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tradition - Page 301

  • Expulsion ordinaire

    Mercredi 26 juin. 13h, pause déjeuner. Ne travaillant pas très loin, je file Place Vendôme me sustenter là-bas et apporter une galette et un petit pot de beurre aux veilleurs debout qui s’y trouvent déjà.

    Las… c’était sans compter sur la diligente bravoure des agents de la maréchaussée, toujours prêts à transcender leur noble travail par des actes forts et qui ont du sens. En arrivant sur place, je vois un cordon de policiers entourant une douzaine de civils près de la colonne. L’habitude aidant, plus besoin de se poser des questions quant à la nature du dialogue entre les deux groupes. Je m’approche tout de même, histoire de prendre quelques photos.

    « Veuillez vous rassembler, pour votre sécurité ». Tiens, encore cette éternelle sécurité… ça me rappelle un bouquin de Tocqueville qui traîne dans ma bibliothèque.

    De loin, j’entends un homme lisant à haute voix les articles du Code Pénal relatifs à la liberté de circulation et à l’obéissance aux ordres illégaux (art 432.4, art 122.4). Aux alentours, quelques témoins déjà au courant de l’affaire expliquent aux passants de quoi il retourne.

    Après quelques minutes, les policiers (plus nombreux que les veilleurs) expulsent tout ce beau monde de la place, direction rue de la Paix. Les interpellés n’opposent aucune résistance. À quelque distance, je filme la scène.

     

    Soudain, un policier s’approche de moi. Ce foudre de guerre a du remarquer quelque chose de pas bien citoyen dans mon activité. S’ensuit le dialogue suivant :

    «  Monsieur, vous filmez ?
    -          Je filmais. Ca se voit, non ?
    -          Tout à fait. Veuillez me suivre maintenant.
    -          Non. Pourquoi donc ?
    -          Veuillez me suivre sans discuter, on va rejoindre le groupe.
    -          Je n’ai rien fait. Vous pouvez m’indiquer la raison ?
    -          Monsieur rangez votre appareil et venez avec le groupe
    -          Ça c’est une destination, ce n’est pas une raison.

    [je finis par le suivre]

    -          Vous ne m’avez toujours pas donné de raison, c’est manifestement illégal vous savez.
    -          On vous la notifiera plus tard.
    -          Plus tard ??? Vous n’avez pas le sentiment que c’est un peu particulier comme procédure ?
    -          Vous aviez l’air très intéressé par ce groupe alors on va les rejoindre
    -          Je suis moins intéressé par « leur » groupe que par le vôtre.
    -          Je ne suis pas un groupe, je suis seul
    -          Ah oui, et moi j’étais combien alors ? Et vos collègues ?
    -          Bon ne faites pas d’histoire, allez hop rentrez dans le cercle.

    Bref, je rentre sans faire trop d’esbrouffe. La plupart de mes désormais camarades sont plutôt des adultes, hommes d’affaires, moins de jeunes qu’en soirée. On patiente un peu, quelques-uns continuent de mettre les policiers face à leurs responsabilités, sans grand espoir et sans succès, évidemment, puisqu’ils n’écoutent pas. On échange quelques coordonnées, pour porter plainte en bonne et due forme.

    Finalement, le verdict tombe : « Messieurs-dames, vous allez être autorisés à vous disperser (« aaaaaaaah ») mais uniquement par petits groupes de deux, et direction Opéra. Pas vers la place ». Voilà voilà, entrave à la liberté de circulation, patin couffin, on ne va pas jouer les naïfs indignés avec emphase dans les colonnes du blog, on est un peu habitué. La reprise du boulot approche, j’ai le sentiment que personne parmi nous n’est vraiment très en avance sur l’horaire. Deux par deux, on se quitte bons amis.

    On vit une époque formidable.

    Par Camille http://latableronde.wordpress.com

  • Les Politiques mentent : Oui, il est possible d’abroger la loi Taubira. Parole d'Experts

    Oui, il est possible d’abroger la loi Taubira. Le problème est seulement politique

    On entend souvent dire qu’il serait trop compliqué d’abroger la loi Taubira. J’ai voulu en avoir le cœur net.

    J’ai interrogé une vingtaine de professeurs de droit. Leurs réponses sont unanimes. Il n’y a pas d’obstacle juridico-technique à une abrogation de cette loi : oui, il est possible d’abroger la loi Taubira.  Le problème est seulement politique.

    Il n'y a aucun obstacle juridique à ce qu'une nouvelle majorité abroge la loi Taubira. Il suffit de ne pas demander la rétro-activité de la loi, par application du principe de non-rétroactivité qui est encore en vigueur dans notre pays (sauf semble-t-il pour les lois fiscales, mais ceci est un autre débat…).

    Si la loi est abrogée, les couples homosexuelles ne pourront plus se marier ni adopter des enfants. En revanche les mariages et adoptions homosexuels prononcés entre le promulgation et l’abrogation de la loi demeureront. Il y aura donc coexistence de différents régimes.

    Sur ce point, les mécanismes législatifs, jurisprudentiels et même maintenant constitutionnels, de modulation des effets dans le temps des décisions de justice pour préserver les situations particulières, permettraient parfaitement de sécuriser les situations matrimoniales créées entre 2013 et 2018. Ce ne serait pas le premier exemple de régimes juridiques dérogatoires et même un peu particuliers, l'outre-mer en ayant donné quantité par le passé.

    Par ailleurs, en cas d’abrogation de la loi Taubira, rien n’empêchera d’améliorer la loi sur le PACS, quitte à lui donner un autre titre ne comportant pas le terme « mariage ».

    Mais alors, où est le problème ?

    Il y en a deux.

    L’aspect institutionnel juridique
    Le premier problème reste d’ordre juridique. Deux institutions pourraient s’opposer (de façon non démocratique) à cette abrogation si elle était décidée par une nouvelle majorité.

    La première de ces institutions est le Conseil Constitutionnel. En effet, pour reprendre les termes d’un des professeurs de droit que j’ai interrogés « Sous des dehors d'impartialité, les décisions du Conseil Constitutionnel peuvent être en réalité très politiques... Le Conseil a considéré que le droit naturel n'existait pas pour ne pas sanctionner la loi Taubira, alors même que le droit naturel est au fondement des droits de l'homme qu'il est censé appliquer ! Bref, sa jurisprudence est à géométrie variable et ce faisant difficilement prévisible. »

    La seconde de ces institutions est la Cour Européenne des Droits de l’Homme (rappelons que cette Cour n’a rien à voir avec l’Union Européenne, voir ce lien).

    Bien qu’elle ne l’ait pas fait jusqu’à présent, cette Cour pourrait affirmer un beau jour le droit au mariage pour les homosexuels. Il sera impossible à la loi française de s'y opposer.

    (Ici, le béotien que je suis s’interroge. Comment est-il possible d’arriver à une situation où une institution étrangère, auto-nommée, lointaine, puisse s'arroger un droit sur notre droit, en l'espèce en appliquant un principe assez flou (la non-discrimination) à un terrain qui lui est totalement étranger (la structure familiale) ? Et que peut-on faire contre cette situation absurde ? La question reste ouverte.)

    L’aspect politique
    Le second problème est le plus inquiétant pour le fonctionnement de notre pays. C’est l’aspect dit "politique".

    Tous les juristes interrogés disent que la question sera d’ordre politique. Et ils sont tous sceptiques sur l’existence d’une volonté politique future dans les structures traditionnelles d’alternance de notre pays pour abroger cette loi : ce dernier point étant simplement une opinion personnelle et non une position technique. Je cite un des juristes interrogés « La ritournelle sur l'impossibilité de l'abrogation repose sur la spéculation politique que personne ne VOUDRA le faire, ce qui me semble le cas étant données les positions, comme toujours ambiguës, de l'UMP... ». Il faut donc entendre ici « politique» par « jugé par les candidats aux fonctions électives comme non conforme à leurs intérêts, électoraux ou autres. »

    Cette idée est malheureusement assez répandue, comme chacun peut s’en rendre compte autour de lui. 

    Dit en d’autres termes : les gens (entenez : les citoyens ou les électeurs)  sont convaincus que la plupart des politiques actuels n’auront ni le courage, ni la vision de se prononcer clairement sur cette question, qu’ils jugeront comme non susceptible de faciliter leur élection (cf. l’exemple très emblématique de Madame Nathalie K.-Morizet).

    En résumé
    Il n'y a aucune impossibilité technique ou juridique à ce qu'une nouvelle majorité vote l'abrogation de la loi Taubira. Affirmer le contraire est soit parler de ce que l'on ne connaît pas, soit mentir.

    Il y a cependant deux obstacles potentiels institutionnels et non démocratiques à la mise en place éventuelle de cette abrogation.

    L'existence de ces obstacles ne doit pas dispenser de se battre pour l'abrogation de cette loi. Mais cette abrogation nécessite une volonté politique, au sens ci-dessus.

    Le double constat de la nécessité d’une volonté politique et de la suspicion de son inexistence conduit à des propositions pratiques. Celles-ci sont développées dans l’article voisin.

    http://www.diatala.org

    Source: http://mariagehomo.eklablog.com/l-abrogation-de-la-loi-taubira-ne-pose-pas-de-difficulte-juridique-a93018733

  • La démocratie française entre en agonie

     La voix de la Russie jette un regard sombre sur notre pays :

    "Depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, tant par le fait des événements internes, qu’internationaux, la vieille démocratie française se dégrade rapidement. Son entrée en agonie apparaît certaine mais personne n’est en mesure de dire le temps qu’elle mettra à rendre l’âme ou si les Français par un mouvement salutaire viendront à son secours avant qu’il ne soit trop tard.

    Tous les indices sont dans le rouge, des manifestants sont placés en garde-à-vue pour des prétextes inexistants, des opposants sont arrêtés et emprisonnés parfois dans des conditions inhumaines et dans une violence terrifiante. Dans les manifestations, des agents des RG et des agitateurs stipendiés répandent le chaos afin de discréditer les causes défendues par les protestataires. Dans les rues, les témoignages d’opposants passés à tabac, matraqués, piétinés se multiplient dangereusement. Parmi les témoins certains citent des propos inouïs de policiers en civils, insultes, menaces à peine déguisées, intimidations. Le pouvoir en place entretient également les divisions pour mieux régner, dissolutions de groupes étiquetés à l’extrême-droite et dans le même temps ménagement des forces se trouvant à l’extrême-gauche, le tout en jouant les uns contre les autres en fonction des situations.

    Le mauvais exemple règne évidemment surtout en haut-lieu, l’équipe gouvernementale est elle-même entachée d’opprobre, un Premier ministre et quatre autres ministres dont Mme Taubira ont été condamnés à des amendes et à des peines de prison. L’affaire DSK, puis celle de Cahuzac démontrent à quel point les milieux politiciens sont vermoulus et friables à toutes les tentations. Loin de punir, la Justice fonctionne à deux vitesses, de grands coupables reçoivent des peines insignifiantes tandis que de pauvres hères, voir dans le cas des opposants de simples citoyens innocents sont condamnés à des peines disproportionnées. Dans le même temps le pouvoir donne l’exemple de toutes les corruptions, des responsables de parti comme Harlem Désir, grossièrement pris la main dans le sac sont nommés à des postes clés et sapent la confiance populaire (...)

    Ces collusions nombreuses et les viols les plus élémentaires des droits des Français et de la France elle-même, se traduisent par d’inquiétants événements dans les relations extérieures de la France. Dans les médias sous contrôle et d’ailleurs financés par l’Etat partiellement, il ne se passe pas un jour sans que des pays comme la Russie soient montrés du doigt afin de créer un contraste entre le paradis terrestre en France et le reste du monde en proie à la guerre et à la dictature. Cette basse propagande, martèle en permanence des contre-vérités, quand il ne s’agit pas tout simplement de mensonges éhontés. Pendant ce temps, des meurtriers et des islamistes sanguinaires sont armés en Syrie, en Libye et dans nombre de pays d’Afrique et d’Asie. Des régimes fantoches sont fait et défait, des plans sont établis pour l’asservissement de populations ou le contrôle de ressources diverses parfois pour le meilleur profit d’alliés douteux… voir même dangereux comme le Qatar, l’Arabie saoudite ou les USA.

    Car la France est aujourd’hui l’ombre d’elle-même au niveau international. Malgré les avertissements de De Gaulle, la France est entrée à nouveau dans l’OTAN par la décision de Nicolas Sarkozy. Ailleurs des interventions militaires coûteuses se développent, au Congo, au Niger, au Mali, sans compter la Libye, la Côte d’Ivoire derrière nous et la Syrie, l’énorme farce syrienne ou un ministre complètement discrédité dans une sombre affaire de sang contaminé, vient vendre aux Français le mirage syrien pour faire couler un autre sang dans des contrées lointaines et souvent au détriment de chrétiens et de petites gens. La situation internationale est sans doute le reflet le plus éclatant de la décomposition de la démocratie française, encore que l’intérieur du pays soit déjà en ébullition et en grand danger.

    Ce danger c’est celui de l’explosion sociale, dans les banlieues les malaises attisent la violence, la haine et le racisme. En réponse à celui visant les populations greffées sur la Nation, progresse le racisme anti-blanc et anti-français, ce dernier d’ailleurs n’étant jamais cité. Des drapeaux français sont brûlés, l’insécurité progresse, des zones sont hors contrôle et à la merci de la moindre étincelle. Dans les rues, la moindre manifestation, même sportive, peut tourner au drame et à la confrontation. Dans les assemblées des politiciens de gauche discutent de l’opportunité de prendre le contrôle d’internet et de museler la parole des oppositions. Partout d’ailleurs, l’ennemi, l’opposant, est qualifié de « fasciste » sans le moindre discernement, ce qualificatif dévoyé est devenu une arme du pouvoir pour faire taire les plus audacieux et effrayer la masse des citoyens apeurés et goguenards.

    Dans les mêmes assemblées, le pouvoir confisqué est assuré par deux formations, aujourd’hui souvent réunis sous le qualificatif d’UMPS. La fin de la proportionnelle a écarté toutes les autres formations, certaines comme le FN, le FG ou EELV devraient disposer de dizaines de députés et former des groupes parlementaires puissants mais ne sont représentés souvent que par deux ou trois malheureux députés noyés dans le système. Devant un constat aussi calamiteux certains trouvent encore la force de déclarer que les changements font peur… ou que « la France est le plus beau pays du monde ». Oui mais pour combien de temps encore ?"

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les cathos, ces nouveaux ennemis de la démocratie que Valls traque sans relâche

    La narration de contrôle d'identité de catholiques à la sortie de la messe et de l'arrestation d'un prêtre en Hollandie :

    "Dormez tranquilles citoyens, Manuel Valls veille. Que tous ceux qui s’inquiètent de la montée de la délinquance se rendorment, la police traque jour et nuit ces nouveaux délinquants qui menacent la république socialiste: les cathos.
    Saint-Cyr au Mont d’Or est une petite commune de la banlieue lyonnaise. Elle accueille l’Ecole Nationale Supérieure de la Police qui forme les commissaires et les officiers de police. Lundi 21 juin 2013, Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault participent à la cérémonie officielle de remise des diplômes de la 63ième promotion en présence du préfet de région Jean-François Carenco.
    Comme il était de coutume sous le règne de Sarkozy, Valls fait boucler le périmètre. Les habitants ne sont pas autorisés à se rendre sur le lieu de la cérémonie et les forces de l’ordre quadrillent le secteur. Parmi les invités triés sur le volet figure l’Abbé Pirrodon, le curé du village.
    Alors que la cérémonie se déroule tranquillement, le curé reçoit plusieurs SMS sur son téléphone portable l’informant que des paroissiens sont retenus ou contrôlés par les forces de l’ordre.
    Prier dans une église représente une menace à l’ordre public
    Quelques paroissiens qui souhaitent manifester leur opposition à l’emprisonnement d’un militant contre le mariage homosexuel sont bloqués à l’intérieur de la poste du village. Jusque là, rien d’extraordinaire. La France manque de places en prison, on réquisitionne la poste pour empêcher de dangereux extrémistes catholiques armés de poussettes et d’enfants de s’exprimer, pourquoi pas.
    Mais là où le sang du curé ne va faire qu’un tour, c’est quand il reçoit un message lui indiquant que tous les paroissiens qui sortent de son église font l’objet d’un contrôle et d’un relevé d’identité.
    Normalement, en France démocratique, le contrôle d’identité est encadré par la loi. Un gendarme ou un fonctionnaire de police ne peut pas vous demander de décliner votre identité sans un motif précis. (1) Un contrôle d’identité peut avoir pour objet de prévenir les atteintes à l’ordre public ou s’il existe des indices permettant de penser qu’un individu se prépare à commettre une infraction, un délit ou un crime.
    Aujourd’hui, en France socialiste, le simple fait de sortir d’une église est devenu une raison suffisante pour penser qu’on s’apprête à troubler l’ordre public ou a commettre un délit. C’est ahurissant, mais c’est comme ça.
    On ne les avait pas habitués au contrôle au faciès les habitants de Saint-Cyr au Mont d’Or. Ici, les Roms, les arabes et les noirs sont  rares. Alors, le curé, choqué par ces méthodes peu démocratiques et peu respectueuses de la loi décide de s’en ouvrir à son maire" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Interdire les toilettes à un garçon que ses parents croient fille ? Discrimination !

    Le garçon en question a six ans. Oui, six ans ! A Denver, Colorado, le petit Coy Mathis fréquente une école élémentaire depuis la rentrée 2011. En l'inscrivant, ses parents avaient demandé qu'il soit traité, comme il l'était déjà à la maison, en petite fille, expliquant qu'il est « transgenre » : jusqu'à l'hiver dernier, le petit Coy avait donc accès aux toilettes des filles, là où il y avait des toilettes séparées. Mais, sans que l'école rende la raison publique, cela lui a été interdit au retour des vacances. Il lui était proposé d'utiliser les toilettes des garçons, celles des professeurs ou celles de l'infirmière de l'école.
    Colère et indignation des parents !

    Sa maman, Kathryn Mathis, a souligné combien il était « dangereux » pour une petite fille de devoir utiliser les toilettes des garçons… Avec son époux, Jeremy, un ancien Marine, elle en a fait une affaire très médiatisée, accordant des interviews à la presse et apparaissant dans des talk-shows à la télévision.

    Les Mathis, assistés du « Transgender Legal Defense and Education Fund », se sont aussitôt tournés vers la Division des droits civiques du Colorado – nous sommes alors en février. Le 18 juin, le directeur de cet organisme, Steven Chavez, explique que l'attitude de l'école rappelle la ségrégation qui avait cours avant le mouvement des droits civiques, cette ségrégation qui reposait sur le principe que les Noirs et les Blancs sont « séparés mais égaux ». Donc, les droits de Coy Mathis avaient été violés. Et son école y est qualifiée d'« hostile, discriminatoire et n'offrant pas un environnement sûr » en raison de son refus de laisser le garçonnet faire usage des toilettes des filles.
    Il n'est peut-être pas nécessaire de préciser que c'est une première…
    Coy Mathis a une grande sœur, autiste, et une petite sœur, et aussi une sœur et un frère nés en même temps que lui : l'autre garçon est autiste lui aussi, et la sœur triplée a été victime d'un virus à la naissance qui l'a laissée paraplégique et elle nécessite des soins constants.
    C'est à cinq mois que ses parents ont commencé à « s'apercevoir » que Coy se sentait fille – parce qu'il avait attrapé la couverture rose d'une de ses sœurs. Plus tard, il ne montrait guère d'intérêt pour les jouets traditionnellement « mâles » et avait plutôt tendance à graviter vers les jouets et les vêtements des filles. A quatre ans, il a expliqué à ses parents que quelque chose clochait dans son corps.
    Déprimé quand on lui coupait les cheveux, il a commencé à refleurir, assurent les parents, lorsqu'ils ont commencé à le traiter comme une fille (ou plus exactement, sans doute, comme ses sœurs…), sur la recommandation d'un psychiatre qui l'a diagnostiqué « transgenre ». Tout le monde s'adresse à lui avec des pronoms féminins et il paraît que, revêtu de robes à froufrous, il (pardon, toute la presse américaine dit « elle ») a retrouvé le sourire. Sans compter que sa mère donne des interviews sur son cas en sa présence.
    Que ce garçon soit victime d'un désordre, soit de lui-même, soit en raison des circonstances familiales, et même pour toute autre raison, paraît évident. Ce qui est notable, c'est le refus de vouloir essayer de traiter le désordre qu'on ne qualifie plus comme tel depuis que l'Association psychiatrique américaine l'a décidé. On a pourtant de nombreux exemples de thérapies réussies qui ont permis à un enfant biologiquement fille ou garçon de se sentir à l'aise dans sa propre identité.
    LifeSite cite la vice-présidente de l'American College of Pediatricians qui, après avoir souligné que les enfants intègrent des messages émis par leurs parents même pendant la petite enfance et que si ces messages sont confus ou brouillés, ce qui peut se refléter dans l'affirmation qu'ils aimeraient faire partie de l'autre sexe. « Le sexe biologique n'est pas un désordre ; permettre à un enfant de désavouer son sexe biologique l'est bel et bien. Personne ne naît transgenre : cela a été établi grâce à des études sur les jumeaux », affirme-t-elle.
    L'université John Hopkins a cessé de pratiquer des opérations de changement de sexe en constatant qu'elles n'entraînent aucune conséquence bénéfique, tandis que certaines personnes opérées finissent même par revenir à leur identité d'origine. Le responsable de ces opérations a abandonné en expliquant qu'« on ne donne pas de liposuccion à un anorexique ».
  • Gender : objection des parents en Espagne

    Leonor Tamayo, objectrice, mère de famille nombreuse, fut la coordinatrice de la campagne contre l’Education pour la Citoyenneté (EpC), contre le gender à l'école. Elle déclare :

     

    "Notre combat contre les enseignements idéologiques de l’ Education pour la Citoyenneté (EpC), que Zapatero a imposé avec sa réforme des programmes scolaires, a commencé il y a déjà sept ans. Dès le début, nous avons clairement vu que la meilleure arme dont nous disposions pour défendre le droit des parents à éduquer leurs enfants était l’objection de conscience, et que les parents eux-mêmes devaient être les acteurs de ce mouvement. Le rôle des grandes associations nationales, des partis politiques ou de l’Eglise devait être de les soutenir mais en aucune façon de se substituer à eux dans leur responsabilité de premiers éducateurs.

    La première étape de l’engagement fut l’édition d’un Guide pour parents, sous forme de questions réponses, permettant de percevoir la gravité du danger, la nécessité de se soulever contre celui-ci, la façon de le faire, tout en incluant quelques notions juridiques élémentaires.

    Nous nous sommes mis en relation avec toutes les associations nationales parentales, familiales et de la liberté de conscience, en leur demandant de soutenir l’initiative et de collaborer à la diffusion de ce guide. Le soutien a été unanime et il englobait les principales associations familiales, les associations officielles de parents des écoles catholiques (qui en Espagne ont un poids très important dans le système éducatif), la direction des centres de l’enseignement privé (le CECE).

    [...] Nous étions loin d’imaginer que notre résistance et notre projet deviendraient un mouvement social sans précédent en Espagne et probablement en Europe, même si nous le désirions et étions prêts à tout donner. En effet, nous ne nous attendions pas à l’énergie, au courage et à la fermeté des parents qui voient la liberté, leurs droits fondamentaux et surtout la formation et l’avenir de leurs enfants menacés. Voilà la clé du succès. [Lire la suite]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Arrestation violente de deux veilleurs hier au cœur de Paris

    Allez jusqu'au bout de la vidéo et diffusez-la autant que possible :

  • Il était une fois dans l’Ouest ou le suicide d’une civilisation, par Frédéric Lafrenière

    Il y a quelques années, la mort de la civilisation occidentale semblait être l’apanage de quelques extrémistes de droite à l’imagination malade. S’il y avait certains signes inquiétants qui ne pouvaient être niés par les sources d’informations officielles, on passait bien vite par-dessus ce qui pouvait devenir une menace aux dogmes judéo-maçonniques.

    Aujourd’hui, les choses sont différentes, nos élites politiques semblent avoir atteint un point de non-retour. Trois exemples suffiront pour démontrer que la classe politique occidentale est plus que jamais incapable de gérer les situations de crise. Cependant, l’ange de la mort commence à frapper de plus en plus fort à la porte de l’Occident. La disparition des nations de race blanche n’est plus une notion abstraite. Nous assistons à des signes de plus en plus inquiétants de faiblesse, d’autisme et d’incompétence de la part de nos gouvernements et de nos élites.

    Le manque de testostéron

    Le vingt-deux mai dernier, un jeune soldat britannique, Lee Rigby, a été tué en pleine rue à Londres. Les deux meurtriers étaient vraiment à l’image du monde voulu par les mondialistes comme Jacques Attali. De parfaits nomades apatrides, d’ascendance africaine, nés en Colombie et vivant à Londres. Ces deux beaux spécimens du village global ont écrasé, poignardé, tailladé et décapité le soldat Rigby. Si les attaques à la machette et au couperet à viande sont monnaie courante au Libéria et en Sierra Leone, elles seraient supposées nous choquer lorsqu’elles se déroulent dans la ville la plus branchée du monde. Face à ce meurtre sordide, le Premier ministre David Cameron a prévenu virilement les soldats britanniques qu’il était «probablement préférable de ne pas apparaître en uniforme dans les rues de Londres». Ouf ! Visiblement, François Hollande a de la concurrence…

    La bonne conscience et l’autisme

    Dans le même ordre d’idées, des émeutes ont éclaté à Stockholm le dix-neuf mai dernier. Le vingt-huit mai, la police a annoncé la fin des violences dans la capitale suédoise. En effet, les forces de l’ordre n’avaient plus qu’à déplorer «quelques» incendies de voitures, ce qui est considéré comme normal… Les bonnes âmes n’ont pas raté l’occasion d’accuser de racisme la police et les résidents de Stockholm qui se sont plaints des dégâts causés par les émeutiers. La Suède est-elle un pays raciste ? C’est certain ! Peu importe le fait que la Suède occupe le quatrième rang dans le monde dans le nombre de demandeurs d’asile et qu’elle soit la deuxième terre d’accueil par rapport à sa population. Il faut savoir que la démocratie est exigeante et demande un oublie de soi complet. La ministre suédoise de la justice, Beatrice Ask, l’a bien compris. Elle a évoqué l’«exclusion sociale» comme la «cause de problèmes très sérieux.»

    Simplement de l’incompétence

    Le trente mai, le Washington Post publiait en première page, une photo d’Ibragim Todashev, professionnel des arts martiaux et surtout ami de Tamerlan Tsarnaev, qui, avec son frère Dzhokhar, a déclenché les bombes durant le marathon de Boston. Todashev, lui-aussi tchétchène, avait été abattu par des agents du FBI, après avoir avoué son rôle et celui de Tamerlan dans le triple assassinat de Waltham, au Massachusetts, en septembre 2011. Cet article avait quand même laissé beaucoup d’Américains pantois.

    Bien que Tamerlan Tsarnaev ait été en contact avec des radicaux musulmans depuis des années et que Moscou ait demandé des renseignements à son sujet, les autorités américaines n’ont rien vu de suspect. Même après un séjour de six mois dans le Caucase où il en a profité pour rencontrer d’autres terroristes tchétchènes, Tamerlan a pu rentrer aux Etats-Unis sans problèmes. Le Homeland Security n’a vu que du feu alors que Tamerlan Tsarnaev avait créé une chaîne Youtube sur laquelle il a posté des vidéos djihadistes. Quant à Djokhar, son frère, il a posté sur Twitter, peu avant les attaques de Boston, des messages montrant clairement son hostilité envers la société occidentale.

    Conclusion

    Depuis les années soixante, les politiques d’immigration ont été dirigées par des gens qui détestent l’Occident. La franc-maçonnerie a décidé de créer une nouvelle société, une nouvelle population plus conforme à ses vues libérales. Fini les liens du sang, l’attachement au terroir et les héros ! Place à la haine de soi pour les populations de race blanche. L’immigration sauvage amène de partout des populations qui n’ont pas renoncé à leurs liens raciaux, religieux, ethniques et culturels. Si le racisme chez les blancs est combattu avec acharnement, même où il n’existe pas, les nouvelles populations immigrées ont, au contraire, beaucoup de comptes à régler avec nous. Les gestes hostiles sont légitimés par un colonialisme dont chaque blancs porte l’odieuse tache originelle. La rhétorique haineuse et la guerre culturelle est encouragée plus que jamais chez les populations immigrantes. Comment pensons-nous que tout cela va se terminer ?

    Source

    http://lacontrerevolution.wordpress.com

  • Les veilleurs, un défi au système médiatique

    Il y en a des choses qui se passent sous le radar médiatique. Tenez, par exemple, le mouvement des veilleurs. J’en ignorais tout,  jusqu’à un matin de cette semaine, j’ai oublié lequel, où en traversant comme à mon habitude la Place Vendôme pour rejoindre mon bureau, j’ai observé une poignée d’hommes et de femmes debout devant la Chancellerie. Tous regardaient dans la même direction et semblaient attendre on ne sait trop quoi. Quelque chose d’indicible les unissait et pourtant ils étaient à distance les uns des autres et ne se parlaient pas. Etonnée, j’ai tapé "Place Vendôme" sur Twitter en arrivant au bureau et j’ai découvert que c’était des veilleurs. Si j’ai bien compris, ils s’inscrivent dans la lignée de la Manifestation pour tous, mais protestent également contre la condamnation de l’un des leurs, prénommé "Nicolas". Toujours sur Twitter, j’ai découvert que ce mouvement ne se se limitait pas à la Place Vendôme. Il y avait d’autres Veilleurs, devant le Palais de justice, sur le trottoir en face de l’Elysée, Place de la République…Mieux, les veilleurs s’organisaient aussi en province et même en Europe. J’ai donc cherché sur Google des articles. Il y en avait dans la presse quotidienne régionale, mais rien au niveau national, et rien donc, concernant Paris. Que les habitants des régions me pardonnent, je ne suis pas responsable de l’excessive centralisation de notre pays et ne m’y associe d’ailleurs aucunement. Mais c’est ainsi. Si la presse nationale ne relaie pas ce qui se passe à Paris, la capitale devient alors sourde et muette. Surtout si même le Parisien se tait.

    20 veilleurs, 10 cars de police

    Mercredi soir, j’ai entrainé avec moi un copain sur la place. Tu vas voir, lui dis-je, toi le subversif, le rebelle, l’insoumis, le provocateur, tu vas aimer.  Il ignorait tout de l’affaire bien qu’il passe ses journées à s’informer sur Internet, au point qu’il en sait plus que moi sur l’actualité et sur tout d’ailleurs alors qu’il n’est pas journaliste. Nous étions en voiture. Un policier en mobylette nous a interdit l’accès à la place. Il faut dire qu’une colonne de cars de CRS (ou de gendarmes, je ne les différencie pas) commençait à l’investir et que notre minuscule véhicule s’était faufilé avec insolence dans le convoi. Nous faisions désordre. Surtout que mon subversif camarade faisait de grands gestes aux conducteurs des camions, tantôt pour les sommer de se pousser, tantôt pour se foutre ouvertement de leur gueule. L’animal est ingérable et je commençais à avoir des sueurs froides. "Je veux voir ça me lance-t-il, tout en se garant d’un coup de volant enthousiaste dans une place miraculeusement libre rue St Honoré. Et nous voici bondissant du véhicule pour nous jeter au coeur de l’événement. Les CRS commençaient à descendre des cars, équipés en robocop, certains étaient allongés sous un camion, visiblement embarrassés par une panne. Subversif Premier, remonté comme un coucou suisse par cette adrénaline de terrain de guerre,  a commencé à  interpeler les forces de l’ordre avec son ironie habituelle sur le thème classique "vous n’auriez pas mieux à faire ailleurs". Fort heureusement, avec sa queue de cheval et son look globalement étrange, ils l’ont pris pour un SDF aviné et ne lui ont opposé qu’un souverain mépris. "Ah ben il est en forme celui-là" ai-je même saisi au vol, ce qui ne m’a rassurée qu’à moitié sur l’issue de notre équipée sauvage. Il est vrai qu’ ils n’étaient pas venus pour lui, mais pour les Veilleurs, dont à l’évidence mon camarade agité ne pouvait faire partie. Ceux-là avaient investi  la place. Ils se tenaient debout, espacés les uns des autres de quelques mètres. Bien alignés. Silencieux. Immobiles. Ils étaient à peine une vingtaine. Face à eux, dix cars de  CRS. Quelques touristes italiens se sont approchés d’un CRS pour savoir de quoi il retournait. Je n’ai pas entendu sa réponse. Il régnait une ambiance étrange. Tant de policiers sur équipés pour si peu d’hommes et de femmes debout et silencieux. Et au nom de quelle loi ? Les réponses officielles ne sont guère convaincantes. J’ignore la suite. Attrapant mon provocateur ami par la manche, je l’ai sommé d’arrêter ses âneries et nous sommes partis. Doté d’un instinct très sûr du rapport de force, je crois qu’il avait compris tout seul qu’il ne fallait pas chauffer davantage les policiers.

    Une marée silencieuse

    Les veilleurs étaient encore là jeudi et vendredi Place Vendôme. C’est comme une marée. Ils sont quelques uns le matin, plus nombreux à midi, puis la vague reflue et ils reviennent le soir. Toujours debout, silencieux, immobiles. C’est incroyable comme leur attitude attire l’attention. Quand tout le monde marche du fameux pas pressé du parisien, ils s’arrêtent. Au milieu du bruit et de la fureur de la capitale, ils se taisent. Absolument. Non seulement ils ne parlent pas (et encore moins ne crient), mais ils n’arborent ni pancarte, ni tee shirt siglé, ni quelque message écrit que ce soit. C’est le silence absolu. Ils sont juste là, immobiles, troublants de détermination. Ne cherchez pas d’articles de presse sur les Veilleurs de la Place Vendôme ou d’ailleurs à Paris. Il n’y en a pas. La cause n’est pas juste, médiatiquement parlant. Le silence et l’immobilité ne font pas de bons sujets. Ils n’ont pas de leaders (en tout cas à ma connaissance) pour organiser des conférences de presse.  Sans image et sans discours, il n’y a pas de sujet possible pour les journalistes. En ce sens, les veilleurs sont profondément subversifs. Si un artiste les croise, quelque part à Paris, je l’invite à s’arrêter et à regarder. C’est un spectacle fascinant. Il suffirait que leur cause soit à la mode pour que les médias du monde entier les observent avec émerveillement. Seulement voilà, on ne regarde jamais que ce que l’on veut bien voir.

    http://laplumedaliocha.wordpress.com