
On nous invite à commémorer, cette année, trois anniversaires en 7 : 1917 et la Déclaration Balfour, 1947 et le plan de partage de la Palestine, 1967 et la guerre des Six-Jours.
C’est oublier une quatrième date dont tout découle : 1897.
Cette année-là, Herzl fonde le mouvement sioniste. Puis, sa vie durant, il cherchera des appuis internationaux pour son projet : il rencontrera le Sultan turc, les ministres du Tsar, le Kaiser allemand, le Pape… Mais sa préférence va au Royaume-Uni. Il mourra en 1904 sans avoir obtenu le soutien britannique dont il rêvait : « Avec l’Angleterre en guise de point de départ, écrira-t-il peu avant son décès, nous pouvons être assurés que l’idée sioniste s’élancera plus avant et plus haut que jamais auparavant. » Son successeur, Haïm Weizmann, réussira treize ans plus tard.