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tradition - Page 316

  • Théorie du genre : la vision iconoclaste de Vincent Peillon, par Éric Muth

    Vincent Peillon, notre ministre de l'Éducation Nationale, est un homme issu de la révolution française et ne s'en cache pas. Pour lui, elle n'est pas terminée et, non content de se réjouir de la validité de la loi funeste Taubira, il enfonce le clou en inventant « la théorie du genre » à l'école.
    Ce franc-maçon invétéré veut donc changer les mentalités au nom de la diversité, sa morale archaïque va voir le jour : « La morale laïque, c'est comprendre ce qui est juste, distinguer le bien et le mal, c'est aussi des devoirs autant que des droits, des vertus, et surtout des valeurs ». De deux choses l'une, soit Vincent Peillon est un illuminé, soit il se prend pour le Pape François.
    « Éduquer contre l'homophobie dès l'école primaire », c'est normal pour celui qui affirme que la Franc-maçonnerie est la religion de la république et qu'au-dessus des droits de l'homme il y a la Franc-maçonnerie. Le ministre de l'Éducation Nationale agit en véritable terroriste de la pensée et, d'après un rapport sur les discriminations, n'hésite pas à vouloir former les enseignants et les élèves à ces questions, sans oublier les associations sectaires LGBT.
    Ce formatage libéral et maçonnique n'a rien à faire dans nos écoles françaises. Cet idéalisme de la rue est une tentative de manipulation et d'intimidation qu'il faut dénoncer.
    Rappelons également que Najat Vallaud-Belkacem estime dans un entretien au magazine Têtu qu'il faut " Passer en revue " les manuels scolaires pour ne plus passer sous silence l'homosexualité de personnages historiques. Exploiter tous les vices de la nature et les légiférer, c'est bien là la politique de justice socialiste.
    À quand la théorie des genres en application dans les crèches ?

  • Manifestation devant le ministère de la famille

     

    Les supporters du PSG ne sont pas là, c'est tout bon pour la police qui se déploie :

     

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    Avenue de Tourville :

     

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    Non, ce n'est pas une manifestation de la police, mais de pacifiques défenseurs de la famille :

     

    2La policière qui avait du relâcher des promeneurs sous la pression de Me Triomphe :

     

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    Manifestation "consistante" :

     

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    Rue d'Estrée bloquée :

     

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    3 policiers en civil viennent de se faire huer par la foule. Les slogans repartent de plus belle malgré l'ordre de dispersion.

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • [Grenoble] Le Centre Lesdiguières vous invite à une table-ronde sur "La manifestation du 26 mai, et après ...?", le lundi 10 juin 2013

    Le Centre Lesdiguières vous invite à une table-ronde sur "La manifestation du 26 mai, et après ... ?" Participeront à cette table-ronde prospective : Claire HUBER présidente des AFC de Grenoble, Vincent DE SCHUYTENEER représentant du "Printemps Français", Michel MICHEL sociologue, Dominique PALIARD coordinateur de "la manif pour tous 38"et Maître Pierre TRANCHAT (SIEL).

    La loi sur le mariage des homosexuels a suscité l’opposition d’un vaste mouvement social. Trois gigantesques manifestations ont marqué le paysage médiatique : "les plus grandes manifestations en France depuis les 40 dernières années". Alors même que la loi Taubira a été votée et promulguée, l’agitation ne fait que s’accentuer : à chacune de leur sortie les ministre se voient confrontés à un vigoureux "comité d’accueil", les structures de contestations se multiplient inventant de nouvelles formes d’action et les partis semblent mal à l’aise devant cette vague du pays réel que personne n’avait prévue.

    La soirée sera consacrée à l’interprétation de cette effervescence, à en faire le bilan provisoire et à dégager les perspectives de ce mouvement social qui semble devoir durer.

    lundi 10 juin 2013 à 20 h, salle 1er étage - 10 place Lavalette, 38000 Grenoble (Tram arrêt : « Notre-Dame »). Exceptionnellement, la Table-ronde ne sera pas suivie par un buffet.

    Centre Lesdiguières - 6, rue Berthe de Boissieux - 38000 - Grenoble

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le christianisme "radical" consiste à imiter Jésus Christ

    Intéressante tribune de Bernard Antony comparant habilement christianisme radical et islam radical :

    "Le christianisme « radical », c’est de tout laisser pour suivre le Christ comme le font les saints, se dépouillant de tout pour le service des autres. Le Christ nous commande : « Aimez-vous les uns les autres ! ». Plus encore : « Aimez vos ennemis ! ». Et aussi : « Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre ! ». Le christianisme « radical » consiste tout simplement à prendre l’Évangile au pied de la lettre, à choisir la radicale pauvreté du Christ et sa paix. Cela s’appelle « l’imitation de Jésus-Christ ».

    L’islam, non pas si radical mais « normal », c’est simplement d’imiter le prophète Mahomet, de lui obéir tel qu’appliquant notamment dans son gouvernement à Médine les ordres reçus de Dieu et qu’il a rapportés dans le Coran. C’est admirer et imiter ses « faits et gestes (Hadiths en arabe) tels qu’enseignés dans toutes les mosquées, écoles et universités islamiques et codifiés dans la charia. Aimer Mahomet, c’est admirer l’exemple de l’égorgement du millier de Juifs de Médine, et la distribution à ses guerriers de leurs femmes et enfants. C’est apprécier l’exemplarité de ses ordres de lapidation des femmes adultères, d’amputation des membres des voleurs, de mise à mort des incroyants et des apostats, de tortures de ceux qui se sont moqués de lui. C’est cela qui est appliqué strictement de l‘Arabie saoudite à l’Afghanistan. Ce modèle, il est enseigné dans les deux textes sacrés de l’islam, vendus partout. Il suffit de les ouvrir pour vérifier combien la dimension sanguinaire les imprègne.

    L’islam un peu plus « radical », c’est d’obéir aux appels et aux ordres de califes ou d’imams lorsqu’ils décident, à l’exemple de Mahomet, le moment venu pour de nouvelles conquêtes par le Jihad selon son acception guerrière. C’est un islam dans lequel certes on valorise plus « le moment de la guerre » que « la période de la trêve ». Le problème pour notre monde, c’est que s’il y a certes des chrétiens pour tiédir le message de l’Évangile, il n’y a aucun musulman qui pourrait s’aviser d’édulcorer le Coran ou de déclarer qu’il faudrait expurger le Hadith du tiers de ses textes.
    L’islam, ce n’est pas qu’une religion, c’est l’idéologie de la théocratie totalitaire de son prophète. Faut-il être stupide pour refuser la liberté de le critiquer par crainte de l’imputation stupide « d’islamophobie » ! C’est par amour pour les musulmans qu’on voudrait qu’ils se libèrent du carcan de l’islam et trouvent l’amour et la paix du Christ."

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Pierre Jean Vaillard – Mai 1984 ou mai 2013 ?

    Pierre Jean Vaillard – Mai 1984 ou mai 2013 ?

    Voici un texte en vers que le célèbre chansonnier Pierre Jean Vaillard [1918-1988] avait écrit en mai 1984 au moment de la manif pour l’Ecole libre, vous allez sourire car on s’y croirait ! C’est fort bien écrit et ça marche à condition de changer d’époque et de nom…

    Chacun appréciera… en espérant ne pas voir le même dénouement qu’à la fin de ce poème…

    Pierre Jean Vaillard – Mai 1984 ou 2013 ?

    Pierre Jean Vaillard

    MAI 1984

    Vous nous avez bien eus en Mai quatre vingt un (1)
    Avec vos sortilèges, vos rires et vos promesses.
    Vous vendiez du bonheur comme on vend du parfum
    Et oui, deux ans plus tard…vous nous bottiez les fesses.
    Le bon peuple de gauche caressait l’or des songes,
    Il le sait maintenant, ce n’était que mensonges !
    Le chômage s’installe, le franc est chancelant,
    Le Dollar au Zénith, le Super à cinq francs.
    Le pays incrédule gît au sol, pantelant
    Ah ! Ne claironnez plus vos avances sociales,
    Nous sommes tous meurtris par vos ponctions fiscales.
    Votre grand argentier nous prend bien pour des cons
    En réclamant toujours et encore du pognon !
    Tout le monde est saisi par un affreux vertige,
    En cauchemar atroce devant nos caisses vides ;
    Expliquez-nous comment, vous avez en deux ans !
    Endetté ce pays pour plus de cinquante ans !
    Vous rabâchez sans cesse cet éternel refrain :
    C’est la faute à la droite, et aussi aux Ricains !
    Et tant que vous y êtes, pourquoi pas aux putains ?
    Il faut savoir, messieurs, quelquefois dans la vie
    Reconnaître ses torts, ses erreurs, ses oublis,
    Et non se réfugier dans un défi hargneux.
    Les vrais hommes publics sont francs et courageux.
    Nous allons sans détour et sans ambiguïté
    Vous servir tout de go, vos quatre vérités :
    Vous êtes des charlots, des guignols, des manants,
    Et votre chef débile, le triste « mythe errant » !
    Homme au visage pâle et au regard fuyant,
    Ce bouffon d’opérette qui trône à l’Elysée
    Est de toute l’Europe, devenu la risée !
    Arrêtez vos salades et vos propres mensonges,
    La coupe amère est pleine, elle va déborder.
    Halte là ! Ça suffit ! Foutez le camp, partez !
    Nous n’aimons pas, Messieurs, passer pour des cocus,
    Et nous vous chasserons à coups de pied au cul !

    Pierre Jean Vaillard

    Gérard Gourmandin http://fr.novopress.info

    Source : site internet de l’Association Union Républicaine.

    (1) Election de François Mitterrand comme président de la République française.

    Crédit photos : DR.

  • Police, armée : peut-on s’y engager en conscience ?

    [Tribune libre d'un lecteur, sachant visiblement de quoi il parle.]

    « Les récents événements en rapport avec la Manif pour tous ont mis en exergue le comportement des forces de l’ordre, police comme gendarmerie. En effet, ces dernières ont fait preuve d’une rare violence à l’encontre des défenseurs du mariage traditionnel. Le parallèle entre leur comportement lors des actions de pillage et de cassage des soi-disant supporters du PSG, et des manifestations contre le « mariage gay » se passe de commentaire. Les gendarmes et les policiers étant le bras armé du pouvoir, il convient en effet de se poser la question de la légitimité d’un engagement au sein de leurs forces. Au regard des récents événements, il semble évident que ceux d’entre nous qui défendent des idées opposées à celles du Système peuvent difficilement légitimer une appartenance à des institutions qui ont tout fait pour museler leur action, avec des interventions souvent violentes voire dénuées du bon sens le plus commun. En effet, comment peut-on expliquer qu’au XXI° siècle, dans une soi-disant démocratie, de jeunes gens puissent être arrêtés au simple motif du port d’un sweat-shirt ?!

    Les gendarmes, comme les forces de police se doivent d’obéir au moindre ordre émanant de leurs responsables politiques. Ainsi, dépendant directement du système gouvernant, ils accomplissent les missions d’interpellation et d’arrestation de toute personne contrevenant aux mesures politiques – et parfois illégales – qui sont directement issues du pouvoir en place. Il est donc logiquement inconcevable qu’un militant opposé sur le plan moral et politique à une quelconque mesure prise par ses responsables puisse y obéir ! Conséquemment, aucun défenseur de l’ordre traditionnel ne peut actuellement envisager de prendre place dans leurs rangs.

    Dans le cas des armées, autres que la gendarmerie, le raisonnement est le même, quoique plus nuancé. En effet, les militaires ne sont a priori pas appelés à intervenir sur le territoire national, et sont de fait moins exposés à des interventions discutables sur le plan moral et politique. Mais il n’en reste pas moins qu’ils peuvent un jour être envoyés sur des territoires où leur intervention participera directement d’un projet politique discutable, voire immoral. Les bombardements sur la population civile serbe en 1999, ou plus récemment les actions en Libye favorisant l’émergence d’un Etat islamiste sont autant d’exemples lourds de sens. Je ne vois que deux raisons pouvant légitimer le port du treillis:

    D’une part le milieu militaire, par les motivations de ceux qui s’y engagent comme par les valeurs qui y sont attachées, est propice à une popularisation des idées traditionnelles. L’origine culturelle des cadres ainsi que leur attachement à ces valeurs sont autant de gages d’une progression non négligeable de celles-ci. Ce n’est pas un hasard si le Ministère de la Défense a récemment commandité deux enquêtes visant à identifier les meneurs de l’opposition au « mariage gay » au sein de l’institution.

    Par ailleurs, en situation de trouble politique, les militaires conscients de l’importance de leur engagement ainsi que de l’éventuelle nocivité des opérations qu’ils sont appelés à mener, peuvent être à même d’influer sur l’exécution des ordres politiques pour agir dans le sens de leurs idées. Ainsi en fut-il de pilotes de l’armée de l’air qui, en Serbie, larguèrent leurs bombes loin des objectifs initialement prévus.

    A mon sens, seules ces deux raisons justifient actuellement un engagement dans les armées. En dehors de celles-ci, le candidat à l’institution militaire est inévitablement amené à se compromettre dans son engagement, comme on peut hélas facilement le constater chez des officiers dont les idées sont étouffées par un détestable esprit légaliste ou carriériste. Il me semble donc important de signifier aux jeunes générations qu’elles se mettent gravement en situation de conflit de conscience lorsque leur vient l’idée de signer un contrat dans les armées.

    Commandant D. »

    http://www.contre-info.com

  • Conférence d’Adrien Abauzit au Cercle Jacques Bainville

    Voici la video de la conférence d’Adrien Abauzit qui s’est tenue vendredi 31 mai au Cercle Jacques Bainville.

    http://www.actionfrancaise.net

  • MANUEL GAZ VEUT INTERDIRE LE PRINTEMPS FRANCAIS : INTERDISONS MANUEL VALLS !

    Le Ministre de l’intérieur était depuis jeudi en déplacement dans la région.

    Ce vendredi 31 mai, en collaboration avec les autres composantes du mouvement pour la défense du mariage et de la filiation, le Printemps Français à décidé de réveiller Manuel Valls plus tôt que prévu;

    Sifflets, cornes, slogans et bonne humeur ont rythmés le levé du sinistre de l’intérieur;

    Fidèle à son surnom de “Manuel Gaz”, le chef de la police a ordonné que soient – une foi de plus – gazés les manifestants pacifiques, dont une immense majorité de jeunes parfois mineurs et de filles, sans distinction aucune.

    Il est vrai que les socialistes détestent par dessus tout la France qui se lève tôt; mais il n’aura pas réussi à entamer la détermination de nos sympathisants;

    Après plus d’une heure de slogans tels que “Hollande démission”, “Je ne veux pas, que ma mère s’appelle Robert” “ou encore “manuel, paye nous les croissants!” déclenchant l’hilarité des policiers présents, nos militants se sont dispersés dans le calme.

    Notons néanmoins que comme à son habitude, la presse sous influence – qui n’était pas présente ce matin! – à entendu des slogans faisant plus échos à ses propres phantasmes qu’à la réalité: ainsi, si sud ouest s’était levé aussi tôt que nous, il aurait entendu “Taubira à Cayenne”, référence au bagne bien connu, et non pas “Taubira en Guyane”, ce que sud ouest voulait comprendre comme un slogan raciste..

    Le Printemps Français, de concert avec toutes les composantes de la résistance sera présent à l’avenir autant de fois que cela sera nécessaire pour faire tomber un gouvernement illégitime et minoritaire, ses alliés et ses complices.

    http://fr.altermedia.info/

  • Françaises contre Femen, acte 2

    « Il y a quelques semaines, des militantes du RF Paris parvenaient à envahir le local de la milice neo-féministe mais surtout anti-chrétienne « Femen » (video ici).

    Il y a dix jours, plus d’une vingtaine de militantes du Renouveau Français, qui avaient rendez-vous avec le collectif « Antigones » devant ce même local, se sont vues interdire les abords du 35 rue Léon par un déploiement disproportionné de « forces de l’ordre »…

    Les jeunes militantes ont refusé d’en rester là et trois jours plus tard se sont rendues devant la cathédrale Notre-Dame pour défendre ce que les hystériques à demi nues veulent détruire : la Femme, la France et l’Eglise ! » (source)

    http://www.contre-info.com/

  • Béatrice Bourges contre Frigide Barjot : le combat des dames

    Alors que Frigide Barjot vient d'envoyer quelqu'un au Maroc pour défendre le droit des homosexuels dans ce pays, alors qu'elle revendique, avec ses amis de l'UMP, la nécessité d'un Contrat d'Union Civile pour les homosexuels, qui aurait tous les effets du mariage sauf l'adoption plénière, il importe de revenir sur ce qui est en jeu dans la Loi Taubira, à laquelle il ne manque plus pour l'instant que l'onction du Conseil Constitutionnel pour être promulguée.
    Les circonvolutions de Frigide décrivent assez bien le champ de ce qui est en question au fond : je dirais, la mare aux canards. À cet égard, elle a cette propriété que l'on s'accorde à reconnaître à la grenouille qui annonce la pluie par ses coassements. Plus on l'entend coasser, plus le problème est imminent. Aussi bien doit-on aujourd'hui réfléchir avec elle et sur le Contrat d'Union Civile et sur le droit des personnes homosexuelles.
    Il y a eu le PACS, il y a le CUC (1)... Les deux systèmes procèdent du même individualisme viscéral et de la même idée simple : un couple a besoin avant tout de reconnaissance sociale. Les homosexuels en manquent, on doit leur en donner, « puisqu'ils s'aiment ». Il faut donc inventer un système qui ne soit pas le mariage, qui ne donne pas droit à l'adoption (l'enfant n'est pas un objet, il a lui-même droit à un père et une mère), mais qui permette à la société de reconnaître les amours homosexuelles. Et voilà le CUC, drôlement nommé. Vous êtes deux personnes homosexuelles ? Vous vous aimez ? Cet amour, vous l'avez - socialement - dans le CUC...
    Béatrice Bourges, Aude Mirkovic et Elizabeth Montfort, dans leur dernier ouvrage, si précieux et si précis, L'effet dominos (2) expliquent bien la nocivité de tels contrats, fondés uniquement sur une reconnaissance sociale de l'affect : « Non, le mariage n'est pas la reconnaissance sociale du couple (...) Si c'était cela, au nom de la non-discrimination, toutes les personnes qui s'aiment devraient avoir le droit de se marier, qu'elles soient deux ou plusieurs ». Ce modèle de contrat, sanctionnant l'affect, est merveilleusement souple. Il permettrait que deux personnes, que trois personnes, que quatre personnes puissent contracter une union, donnant à chacune des droits sur les autres. La dimension naturelle induite par la possibilité de l'union féconde des deux sexes est totalement oubliée. La parentalité serait, dans cette perspective à envisager également de façon purement contractuelle : Lionel Labosse, « enseignant », a signé une tribune en ce sens au mois de mai dernier dans le très sérieux journal Le Monde : « Le mariage monogame est biphobe et ceux qui ne réclament que cela le sont aussi, en dépit de leurs tours de passe-passe rhétoriques. Un contrat universel à trois ou quatre constituerait un cadre idéal pour ce que l'on appelle l'homoparentalité » (cité par B. Bourges et al.).
    Vous ne savez peut-être pas ce que sont les biphobes? Vous êtes comme moi. J'ai consulté Wikipédia et j'y ai trouvé cette définition admirable : « La biphobie est le fait d'avoir une attitude de peur, discrimination, ou haine des bisexueIs, des pansexuels où des omnisexuels ». Et on peut lire en outre cette petite précision : « La biphobie se rencontre indifféremment dans les communautés hétérosexuelles ou homosexuelles ». Les homosexuels en effet jalousent souvent leurs camarades bisexuels, qu'ils soupçonnent de vouloir le beurre et l'argent du beurre, la respectabilité et la paternité d'un côté, les aventures de l'autre. Mais cette fois, vous vous demandez peut-être ce que sont les pansexuels ? Voici Wikipédia : « La pansexualité (on utilise parfois le terme omnisexualité) est une orientation sexuelle caractérisant des personnes potentiellement attirées sexuellement et/ou sentimentalement par d'autres personnes, indifféremment du sexe anatomique ou du genre de celles-ci ». On trouve là aussi une petite note digne d'intérêt, qui contribue à mettre cette querelle sémantique à son véritable niveau : « La notion de pan-sexualité n'a pas été utilisée seulement pour parler des humains. Le primatologue Frans de Waal l'a utilisée pour décrire le comportement des bonobos ». Voilà donc une autre manière de comprendre et d'exaucer Dame Nature !
    Si nous en restons à l'idée que c'est l'affect qui fait le contrat, il est clair qu'il y a du pain sur la planche. Les partisans du PACS ou du CUC devraient comprendre que lorsque l'on sépare totalement la réalité sociale de la réalité naturelle, lorsque l'on scinde totalement reconnaissance sociale et complémentarité naturelle l'une de l'autre, lorsque l'on veut considérer tous les couples à égalité, alors que manifestement tous les couples ne sont pas égaux devant la biologie, on va vers de véritables catastrophes sociales. Lucien Labosse décrit cette catastrophe, sans qu'on ait besoin de forcer le trait à sa place : « Pourquoi, dans une société démocratique ne devrait-on pas laisser les personnes organiser leur vie privée par le biais de contrats, au lieu de les obliger à rentrer dans des institutions standards comme le mariage et le pacs ? Un contrat universel rendrait possible des unions dans lesquelles chacun des contractants serait à égalité avec chacun des autres ». Béatrice Bourges (toujours elle) note que aux Pays-Bas, on a reconnu le mariage des personnes de même sexe dès 2001 et l'union civile entre trois personnes en 2005. Dans cet acte de permissivité maximale, il y aurait, paradoxalement, une formidable légitimité donnée aux pratiques polygames de la communauté musulmane en France et en Europe. Une loi est-elle nécessaire pour cela ? Un peu de logique peut suffire. Au Brésil, l'année dernière, l'union civile d'un homme et deux femmes a été reconnue devant notaire à Tupa. Objectif affiché par l'avocat des contractants : protéger les droits des partenaires en cas de décès ou de séparation. L'argument est choc. Il me semble que si l'on accepte cette logique de l'union civile, on va y venir très vite en France. Pourquoi ? Au nom d'innombrables victimes de polygamies non déclarées et mal gérées par exemple...
    C'est donc la logique de l'union civile qu'il faut rejeter avec la dernière énergie, si nous ne voulons pas que le Monde, notre humanité éduquée se transforme en un vaste lupanar, où les bonobos eux-mêmes auraient du mal à retrouver leurs petits... La régression civilisationnelle qui s'annonce à travers cette idée - révolutionnaire, merci 1789 - du Contrat universel serait sans doute sans exemple dans l'histoire de l'Humanité. Oh ! Il n'y aurait pas besoin d'ailleurs d'en venir au Contrat universel du camarade Lucien Labosse. L'utopie garde ses droits d'utopie ! Un système à options serait déjà profondément subversif. Il suffirait de reconnaître à égalité d'une part l'institution du mariage, qui nous vient du fond de notre culture chrétienne (3) et qui a permis un progrès culturel considérable de l'humanité, et d'autre part le contrat, polymorphe, adaptable à toute volonté, reconnaissant tout affect d'une reconnaissance vraiment sociale. Ce serait déjà une belle pagaille. D'ailleurs, on y va...
    Reste la deuxième question posée par Frigide Barjot, celle du droit des homosexuels. Là encore Béatrice Bourges apparaît autrement armée. Il suffit de consulter son petit livre : elle soutient, avec toute raison que les homosexuels n'ont aucun droit en tant qu'homosexuels. Le droit est le droit des personnes. Il n'est ni homo ni hétérosexuel. Frigide envoie ses ambassadeurs de la Manif pour tous version consensuelle adresser un message au roi du Maroc à propos du droit des homosexuels. La démarche est étrange. Il est étrange d'abord qu'en tant que Français aujourd'hui, ayant à gérer le bazar made in France, l'on se sente concerné par le Maroc. Mais surtout la seule question à poser n'est pas celle du droit des homosexuels, mais celle du droit des personnes, tout simplement. Au nom du droit des personnes, il n'est pas possible qu'un État légifère sur les comportements privés des uns et des autres, du moment bien sûr qu'il respecte la liberté d'autrui. Certes le droit du Maroc, issu pour partie de la charia, en dispose autrement dans un certain nombre de domaines. On peut regretter par exemple que le droit à la conversion religieuse qui constitue l'article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 ne soit respecté ni au Maroc ni d'ailleurs dans aucun pays officiellement musulman. Dans le domaine de la liberté sexuelle, il me semble que quelques-unes de nos élites qui possèdent de grandes villas au Maroc, sont bien placées pour savoir que la plupart du temps le législateur ferme les yeux. Mais alors pourquoi revendiquer le droit des homosexuels... au Maroc ? Pour démontrer que l'on peut être opposé au mariage pour tous et néanmoins réclamer des droits pour les homosexuels, être attentif à la communauté homosexuelle et à ses revendications communautaires. Mais justement, un État qui prétendrait donner des droits à la vie privée des homosexuels pratiquerait une forme de discrimination dommageable. Comme s'il jugeait (en bonus ou en malus qu'importe) des citoyens en fonction de leurs mœurs...
    Le propre d'un État de droit ? C'est de ne pas faire acception de personne. Mais justement, direz-vous, les homosexuels déplorent une inégalité face au mariage puisqu'ils n'y ont pas accès. 
Erreur ! Homosexuels et hétérosexuels peuvent s'engager dans le mariage et aussi avoir des enfants. L’État n'exclut personne du mariage au titre de son orientation sexuelle : tout cela relève de la vie privée ! Plutôt que de parler d'un hypothétique droit des homosexuels, prenons garde au droit des personnes et d'abord à leur dignité en tant que personnes.
    Abbé G. de Tanoüarn monde & vie 21 mai 2013
    1) L’union civile ouvre droit néanmoins (dans l'état actuel du droit français) à l'adoption simple, c'est-à-dire à l'adoption dans laquelle l'enfant connaît l'identité de son père et de sa mère naturels.
    2) Béatrice Bourges, Aude Markovic et Elizabeth Montfort, De la théorie du genre au mariage de même sexe, L'effet dominos, éd. Peuple libre 2013,128 pp. 8 euros
    3) je ne dis pas judéo-chrétienne, car les juifs des temps bibliques reconnaissaient la polygamie. On pourrait dire néanmoins « biblique » car depuis Adam et Eve, le modèle n'a pas changé. En ce sens, il n'est pas spécifiquement chrétien.