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tradition - Page 289

  • Hollande hué sur les Champs-Elysées : une vidéo pour ceux qui ont des doutes

    Dommage pour le doigt... ;-)

  • Une première en France : le président largement hué et sifflé pendant le défilé du 14 juillet

    On peut l’entendre à partir de 1’10 :

    Des huées et des sifflets se sont élevés dimanche matin au passage de François Hollande qui, avant le défilé du 14 Juillet, descendait les Champs-Elysées où des opposants à la parodie de mariage contre-nature étaient présents relativement nombreux.

    Le mouvement officiel de « la Manif pour Tous » s’était quant à lui « défilé » et avait diffusé dans la semaine un communiqué précisant qu’il n’appelait à aucune action «par respect pour l’armée française». Hors sujet… Toujours cette bêtise et ce lâche conformisme bourgeoiso-droitiste qui empêchent toute révolution…

    La matinée a été encore marquée par de nombreuses arrestations injustifiées, le port du simple drapeau français excitant davantage les policiers que la détention de cannabis !

    http://www.contre-info.com/

  • Liberté pour un militant Beaunois d'AF !!

     

    Côte d'Or : de la prison ferme requise contre un opposant au mariage homo

    France 3 Bourgogne

    Le ministère public avait requis quatre mois d'emprisonnement, dont deux avec sursis, contre un Côte d'Orien de 20 ans. Il était jugé mercredi 10 juillet 2013 à Paris pour violences volontaires contre des policiers en marge d'une manifestation contre le mariage pour tous le 26 mai dernier.

    Une bouteille jetée en direction des policiers

    Jusqu'ici, un seul manifestant a été condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt. Condamné à une simple amende en appel, Nicolas Buss a été libéré mardi 9 juillet après presque trois semaines de détention.

    Selon les éléments de l'enquête cités mercredi 10 juillet devant le tribunal correctionnel de Paris, un jeune Bourguignon, masqué d'un foulard, aurait jeté une bouteille en direction des forces de police qui cherchaient à disperser les quelques centaines de manifestants refusant de quitter l'esplanade des Invalides.

    "Un mouvement de masse"

    Interrogé par la présidente, Isabelle Pulver, le jeune homme a nié en bloc. "Je n'ai jamais jeté d'objet", a déclaré le jeune élève d'une institution militaire, contestant les allégations de l'officier de police qui l'a interpellé.

    Pour justifier sa présence, ce soir-là, bien après l'ordre de dispersion, il a dit être resté "par curiosité". "Il y a eu un mouvement de masse, je m'y suis mêlé", a raconté le jeune homme au regard résolu, originaire de Beaune en Côte d'Or, qui comparaissait mercredi en même temps que sept autres manifestants interpellés le 26 mai.

    "Vous avez aujourd'hui à juger, non pas des manifestants qui venaient pour manifester", mais "ceux qui ont voulu en découdre avec les forces de l'ordre", a dit le procureur dans son réquisitoire qui a dénoncé des "faits d'une gravité certaine".

    "Pas un jour de prison en mai 68"

    "Je suis peiné par vos réquisitions", lui a répondu l'avocat du jeune homme, Me Jacques Trémolet-de Villers, qui a dressé un parallèle entre les manifestations contre le mariage pour tous et celles de mai 68. A cette époque, "j'ai vu de vraies manifestations. Il n'y avait plus un pavé à Saint-Michel. Je n'ai pas vu une poursuite, pas un jour de prison", a dit le conseil.

    "Quatre mois de prison ! Ce n'est pas sérieux", a-t-il ajouté, affirmant qu'il n'y avait aucune certitude concernant les faits reprochés à son client. "Depuis un mois, comparaissent devant vos tribunaux des jeunes gens qui n'ont rien à faire ici", a-t-il conclu.

    Le tribunal s'est montré clément

    Le tribunal correctionnel de Paris a fait preuve de clémence au terme d'une audience marathon de onze heures. Il a prononcé deux relaxes et six peines d'amende à l'encontre des jeunes gens.

    Les trois juges se sont situés, dans tous les cas, bien en-deçà des réquisitions du ministère public, qui avait ainsi requis des peines d'emprisonnement pour les huit prévenus, avec de la prison ferme pour sept d'entre eux (2 mois pour 6 et 4 mois pour un).

    "Il n'y a pas de volonté de voir ces personnes incarcérées. Il y a la volonté de délivrer un message", a expliqué, lors de ses réquisitions, le vice-procureur de la République, Abdel Mahi. Six des huit prévenus ont été condamnés chacun à une amende de 300 euros.
  • Non, Esteban n’est pas un « paumé »

    Non, Esteban n’est pas un « paumé »
    Après la mort de Clément Méric, la gauche a hurlé partout qu’Esteban et ses camarades Samuel, Alexandre et Stéphane n’étaient que d’ignobles brutes néo-nazies. Aujourd’hui, la droite condescendante et victimaire tente de se récupérer un martyr en le décrivant comme un paumé, un innocent « malgré lui ».
    Alors, et en réponse à l’article de Didier Bourjon paru sur Boulevard Voltaire le 11 juillet, je tiens à affirmer que non, Esteban n’est pas un « paumé », et que non, je ne suis pas le point de fixation de groupuscules « sombrement perdus ».
    Esteban, à 20 ans, travaillait dans la sécurité-incendie, avait des responsabilités, avait emménagé avec sa petite amie, quand bien des garçons de son âge oscillent entre le chichon, les jeux de rôles en ligne, les sorties en boîtes et une vie étudiante interminable, toujours sponsorisée par papa et maman. On a dit qu’il était skin, on a dit qu’il était sympathisant de Troisième voie : peut-être. Cela n’en fait pas un paumé, bien au contraire. Être skin, et surtout adhérer aux idées que j’ai défendues à Troisième voie, et que je défendrai ailleurs, c’est affirmer deux choses : la fierté d’être travailleur, et la fierté d’être Français.
    Avoir des idées et les assumer, ça ne fait pas de vous un paumé, ça fait de vous un homme, un homme tel que notre nation était encore capable d’en produire il n’y a pas si longtemps. Un homme capable de se défendre quand on l’agresse, un homme capable de résister moralement à un système qu’il juge mauvais, un homme capable de dire non haut et fort quand d’autres baissent les yeux dans la honte ou la peur.
    Esteban est infiniment moins paumé que ces crétins déracinés et déculturés qui encombrent les castings de télé-réalité.
    Esteban est infiniment moins paumé que les traders qui spéculent sous coke sur des produits dérivés dont ils ignorent la structure financière.
    Esteban est infiniment moins paumé qu’un homo qui veut avoir plein d’enfants.
    Esteban est infiniment moins paumé qu’un ministre de l’Intérieur qui parle d’assassinat pour un cas de légitime défense, infiniment moins paumé qu’un Premier ministre qui demande une minute de silence pour un agresseur et se rassied dans le ridicule, infiniment moins paumé qu’un président qui confond Chinois et Japonais, et prononce un décret de dissolution contre des associations déjà dissoutes.
    Esteban est infiniment moins paumé que les quelques punks à chiens qui s’inventent une guerre antifasciste en 2013.
    Enfin, et surtout, Esteban est infiniment moins paumé que tous les petits éditorialistes de « droite » qui prétendent le défendre sans se donner la peine de le comprendre.
    Tous ceux-là, je leur demande de se taire et, humblement, de relayer cette page de soutien : http://www.facebook.com/SoutenonsEstebanOfficiel2
     

  • La possession d'un objet estampillé LMPT constitue une "incitation à l'émeute". Sic

    Témoignage de ce matin :

    "Ce matin sur les champs, au niveau du Grand Palais. Après avoir sifflé Hollande, je remets mon drapeau rose dans mon sac. Jusque là, tout va bien! Vers 11h00, le défilé a commencé. Une dame à coté de moi a un coup de chaud et tombe dans les pommes. Je me porte à son aide, la recule afin qu'elle ait un peu d'air, ce qui lui permet de retrouver rapidement ses esprits. Je propose alors de lui donner de l'eau que j'ai dans mon sac. C'est alors qu'une policière (en civil) aperçoit le fameux drapeau dans mon sac et commence à me l'arracher. Très surpris par cette reaction totalement inappropriée, je m'indigne de plus en plus vivement à mesure que la réaction policière se fait plus coercitive. Je suis emmené sans beaucoup de ménagement par trois ou quatre agents vers le commissariat du 8e tout proche pour un contrôle d'identité qui durera près d'une heure, le policier ayant manifestement des difficultés à écrire rapidement sa main courante. Si je suis inquiet pour mes deux enfants qui sont restés seuls à regarder le défilé et n'ont rien vu de la scène, ça me laisse du temps pour discuter avec les deux agents qui sont successivement chargés de me surveiller. J'apprends que les consignes sont strictes et que la psychose est prégnante. La possession d'un objet estampillé LMPT constitue une "incitation à l'émeute". Mon refus d'obtempérer immédiatement à la police qui me demande de lâcher mon drapeau justifie la vivacité de l'interpellation, mon opposition à ce qu'on m'arrache mes affaires des mains aurait pu me valoir une GAV pour rébellion, mes indignations, il est vrai ponctuées une fois des termes "répression policière" et "dictature socialiste" relèveraient d'outrage à agents, etc. A un moment, quelqu'un entre dans le commissariat et s'inquiète de la présence d'un OVNI au dessus de l'Elysée. 5 min plus tard, un collègue annonce tout sourire : "Ils ont réussi! Ce sont des ballons avec une banderole..." Bravo au Printemps Francais, honte à la dictature socialiste, et vive la France !

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ils commencent à avoir des états d'âme ... Il serait temps !

    Mariage gay : le « malaise grandissant » des commissaires face à la répression

    INFO LE FIGARO - Dans le journal interne du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), des hauts fonctionnaires font part de leur refus d’être « une police d’opinion » face aux manifestants anti-mariage gay.

    Il y a quelques jours, les CRS s’indignaient, dans un tract du syndicat Alliance, de leur mission « ridicule » contre les « veilleurs debout ». Aujourd’hui, c’est chez les commissaires de police que la colère gronde. Dans le dernier numéro de la Tribune du commissaire, deux des trois « tribunes libres » sont consacrées au « malaise grandissant » de l’institution policière face à la répression des manifestations anti-mariage gay.« Du jamais vu ! », commente un membre de ce syndicat, qui représente 60 % des commissaires, et qui a toujours été très légitimiste. « Cela montre l’ampleur du mécontentement ».

    Signé « un collectif de commissaires de police », le premier article évoque « une vidéo ayant circulé sur Internet », « qui montre deux de nos collègues remettant en liberté des personnes portant un vêtement assorti du logo d’une association engagée dans un débat de société, après un simple contrôle d’identité ». « S’il apparaissait que des instructions ont été données à toute la chaîne hiérarchique policière d’interpeller des personnes sur ce seul motif, soulignent les auteurs, les commissaires de police qui ont décidé de les élargir honorent le Corps de Conception et de Direction ». Et de conclure : « il était temps de prouver que notre Institution n’est pas une police d’opinion ».

    Le deuxième texte - une tribune « poignante », juge le secrétaire général du SCPN, Emmanuel Roux - est une lettre d’« un commissaire de police attentif à l’actualité » à un « cher collègue ». Vraisemblablement pied-noir, il lui parle de sa grand-mère, Eugénie, qui « aimait beaucoup la France, bien qu’elle n’y soit jamais allée avant que le sens tragique de l’Histoire ne la contraigne (…) à quitter pour toujours notre terre natale il y a 51 ans ». Un jour, raconte-t-il, « elle commit l’acte fou de brandir un drapeau français à sa fenêtre ». Des uniformes « déboulèrent », « défoncèrent sa porte », à la recherche du drapeau.

    Un commissaire de police

    Aujourd’hui, le petit-fils d’Eugénie est commissaire divisionnaire. « Depuis plusieurs mois, le pays gronde, poursuit-il. Je vois des uniformes, de jeunes manifestants que l’on colle contre le mur. J’en ai vu qui tombaient, d’autres que l’on conduisait vers des fourgons, le regard perdu mais fier ». Avant d’asséner : « Je ne serai jamais l’un de ces officiers. J’aime trop ma grand-mère ».

    Emmanuel Roux admet avoir hésité avant de publier ces « collègues qui parlent avec leur tripes ». Mais il a reçu plusieurs appels dans le même sens, et a voulu jouer son « rôle de syndicat, lieu de parole ». « Je n’ai pas eu connaissance de pratiques policières qui auraient été différenciées selon les manifestants, tempère-t-il. Mais l’ordre public, c’est une alchimie complexe… »

    Au sein du SCPN, on affirme toutefois que « beaucoup ne se reconnaissent absolument pas dans les méthodes appliquées ». « C’est pas qu’on soit pro ou anti mariage gay, témoigne un commissaire signataire du premier article. On est simplement choqués. On voit une distorsion énorme entre ce qui se passe avec les voyous récidivistes et des gamins pacifiques qu’on met en garde-à-vue simplement parce qu’ils portent un tee-shirt ! Parfois, il faut avoir la force de dire « non ». Notre message, c’est que l’on refuse d’être une police politique, quel que soit le pouvoir ».

    Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Européennes : Quel avenir pour France Europe Vie ?

    Commentaire de Jeanne Smits dans Présent :

    "Ainsi donc, Christine Boutin la pourfendeuse du FN accepte de voisiner avec un « extrémiste » de droite (comme le disent les médias) de l’acabit de Jean-Claude Martinez, ancien député FN au Parlement européen, aux côtés de Patrick Louis, ancien député MPF au Parlement européen, Xavier Lemoine, maire de Montfermeil où il a succédé à Pierre Bernard, très proche du Centre Charlier, Béatrice Bourges et quelques autres ont fait conférence de presse commune à Paris jeudi matin pour annoncer la création de listes aux européennes de 2014, afin que la vie soit défendue à Strasbourg.

    Serait-ce là enfin une ébauche du mouvement politique ferme sur les « principes non négociables », capable de réunir des personnalités diverses et de faire sauter le mur de verre qui coupe la « droite » de sa composante la plus structurée doctrinalement ? « Le » rassemblement capable de combler le vide ressenti par tant de participants aux divers mouvements contre le « mariage pour tous » ? Il faut noter que discrètement, et la Manif pour tous et le Printemps français ont laissé aux intéressés la responsabilité de leur action, ce qui somme toute est plutôt sain.

    J’en discutais jeudi après-midi avec Bernard Antony qui disait regarder cette initiative avec « intérêt » et « bienveillance », mais non sans interrogations sur le plan humain et politique. Connaissant nombre des intéressés, il prévoyait des confrontations à court terme. Sa prédiction s’est réalisée dans les minutes qui ont suivi, ou presque. Patrick Louis, déplorant une « récupération politique » et une orchestration « à son profit exclusif » de la part de Christine Boutin, présidente démissionnaire du parti chrétien démocrate mais toujours membre, a claqué la porte du rassemblement moins de huit heures avant sa présentation à la presse. Il a affirmé que le « projet initial » n’avait pas été « respecté ».

    Sur le plan politique, nous observions également, avec Bernard Antony, que la défense de la vie, pour importante qu’elle soit, ne peut pas être le seul moteur d’une initiative politique européenne. Quelle sera la position de ce mouvement sur l’Europe, sur l’intégration économique et fiscale, sur la défense commune, le fédéralisme galopant, l’immigration, tous ces dossiers où l’UE joue son rôle néfaste en démantelant les souverainetés nationales ? On sait bien que le pouvoir supranational européen est justement celui qui nous impose toutes les lois néfastes et « l’esprit LGBT » tyrannique au service de la culture de mort contre les peuples.

    Pour ce qui est du mur de verre, il est toujours là. Pensez-vous que Présent ait été invité à la conférence de presse ? Non, bien sûr. Un ancien député européen comme Bernard Antony, à la pointe du combat pour la vie, Bruno Gollnisch, l’AGRIF qui la première a défendu les persécutés et gardés à vue des manifs, avec actuellement une centaine de dossiers à sa charge, n’ont pas été tenus au courant.

    On devine la crainte de ce nouveau mouvement « France Europe Vie » de montrer les moindres signes de connivence avec ceux que les médias taxent d’extrémisme de droite.

    Ce qu’il n’a sans doute pas compris, c’est qu’en s’opposant frontalement à la loi sur le « mariage pour tous » et même sans s’attaquer à la loi Veil en France, il est déjà d’« extrême droite ». Déjà tricard dans les médias. Déjà comme le FN, voire, s’il ose critiquer l’avortement légal un tant soit peu, pire.

    Bienvenue au club !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une invitation à un apéro pour tous interdite par la préfecture du Var

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  • Le totalitarisme laïcard de Maître Collard !

    Lors d’un discours aussi peu médiatisé que rudement proclamé il y a déjà quelques semaines devant la commission des lois de l’Assemblée nationale, le député du Gard et secrétaire général du Rassemblement Bleu Marine, Gilbert Collard, s’est prononcé pour l’interdiction de tout signe religieux dans l’espace public :

    « Il faut interdire toute forme de manifestation religieuse […] peu importe la religion », a-t-il déclaré. Et de poursuivre, en prenant les exemples des « cornettes » (coiffe de tissu blanc portée par les religieuses chrétiennes), des « voiles » et des « croix » : « Il faut pacifier ce pays, et le seul moyen, c’est qu’on dise aux cornettes de ne plus apparaître, au voile de ne plus se montrer, aux croix de ne plus s’exhiber, de façon que l’on puisse vivre dans un pays pacifié. »

    Maître Collard est-il tombé sur la tête ? On ne sait ! En tout cas, le jeudi 6 juin 2013, il récidive au cours d’un débat à l’Assemblée en prêchant pour une laïcité plus radicale. Il parle de la fameuse « neutralité religieuse » qui, selon lui, doit s’exercer dans les « lieux publics et les lieux privés ». Est-ce un gag ? Non, il s’agit certainement d’un écart de langage car, sinon, cela reviendrait à proscrire la pratique de la religion en dehors des lieux de culte. Une nouvelle charia laïque ! [...]

    Arnaud Guyot-Jeannin - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • À Béziers pour soutenir Robert Ménard, par Christian VANNESTE

     La candidature de Robert Ménard pour les municipales de Béziers peut revêtir lampleur dun séisme. La forte personnalité de lhomme, son courage, son combat incessant en faveur de la Liberté de la Presse et donc de la liberté dexpression en font un personnage hors du commun

    Robert Ménard soutenu par le FN,
    le RPF et Debout la République
    Fondateur de Reporters sans frontières et Secrétaire Général, il na jamais craint de sexposer pour défendre et protéger la liberté des journalistes. Son parcours politique peut paraître étrange, de lextrême gauche à lextrême droite.
    En fait, il est très logique : déranger, briser le système de la connivence des pouvoirs, transgresser en permanence la pensée unique et le politiquement correct. Cest sur ce chemin que je lai rencontré.
    Ce quon attend de lui à Béziers, cest de faire souffler un vent de liberté, non pas de proposer une alternance classique et superficielle, mais de réussir une alternative au système paralysant qui limite loffre politique à lUMP et au PS.
    La France est bloquée depuis 1981 entre de réformes idéologiques de gauche et la peur de la droite de les remettre en cause. Au niveau local, le passage dun camp à lautre ne se traduit pas par un changement politique : le socialisme municipal, des dépenses excessives pour soutenir une démagogie catégorielle, perdurent au-delà des alternances partisanes.  La soif de pouvoir et de revenus de plus en plus confortables, qui sadditionnent discrètement, a développé le mille-feuille territorial.
    En revanche, le recul de la liberté est de plus en plus frappant. Une censure qui ne dit pas son nom multiplie les procès liés à lexpression de la pensée. On semble trouver normal quun manifestant non-violent soit en prison quand des pilleurs de trains de banlieue sont en liberté. En fait, les parlementaires, qui viennent deux jours par semaine à lAssemblée ou au Sénat sont davantage mobilisés par leurs mandats locaux que par des questions de principe ou de valeur qui les intéressent peu.
    La candidature de Robert Ménard à la mairie de Béziers, ce sera laffrontement dérangeant entre un paradoxe et une imposture.
    Ménard est, en effet, un candidat qui a une stature nationale, et même internationale en raison de son activité de journaliste et de Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières, et cependant, il va être Maire à plein temps dune ville dans laquelle il a vécu auprès de ses parents, lorsque ceux-ci ont quitté lAlgérie Française en 1962, pour sinstaller dans le quartier populaire de la Devèse à Béziers.
    Il aura à affronter une quadruple imposture : comme la indiqué sans vergogne la responsable UMP de la circonscription, un « chabada politique » va tenter de contrer loffensive de Robert Ménard.
    Dans la mesure où la gauche est divisée à Béziers, la « droite » va essayer de se maintenir en douceur en soutenant les maires en place dans quatre ou cinq communes des environs, notamment Sauvian.
    À l’évidence, il ne sagit pas dun accord de bonnes volontés en vue du Bien Commun mais simplement dune entente de connivence afin de préserver un pouvoir.
    Contrairement à ce quavait annoncé le député récemment réélu, le cumul des mandats nationaux et locaux se perpétuera en cas de maintien de l’équipe en place : un député-maire et un sénateur et président de lagglomération.
    Cette situation fera, comme la dit sans ambages le maire sortant du député-maire un maire annexe, député voué localement au quotidien tandis que le président dagglomération se réservera les projets.
    Enfin, on voit dans le double discours de lUMP une quatrième imposture. Les affiches parlent de reconquête comme si les municipales sinscrivaient dans une sorte de guerre civile où chacun des camps devait planter son drapeau sur des fiefs.
    Et on se rend compte à travers cet exemple que les élus sont prêts à toutes les compromissions avec ladversaire pour se maintenir au pouvoir.
    Robert Ménard lance aujourdhui une opération pilote. Soutenu par de nombreux Biterrois, rejoint par Debout la République, par le RPF et par le FN, il casse un système qui consistait à faire monter les voix du FN, tout en maintenant les votes de 20% des Français dans une zone dexclusion.
    En réunissant tous les Français, Robert Ménard bouscule le système et se dote dune force de frappe électorale capable de réveiller la Belle Endormie quest Béziers, et de choisir entre les folies dépensières de Frèche à Montpellier et limmobilisme de Couderc à Béziers, une troisième voie, celle dun dynamisme réaliste et responsable.
    Dans le Nord, il y a un exemple dune pareille remise en cause d’élus en place depuis trop longtemps pour répondre avec efficacité aux problèmes du jour : lorsque Borloo a gagné Valenciennes en 1989.

    Christian VANNESTE

    Député Honoraire - Président du RPF - Président Famille et Liberté

    http://www.francepresseinfos.com/