 74 59 14
http://www.polemia.com/les-titans-et-les-dieux-de-friedrich-georg-junger/ -
Fête des Patriotes à Lyon le 7 décembre
-
Marche pour la vie : tous à Lyon le 30 novembre à 14h00!
Et pour ceux qui hésitent ou ne savent pas : 10 bonnes raisons de venir et de nous rejoindre!
-
Barricades devant l'Hôtel de Ville à Paris
Le tireur fou serait-il dans les parages ?
Non, juste des Sentinelles, qui ne lâchent rien.