
Gros effort d’équipement militaire avec la modernisation de « l’arc républicain »
Par Jean Charpentier
Emmanuel Macron a affirmé lundi 26 février, à l’issue d’une conférence de soutien à l’Ukraine réunissant une vingtaine de pays, que l’envoi de troupes occidentales au sol dans le pays en guerre ne devait pas « être exclu » à l’avenir. Si les mots ont un sens, le président français affirme que l’on doit envisager une guerre directe avec la Russie. Certes, il précise qu’il n’y a pas de « consensus » entre les alliés de l’OTAN et que l’envoi de troupes pour combattre l’armée russe reste une hypothèse « stratégique ». Mais les paroles engagent… et le monde entier l’a bien compris à lire les réactions de la plupart des dirigeants étrangers : tous ont immédiatement infirmé les propos, pour le moins intempestifs, de Macron. Les États-Unis, l’Allemagne, mais aussi les pays les plus concernés par une potentielle menace russe comme la Pologne, ont dénié toute possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine. Alors quoi ?