
Le pays connaît une nouvelle mortalité infantile alarmante et la France pointeau 23e rang sur les 27 au sein de l’Union européenne. Il s’agitd’un indicateur clé de la qualité des soins périnatals et des politiques de santé publique, ceci alors que dans les années 1990, la France figurait parmi les pays les mieux classés. La mortalité a été plus marquée à partir de 2022, où le taux de mortalité infantile, avant l’âge d’un an donc, a atteint 4,5‰ chez les garçons et 3,7‰ chez les filles, contre respectivement 3,5‰ et 3,0‰ en moyenne dans l’UE27. La Suède en particulier affiche un taux de mortalité infantile de 2,5‰, soit presque deux fois inférieur à celui de la France. Cette mortalité infantile soulève des interrogations… 2022, que s’est-il passé cette année là ? Mais plusieurs facteurs sont en cause : état de santé des mères, inégalités territoriales et sociales d’accès aux soins, qualité de la prise en charge. Cette mortalité serait essentiellement due à l’augmentation de la mortalité pendant la première semaine suivant la naissance, ce qui fait dire aux analystes que ce serait les ratées d’une meilleure prise en charge des affections à la naissance qui fait que l’on comptabilise comme mortalité, des bébés qui auraient précédemment été comptabilisés comme « morts nés ».