
Louis Boyard battu à Villeneuve-Saint-Georges, c’est la bonne nouvelle du week-end. Et pourtant rien n’était moins certain. L’immature député n’a pas su capitaliser les électeurs de gauche autour de son nom. Il ne pouvait pas non plus espérer le faire grâce à ses idées, ou sa pensée, il n’en a pas, et son esprit, tout comme sa rhétorique, sonnent creux. Il faut dire que le désistement du candidat communiste n’était pas bien franc non plus. Pas de vraies consignes de vote, un vague espoir que les électeurs se rabattent sur le juvénile et inconséquent député. La LR a bénéficié de ce flottement de circonstance. Ne boudons pas cette satisfaction, car la droite n’était tout de même pas partie unie dans cette élection. Quels enseignements tirer de cette victoire en trompe-l’œil pour la droite et de cette défaite cinglante pour la gauche ?