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tradition - Page 345

  • "Le mariage pour tous : une arme perverse"

    Excellent article de fond que nous offre une lectrice journaliste :
    Anne ma sœur Anne, si je te disais ce que je vois venir... Louis Chédid

    C’est un chemin de brume. Les desseins s’y cachent derrières d’immenses chimères. Mais dans l’ombre des moyens, je devine des formes obscures et résurgentes.
    Le mariage pour tous: une arme perverse

    Diaboliser son adversaire est une technique bien connue utilisée par les régimes totalitaires. Tout opposant à l’idéologie du régime est considéré comme un ennemi de la communauté.
    Or, depuis qu’est né le mouvement citoyen appelant à faire obstacle à la Loi Taubira, le gouvernement français n’a cessé de tout mettre en oeuvre pour en faire un ennemi de la communauté.
    Pour cela, les plus grands moyens ont été utilisés jusqu’à la caricature, ce qui ne les a pas pour autant rendus plus visibles au regard de l’opinion publique.
    Comment cela est-il donc possible? Si ces moyens de perversion ont été si flagrants, pourquoi l’opinion publique ne réagit-elle pas? Pourquoi la presse ne se lève-t-elle pas?
    Parce qu’elles ont été soigneusement rendues aveugles et sourdes.
    C’est d’ailleurs la grande habileté de tout régime idéologique.

    Cela commence par la maîtrise de la presse.
    En utilisant une partie de la presse acquise à sa cause (faut-il rappeler que Pierre Bergé, égérie du mariage pour tous, figure de proue de la théorie du genre, est propriétaire de plusieurs organes de presse dont le quotidien Le Monde?), les tenants du régime ont commencé par planter le décor.
    Ensuite, suivra l’autre partie de la presse, une presse molle, qui mange goulument ce que lui jettent en pâture des communiqués gouvernementaux.
    Une fois toute la presse acquise, la partie est déjà presque gagnée. Presque parce qu’il ne faudrait pas que la mollesse journalistique se retrouve titillée par une réaction hostile du peuple qui viendrait leur mettre «la puce à l’oreille», ne réveillez-pas un journaliste qui dort... Il faut donc faire d’une pierre deux coups et aveugler le peuple en se servant de la presse et vice versa. Qu’à cela ne tienne: mensonges, désinformation, récupération et omissions soigneuses amèneront le bon peuple à haïr ces êtres éminemment méprisables qui s’opposent à la doctrine.
    Alors ils donnent le ton: lâchant le mot qui fera mouche: l’homophobie et tout ce qu’il a de plus méprisable: le refus de l’autre. Ceux qui s’opposent au projet de loi sont homophobes et donc par définition méprisables. Alors méprisez-les à loisir, comprenez que nous les méprisions, car vraiment, ils le méritent. Et de lâcher presque immédiatement après l’autre mot, qui en soi n’était pas encore assez méprisable mais qu’il faudra désormais attacher avec un noeud indéfectible à celui d’homophobie: Catholique.
    C’est fait: les anti sont catholiques et homophobes. Les catholiques sont anti et homophobes. Les homophobes sont catholiques et anti. Vous lirez cela en boucle dans la presse engagée et dans la presse molle. Vous l’entendrez à la radio, déclamé sur un ton mélo-dramatique tous les jours par d’ardents défenseurs de la paix et de la fraternité, comme Caroline Fourest, égérie de la liberté, presque prix nobellisée ou Najat Vallaut Belkacem, désolée et émue par tant de haine et de refus de l’Egalité.
    Car pour justifier l’homophobie déclarée des catholiques, il aura suffi de prononcer des mots chers à tous, fédérateurs et profonds: Liberté, Egalité, Fraternité. Des mots si forts qu’ils fondent notre déclaration des Droits de l’Homme. Des mots qui, dès qu’on les évoque, font gonfler les poitrines d’émotion et chatouillent notre fibre civique la plus profonde. Une fois ces mots prononcés, rien ne saurait plus alors arrêter notre volonté de défendre l’opprimé. D’autres dans l’Histoire ont utilisé des mots de la même force pour mobiliser les foules et leur faire avaler des couleuvres atroces. La méthode est connue. Mais elle fonctionne encore. Une fois la fibre humaniste chatouillée, le peuple devient aveugle et reçoit comme parole «laïquement divine» tout argument visant à bouter l’opposant.
    C’est immanquablement l’arme perverse des régimes totalitaires: justifier un message appelant à la haine commune en utilisant la propension naturelle à l’amour des individus.

    Voici le peuple mûr pour accepter la propagande sans broncher.
    La marche est en route, rajoutons quelques couches pour enfoncer le clou: qui sont ces odieux êtres qui n’ont pas grand chose d’humain, niant l’Egalité, refusant des droits à leurs semblables?

    Ce sont les catholiques, soufflent et sifflent les sirènes médiatiques. Et d’expliquer pourquoi c’est logique: les catholiques vivent dans un autre temps: celui où l’Eglise toute puissante dictait ses dogmes sectaires et liberticides à une France soumise et triste. La toute puissance de la très dépassée culture judéo-chrétienne qu’il faut non seulement oublier mais encore soigneusement renier.

    Dès lors, tous les coups sont permis, car tous les coups seront admis, même les plus tordus. Désormais, l’opinion est acquise à la cause, au nom de l’Egalité, de la Fraternité, de la Liberté mais aussi de la belle laïcité.

    Alors les mensonges sur les chiffres sont admis : Ils disent être plus d’un million? Non, ils étaient à peine 300 000, n’exagérons rien. Les photos de la préfecture ont été retouchées? Non, rétorque le gouvernement. D’accord répondent simplement les journalistes de la presse acquise. D’accord répondent en écho les journalistes de la presse molle. N’allons pas plus loin, vous le savez bien ils sont mytho en plus d’être catho, fachos, réac et homophobes.

    Alors les violences policières sont admises : des femmes et des enfants ont été blessés? Que faisaient-ils là? Vous rendez-vous compte? Emmener des enfants dans une manifestation à laquelle participent une horde de gens violents? Vous le savez bien, ils sont de mauvais parents en plus d’être catho, mythos, fachos, réac et homophobes.

    Alors les arrestations arbitraires sont admises : porter un sweat shirt rose sur lequel figure un logo de leur mouvement pacifique? C’est contraire aux bonnes moeurs. 70 jeunes calmes, silencieux et pacifiques sont arrêtés et placés en garde à vue 12 heures. Un homme est arrêté et gardé 44 heures en garde à vue pour avoir lancé un simple «bon courage» à un jeune manifestant. Avez-vous remarqué à quel point ils sont provocateurs ces gens-là en plus d’être catho, fachos, réac, homophobes, mytho et parents indignes.

    Alors des tombes et des églises sont profanées dans le plus grand silence : le 17 avril, 16 tombes sont profanées à Besançon, quatre églises sont profanées et vandalisées dans les bouches du Rhône dans la semaine du 8 au 14 avril, une église vandalisée à Avezé dans la Sarthe le 22 avril, la basilique Saint Michel de Bordeaux est taguée le soir du 20 avril dernier, ce sont les exemples les plus récents. La presse et le gouvernement, si prompt à condamner unanimement le collage de quelques affiches sur l’espace des Blancs Manteaux à Paris est bien silencieuse. Mais cela ne choquera personne. Allez, c’est quand même pas bien méchant! Ils ont en plus le culot d’être susceptibles ces gens-là, en plus d’être catho, fachos, réac, homophobes, mytho et parents indignes.

    Alors les agressions et les appels au meurtre sont admis : des jeunes mamans accompagnées de leurs bébés sont insultées au retour d’une manifestation, un jeune homme est poignardé après avoir reçu des menaces explicites mais la police décide le soir même que l’agression n’a rien à voir, Pierre Bergé ne serait pas fâché qu’une bombe explose lors de la manif pour tous du 24 mars, un jeune manifestant pro mariage brandit joyeusement une pancarte invitant à tuer Frigide Barjot, les twittos appelant à «bouffer du curé» sont légion. . Mais cela n’émeut personne. C’est dans l’air du temps. Cela convient. Je vais vous dire, ils n’ont que ce qu’ils méritent ces gens-là.

    Alors on impute à ces gens-là des actes odieux, pour souligner à quel point ils sont méprisables, l’amalgame est en route. Ils condamnent l’acte? Il faut donc trouver autre chose... Ha oui, imputons leur la responsabilité de l’acte en raison du climat odieux qu’ils génèrent avec leurs idées dont on ne manquera pas de rappeler toute l’horreur.

    Alors on décrypte leurs messages cachés, tout ce qu’ils peuvent déclarer et surtout on ne manque pas d’interpréter les propos. Regardons de plus près le message qu’ils véhiculent: «un père, un mère, c’est élémentaire». Pour trouver où se cache l’homophobie subliminale dans ce message, ne sentez-vous l’ombre d’un raisonnement qui vous aurait été suggéré? En 2006, le chanteur Louis Chédid compose un conte musical intitulé «le soldat rose» dont est extraite une chanson intitulée «un papa, une maman». Voici les paroles du refrain: «il n’y a pas de bonheur plus grand que d’être dans les bras de ses parents, il n’y a pas plus réconfortant, qu’un papa, une maman». En entendant cette chanson en 2006, vous être vous levés, furieux et offusqués par ces propos homophobes? Cela m’étonnerait. Mais avec une petite explication de texte, quelques années plus tard, ces mêmes paroles sont devenues un puissant et violent message de haine détourné et véhiculé par des personnages infâmes qui n’ont de cesse que de haïr les homosexuels tout en s’en défendant.

    En son temps aussi, un homme a pratiqué l’amalgame, justifié des actions inqualifiables envers un peuple et a fait accepter des actes infâmes après avoir soigneusement appris à l’opinion publique pourquoi ce peuple était méprisable. Il avait entrepris son oeuvre en 1933.

    Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer des grandes dates, comme on allume des flambeaux. Victor Hugo

    C’est donc au nom de l’Egalité et de la fraternité que l’on sacrifiera ces opposants, catholiques de préférence, sur l’autel de la morale laïque, nom de scène de la foi laïque, portée aux nues et qu’il devient subitement urgent de délivrer dans les écoles.

    Car c’est en réalité cette foi laïque est le fondement de l’idéologie portée par le régime.
    Le mariage pour tous n’aura été qu’un sésame pour cristalliser la haine et matérialiser l’ennemi: le religieux au sens large, avec le catholicisme en tête de gondole, ennemi public numéro un.

    Ce socialisme-religion, cette foi laïque, dont le ministre de l’Education Vincent Peillon, expose les grands traits (Vidéos ici, ici ici et là) s’inspirant de la Kabbale et de l’Illuminisme permettent alors, par une similitude incontestable, de mettre enfin un nom sur cette idéologie soigneusement amenée à s’inscrire dans les esprits sans qu’ils s’en aperçoivent : la Franc Maçonnerie.

    Le dessein ne se découvre pas, mais il se devine lorsqu’on analyse la progression des événements.
    Le mariage pour tous était l’outil rêvé en ce sens qu’il a permis l’utilisation d’une minorité pour agiter les affres de l’oppression, de l’inégalité, des esprits bornés, du caractère réactionnaire de l’Eglise et de l’omniprésence insupportable de cette culture judéo-chrétienne qu’il faut annihiler rapidement. D’une seule pierre, le régime fait ainsi tous les coups.

    Après avoir diaboliquement diabolisé l’adversaire, il s’agit maintenant de passer à la phase deux.

    Ce qui caractérise et différencie le régime totalitaire d’une dictature c’est le fait de s’immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée en imposant l’idéologie. Et pour se faire, l’arme nucléaire en la matière, c’est l’éducation.

    Et d’ailleurs pour Vincent Peillon, ministre de l’Education :
    « Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »
    mais encore :
    « C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi »
    « c’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin »
    (extraits de «La révolution française n’est pas terminée» Vincent Peillon)

    C’est ainsi que la réforme scolaire apportera donc aux petits cerveaux tout neufs l’enseignement de l’idéologie du genre d’une part, et de la «morale laïque» alias de cette foi laïque, alias le socialisme version révolution religieuse, alias la doctrine franc-maçonnique d’autre part.

    Pour ceux qui l’ignoreraient encore, ces deux points ne sont pas un fantasme, ils font réellement partie de la réforme scolaire et seront enseignées dès la rentrée prochaine pour la première et dès 2015 pour la seconde.

    La théorie du genre, qui n’est pas une science mais une idéologie, leur apprendra donc, au mépris du vrai savoir, qu’ils ne sont pas des garçons ou des filles mais qu’ils sont des êtres humains, un point c’est tout. A eux de choisir ensuite ce qu’ils voudront être, homme femme, trans, au choix... Les hommes et les femmes, c’est une invention de la société. En vrai ça n’existe pas.

    La foi laïque leur apprendra le bien et le mal selon les critères établis par la franc-maçonnerie, la Kabbale et l’illuminisme prônés par monsieur Peillon.

    Se servir de pensées nobles en apparence pour servir un dessein malsain est la couverture favorite des régimes totalitaires. Ils l’utilisent pour justifier leurs actes de diabolisation dans un premier temps. Lorsque l’opinion publique leur est acquise, ils la déclinent sous sa forme «pédagogie et éducation». Ainsi, après s’être servi de l’Egalité, de la liberté, de la fraternité, sans oublier la démocratie qu’ils bafouent sans vergogne mais jettent à la figure de tout opposant pour taire sa légitimité, viennent le temps de la morale et celui de l’esprit républicain, à leur tour détournés.
    Ainsi, si vous lisez les 12 points fondamentaux de la franc-maçonnerie, vous les trouverez très beaux et très honorables. Nul doute que la présentation de la «morale laïque» de Vincent Peillon «présente bien» également. A grands coups de tolérance, de liberté, de respect, et d’aide envers les plus défavorisés, vous aurez envie de vous jeter dedans la tête la première.

    Mais prenez garde au dessein de tout cela. C’est lui qui doit vous interpeller. Car le dessein exprimé par Vincent Peillon dans son interview (voir ci-dessus) est clair :
    Instaurer une nouvelle religion d’Etat. Avec un chef spirituel à cette nouvelle église. Tout comme la franc-maçonnerie!

    Un grand architecte de l’univers.

    Et c’est là qu’on entre dans la dimension ésotérique de la franc-maçonnerie. Car ce chef spirituel, grand architecte de l’univers dont la morale/foi/idéologie laïque permettra d’appréhender la connaissance, qui est-il ?

    Monsieur Peillon ne vous répondra pas là-dessus pour le moment. Il préfèrera rester abstrait, vous n’êtes pas encore prêts. Un jour peut-être, quand la morale laïque aura fait son oeuvre dans les écoles et les esprits tout neufs.
    Sachez simplement que pour la Kabbale et l’illuminisme (également appelé illuminatis), sur lesquels se fonde la doctrine maçonnique, le péché est la seule vraie forme de rédemption.

    Il vous appartient maintenant d'en déduire la nature de ce grand architecte de l’univers, décrit par notre ministre de l’Education, et qui représente son idéal de foi laïque, celle-là même qui sera enseignée dans nos écoles, à vos enfants...

    Elisabeth Durand
    Lahire http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Enfants des Terreaux ne veulent ni de la loi Taubira ni de l'union civile

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    Communiqué des Enfants des Terreaux suite au discours de Frigide Barjot le 5 mai à Lyon :

    "Les Enfants des Terreaux, bien que n'étant pas à l'origine du mouvement, soutiennent les jeunes lyonnais qui ont rappelé bruyamment ce dimanche place Bellecour qu'ils exigeaient le retrait de la loi Taubira, rien d'autre et surtout pas le Cucs. L'action des Enfants des Terreaux, depuis toujours commune avec celle de la Manif Pour Tous, consiste uniquement à défendre le Mariage et la famille naturelle en exigeant l'abandon du projet de Mariage pour tous qui confisque à l'enfant le droit d'avoir un père et une mère et à connaître ses origines. Ils refusent, par conséquent, ce mauvais compromis, vilainement appelé Cucs, qui consiste, en réalité, à renoncer à mener la bataille jusqu'au bout en proposant au gouvernement un "Mariage Pour Tous Light". Ils voient dans cette promotion du Cucs, une vulgaire manoeuvre politicienne qui aboutira quand même par dénaturer l'institution du mariage et souiller notre Code civil."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Loi Taubira : préparer l'annulation par référendum

    Lu dans l'Action Française 2000 :

    "Juridiquement, [l'abrogation] emporte suppression de la loi mais exclusivement pour l'avenir, laissant, ainsi, persister ses effets passés. Il ne serait pourtant pas difficile d'en prononcer carrément l'annulation (c'est-à-dire avec effet rétroactif), pour peu que l'on ait un peu de courage. Certes, on pourra toujours objecter qu'une telle rétroactivité serait illégale au regard des principes généraux du droit français. Ce à quoi l'on rétorquera que la loi Taubira étant affectée, dès sa conception, d'un vice incoercible d'irrégularité, son effacement ex ante et ex post de l'ordre juridique constituerait une équitable compensation. Mais une telle hypothèse ne serait sérieusement envisageable que si elle était soumise à référendum. En effet, il convient d'opposer à une loi parlementaire la force supérieure de la légitimité du peuple. Ce qui vaudrait dans une monarchie serait, a fortiori, valable en démocratie. La constitutionnaliste Anne-Marie Le Pourhiet estime, à bon droit, que « les éléments essentiels du contrat social d'une nation ne [peuvent] être changés par une simple majorité passagère dans une ou deux chambres de représentants élus, mais une telle responsabilité [doit revenir] directement aux citoyens eux-mêmes ». Ainsi, même si la loi Taubira est déclarée conforme à la Constitution de 1958, il appartiendra, ainsi que l'écrivait le doyen Vedel, « au souverain, à la condition de paraître en majesté comme constituant [...] dans une sorte de lit de justice [de] briser » l'arrêt du juge constitutionnel."

    Michel Janvahttp://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Prospectives Royalistes de l’Ouest

    Le numéro n° 32 du nouveau journal royaliste unitaire centré sur la région ouest BRETAGNE-LOIRE ATLANTIQUE-VENDEE vient de sortir.

    Vous pouvez le télécharger ici

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • Mariage homosexuel : “non, il n’est pas trop tard !” Un collectif de hauts fonctionnaires interpelle le président de la République

    Bien que la loi ait été votée, les opposants au mariage pour tous continuent à se mobiliser, à Paris et dans les grandes villes de province.
    Monsieur le Président de la République,
    Anciens élèves de I’Ecole nationale administration, nous avons choisi de servir l’Etat, le service public, l’intérêt général. C’est cet engagement qui motive et justifie l’alerte que nous lançons, car la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe portera gravement atteinte à l’intérêt général ou, pour reprendre les termes de I’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, à “l’utilité commune”.
    Ce texte a une apparence : étendre un droit au nom de I’égalité. Il a une réalité : créer par une fiction juridique une inégalité entre enfants au nom de I’égalité des adultes, en instaurant un droit à I’enfant.
    La revendication d’égalité n’est légitime que lorsqu’elle porte sur des situations comparables. En cohérence avec sa jurisprudence constante, le Conseil constitutionnel a ainsi jugé en janvier 2011 que I’impossibilité du mariage entre personnes du même sexe ne portait pas atteinte au principe d’égalité, au motif que la loi peut traiter de manière différente des situations différentes, et qu’en l’espèce, au regard du mariage, le couple que forment I’homme et la femme et celui que peuvent former deux hommes ou deux femmes ne sont pas, qu’on le veuille ou non, dans la même situation. Mais on peut aller plus loin, et soutenir que le principe d’égalité, correctement entendu, s’oppose à ce que la loi prétende étendre le mariage aux couples de même sexe, car traiter également des situations différentes ne crée pas moins d’injustice que traiter différemment des situations comparables.
    Si, au nom d’une conception abusive du principe d’égalité, le mariage est ouvert aux personnes du même sexe, les couples mariés auront tous, exactement, les mêmes droits et devoirs. Cette égalité ne poserait guère de difficulté si le mariage n’était qu’un contrat entre deux adultes. Mais le mariage n’est justement pas que cela; il est indissociable de tout le droit de la famille, de la filiation, de la parenté en droit français (contrairement à d’autres pays ayant Iégalisé le mariage entre personnes du même sexe).
    Peu importe, dès lors, que la loi ne contienne à ce stade aucune disposition étendant explicitement aux couples homosexuels la possibilité de recourir à Ia procréation médicalement assistée (PMA) : I’identité du régime matrimonial entraînera inéluctablement I’identité des droits, en vertu du principe de non-discrimination. Si deux femmes peuvent se marier, la Cour européenne des droits de I’homme imposera qu’elles puissent recourir, tout comme le couple formé d’un homme et d’une femme, à la PMA. Et nul pouvoir français, ni exécutif, ni législatif, ni judiciaire, ne pourra s’y opposer. Quand cette étape aura été franchie, ce qui ne sera qu’une question de temps, la même exigence d’égalité imposera que deux hommes mariés puissent avoir accès à la filiation, par le moyen de la gestation pour autrui (GPA). Au nom du droit à I’enfant. Comme 170 juristes l’ont écrit au Sénat, “le désir d’enfant de personnes de même sexe passe par la fabrication d’enfants (…). Le projet de loi organise donc un marché des enfants, car il le suppose et le cautionne. En l’état, ce texte invite a aller fabriquer les enfants a l’étranger, ce qui est déjà inacceptable, en attendant de dénoncer I’injustice de la sélection par l’argent pour organiser Ie marché des enfants en France”. Monsieur le Président de la République, ce n’est ni un fantasme, ni une extrapolation, mais la conséquence inéluctable de cette loi. Où est I’intérêt général ?
    Le texte ouvre aux personnes du même sexe l’adoption plénière. Spécificité du droit français depuis la loi du 11 juillet 1966, ce régime, à la différence de I’adoption simple, rompt tout lien avec les parents biologiques. Un enfant ainsi adopté sera juridiquement réputé “né de deux hommes ou de deux femmes”. C’est alors tout le droit français de la filiation qui se trouvera remis en cause : dans deux arrêts du 7 juin 2012, la Cour de cassation n’a-t-elle pas qualifié I’altérité sexuelle de “principe essentiel du droit français de la filiation”? C’est aussi oublier que l’adoption n’a pas pour objet de donner un enfant à un couple qui ne peut en avoir, mais de donner des parents à un enfant qui a perdu les siens. Au nom de I’intérêt d’adultes en mal d’enfant, et en violation de Ia Convention internationale des droits de I’enfant qui impose de faire prévaloir I’intérêt supérieur de I’enfant, cette situation créera une inégalité profonde entre les enfants. Citons encore les juristes : “l’enfant adopté par deux hommes ou deux femmes sera doté d’éducateurs, d’adultes référents, mais privé de parents car ces parents de même sexe ne peuvent lui indiquer une origine, même symbolique. Il sera en réalité deux fois privé de parents : une première fois par la vie, une seconde fois par la loi”. Monsieur le Président de la République, ce n’est ni un fantasme, ni une extrapolation, mais la conséquence inéluctable de cette loi. Où est I’intérêt général?
    A cause de tout ce qu’il induit pour vie et le statut des enfants, ce texte suscite une opposition pacifique mais déterminée, massive et croissante, que le vote précipité de la loi ne fera pas taire. Les manifestants ont été ignorés, caricatures, traités de ringards, d’homophobes. Leur décompte officiel, à Paris les 13 janvier et 24 mars, relève de ce que le droit public appelle l’erreur manifeste d’appréciation. Le ­Conseil économique, social et environnemental a été saisi d’une pétition signée par près de 700 000 personnes, première application de la loi constitutionnelle de juillet 2008. Il s’est déclaré incompétent au motif que la question portait sur un projet de loi ; ceci après que son Président, hors de toute procédure, eut cru bon de saisir le Premier ministre pour recueillir ses instructions. Dans ce contexte, les commentateurs semblent s’étonner d’une radicalisation – heureusement pacifique – du mouvement. Mais comment s’en étonner? Et si rien n’est fait, nul ne sait jusqu’à quel point la cohésion nationale sera gravement et durablement ébranlée. Monsieur le Président de la République, ce n’est ni un fantasme, ni une extrapolation, mais la conséquence inéluctable de cette loi. Où est l’intérêt général ?
    Monsieur le Président de la République, il n’est pas trop tard pour sortir par le haut de cette impasse. Des solutions existent, dont vous seul avez Ia clef.
    “La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et parla voie du référendum”. Michel Crozier écrivait qu’on ne change pas la société par décret. On ne change pas de civilisation par une simple loi. L’objection selon laquelle l’article 11 de la Constitution ne s’appliquerait pas aux sujets “sociétaux” nous paraît spécieuse. Le mariage, la filiation, l’adoption sont par essence des questions “sociales”. Un référendum est donc possible, et démocratiquement légitime. A condition que la question posée soit parfaitement claire, et que soit bien comprise la portée réelle du texte: les Français doivent être conscients qu’il est juridiquement impossible d’accepter le mariage entre personnes du même sexe sans donner du même coup à ces couples le droit à l’adoption et à la PMA.
    Une autre option existe : retirer ce texte. Deux chefs d’Etat ont ainsi écouté le peuple, François Mitterrand en 1984 à propos de l’école libre et Jacques Chirac en 2006 à propos du CPE – deux mois après le vote du texte. Monsieur le Président de la République, vous déclariez à I’époque, évoquant un “immense gâchis” : “Il suffirait d’un mot, un seul, que le pouvoir hésite à prononcer : I’abrogation. Quand on a fait une erreur, il faut savoir
    l’effacer” ; et vous demandiez : “à quoi sert d’attendre la prochaine manifestation ?”.
    I| serait alors temps de créer l’union civile entre personnes du même sexe, leur conférant les mêmes droits sociaux, fiscaux, patrimoniaux que les couples mariés à la notable et légitime exception des droits relatifs à la filiation, comblant ainsi les lacunes du Pacs et permettant la reconnaissance de cette union par un officier d’état civil, et d’engager un débat public sur la demande sociale d’un statut de “beau-parent”, pour les configurations familiales dans lesquelles des personnes hétérosexuelles ou homosexuelles souhaitent pouvoir partager ou se voir déléguer l’autorité parentale, en l’absence d’un lien de filiation. Un tel projet ne diviserait pas, mais rassemblerait sans doute, contrairement au texte voté, une large majorité, et l’intérêt général en sortirait grandi.
    Monsieur le Président de la République, vous avez déclaré que vous ne seriez pas “le chef de la majorité”, que vous auriez “toujours le souci de ia proximité avec les Français”. Le premier de vos engagements n’est-il pas d’être le garant de la cohésion nationale, et le rassembleur de tous les Français – les Français d’aujourd’hui et ceux de demain ?
    Le Groupe Cambacérès
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  • La PMA et la GPA pour Tous c'est maintenant. En France

     De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

    N"Le 1er janvier 2013 à minuit et une poignée de secondes, le premier bébé né en France était celui d’un « couple » d’homosexuelles domiciliées à Moulins dans l’Allier. Si celle qui s’est faite inséminer en Belgique et qui a accouché en France a été reconnue civilement comme la mère, sa « compagne » sera déclarée à son tour parent légal de l’enfant lorsque la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux « couples » de même sexe entrera en vigueur.

    Cette histoire illustre les non-dits du chef de l’État s’évertuant, lors de son intervention télévisée du 28 mars, à nous faire croire que le texte sur « le mariage pour tous » n’incluait ni de près ni de loin la question de la procréation médicalement assistée (PMA). Le chef de l’État ne peut ignorer que le marché des procréations artificielles en France et à l’étranger est organisé de telle façon que la loi Taubira, même sans prévoir de volet spécifique sur la « PMA homosexuelle », va accélérer le recours à ce genre de pratiques tout en validant juridiquement le fait délictueux commis à l’étranger. Les médias se sont fait l’écho ces dernières semaines du caractère opérationnel des filières de don de sperme pour les lesbiennes avec la complicité d’une partie des spécialistes français de l’assistance médicale à la procréation. [...]

    Destinations phares de ces délocalisations procréatives, l’Espagne et la Belgique qui autorisent toutes les femmes, quelles que soient leur orientation sexuelle et leur configuration parentale, à recourir à des cellules sexuelles de qualité, objet de toutes les convoitises. Ces réseaux fonctionnent d’autant mieux qu’en vertu de la loi communautaire sur l’égalité de l’accès aux soins dans les pays de l’Union européenne, la Sécurité sociale prend en charge une partie des frais à l’étranger et couvre de toute façon l’ensemble des traitements tant avant qu’après l’insémination artificielle (traitement de stimulation, surveillance des ovaires, dosages hormonaux, échographies, et bien sûr la durée intégrale de la gestation). Depuis l’entrée en vigueur de cette directive européenne, les homosexuelles françaises sont de plus en plus nombreuses à se faire fabriquer illégalement des enfants sans père avec la collaboration de la médecine et de l’assurance-maladie françaises. Pour que le crime soit parfait, il manquait seulement la reconnaissance civile du statut parental en faveur de la compagne de celle qui mène la grossesse. Ce sera chose faite avec la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe qui va inéluctablement démultiplier ce tourisme reproductif transfrontalier puisque la « conjointe mariée » de celle qui aura accouché sera régularisée comme second « parent » de l’enfant après adoption plénière.

    On retrouve le même schéma pervers avec les « couples » d’hommes qui eux ont besoin d’un don d’ovules et d’une location d’utérus pour mener à bien leur « projet parental ». Alors que, dans la même émission, le président de la République jurait la main sur le cœur être absolument opposé aux mères porteuses, son gouvernement a déjà légitimé le contournement de la loi française prohibant la gestation pour autrui (GPA). En demandant aux juridictions, par la circulaire du 25 janvier, de faciliter l’acquisition de la naturalisation d’enfants nés à l’étranger d’une mère porteuse, Christiane Taubira vient d’accorder aux « couples » de gays une prime à l’impunité en leur offrant sur un plateau l’assurance qu’ils pourront continuer à recourir à la GPA en dehors de nos frontières sans être inquiétés pas les consulats lorsqu’ils rentreront avec l’enfant abandonné par celle qui l’aura porté pendant neuf mois. Après la circulaire Taubira, la boucle sera bouclée avec la loi Taubira puisque celle-ci, là encore, permettra au « conjoint » du géniteur (celui qui a donné son sperme à l’origine de l’embryon conçu par fécondation in vitro et réimplanté dans la mère porteuse) d’engager une procédure d’adoption plénière vis-à-vis de l’enfant, laquelle lui sera accordée automatiquement par l’État français. Contrairement aux dires de François Hollande, la fabrication artificielle d’enfants privés intentionnellement de père ou de mère est donc inhérente à la loi Taubira. Non contente de décupler les trafics procréatifs en tous genres, la nouvelle législation va par-dessus le marché ratifier les fraudes commises à l’étranger en infraction avec le droit français par nos ressortissants homosexuels en mal d’enfants. On entend déjà la majorité nous dire que cette situation hypocrite ne peut durer et nécessite que la France inscrive à son tour la PMA et la GPA pour tous dans son arsenal législatif."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Succès pour les premières journées identitaires de l’Ouest

    Succès pour les premières journées identitaires de l’Ouest

    LE MANS (NOVOpress) – Succès pour ces premières journées identitaires de l’Ouest organisées dans la province du Maine. Près d’une centaine de personnes y ont participé, venant des sections de l’Ouest (Bretagne, Anjou, Maine, Orléanais). Au menu le samedi, conférence de Gérald Pichon, auteur de Sale Blanc – il a également dédicacé son livre –, ainsi que Damien Rieu, porte-parole de Génération identitaire, et Fabrice Robert, président du Bloc identitaire. Une soirée conviviale s’en est suivie. Ces journées se sont closes par un atelier avec différents acteurs de la réinformation.

    A noter lors de ces journées la présence amicale de cadres de la fédération sarthoise du Front national ainsi que de militants de Vox Populi.

    Conférence de Gérald Pichon

    Conférence de Gérald Pichon

    Gérald Pichon dédicaçant "Sale Blanc"

    Gérald Pichon dédicaçant “Sale Blanc”

    Toujours en première ligne

    Toujours en première ligne

    Crédit photos : DR http://fr.novopress.info/