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tradition - Page 301

  • Nationalisme : entretien avec le directeur du Renouveau français

    Vu sur le site du RF :

    « Notre directeur [Thibaut de Chassey] était interrogé dans le numéro 3099 de l’hebdomaire Rivarol, en date du 19 juin.
    Vous pouvez retrouver ci-dessous l’essentiel de cet entretien.

    Thèmes abordés : le Congrès nationaliste, l’affaire Méric, les menaces de dissolution, la mobilisation contre le « mariage » homo, le Printemps français, Frigide Barjot, le « Camp d’été nationaliste », etc.

    Rivarol : le 11 mai dernier vous avez organisé votre 5ème Congrès Nationaliste à Villepreux sur le thème : « Défendre la famille, socle de la nation ». Pouvez-vous nous tracer les grandes lignes de cet évènement désormais incontournable du paysage nationaliste français?

    Cet événement organisé par le Renouveau français (et qui n’est pas le congrès du RF) a été créé en 2008 pour répondre au désir, et même au besoin, qu’ont les nationalistes de se retrouver, surtout après la disparition des fameuses fêtes des BBR.
    Spécialement dans cette époque où notre courant est stigmatisé par l’Oligarchie et ses médias, alors que l’on peut parfois se sentir isolé au milieu de concitoyens moutonniers, il est important de se réunir autour de nos orateurs, de nos auteurs, de nos associations et journaux, de nos artistes, de se retrouver entre nationalistes. C’est utile et c’est important pour le moral.

    Le « Congrès nationaliste » propose des stands nombreux et variés, des conférences, des animations, des discours (chaque année sur un thème différent), parfois des tables rondes et projections de documentaires, des présentations de délégations étrangères. Une buvette ouverte toute la journée rend le cadre magnifique de Villepreux plus convivial et tout est mis en œuvre pour faciliter la venue des familles, avec une garderie gratuite.

    C’est un carrefour, un lieu de découverte, d’achats utiles, de discussions, de retrouvailles, d’amitié française ! On en ressort les batteries rechargées.

    Rivarol : quel est le bilan de cette dernière édition?

    Si cette année nous n’avons pas atteint le millier de participants, l’affluence était tout à fait satisfaisante au vu des difficiles conditions d’agenda. Le bilan est bon aussi et surtout en ce qui concerne la qualité des interventions, le banquet animé par l’excellent Choeur Montjoie Saint Denis et l’ambiance générale qui a régné sur cette journée.
    Nous avons différentes idées pour améliorer encore et renouveler un peu le concept lors du prochain « Congrès nationaliste ».

    Rivarol : la bonne surprise de cette année 2013 est sans conteste l’incroyable mobilisation contre la Loi Taubira et son pseudo « mariage » gay. Quelle est votre analyse politique de cet immense mouvement populaire français?

    Ces derniers mois ont montré que sous les cendres de la civilisation française, il y a encore des braises, qui ne demandent qu’à être ravivées. Une nouvelle génération de Français s’est levée face à un projet qui ne peut que révulser les consciences non déformées. Comment ne pas s’en réjouir ? Mais comment, simultanément, ne pas s’offusquer des tentatives de détournement dont a fait l’objet cette mobilisation ? Détournement politicien d’un côté avec le honteux et mensonger racolage de l’UMP, détournement moral de l’autre côté, avec l’apologie de la bougrerie ou la dissimulation du catholicisme de manifestants pourtant majoritairement de cette religion. Ce fut un cas d’école de canalisation et de déviation de la colère populaire, du fait d’une calamiteuse figure de proue médiatique, la mal prénommée mais bien nommée Frigide Barjot.
    Quoiqu’il en soit, ces derniers mois doivent nous rappeler qu’en politique, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise et que des brèches apparaissent régulièrement dans le rouleau compresseur mondialiste. A nous de les exploiter au mieux. En l’occurrence, il s’agit notamment de faire comprendre à un maximum d’indignés les véritables enjeux ainsi que les véritables origines politiques et philosophiques de cette évolution : l’idéologie égalitariste et libérale, qui ravage ce qu’il reste de notre société. Rivarol aussi a, naturellement, un rôle important à jouer dans ce domaine.
    La répression disproportionnée de Manuel « Gaz » a produit par ailleurs des effets bénéfiques auprès d’un certain public : les coups de matraque et les jets de gaz ont eu raison de sa torpeur et de sa complaisance envers un Système dont il n’y a rien à sauver, et qui justifie chaque jour davantage une saine révolution.

    De notre côté, au Renouveau français – dont de nombreux membres ont été en première ligne ces derniers mois, en général discrètement – , nous voyons arriver une nouvelle vague militante à la faveur de ces événements. C’est peut-être une maigre consolation mais c’est en tout cas un encouragement sensible à maintenir et développer le combat contre les forces de mort actuellement à l’œuvre.

    Rivarol : d’après Marine Le Pen, la Loi Taubira ne serait qu’un rideau de fumée pour masquer les mauvais chiffres du chômage. Partagez-vous cette analyse?

    Très partiellement : il est certain que la « gauche » étant incapable de résoudre les problèmes sociaux – bien au contraire -, elle se réfugie presque naturellement dans les combats sociétaux ; et c’est un fait qu’avec ces longs mois centrés sur le prétendu « mariage » entre invertis, le gouvernement a échappé à d’autres pénibles polémiques, dont il aurait eu grand peine à sortir populaire. Mais atténuer la gravité de l’enjeu de la loi Taubira, quoiqu’on pense de ses véritables motivations, est une lourde erreur – une faute même -, tant il s’agit d’un bouleversement civilisationnel (comme le reconnaissait Taubira elle-même) aux conséquences concrètes dramatiques pour cette génération et les prochaines.

    Rivarol : Mariton, Copé, Jacob ou même Frigide Barjot sont-ils légitimes pour représenter le vaste rassemblement de Français contre le mariage pour tous?

    Non, bien sûr : ces personnages relèvent de l’escroquerie, faisant tous partie du Système. L’absence de conviction est chez eux proportionnelle à la soif de passer dans les médias, sans trop s’y faire maltraiter si possible. Or les médias ne sont pas neutres mais irrémédiablement militants et ennemis de nos idées. Les personnalités qui choisissent de s’en faire les tributaires renoncent à leur liberté et à leurs convictions, pour autant qu’ils en aient eu à un moment – ce qui est peu probable. Mariton, Copé et Jacob sont là pour capter des voix et défendre ou reconquérir leurs prébendes. « Barjot », quant à elle, est en décalage (sur la forme et sur le fond) avec la plupart des manifestants, à qui elle a imposé ses insupportables et répugnantes apologies de l’homosexualité. Alors que le fond du problème, c’est tout de même que l’inversion des mœurs est quelque chose d’objectivement mauvais…

    Rivarol : que pensez-vous de Béatrice Bourges et de son « Printemps Français »?

    Une stratégie intéressante, moins de compromis que la « Manif pour tous », peu de fond mais c’est logique, un fonctionnement « en nébuleuse » avec ses avantages et ses limites. On peut supposer que cela ne durera pas longtemps, et espérer que cela aura donné le goût du militantisme à un certain nombre de jeunes qui feront là un premier pas dans la bonne direction, et qui « embraieront » sur un engagement politique sérieux et durable.

    Rivarol : quel regard portez-vous sur l’affaire Méric et sa scandaleuse récupération par le pouvoir politico-médiatique ?

    Clément Méric faisait partie d’une bande de voyous qui depuis deux-trois ans multipliaient les agressions contre tout ce qui était considéré comme patriote à Paris. Ces « antifas » attaquaient régulièrement – armés et en surnombre – les réunions, les gens isolés, les commerces… Qu’au bout d’un moment il y ait mort d’homme était logique, et la police, sachant tout cela, a volontairement laissé une large impunité à ces gauchistes belliqueux. Méric, loin d’être un étudiant pacifique, était une petite frappe animée d’une haine rabique. Il est dommage qu’il se soit laissé entraîner dans ce mouvement de bêtise et de haine. Ses camarades ont encore montré leur absence totale de dignité et d’honneur en se faisant passer pour d’innocentes victimes de la barbarie fasciste alors qu’ils étaient des agresseurs déterminés. La caste politico-médiatique a, elle, démontré une nouvelle fois son cynisme et son extraordinaire capacité à mentir et à manipuler. Aucune de ses personnalités n’a fait preuve du moindre sens moral, de la moindre honnêteté dans ce torrent d’affabulation. La connivence objective (et logique) entre le Système capitalo-mondialiste et la gauche extrême qui prétend le combattre apparaît de façon éclatante. Tout comme la nécessité de développer, dans notre camp, les moyens de réinformation afin de contrer au mieux les opérations comme celle qu’on vient de voir.

    Rivarol : craignez-vous la dissolution de votre organisation le Renouveau Français ?

    Nous n’en serions pas surpris, dans la mesure où l’Etat à la sauce hollandaise ne s’embarrasse plus de la loi ni d’apparences démocratiques. Je l’ai personnellement vérifié le 26 mai quand j’ai été, avec quelques camarades, arrêté « préventivement » et détenu sans motif légal pendant cinq heures, alors que je rejoignais simplement l’un des cortèges… Les derniers mois ont bien montré que nous avions affaire à un gouvernement de fanatiques et on peut s’attendre à des mesures arbitraires. Il y a dans l’air comme un plaisant parfum de fin de Régime, et il ne faut pas s’étonner qu’en commençant à vaciller, ce dernier devienne plus mauvais.

    Dissolution du mouvement ou pas, les hommes, les idéaux et la détermination sont là et sont hors de portée des nains qui nous oppriment actuellement. Le RF n’est qu’un outil, précieux mais remplaçable. Le combat continuera dans tous les cas.

    Rivarol : vous allez sortir ces prochains jours un nouveau numéro de la revue L’Héritage. Pouvez-vous nous en dévoiler le sommaire?

    Comme d’habitude le contenu sera varié : histoire de France et histoire nationaliste, politique, identité, philosophie (avec une présentation simple d’une querelle fondamentale), etc. Nous ferons bien sûr bonne place à la question de la dénaturation du mariage, tâchant de remonter aux véritables sources et d’élargir les perspectives. Informations sur www.lheritage.net ou au 06 21 22 16 32.

    Rivarol : vous organisez chaque année un camp d’été pour les jeunes de 15 à 35 ans. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste et quelles sont les modalités pour s’y inscrire?

    Le « camp d’été nationaliste », organisé avec L’Héritage, est un temps fort dans la vie d’un jeune nationaliste, un moment exceptionnel en termes d’instruction et de camaraderie.
    Y est dispensée une formation politique, historique et technique (comment militer) de grande qualité, adaptée aux différents niveaux des participants. L’ambiance est certes studieuse mais on a le temps de rencontrer des camarades, d’échanger, de se défouler et se détendre, de rire, de chanter… Le RF a acquis une véritable expertise dans la tenue de ce type d’activité et il s’agit d’une opportunité à ne pas rater pour vous ou le cas échéant pour vos enfants ou petits-enfants ! Un sain climat catholique est garanti (et les non catholiques sont bienvenus). Le camp aura lieu cette année du 26 août au 1er septembre, dans le Loiret.
    Les détails pour s’inscrire sont ici. On peut aussi nous contacter au 06 21 22 16 32 ou à RF/ASMA BP 80308 75723 PARIS Cedex 15. »

    http://www.contre-info.com

  • Les dissolutions de la peur

    Utilisant le prétexte de la mort de Clément Méric, le gouvernement socialiste a engagé plusieurs procédures de dissolution à l’égard d’organisations nationalistes qu’il avait dans le collimateur depuis un certain temps. Même si « l’affaire Méric » se dégonfle de jour en jour – les preuves et témoignages accablants se succèdent, démontrant que le petit roquet antifasciste et sa bande de voyous d’extrême-gauche étaient les agresseurs lors de la rixe où il est accidentellement décédé – nos gouvernants n’en ont cure.

    Alors pourquoi cet acharnement et cette hâte à dissoudre des « groupuscules extrémistes » comme ils se plaisent à les décrire ? Parce que ceux qui nous gouvernent ont peur, tout simplement.

    L’ampleur de l’opposition à la loi sur le mariage homosexuel qui a débouché sur un véritable « Printemps français » les terrorise. Ils sont morts de trouille parce qu’ils n’arrivent ni à manipuler ni à canaliser cette légitime révolte populaire qui gronde et qui dépasse le cadre du refus de l’infâme loi Taubira. La féroce répression policière, totalement disproportionnée, ainsi que les condamnations judiciaires iniques, ne fonctionnent pas. Les faux-opposants acquis aux dogmes de la République franc-maçonne, de l’UMP à Marine Le Pen en passant par Frigide Barjot, ne parviennent pas à briser cet élan populaire de la France des terroirs et des clochers en tentant de replacer le débat public dans un cadre « conventionnel » où tout est contrôlé.

    Alors on s’agite en haut-lieu et on tente de museler, affichant sa pusillanimité au grand jour, les organisations non-conformistes qui tiennent depuis toujours un discours révolutionnaire appelant à mettre à terre un Système vermoulu dont les Français se méfient de plus en plus.

    Ces dissolutions sont l’aveu éclatant d’une fébrilité typique des régimes en bout de course. Cette hargne est celle de la bête acculée, dos au mur, qui sent que son temps est compté.

    Le France charnelle et millénaire n’est pas encore dissoute dans le mondialisme consumériste et métisseur. L’espérance française face aux menaces qui pèsent sur notre civilisation est en train de renaître. Et les ultimes soubresauts liberticides d’une Ripoublique agonisante n’y changeront rien.

    Thomas JOLY

    Secrétaire général du Parti de la France

    http://fr.altermedia.info

  • La répression, aujourd’hui comme hier…

     

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    Zentropa

    Pour la première fois depuis bien longtemps, le « peuple de droite » est, depuis plusieurs mois (avec une notable accélération ces dernières semaines), victime de ce qu’il appelle ordinairement de ses vœux : la répression policière et la rigueur judiciaire. Cruel retour de bâton, les jeunes militants et activistes du « printemps français » et de la « manif pour tous » se retrouvent aujourd’hui confrontés aux mesures sécuritaires et liberticides qu’une large part d’entre eux applaudissait dans le passé, lorsqu’ils les pensaient destinés à d’autres « publics ». Car, il convient de le rappeler et de le répéter sans relâche, la généralisation du test ADN – qui vaut au pauvre Nicolas une part de son inique incarcération - n’est pas une invention de la prétendue « dictature socialiste » mais une mesure prise et imposée en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur et égérie des milieux « droitiers ». D’ailleurs, si ces tristes événements et le sort injuste réservé à Nicolas et aux autres, avaient au moins le mérite de conduire ces milieux à adopter un regard critique, mesuré et prudent vis à vis des discours et législations prétendument « sécuritaires », tout cela n’aura pas été vain. Car l’augmentation de l’arsenal répressif de l’Etat ne sera jamais qu’une arme politique supplémentaire aux mains d’un Pouvoir qui change régulièrement de coloration « idéologique » mais conserve toujours pour seuls véritables ennemis les individus et les mouvements contestant la toute puissance de la globalisation et du Marché, que ce soit, hier, les militants anti-mondialistes, les écologistes radicaux ou aujourd’hui les opposants à la marchandisation de la procréation et de la parentalité. Il est indispensable, pour être efficaces et cohérents, de sortir de l’aveuglement partisan qui consiste à se réjouir de la répression lorsqu’elle touche ses « adversaires » (ou du moins ceux que le Système lui a présenté comme tels) avant de pleurnicher et de hurler au scandale lorsque celle-ci se retourne contre soi. On n’a pas beaucoup entendu les actuels sourcilleux défenseurs des droits des militants politiques s’insurger après la mort de Carlo Giulani à Gênes, l’emprisonnement de « faucheurs volontaires » anti-OGM ou la manipulation politico-judiciaire dont furent victimes Coupat et le « groupe de Tarnac »…Il convient aussi de se souvenir que la répression anti-nationale et anti-patriote, cette infâme disproportion des peines et des faits, ne date pas d’aujourd’hui mais que malheureusement peu de gens s’en souciaient lorsque ses victimes étaient issus de milieux sociaux et militants jugés « vulgaires » ou « sulfureux ». Ainsi si l’on voit actuellement les soutiens d’Esteban faire circuler les appels à la la solidarité au profit de Nicolas, l’inverse ne crève pas les yeux…

    Au contraire de la justice étatique, notre solidarité ne dois pas être à géométrie variable ! Pas plus de solidarité de classe que de justice de classe !

    Source: Zentropa

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • A l’attention des résistants d’hier et indignés d’aujourd’hui.

    Dans le Figaro, Jean-Marc Leclerc, spécialiste des sujets policiers et judiciaires, attire notre attention sur les contradictions de plus en plus visibles du système judiciaire en France. A propos du jeune Nicolas condamné à de la prison ferme pour avoir refusé de donner ses empreintes digitales et un prélèvement ADN alors que d’autres y échappent allègrement.

    Pourquoi ? Ils étaient de gauche, et syndiqués. « Quand je pense à tous les casseurs d’extrême gauche que nous avons remis dehors à l’issue de leur garde à vue, alors qu’ils refusaient de donner leur ADN ! », confie un préfet au journal. Le journaliste rappelle qu’à Roanne, en mai dernier, trois militants CGT condamnés pour « dégradation en réunion » avaient refusé le prélèvement ADN. Verdict ? Convocation en novembre prochain devant le tribunal correctionnel de la ville… On est bien loin de l’incarcération immédiate imposée au jeune Nicolas. « Le 18 avril dernier, à Tours, le président d’un club de promotion du cannabis en voie de dissolution a ainsi été condamné à du simple sursis pour refus de prélèvement de son patrimoine génétique », précise Jean-Marc Leclerc. Enfin, en 2009, les CGTistes coupables de voies de faits, courent toujours en liberté, malgré leur refus du fichage ADN. Pour Nicolas, c’est curieusement un autre traitement qui a été concocté par nos « Fouquier- Tinville au petit pied. « Si seulement il avait été syndicaliste ! », conclut le journaliste. Comme pour les casseurs du Trocadéro, non seulement on peut constater que notre police est une police politique, mais encore pour compléter le tableau totalitaire, notre justice de gauche dont le syndicat de la magistrature ne cesse de proclamer l’indépendance, est en réalité totalement inféodée au pouvoir idéologique. Pour mémoire le pôle juridique de la Manif pour tous précise que, 1000 arrestations et 600 gardes-à-vue parmi lesquelles nombreuses étaient celles qui dépassaient 24h, ont été enregistrées en quelques mois…Non seulement on est dans l’Idéologie sectaire et dominante, mais on est aussi dans une posture mesquine. Il ne fait pas bon être albatros au royaume des crabes si on ne garde pas suffisamment d’altitude.

    Il ne s‘agit pas ici, une fois de plus de se positionner dans le débat national escamoté autoritairement par le gouvernement, mais de se rappeler comment en 1940 quelques français amoureux de la liberté et de leur pays ont su prendre des décisions courageuses, alors que le pouvoir de l’époque leur enjoignait de rester sagement chez eux. La répression sauvage qui s’abat sur notre jeunesse de France manifestant avec le drapeau de la patrie en tête, semble particulièrement démesurée, tandis qu’il y a peu, les casseurs de la manif « Anti fa » du 26 juin à Paris semaient sur leur passage : bris de vitrines, chaos, haine et violence…Vous avez dit deux poids deux mesures ? Ce n’est pas ceux, qui étaient la jeunesse du pays, ardente et audacieuse, qui ont refusé de se soumettre à un pouvoir abusif en 1940, ceux qui se sont engagés avec la France libre étant aussitôt condamnés à mort par contumace pour haute trahison, qui accepteront les agissements de ce gouvernement vacillant et sectaire contre notre jeunesse d’aujourd’hui. Ce n’est certes pas eux, qui ont montré l’exemple, qui iraient frileusement se cacher derrière les convenances pour laisser maltraiter une jeunesse qui de toute évidence aime sa patrie. Nous vivons en effet un temps étonnant, où l’on voit des milliers de jeunes entonner la Marseillaise (qui n’est pas mon hymne préféré) et se faire charger par les CRS. J’en appelle aux anciens combattants, aux anciens volontaires, aux anciens résistants à ceux qui ont toujours placé la liberté de leur patrie au dessus de leur propre vie. Ces anciens qui sont une apostrophe permanente à nos contemporains. J’attends aussi de voir s’élever les voix des émules de Stéphane Hessel, de BHL, des associations de défense des droits de l’homme. Où sont-ils les démocrates attachés aux libertés fondamentales ? Ces bonnes consciences tarifées seraient elles influencées par les enjeux idéologiques ? Cela voudrait il dire que les droits humains ne s’appliquent qu’à ceux qui ont l’heur de « bien penser » ?

    Vous ne seriez en réalité que des donneurs de leçons sectaires à la solde d’une idéologie ?

    Allons messieurs les amateurs de « phrases historiques », qu’attendez-vous pour vous indigner ?

    Olivier Perceval http://www.actionfrancaise.net

  • Violation des libertés publiques : L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe rappelle à l’ordre la Turquie, la France et la Suède

    Lors de la procédure dite de débat d’urgence, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté ce 27 juin 2013 par 106 voix contre 15 et 14 abstentions une Résolution intitulée « Manifestations et menaces pour la liberté de réunion, la liberté des médias, et la liberté d’expression » (doc. 13258).

    Cette résolution dont l’objet initial était de dénoncer la répression des manifestations en Turquie a été étendue à la situation française et aux évènements ayant eu lieu à Stockholm. Par cette Résolution, « L’Assemblée déplore les récents cas de recours excessif à la force pour disperser les manifestants et réitère son appel aux autorités de veiller à ce que l’action de la police, si elle est nécessaire, reste proportionnée » ; elle demande en outre à ces Etats de respecter les droits et libertés.

    L’introduction dans cette résolution de la situation française fait suite à l’audience publique organisée le 26 juin 2013 à l’APCE à l’initiative du Parti Populaire Européen et du European Centre for Law and Justice, en présence notamment de Luca Volontè, député, de Ludovine de la Rochère, Présidente de la Manif pour Tous, de Béatrice Bourges, du Printemps française et de Madeleine et Jean-Baptiste, des Veilleurs. Durant cette audience fut présenté notamment un rapport présentant des témoignages de victimes de répressions policières.

    Addendum 15h : Le texte final de la résolution est publié. Le texte final est disponible sur le site de l’APCE.

    Lire ici le texte du projet initial de Résolution

    Le Salon Beige

  • Communiqué de Serge Ayoub

    Communiqué de Serge Ayoub
    Suite à la campagne d’incitation à la haine et à la violence contre Troisième Voie lancée par le Premier ministre Ayrault qui parle de nous « tailler en pièces » et du ministre de l’Intérieur Valls qui cautionne et justifie la violence des antifas, « qui luttent d’une manière ou d’une autre » contre les idées considérées d’extrême droite, nous, patriotes, subissons de la part de l’extrême gauche une avalanche de violence contre les nôtres.

    Ce week-end, près d’Agen, nos anciens militants de Troisième Voie, qui dans un dernier baroud d’honneur avant la dissolution effective de notre mouvement, collaient leur restant d’affiches, ont été attaqués par une bande de nervis sortis d’un festival punk, ivres d’alcools et confortés par les provocations d’Ayrault. Ces brutes alcoolisées ont agressé à huit les trois colleurs et leurs deux compagnes.
    ...
    Heureusement le courage et la justice ont eu raison de la haine et du nombre, mais depuis les médias se déchainent contre ceux qui n’ont fait que se défendre d’avoir collé des affiches et de refuser de se laisser battre.

    Malheureusement la campagne de haine et de violence se propage et se généralise sur toute la France : il y a trois jours le local de nos camarades dans la Somme, à Estrées-Mons recevaient plusieurs impacts de balles sur la façade et essuyait dans la nuit un cocktail molotov. Pire à Picquigny, la nuit dernière : un autre local, identifié comme accueillant des patriotes, a subi un incendie criminel, et tout cela dans l’indifférence générale.

    La violence systématique des antifas s’exerce en toute impunité, sur tout le territoire et contre tous. La semaine dernière, le local du Front national à Nantes était mis à sac ; ce dimanche, c’est Paris qui était livré à des bandes armées et masquées qui ont vandalisé le centre de la capitale au vu et au su de tous ; aujourd’hui c’est au tour de la permanence du PS du XXème à Paris d’être mise à sac par les antifas !

    Quand le gouvernement réagira-t-il ? Quand les violences et la haine seront-elles stoppées ? Faudra-t-il un nouveau drame ?

    Serge Ayoub, le 24 juin 2013 http://www.voxnr.com

  • Quand Taubira viole les droits de l’homme

    La Manif Pour Tous dénonce les conditions d’incarcération détestables de Nicolas devant le Conseil de l’Europe et soutien les parlementaires inquiets qui ont rendu visite ce matin à Fleury Mérogis

    Nicolas Bernard-Buss, déjà victime d’une condamnation particulièrement lourde pour les faits qui lui sont reprochés et disproportionnée pour un jeune de 23 ans sans casier judiciaire, a subi des conditions d’incarcération détestables.

    Depuis son incarcération et jusqu’à hier, Nicolas a été totalement isolé, coupé de tout contact humain, si ce n’est lors des deux fouilles quotidiennes, faites dans des conditions humiliantes. Il a été privé de toute hygiène - toilette, changement de vêtements, etc. - et privé de toute possibilité de s’aérer le corps et l’esprit pendant 9 jours. Ni promenade quotidienne, ni lecture de livre, ni aucune autre activité n’a été possible pour lui à part la lecture des lettres adressées par des milliers de français indignés.

    La Manif Pour Tous travaille en étroite collaboration avec Me Benoit Gruau, l’avocat de Nicolas Bernard-Buss, depuis qu’il a été interpellé et incarcéré à la prison de Fleury Mérogis. Informée de la dégradation du moral de Nicolas, La Manif Pour Tous a immédiatement alerté des parlementaires, dont M. le député Hervé Mariton, afin qu’ils puissent peser au plus vite sur les conditions de détention de Nicolas. Hervé Mariton s’est ainsi rendu ce matin à la prison de Fleury Mérogis, accompagné des députés Philippe Houillon, Xavier Breton, Damien Meslot, Véronique Besse et du sénateur Bruno Retailleau. Grâce à cette pression des élus et aux nombreuses manifestations de soutien qui ont déjà eu lieu, Nicolas a été transféré dans une aile de la prison où ses conditions de détention ont été améliorées

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, a été auditionnée en début d’après midi devant le Conseil de l’Europe à Strasbourg pour dénoncer ce scandale indigne de la France, pays des droits de l’homme, et plus largement, la répression policière et judiciaire qui s’abat sur les opposants à la loi Taubira et à ses conséquences (PMA pour tous, GPA, enseignement obligatoire du gender). Près de 1000 interpellations et 500 gardes à vue ont été constatées depuis le mois de mai !

    Cette répression, tout comme la condamnation et les conditions de détention de Nicolas, vise à étouffer et mettre un terme à la mobilisation contre la loi Taubira. Il est un fait que, en France aujourd’hui, les libertés de pensée et d’opinion ne sont plus respectées par les autorités.

     

     

    Outre le soutien qu’elle apporte à Nicolas, La Manif Pour Tous a lancé dès le soir de sa condamnation une pétition pour sa libération. Celle-ci sera adressée à M. François Hollande et Mme Christiane Taubira.

    Des manifestations ont déjà eu lieu partout en France, et une nouvelle action de La Manif Pour Tous, prévue dimanche 30 juin en fin d’après-midi à Paris, sera annoncée dans les heures qui viennent.

    La Manif Pour Tous ne relâche pas la pression car lorsqu’un peuple a conscience qu’il se bat pour une juste cause, il triomphe toujours !

    La Manif Pour Tous est un mouvement spontané et populaire qui, au-delà des sensibilités religieuses, partisanes et sexuelles, dépasse toutes les diversités pour préserver l'unité paritaire de la filiation humaine garantie par le mariage civil dans le droit français, les repères fondamentaux de notre société et pour combattre toute forme d'homophobie.

    http://www.lamanifpourtous.fr

  • Veilleurs interpellés cette nuit à Paris : La Vidéo

    Suite au post de Michel, voici une vidéo des interpellation de certains veilleurs cette nuit :


    Carole d'Hombelois  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • De l’art de la guerre médiatique 2/2

    En deuxième partie, Didier Beauregard dégage, sur la base de ce cas d’école qu’est devenue la Manif pour tous, les éléments d’une stratégie de communication qui permettraient, enfin, d’investir la citadelle médiatique. La défaite ponctuelle et relative de ce vaste mouvement de contestation doit devenir le creuset des victoires à venir.
    Polémia.

    Comment briser le rideau de fer médiatique
    Les dissidents, sans nul doute, doivent affûter leurs stratégies de communication sur la base de nouveaux moyens d’action pour briser le rideau de fer médiatique.
    Pour filer plus loin la métaphore militaire, il faut se référer au mode de conflits contemporains de confrontation du fort au faible, dits conflits asymétriques.

    – Miser sur l’offensive
    La confrontation médiatique tend naturellement à la simplification. Et toute position défensive est d’emblée perçue comme une faiblesse. Elle ne laisse donc d’autre choix que l’offensive. Autrement dit, une fois posés les éléments de réponse aux arguments et attaques de l’adversaire, il faut rapidement passer aux outils offensifs afin de bousculer les positions adverses.

    – Optimiser l’orchestration du débat d’idées
    Il ne faut cependant pas confondre simplification et simplisme. Le débat d’idées ne doit être ni négligé ni méprisé mais, comme nous l’avons déjà exprimé, il sert d’abord à fixer l’adversaire dans des controverses dont les résultats, souvent, brouillent plus les repères qu’ils ne les clarifient aux yeux de l’opinion publique. La controverse intellectuelle est indispensable pour enlever le monopole de la raison à l’adversaire et le placer sur la défensive, utile pour entretenir un bruit de fond, qui perturbe les messages ennemis, et nécessaire, pour légitimer par le haut l’engagement des camps qui la portent.
    Mais à l’heure des médias de masse audiovisuels et de l’Internet, l’essentiel du combat se joue ailleurs. La guerre médiatique est d’abord une guerre de l’image, donc de la mise en scène de représentations.

    – Maîtriser un système offensif de représentations
    La maîtrise totale de l’espace médiatique « officiel » par le Système dominant exclut toute possibilité de compromis. D’emblée, le Système médiatique s’est constitué en bloc monolithique hostile face au mouvement de contestation du mariage homo.
    La stratégie de communication de la Manif pour tous devait donc viser essentiellement à briser l’enfermement dans une représentation négative, en évitant, là encore, le double piège de répondre à l’image caricaturale que l’adversaire veut donner de vous, ou d’essayer de le désorienter, ou, pire encore, de le séduire, en récupérant ses codes. Ce qui renvoie, pour faire simple, dans le cadre de la contestation du mariage homo, à l’option Civitas ou l’option Frigide Barjot.

    – Elargir le champ de la contestation
    Dans une logique offensive, la Manif pour tous n’avait, selon nous, pas d’autre choix que d’agir en calquant sa stratégie sur celle du gouvernement qui, d’emblée, a dépassé le terrain de la confrontation des idées pour celui de la guerre psychologique à base d’accusations simplistes et de suspicions sur les intentions de l’adversaire.
    La manifestation du 24 mars, avec le cortège de brutalités et de déficiences policières qui l’a accompagnée, devait servir de point de basculement pour positionner l’essentiel de la communication médiatique du mouvement de contestation sur la violence du gouvernement et sa tentation totalitaire. Cela veut dire, en clair, un message simplifié, politisé et globalisé.

    – Assumer la radicalité
    La multiplication des actions à la base, imaginatives et transgressives, qui faisaient ressortir la virulence répressive du pouvoir politique n’a pas été relayée avec la force nécessaire par les porte-paroles de la Manif pour tous, enfermés dans une position d’autojustification de leur propre non-violence, sous le feu roulant des accusations et des insinuations portées par le gouvernement et ses relais médiatiques.
    Le comble du tordu a été atteint par Frigide Barjot quand cette dernière a demandé elle-même au ministre de l’Intérieur de mettre en prison les « extrémistes », légitimant du même coup la stratégie du gouvernement de chantage au risque « fasciste ».
    La gauche, elle, une fois posées les condamnations de principe contre la violence qui n’engagent pas à grand-chose, n’hésite pas à récupérer les débordements de ses extrémistes pour mieux dénoncer un Système oppressif qui ne laisse d’autre choix que la violence à des êtres bafoués.
    Un mouvement de contestation, s’il veut être efficace, ne doit pas se couper totalement de ses tendances les plus radicales, même s’il doit savoir les tenir à distance pour ne pas se laisser déborder au risque de se délégitimer. La gauche a toujours su magistralement orchestrer la violence, physique ou verbale, de ses tendances les plus dures pour entretenir un bruit de fond révolutionnaire qui lui permet de cultiver un romantisme puéril de la révolte sur lequel elle fonde sa légitimité historique.
    Le peuple de droite, quand il défile, n’a de cesse de se conformer aux injonctions de ses adversaires qui réduisent d’emblée ses marges de manœuvre en l’enfermant dans le cercle vicieux du soupçon de violence extrémiste.
    Les défilés de patronage domestiqués par la crainte de tout débordement, aussi massifs et sympathiques soient-ils, n’ébranleront jamais un pouvoir rompu aux méandres de la manipulation politique.

    – Mettre en scène l’émotion
    Pour lever toute ambiguïté sur notre propos, précisons qu’ « assumer la radicalité » ne veut nullement dire encourager la violence ; cela signifie simplement donner à son action politique une charge émotionnelle qui prête une valeur exemplaire au combat mené.
    Cette charge émotionnelle provient prioritairement de la volonté de piéger l’adversaire dans une représentation négative, voire répulsive, qui le renvoie à des accusations auxquelles l’opinion publique sera sensible. Dans le cadre de la Manif pour tous, il est clair que les thèmes de la répression policière et de la manipulation médiatique étaient susceptibles de rencontrer un large écho auprès d’un grand nombre de Français, déjà réceptifs à ces sujets.
    La gauche, avec son système actif de diabolisation, nous a montré depuis des décennies l’effet redoutable de ses campagnes de déferlement émotionnel dont l’affaire Clément Méric est le dernier fleuron.
    Sans vouloir atteindre un tel degré de violence émotionnelle, qui suppose déjà un contrôle en profondeur de l’univers médiatique et une volonté totalitaire de le mettre en œuvre, il est clair cependant qu’aucun mouvement d’opinion significatif ne peut s’imposer dans le paysage public sans une mise en scène de l’émotion qui départage aux yeux du peuple les « bons » et les « méchants ».
    Dans ce jeu conflictuel des représentations, le pouvoir socialiste vient de commettre sa première erreur majeure en condamnant le jeune Nicolas à deux mois de prison ferme. Il a fait là un grand pas en direction du camp des « méchants ». Les opposants au mariage pour tous peuvent, et doivent, relancer la dynamique de leur mouvement autour de la répression policière et de la dérive totalitaire.
    Choqués par la sévérité de la sanction qui frappe un jeune manifestant non violent (à comparer aux peines insignifiantes qui touchent les racailles qui ont violemment défié l’ordre public), les esprits sont mûrs pour suivre cette évolution stratégique indispensable.

    – Exercer une pression « citoyenne » sur les médias
    Mettre en œuvre une bonne stratégie communicationnelle ne suffit pas nécessairement à franchir la muraille des médias officiels qui fixent encore le cadre autorisé de l’expression publique. Nous retrouvons la question centrale de la forteresse médiatique et des moyens de l’investir.
    Nous ne pouvons, dans le cadre restreint de cet article, trop développer cette question, d’autant que chaque cas est un cas particulier. Les acteurs des nouveaux courants de contestation devront pragmatiquement, en fonction des circonstances, trouver leurs propres méthodes d’action. Quelques rapides remarques peuvent cependant permettre de fixer certains repères.
    Les médias officiels ont une tendance « naturelle » à ignorer ce qui dérange leurs schémas de pensée à moins que le fait ne devienne par lui-même trop massif pour être occulté sans risquer sa crédibilité. Nous raisonnons ici dans le cadre d’un fait de société qui a franchi le seuil de visibilité médiatique par sa propre dynamique, ce qui est bien le cas de la Manif pour tous dont l’enjeu n’était donc pas d’être visible, mais que ses messages ne soient pas tronqués et son engagement caricaturé.
    Dans la logique du conflit asymétrique, le plus faible en termes de forces objectives doit concentrer ses actions sur les points de vulnérabilité de l’adversaire.
    Or, si le pouvoir des médias est grand, ces derniers sont loin, pour autant, d’être invulnérables. Leur première faiblesse est économique. La presse écrite quotidienne vit sous perfusion et les radios et télévisions évoluent les yeux rivés sur le taux d’audience dont dépendent leurs recettes publicitaires. Ils sont donc sensibles aux effets d’image et aux réactions du public.

    – Utiliser son pouvoir de sanction
    Ce dernier doit apprendre à exercer son pouvoir de sanction. Ceci veut dire, notamment, que les leaders de mouvement d’opinion ne doivent pas hésiter à dénoncer publiquement les traitements tronqués d’information de tel ou tel média ou journaliste et d’inciter leurs sympathisants à réagir par la protestation écrite ou verbale et l’abstention.
    Michel Denisot a perdu son poste de patron du Grand Journal, après que son émission eut chuté de plus de 13 points d’audience sur la dernière saison. L’explication officielle est le renforcement de la concurrence sur les autres antennes, mais il est fort probable que beaucoup de téléspectateurs aient lâché l’émission phare de Canal+ parce qu’ils n’en pouvaient plus de l’arrogance bobo de la chaîne.
    La bonne conscience gauchisante de Libé semble également faire de moins en moins recette puisque le titre a vu ses ventes en kiosque s’effondrer de 40% en une année.
    Cette pression citoyenne devra également s’exercer de manière de plus en plus directe sur les médias, avec des manifestations à l’extérieur, voire à l’intérieur, de leurs locaux en fonction du degré de partialité ou d’agressivité qu’ils auront déployé. Là encore, toutes les formes de manifestation sont à envisager en fonction des circonstances. Le temps de l’imagination subversive est venu pour les dissidents.
    Enfin, les personnalités engagées dans le débat public qui se confrontent à la partialité du Système médiatique doivent apprendre, dans le cadre des plateaux des médias audiovisuels, à exercer en direct leur droit de suite, en identifiant et en dénonçant les mécanismes des procédés manipulatoires dont ils sont victimes.
    Il faut savoir qu’un journaliste en studio se sent vite vulnérable si son image d’impartialité est mise à mal, et qu’il évitera, autant que possible, une situation de confrontation trop directe avec son ou ses interlocuteurs.
    En bref, la bonne conscience pharisienne qui caractérise la superstructure médiatique qui maintient le Système en place ne doit plus être considérée comme une fatalité naturelle ou une réalité intouchable.

    En guise de conclusion…
    Le combat médiatique est une affaire de longue haleine qui dépend des évolutions profondes des mentalités collectives. Il consiste à changer l’ordre des grandes représentations sociales dominantes. L’opinion publique, enjeu central de ce conflit, doit devenir un acteur critique et réactif qui témoigne de son refus de ne plus accepter l’évidence conformiste et oppressive du discours médiatique.
    Les Français, les sondages le prouvent, sont prêts à entendre ce propos.
    Didier Beauregard http://www.polemia.com/
    24/06/2013