Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tradition - Page 71

  • L’harmonie, une caractéristique essentielle de notre civilisation

    Temple-grec-Ligne-droite.jpg

    Ligne Droite cliquez ici

    L’harmonie est sans conteste l’une des caractéristiques les plus emblématiques de notre civilisation. Aussi n’y aura-t-il pas de redressement véritable de notre pays comme de notre continent sans un retour à l’harmonie. La notion, qui paraît au premier abord plus intuitive que rationnelle, est cependant essentielle. Elle correspond en effet à un ordre social équilibré qui agence les êtres et les choses au service du bien commun et s’appuie sur les valeurs fondatrices de notre civilisation. Aussi, quels que soient les efforts menés par ailleurs, Ligne droite estime qu’il n’y aura pas de renaissance si l’ordre et les valeurs propres à l’harmonie ne s’imposent pas à nouveau au sein de notre nation.

    L’harmonie au cœur de notre civilisation

    Il importe en effet que notre pays et notre continent renouent avec cet ordonnancement supérieur qui a fait depuis ses origines la grandeur et la force de notre civilisation. L’harmonie n’était-elle pas présente dans les cités grecques comme nous le rappelle aujourd’hui la beauté exceptionnelle de leurs temples et de leurs monuments? Une harmonie présente ensuite tout au long de notre histoire, notamment dans les cathédrales et les édifices royaux, et qui, au-delà de l’architecture, irradiait la société française toute entière. Certes, notre pays a connu bien des difficultés mais il n’a presque jamais perdu les fondements qui, en termes d’ordre et de valeurs, ont assuré sa pérennité. Aujourd’hui, il en va différemment car la France connaît un chaos qui menace son existence même. Aussi l’harmonie est-elle aujourd’hui plus nécessaire que jamais.

    Un ordre qui donne à chacun sa place

    Elle est en effet à l’origine d’un ordre qui structure la société en offrant à tous les citoyens une place légitime dans l’édifice social. Une place qui leur permet de savoir qui ils sont et d’où ils viennent mais aussi de connaître leur rôle dans la communauté et d’obtenir la reconnaissance et le respect de leurs pairs. Ainsi, par exemple, est-il nécessaire que chaque Français soit reconnu et rétribué en fonction de son mérite, de son talent et de son travail. De même, en tant que membre de la communauté nationale doit-il jouir d’une préférence qui concrétise son appartenance à la nation et lui permet de se sentir chez lui dans son propre pays. Autant d’impératifs qui construisent un ordre clair et légitime, indispensable à l’harmonie sociale. Malheureusement, cet ordre est aujourd’hui bafoué par l’idéologie déconstructiviste du Système, sa volonté de promouvoir les minorités et son obsession maladive de favoriser l’immigration.

    Un ordre équilibré et mesuré

    Face à ce chaos créé de toute pièce par l’oligarchie, l’harmonie est d’autant plus nécessaire que l’ordre qu’elle véhicule est très éloigné de la caricature qu’on en donne habituellement. Il s’inspire en effet de la formule grecque “rien de trop” qui est le refus de l’excès alors que notre monde est aujourd’hui marqué par la culture du No Limits c’est à dire de l’excès en tout. De fait cet ordre cultive l’équilibre et la mesure propres à la civilisation européenne et réussit à marier en un même élan des éléments apparemment opposés : la force et la douceur, le beau et l’utile, le communautaire et le personnel. Il n’a donc rien de totalitaire ni de brutal et ne cède pas à l’hubris. Il n’a jamais conduit à la démesure et l’harmonie qui le porte est toujours à dimension humaine.

    Un ordre qui œuvre au bien commun

    Pour autant l’harmonie ne conduit pas à l’individualisme car son rôle consiste au contraire à ordonner les membres de la communauté autour d’un objectif commun. Avec elle les acteurs de la société sont appelés à concourir au même but, à la manière d’un orchestre dans lequel chacun joue de son instrument, permettant ainsi à l’ensemble de faire entendre une symphonie. Une démarche au service du bien commun radicalement contraire à celle que nous connaissons aujourd’hui en France où la société est dominée par l’individualisme et pousse chacun à demander toujours plus de droits et d’avantages sans se préoccuper d’apporter quoi que ce soit à la communauté.

    Les valeurs qui rendent l’harmonie possible

    Cet ordre mesuré et équilibré qui structure la société et garantit sa dimension collective ne suffit cependant pas à créer l’harmonie car celle-ci n’existe que fondée sur des valeurs. Ainsi par exemple un ordre imposé dans un cadre dictatorial n’aurait rien d’harmonieux car il bafouerait la liberté, une valeur fondamentale propre à la civilisation européenne. Aussi l’harmonie doit-elle s’appuyer sur des valeurs fondatrices, celles qui tirent leur légitimité de leur permanence et de leur ancienneté et qui ont façonné notre civilisation depuis ses origines.

    Les valeurs fondatrices de notre civilisation

    Il s’agit notamment de la famille, aujourd’hui oubliée et méprisée par le Système, ainsi que de l’éducation détruite par le refus de l’excellence, de la sélection et de l’enracinement. Il y a également la liberté, paradoxalement occultée par l’état de droit et la dictature des minorités. Il faut aussi citer la nation mise en cause par le vivre ensemble, ainsi que le travail ruiné par le libre-échangisme sauvage et l’assistanat généralisé. Compte également la reconnaissance du mérite, rendue impossible par l’égalitarisme et la discrimination positive. Citons enfin l’identité, gravement érodée par la marée migratoire et l’entreprise de déconstruction. Le rejet ou l’oubli de toutes ces valeurs pourtant fondatrices entraîne la disparition de l’harmonie dans notre pays et par voie de conséquence menace notre civilisation. Elle instaure un grave désordre qui désarçonne nos compatriotes et prive nos enfants de tout repère.

    C’est donc pour mettre un terme à ce chaos politiquement correct que le retour à l’harmonie est à ce point nécessaire. Une action de redressement que Ligne droite juge essentielle et que la droite nouvelle devrait conduire en s’affichant comme le défenseur de l’ordre et des valeurs, c’est-à-dire comme le champion de l’harmonie.

     Pour mieux connaître Ligne Droite :

     

  • Sanctions contre la Hongrie : le système a peur…

    16884532lpw-16884560-article-viktor-orban-union-europeenne-jpg_5555349_660x281.jpg

    Jean-François Touzé
    Secrétaire national du Parti de la France
    En votant le 12 septembre (448 voix pour, 197 contre) pour l'ouverture d’une procédure pouvant, en vertu de l'article 7 du règlement de l'Union, déboucher, si elle allait jusqu’à son terme, sur des sanctions contre la Hongrie, le Parlement européen a voulu faire la démonstration de sa détermination à lutter contre ce qu’Emmanuel Macron qualifiait récemment de lèpre nationaliste et de crispation populiste, et que la députée Vert Judith Sargentini, rapporteur du texte, a décrit comme un « risque systémique contre les valeurs de l'UE ». Autrement dit, la volonté des peuples européens à résister à la submersion migratoire et à demeurer ce qu’ils sont chez eux, droit inaliénable volontiers reconnu, voire prôné, par l’ONU quand il s'applique à telle ou telle peuplade aborigène (« Droits des peuples autochtones »), mais fermement condamné quand il est revendiqué par les nations historiques européennes.
    En réalité, les députés « progressistes » de gauche et d’extrême gauche comme ceux du centre et d'une bonne partie de la prétendue droite n'ont fait la démonstration que de leur couardise et de leur fuite en avant sur la route fatale de l’immigrationnisme. Il est aussi permis de voir dans ce vote la marque d'un début de panique, grande peur des bien-pensants de tous bords face à la montée de la vague des résistances nationales.
    Cette procédure dont les chances d'aboutir sont heureusement quasiment nulles malgré l'appui insistant de la Commission de Bruxelles, n'a, en effet, pu être adopté que grâce à la complicité de la pseudo-droite européenne regroupée au sein du très mal nommé Parti Populaire Européen (PPE) auquel appartient pourtant le Fidesz hongrois de Victor Orban.
    Au cours de son intervention, solennelle et déterminée, devant les eurodéputés, ce dernier n’a pas cherché à convaincre son auditoire, dont il estimait que l'opinion était « déjà faite ». Combattif et véhément, il a dénoncé une « vengeance » de ses opposants et martelé qu'il ne céderait à aucun « chantage ». « Je n'accepterai pas que les forces pro-immigration nous menacent, fassent un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations ».
    Si ces forces pro immigration qu'évoquait Victor Orban, ont engagé le combat contre l'axe de la résistance qui se dessine en Europe et que la rencontre Orban/Salvini vient d'illustrer de manière emblématique, c'est que l'enjeu des prochaines élections européennes est pour eux vital : il s'agit pour les eurocrates immigrationnistes et mondialistes d'empêcher la diffusion salutaire de la substance réactive chimique naturelle qui pousse les peuples à ne pas mourir, et de dissuader d'autres pays de suivre les traces de la Hongrie, de l'Italie et de l'Autriche.
    Il y va, en effet, de la survie du Système. Un Système qu'il nous faut abattre avant qu'il ne soit trop tard.
    Le Parti de la France, incarnation politique de la vraie Droite nationale française, héritier de tant de combats menés pour les libertés, l'identité nationale et les valeurs civilisationnelles, s'inscrit dans ce grand renouveau populaire qui, de Rome à Berlin, de Stockholm à Vienne, de Budapest à Amsterdam, s’organise et peut demain embraser l'ensemble du continent dans le grand feu du réveil européen.
    Et nous, nous ne céderons rien.
    NDLR : Sur la Hongrie, lire le livre de Jean-Claude Rolinat, La Hongrie, sentinelle de l'Europe

    2017 hongrie jcr flyer.jpg

    Le commander en ligne cliquez ici

    Bulletin de commande cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Opération banderoles sur l’A13

    Contre l’extension de la PMA, la mobilisation a commencé !

    https://www.lesalonbeige.fr/operation-banderoles-sur-la13/

  • Le discours de Viktor Orbán rentrera dans l’Histoire

    ByJcalraZauEi7qPADKpEoZAT3hUAwAE-845x475.jpg

    C’est bien à un discours historique que s’est livré Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, face aux euro-députés, ce mardi 11 septembre à Strasbourg.

    Historique, en premier lieu, par les raisons qui motivaient sa présence dans l’Hémicycle européen. En effet, le Parlement devait se prononcer sur le déclenchement de l’article 7 du traité de l’Union européenne à l’égard de la Hongrie, aux motifs « de violations graves contre l’État de droit ». Auparavant, fin 2017, seule la Pologne avait fait l’objet des foudres de la Commission européenne, pour des motifs semblables. Rappelons que, surnommé « l’option nucléaire de Bruxelles », l’article 7 peut aller, si la procédure va à son terme, « jusqu’à priver le pays [concerné] de ses droits de vote dans l’UE ».

    Historique, cette intervention l’a également été en ce qu’elle se voulait une réponse claire et nette d’un État de l’Union européenne qui refuse de se plier aux injonctions d’une institution déconnectée des réalités vécues par de nombreux peuples européens. Au centre de ce procès en sorcellerie, la question migratoire. La Hongrie a, en effet, fait le choix de contrôler ses frontières. Situé aux marches de l’Union européenne, ce pays d’un peu plus de 90.000 km2 et de près de dix millions d’habitants se trouve confronté de plein fouet à des arrivées massives de migrants depuis plusieurs années. Incapables de gérer seuls ces flux de plus en plus massifs, et confrontés à des difficultés d’ordre public importantes, les Hongrois n’ont pas tardé à réagir en (re)confiant, depuis 2010, le pouvoir à Viktor Orbán, national conservateur et membre du Fidesz-Union civique hongroise.

    Historique, enfin, l’intervention de monsieur Orbán l’a été par le ton et les arguments utilisés. À aucun moment le Premier ministre hongrois n’a paru en situation d’infériorité. Bien au contraire, il a su développer un argumentaire de bon sens et dénoncer l’attitude ostracisante d’une Union européenne vis-à-vis de l’un de ses membres. Avec courage et détermination, Viktor Orbán a rappelé le passé d’un pays que l’Histoire n’a pas ménagé. Fondée à la fin du IXe siècle, la Hongrie fut à plusieurs reprises sous domination étrangère. En particulier placée sous la férule ottomane de 1541 à 1699, puis sous la tutelle des Habsbourg de 1867 à 1918, elle subit enfin l’emprise soviétique contre laquelle elle lutta les armes à la main en 1956. L’insurrection de Budapest, ou la révolution hongroise, qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956, fit des milliers de victimes et provoqua la fuite de leur pays de dizaines de milliers de Hongrois.

    Forte de ce passé, il est donc tout à fait compréhensible que la Hongrie de Viktor Orbán ne soit pas prête à baisser les bras face à une Union européenne technocratique et hors-sol. Bien plus : après les succès enregistrés par les forces politiques souverainistes dans de nombreux pays européens, il y a fort à parier que la Hongrie servira de modèle pour tous les peuples qui se trouvent confrontés, aujourd’hui, à des difficultés semblables.

    En votant, avec 448 voix pour, une procédure de sanction contre la Hongrie, il y a fort à parier que l’Union européenne, à la veille d’élections qui s’avéreront extrêmement importantes pour elle, aura commis une lourde erreur politique. En effet, incapable de gérer le problème migratoire, faute d’avoir su anticiper ses conséquences, l’administration bruxelloise se trouve contrainte, aujourd’hui, de recourir aux menaces de sanctions pour faire rentrer les États dans le rang. C’est oublier qu’en la matière, seuls les peuples sont souverains et qu’ils risquent fort, à leur tour, de sanctionner, l’année prochaine, les donneurs de leçons.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/le-discours-de-viktor-orban-rentrera-dans-lhistoire/

  • Le nationalisme c’est la vie

    3569231051.jpg

    Lors de son discours devant le Congrès, le 9 juillet 2018, puis à la réunion des ambassadeurs le 27 août, Emmanuel Macron, qui ne fait que répéter ce qu’on lui a enseigné jadis à Sciences Po – l’école de formatage à la pensée unique-, a déclaré que la « véritable frontière qui traverse l’Europe est celle qui sépare les progressistes des nationalistes ». 
    Tout le système est là. C’est une idéologie qui s’installe dans une optique manichéenne faussée. Il travestit les termes, il appelle progressisme ce qui n’est en réalité qu’un européisme maniaque. Et il désigne l’ennemi : le nationalisme. Autoproclamé nouveau champion de l’Europe ; Emmanuel Macron oppose l’européisme et le nationalisme. L’Europe, c’est le bien, le nationalisme le mal. C’est évidemment de la mauvaise foi surtout si l’on veut bien considérer que l’européisme n’est qu’un succédané de la mondialisation dont on nous rebat les oreilles. On aura compris que Macron est le champion  de la « mondialisation heureuse » contre tous les laissés pour compte de ce système qui est une machine à broyer les peuples. L’erreur ici serait de distinguer la mondialisation qui serait une notion économique désignant le marché mondial et unifié, et le mondialisme qui serait un terme polémique utilisé par quelques extrémistes. C’est naturellement la même chose. Tout est fait pour gommer les références nationales. 
    Qui sont les extrêmes ?
    Selon la doxa en vigueur, le progressisme serait donc l’eurocratie tandis que le nationalisme serait le recours aux « extrêmes » incarnés par MM. Orban, Salvini, Kurtz et quelques autres. À vrai dire c’est un artifice un peu grossier qui consiste à caricaturer ceux qui ont l’insolence de ne pas adhérer aveuglément à une pensée unique éradicatrice des diversités nationales. C’est ainsi qu’un nouvel « axe du mal » est pointé du doigt : les nationalismes. 
    Pourtant ne pourrait-on pas traiter d’extrêmes ceux qui veulent détruire les nations, ceux qui veulent imposer un nouvel empire ; ceux qui ne croient qu’à la finance anonyme et vagabonde ; ceux qui méprisent les peuples au point de traiter de populisme toute action visant à les défendre contre les prédateurs supranationaux ? Ne sont-ils pas extrémistes ceux qui se sont faits les champions d’un dangereux laisser faire, laisser passer qui conduit à nier les identités nationales sacrifiées aux billevesées mondialistes et européistes ? N’est-il pas extrémiste de continuer à entretenir le mythe d’un prétendu couple franco-allemand alors que la chancelière du Reich ne dissimule pas son ambition de rendre l’Europe encore plus allemande et faire de Berlin la capitale  d’une eurocratie confiée à un président allemand de la commission européenne. Progressisme contre nationalisme ? Ce n’est pas seulement une querelle de mots. Si le terme nationaliste est marqué par une connotation dévalorisante, du fait de ses ennemis, il reste que le nationalisme représente la conception la plus achevée du combat pour la nation. 
    Bien entendu, le nationalisme ne peut s’assimiler à une fantasmagorique stratégie d’enfermement,  il n’a jamais entretenu la prétention de tout décider comme si le monde extérieur n’existait pas, ce n’est pas un chauvinisme, un patriotisme exacerbé, encore moins un racisme.
    Un combat d’idées
    De fait la querelle entre les nationalistes et les cosmopolites est un combat d’idées. Or, comme l’écrit Bonald, ce sont les idées et les livres qui font les révolutions et doivent faire les contre-révolutions. L’éternel enjeu consiste à réaffirmer le primat de l’homme, de la civilisation, des forces de la vie contre le nivellement matérialiste, les nuées cosmopolites, les forces de la mort.
    C’est un combat existentiel. Ce qui est en cause est le respect de la diversité des nations, c’est-à-dire celle des civilisations, face à la menace d’un monde globalisé qui serait celui d’une uniformisation synonyme de totalitarisme et de régression. Le dogme d’un libre-échange gagnant-gagnant prédisait l’avènement du meilleur des mondes dans lequel les pauvres deviendraient riches et les riches encore plus prospères. On connait le résultat, en particulier la désindustrialisation due aux délocalisations massives, provoquant le malaise des classes moyennes déclassées. Plus encore, la mondialisation doit être conçue comme un bouleversement des valeurs avec la prédominance sur le Politique de l’économique, c’est-à-dire du Marché, de la finance « anonyme et vagabonde ».
    Finalement, ce qui est en cause n’est pas la capacité matérielle d’agir, c’est le courage en politique. En bref, c’est le caractère, « cette vertu des temps difficiles ». C’est, hélas, cette vertu qui fait le plus souvent défaut, surtout lorsque les partis de l’étranger tiennent le haut du pavé.  Pourtant, il ne faut jamais se résigner à laisser les autres être les seuls acteurs de l’Histoire, jamais  cesser d’imaginer les moyens de faire entendre sa petite musique différente dans le concert des nations. C’est cette conviction qui conduit de nombreux peuples à se réveiller : un peu partout dans le monde, nous assistons au retour des identités et un réveil des peuples  en Europe de l’Est (Hongrie, Autriche…), en Grande-Bretagne avec le Brexit, aux États-Unis, en  Russie, dans beaucoup de pays en développement….
    La nation donne à l’homme sa dignité
    Il s’agit de concevoir les hommes comme appartenant d’abord à une nation. Il faut avoir la conviction d’une unité de destin pour faire quelque chose ensemble. Cela s’appelle l’Histoire. 
    C’est la nation qui donne à l’homme sa dignité en lui permettant d’être non seulement un animal social mais plus encore un animal historique. Par la nation, l’individu périssable et la société périssable défient la mort et le néant.  Dès lors, les idéologies supranationales, celles du renoncement et celles des rêves d’empire (financier, militaire, religieux ou autres), incarnent la mort et c’est bien le nationalisme qui incarne la vie et l’espérance L’indépendance est la seule garantie de la dignité du peuple.  Sauvegardant le citoyen enraciné plutôt que l’individu sans feu ni lieu, la nation relève la valeur de l’homme dans la mesure où elle constitue une communauté de destin dans l’universel. Elle est la condition de l’Histoire. 
    Ainsi, il faut bien en conclure que le nationalisme bien compris est un humanisme. 
  • Zoom – Viktor Orbán veut remplacer les élites de 68

    Chaque année, à la période de l’été, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán se rend au festival de Tusványos en Transylvanie (Roumanie), région où vit une importante minorité hongroise. Il y prononce un discours qui sort des formats habituels des discours d’un chef de gouvernement et se livre à un exercice de philosophie politique où il analyse les événements de l’année passée, prédit ceux de l’année à venir et donne des éléments importants sur les moteurs philosophiques de son action politique. C’est à cette occasion qu’il a en 2014 énoncé le concept d’illibéralisme, ou en 2016 été le premier chef de gouvernement européen à exprimer son souhait de voir Donald Trump remporter l’élection présidentielle américaine.

    Lors de son discours de 2018, Orbán a évoqué les élections européennes de 2019, dont il considère qu’elles auront pour la première fois un véritable enjeu. Pour l’homme fort de Budapest, l’enjeu est de rebâtir l’Europe sur les bases des valeurs de la chrétienté, en opposition à celles du libéralisme et de la société ouverte.

    Par ce discours, Viktor Orbán a ainsi posé les bases de l’affrontement idéologique qui l’oppose à Emmanuel Macron, dans une césure qui désormais traverse de nombreux pays européens.

    Extraits du discours et analyses de Ferenc Almássy (rédacteur en chef du Visegrád Post), János Dénes Orbán (poète transylvain, éditeur), Tibor Toró (ancien député au parlement roumain).

    Le discours complet, traduit en français, peut être retrouvé sur le site du Visegrád Post

    https://www.tvlibertes.com/2018/09/13/25730/zoom-viktor-orban-veut-remplacer-elites-de-68

  • Nostalgique et réactionnaire, le destin français d'Éric Zemmour

    6a00d83451619c69e2022ad3b005f0200b-250wi.jpgLa rentrée littéraire est marquée par le nouvel essai d'Eric Zemmour, Le Destin français, à paraître mercredi.

    « Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d’enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes.

    La France coulait dans mes veines, emplissait l’air que je respirais ; je n’imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi.

    Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n’a laissé que des ruines. Il n’y a pas d’origine de la France, puisque la France n’existe pas, puisqu’il n’y a plus d’origine à rien.

    On veut défaire par l’histoire ce qui a été fait par l’Histoire : la France. L’Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L’Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l’histoire des Français ou l’histoire du monde. Tout sauf l’Histoire de France.

    Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s’est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu’à aujourd’hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s’imposent au-delà des générations. L’Histoire se venge. »

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/09/nostalgique-et-r%C3%A9actionnaire-le-destin-fran%C3%A7ais-d%C3%A9ric-zemmour.html

  • Le petit mensonge de Marlène Schiappa pour promouvoir la GPA

    Décrypté par Valeurs Actuelles :

    "Invitée sur Franceinfo, mercredi 29 août, à réagir à la pusillanimité du gouvernement pour mettre en place la PMA, Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, est tombée dans la surenchère mensongère concernant la Manif pour tous. Interrogée par un journaliste qui souhaitait savoir si le gouvernement avait peur du pouvoir de rassemblement du mouvement catholique, elle a utilisé les bonnes vieilles ficelles en lançant avec aplomb : « Les extrémistes comme la Manif pour tous ont appelé à voter pour Marine Le Pen à la dernière élection présidentielle. »

    Comparer son adversaire au Front national est une manière courante dans la vie politique française de disqualifier son adversaire. Sauf que présentement, c'est une fake news que la Manif pour tous en personne a souhaité signaler : « Nous n'avons JAMAIS appelé à voter pour un candidat », a écrit le mouvement sur son compte Twitter. 

    Dans le détail, la Manif pour tous n'a effectivement jamais appelé ouvertement à voter pour Marine Le Pen. Si Sens commun (la traduction politique de la Manif pour tous) était omniprésent dans la campagne de François Fillon, la Manif pour tous n'a jamais soutenu le Front national. « Macron, c’est non ! (…) Mais nous invitons chacun à décider de son vote », déclarait explicitement le mouvement." 

    La Manif Pour Tous ن
    @LaManifPourTous

    Selon @MarleneSchiappa, nous aurions « appelé à voter pour Marine Le Pen aux élections présidentielles ».

    Nous n’avons JAMAIS appelé à voter pour un candidat : c'est la rentrée, y compris pour les « fake news » !

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html