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Dans la culture et les médias, domaines où le pouvoir républicain entretient à grands frais sa position hégémonique, le monopole politiquement correct est sérieusement contesté. Ce n’est évidemment pas encore un basculement, mais des signaux confirment l’obsolescence du modèle. Analyse par Thierry DeCruzy, auteur de Démondialiser la musique. Polémia
Au programme de cette édition, Emmanuel Macron veut imposer un label pour les médias. Après sa bataille pour la censure des réseaux sociaux, le président entend maintenant serrer la vis des médias pour accroître le contrôle de l’information.
Télérama n’a pas eu peur de dénoncer. Ce 30 novembre, l'hebdomadaire écrivait : « De la France aux États-Unis, l’Internationale des anti-Lumières fourbit ses armes. » Autrement dit : tous aux abris, de New York à Paris, la bête immonde est de sortie ! C’est que, tout particulièrement depuis la sortie du sondage de l’IFOP sur l’augmentation de la radicalisation chez certains musulmans, la gauche tente de ressusciter ses vieilles chimères, quitte à sombrer dans le complotisme vulgaire.
Une grande partie des documents concernant Jeffrey Epstein ayant été rendus publics le 19 novembre, des informaticiens ont reconstitué la boîte mail du financier, inculpé pour corruption et trafic sexuel de mineurs et qui s’est suicidé en prison en 2019. Parmi ses contacts apparaît... Jack Lang.
« Qu’ils se taisent ! » : la pensée mondaine s’horripile du réveil des Français silencieux. L’élite ne voit que des ploucs dans ce peuple qui relève la tête. Les salonnards s’indignent, par exemple, du succès des banquets populaires du Canon français, où bourgeois et prolos franchouillards chantent, dansent et boivent autour de cochons à la broche. Le Monde (8 novembre) y a vu « un repli identitaire » et la marque du « milliardaire réactionnaire Pierre-Edouard Stérin » supposé être derrière ces fêtes « idéologiques et politiques ». Une même indignation a répondu à la nouvelle politique de l’enseignement catholique consistant – quel toupet !
On ne compte plus, sur les réseaux sociaux, les messages de députés, souvent de gauche, qui se vantent d’avoir fait un signalement à l’Arcom ou au procureur de la République.
Bien évidemment, comme la plupart des plaintes visent des dirigeants du Rassemblement national ou de Reconquête, sans oublier, bien sûr, les médias dissidents comme CNews et Frontières – et trop souvent Riposte Laïque et d’autres sites – à force de se faire dénoncer et insulter, les élus patriotes, à leur tour, font des signalements à l’Arcom (souvent classés sans suite) et déposent plainte contre ceux qui les insultent (souvent en vain).
Un nouveau refus d’obtempérer. Un motard à bord d’un motocross a refusé de s’arrêter et a foncé sur des CRS au sud de Nantes (Loire-Atlantique) ce dimanche après-midi vers 15 heures, indique une source policière au Parisien, confirmant une information de Presse Océan. Les CRS ont fait usage de leurs armes à feu. Aucun blessé n’est à déplorer, y compris du côté des forces de l’ordre. Le motard est parvenu à prendre la fuite.
Il faut redonner les facultés de coercition aux seuls juges, le spécifier constitutionnellement pour éviter toutes les dérives que la Macronie s’est autorisées et continue de le faire à un rythme à présent accéléré. Faire cesser les sanctions qui sont données par des organismes privés, ou semi-privés est une obligation dans un État dit de droit. Ces prérogatives ne doivent appartenir qu’au pouvoir judiciaire. Il est choquant de constater que l’ARCOM s’attribue le privilège de déterminer qui intervient à titre politique et qui n’est qu’un consultant lambda. Ainsi Philippe De Villiers est considéré comme un parti politique, alors qu’il n’est ni élu ni encarté. Peu importe, son temps de parole sera décompté. Pour le compte de qui ? Eh bien De Villiers à lui tout seul voyons. C’est un moyen illégal, mais légalisé pour la circonstance, pour l’écarter de l’antenne et réduire la portée de sa parole. C’est une censure grossière lancée, sous couvert d’équité. On lui impose un quota au motif qu’il disserte de politique, qu’il explique les rouages et devrait-on dire les roueries de notre société, bref qu’il pense, donc il gêne !