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  • La guerre du Pacifique 1941-1945 / Impérialisme militariste vs impérialisme économique

    Le 7 décembre 1941, le Japon attaquait la flotte américaine à Pearl Harbour, sans déclaration de guerre, comme face à la Russie en 1905. Gros succès de l’opération aéro-navale. Mais le Japon manque les portes avions US. Depuis le 6 décembre, devant Moscou, les Allemands sont contre-attaqués par les Russes. Et ils reculent. L’essentiel est là. Le Japon n’a pu dissuader l’Allemagne d’attaquer la Russie. Et il ne s’est pas ensuite résolu à menacer la Russie pour l’empêcher d’amener des renforts vers Moscou. L’Allemagne et le Japon ont mené mondialement deux guerres, mais pas une guerre mondiale. Les Etats-Unis ne feront pas cette erreur. Dés que l’assaut japonais sera endigué, ils se mobiliseront d’abord contre leur ennemi principal : l’Allemagne, grande puissance industrielle, ce que n’est pas alors le Japon.

    On a dit souvent que le Japon avait été poussé à la guerre par l’embargo américain de 1941 sur le pétrole. Ce n’est pas si simple. Où en étions-nous en 1941 ? Depuis 50 ans, le Japon avait pu mener son expansion sans conflit majeur avec les puissances anglo-saxonne, la déclinante qu’était la Grande Bretagne, et la puissance montante qu’était les USA. Annexion de Formose, de la Corée, du sud de Sakhaline/Karafuto, des iles allemandes du Pacifique, puis création du protectorat de Mandchourie (1932).

    A partir de 1937, les choses changent. Après l’invasion nipponne de la Chine, un gros morceau de déjà 500 millions d’habitants, les Etats-Unis ne veulent plus laisser le champ livre à l’expansion japonaise. D’autant qu’ils sont eux-mêmes très présents dans le Pacifique et tiennent à le rester, avec les Philippines qu’ils contrôlent, depuis qu’ils en ont chassé les Espagnols. La main mise japonaise sur l’Indochine française, à la faveur de la défaite française, tend encore plus les relations entre les deux grandes puissances du Pacifique.

    Tout l’appareil politico-militaire japonais s’entraine lui-même dans une politique qui ne peut connaitre de recul, à la notable exception de Yamamoto, qui connait bien les USA pour y avoir vécu, et appelle à la prudence. Mais les Japonais pensent pouvoir déstabiliser l’Amérique en frappant vite et fort, tant qu’ils ont encore des réserves de pétrole. Ils ne croient pas l’Amérique capable de se battre longtemps (alors que c’est le pays de la très dure Guerre de Sécession – ce qui aurait dû faire réfléchir). Ce que nous savons des rapports de force économiques de l’époque, ils le savent pourtant déjà : le Japon pèse, au tournant des années 1940, entre 5 et 10 fois moins que les USA en capacité de production industrielle. Avec un tel écart, toute action offensive est déraisonnable. Les militaires japonais choisissent pourtant la fuite en avant.

    Yamamoto avait promis 18 mois d’enfer pour les Américains et une grande incertitude pour la suite quant au sort militaire du Japon. En fait, les succès japonais, impressionnants, ne durent que 6 mois. Le 4 juin 1942, à la bataille de Midway, la flotte japonaise et son aviation embarquée connaissent un des désastres militaires les plus complets de l’histoire. Bien que bénéficiant d’un rapport de force de 2 contre 1 (sauf dans le domaine aérien, plus équilibré), les Japonais, dans une opération trop compliquée, trop lourde, trop lente et trop subtile, dont les Américains avaient compris le sens général, perdent 4 grands porte-avions, nombre de leurs meilleurs pilotes, et ne coulent qu’un porte-avion US. Ils ont à partir de cette date déjà perdu la guerre.

    Cette guerre dite du Pacifique fait des dizaines de millions de morts, s’étend jusqu’à l’océan Indien, les confins de l’Inde (surtout en 1944), et la Chine bien entendu. Le Japon prétend y mener une guerre de libération de l’Asie mais opprime la Chine, la traitant en colonie. Les Etats-Unis prétendent se battre pour la liberté, mais ils souhaitent avant tout refaire du Pacifique leur lac intérieur.

    Les enjeux des affrontements sont énormes pour les peuples pris dans l’étau de la guerre. Nicolas Bernard réussi le tour de force de les relater sous tous les angles, aspects économiques, moral des peuples et des soldats, rôle des personnalités politiques et militaires d’un côté et de l’autre, stratégies navales, aériennes et terrestres. Durant la dernière année de la guerre, le Japon croit pouvoir contrecarrer la force matérielle américaine par le sens du sacrifice japonais. Mais les kamikazes ne sont pas la solution miracle attendue. On sait comment les Américains abrégeront la guerre. Par quelle bombe ouvrant, comme Albert Camus l’aura vu, une ère nouvelle et terrifiante. Mais, tout autant sinon plus que les deux bombes atomiques, c’est l’offensive à revers des Soviétiques qui enlève au Japon tout espoir de résister longtemps et d’arracher une paix de compromis.

    Le résumé de l’affaire tient en quelques lignes. Du côté américain, il y a eu une vision globale de la guerre mondiale. D’abord, après avoir contenu le Japon, battre l’ennemi principal, l’Allemagne, en aidant la Russie, en aidant l’Angleterre, en débarquant en Afrique du nord, puis en préparant la grande invasion de la (si peu) « forteresse Europe », déjà investie en Italie.

    Du côté du Japon et de l’Allemagne, pas de vision d’ensemble, un désynchronisme total. Un Japon qui rassure la Russie au moment où il faudrait l’inquiéter. Une Allemagne qui ne peut être efficace contre les anglo-américains si elle s’engage, en juin 1941, contre la Russie (après avoir envisagé de proposer à la Russie d’entrer dans l’Axe Berlin-Rome-Tokyo). Et peut-être un aspect idéologique. Les impérialismes allemand et japonais se sont donnés comme tels, les Américains ont su se donner le visage du combat pour la liberté. Sincère ? Insincère ? A ce stade, qu’importe. Efficace.

    Nicolas Bernard, La guerre du Pacifique, 1941-1945, Tallandier, 811 pages, 29,90 €

    http://www.voxnr.com/6212/la-guerre-du-pacifique-1941-1945-imperialisme-militariste-vs-imperialisme-economique

  • L'électricité éolienne aux abonnés absents alors que la France grelotte

    Communique de presse de la Fédération Environnement Durable

    1225097535.8.jpgSortie prochaine d'un livre consacré au scandale éolien :

    Le 6 janvier à 8h une vague de froid a recouvert la France. La consommation d’électricité de notre pays était assurée à 74% par les centrales nucléaires et les barrages hydrauliques alors que les énergies intermittentes comme l’éolien ne participaient qu’à hauteur de 1,8% du total.

    De plus la France était contrainte d’importer 9% de son électricité au lieu d’exporter 10% à 15% comme elle le faisait traditionnellement avant l’arrivée des programmes de la « Transition Energétique ».

    Ces chiffres officiels (1) du réseau de Transport de l'électricité (RTE) démontrent à quel point la filière éolienne, développée depuis des années à grand renfort d’annonces et de subventions et qui produit de l’électricité ruineuse et intermittente, est une erreur stratégique. Les français ont besoin au contraire d’une électricité fiable et bon marché.

    Plusieurs millions de ménages sont en situation énergétique précaire et n’ont même plus les moyens de se chauffer. France info a diffusé à la même heure le témoignage d’une habitante de la région Est ou la température a atteint -9°C. Elle a décrit les difficultés auxquelles elle était confrontée. Celles-ci ressemblaient à celles vécues par nos parents lorsque la France occupée était soumise aux restrictions et aux pénuries et de chauffage.

    (1) cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Itinéraire d’un gauchiste repenti : Charles Robin s’explique

    La grande santé intellectuelle de Charles Robin,  « gauchiste » repenti

    itineraire-gauchiste-219x300.jpgDepuis quelques années, Charles Robin est connu pour travailler sur un sujet qui lui vaut quelques ennemis. Il s’agit de l’analyse philosophique du libéralisme. Il étudie le libéralisme en philosophe, ce qui n’est pas la même chose que d’étudier la philosophie libérale (qui a beaucoup évolué du reste).

    Victor Hugo distinguait, sous la Restauration, un « libéralisme destructeur » et un « libéralisme conservateur ». Toute l’analyse de Charles Robin consiste à expliquer que le libéralisme ne peut être que destructeur s’agissant des liens sociaux non marchands. Le libéralisme ne peut pas être conservateur de ce qu’il y a de bon à conserver, comme les mœurs de dons et de contre dons des sociétés traditionnelles. Les conservateurs d’une certaine socialité décente et populaire ne peuvent donc pas être libéraux. Et cet écart critique au libéralisme ne peut être que global, à savoir qu’il s’agit de s’opposer au libéralisme économique mais aussi au libéralisme politique (en tant qu’il organise l’impuissance du politique) et sociétal (dont le fruit est le libéralisme libertaire).

    Cette analyse de Charles Robin se situe dans la lignée de Jean-Claude Michéa et de Michel Clouscard – qui n’avait toutefois pas toute la rigueur du premier. Alain Soral a popularisé ces thèmes lui aussi sur Egalité et réconciliation. Plutôt que de discuter sur le fond des argumentations solides, étayées de références de Charles Robin, « on » a préféré l’isoler, le « discriminer » (sic) sur la base de ceux qui aiment à le lire, à le citer, à mettre en ligne ses conférences. Discrimination ? C’est le mot moderne pour éviter de parler d’injustice. Car il est injuste de mettre sur la touche Charles Robin parce qu’il ne pense pas dans les clous. Mais aussi parce que ses idées sont reprises par des sites numériques ou des maisons d’éditions dites « confusionnistes » (sic) voire « conspirationnistes ».

    De fait, Charles Robin n’est « pas clair » au regard du système. Cela veut tout simplement dire qu’il n’est pas aligné et qu’il pense ce qu’il écrit en écrivant ce qu’il pense. Où irait-on si tout le monde faisait comme lui ? Il était temps d’y mettre le holà. Les gardiens du politiquement correct s’y sont attelés. Comme quoi le système existe bien et « fonctionne ». Il persiste dans son être. Il persévère dans son conatus, pour employer un langage familier à Charles Robin.

    Qu’est-ce que  »on » ne pardonne pas à Charles Robin ? C’est que, puisqu’il pense vraiment que la gauche internationaliste est devenue la même chose que la droite mondialiste, le dit et refuse de se dire encore de gauche ou d’extrême gauche. Pour autant, il n’a pas rallié une quelconque droite extrême. Il fréquente les non-alignés, les journalistes indépendants. On peut présumer que dialoguer avec des collaborateurs d’Eléments ne veut pas dire être en accord avec toutes les lignes parues dans cette revue, mais c’est un fait que les revues ouvertes à la liberté d’expression se font rares. Elles sont d’autant plus précieuses.

    Il faut donc lire et écouter Charles Robin là où on peut le faire et, pour l’instant, force est de constater que ce n’est pas sur le site de la fondation Jean Jaurès (fondation proche du P.S). Il faut travailler les écrits de Charles Robin, les lire crayon en main. La matière de son dernier livre est riche. Les textes Etre cause de soi et Sagesse anarchiste, qui se réfère subtilement à Platon avec une lecture inattendue, sont particulièrement passionnants. Décidément, dans un monde formaté par le Capital, il faut être attentif aux marges de l’esprit.

    * Charles Robin, Itinéraire d’un gauchiste repenti. Pour un anticapitalisme intégral, Krisis, 200 pages, 18 €

    Pierre Le Vigan

    http://www.voxnr.com/7546/itineraire-dun-gauchiste-repenti-charles-robin-explique

  • Donald Trump - Les Clinton sont des criminels, rappelez vous de cela, ce sont des criminels (vostFr)

  • Liberté d'expression : le gouvernement ne manque pas d'air

    Un appel à la liberté d'expression de la part du gouvernement, après le délit d'entrave, ils se moquent de nous. Chez Nous est un film de Lucas Belvaux qui raconte l’ascension d’un parti populiste, dirigé d’une main de fer par une femme, et tout cela rappelle le Front national. Avant même sa sortie, le 22 février, l’oeuvre est largement critiqué par le FN. Audrey Azoulay, la ministre de la Culture, a volé au secours du film vendredi sur Europe 1 :

    "Cette polémique montre que le FN ne change pas". "Critiquer un film parce qu’il a une vison d’une réalité politique, parce qu’il s’appuie sur une réalité politique, et toute de suite appeler à la censure et crier au scandale, c’est ça qui est scandaleux. C’est ça qui montre la vision qui peut être celle de l’extrême droite de la liberté d’expression".

    "Aujourd’hui, c’est vraiment une valeur que nous devons défendre.  On est deux ans après Charlie Hebdo, on sait à quel point ce sujet est brûlant. Nous sommes dans un pays de liberté".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le royalisme sans la nostalgie.

    Dans le cadre de la nouvelle enquête sur la Monarchie, il me semble important de répondre aux objections faites à la Monarchie, ne serait-ce que pour dissiper les malentendus sur la Monarchie elle-même et préciser ce que nous entendons par Monarchie « à la française », ce qui nous semble en faire une nécessité dans ce monde-ci et pour la nation française, si particulière et si diverse à la fois.

    Les objections, effectivement, ne manquent pas et cela sur tous les terrains : historique, politique ou social, moral parfois, etc. Mais il faut aussi une part d'humilité dans les réponses à celles-ci : être royaliste ne signifie pas avoir réponse à tout, mais chercher celles-ci quand des questions se posent ou nous sont posées ; cela signifie aussi actualiser certaines idées, les accommoder, non pour les amenuiser, mais pour les rendre plus efficaces en notre temps qui, qu'on le regrette ou non, n'est pas celui d'hier ou d'il y a deux siècles. Le royaliste que je suis refuse que la nostalgie prenne le pas sur les réalités, et c'est en politique qu'il faut aborder les défis contemporains : la Monarchie n'est pas et n'a jamais été figée dans le temps, car elle est un axe et non un carcan ! 

    Cela n'est donc pas cette attitude « de feuille morte » qui consiste à suivre sans réagir le cours du ruisseau et du temps. Au contraire, l'attitude royaliste « active » consiste à vouloir agir dans et sur ce monde ou, du moins, dans et sur celui qui nous est proche, qui est nôtre avant que d'être celui des autres, à l'échelle de la commune, de la profession, de la région et de la nation, ce « plus vaste et complet cercle communautaire existant réellement », pourrait-on dire en paraphrasant Maurras. Alors que la nostalgie est trop souvent la marque d'un renoncement politique, le royalisme politique se veut le moyen de relier Tradition et Actualité en des institutions « traditionnelles dans leurs principes, modernes dans leurs pratiques », tout simplement.

    Aussi, nous nous intéresserons à répondre aux objections d'abord politiques plus encore qu'historiques, sans négliger néanmoins le fait que l'histoire est le champ privilégié d'un « empirisme organisateur » qui se doit d'être réaliste sans pour autant céder à l'idéologie du « réalisme » vantée par certains et dénoncée par Bernanos comme la marque d'un conformisme fataliste : les réalités sont aussi le résultat de l'action des hommes et de leur politique, et elles ne sont pas condamnées à être absolument figées dans un « présentisme » insupportable et oublieux de la mémoire des peuples et des familles. « Toute vraie tradition est critique », affirmait l'écrivain de Martigues : il est important de ne pas confondre la transmission avec la seule conservation idéologique... Si je peux me définir comme traditionaliste (politiquement et civiquement parlant), je ne peux que me défier du conservatisme qui, aujourd'hui, est d'abord républicain, faute d'oser penser « autre chose que ce qui existe en ce moment-même »...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Steve Pieczenik - La reprise du pouvoir US pourrait être proche (vostFr)

  • JEUDI PROCHAIN, 12 JANVIER, MARC ROUSSET SUR RADIO LIBERTÉS

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    Le livre Adieu l'argent roi ! cliquez là

  • FN : Lancement du Cercle Fraternité dans l'Hérault (34)

    6a00d83451619c69e201b7c8c49dfb970b-250wi.jpgA Montpellier, Louis Aliot et Agnès Marion lancent la première antenne locale du "Cercle Fraternité" qui va rapidement disposer de relais dans tous les départements.

    Gilles Ardinat, responsable local a rappelé que le Front National a toujours été en pointe dans la défense de la famille et que Marine Le Pen est la seule candidate à la présidentielle qui s'est engagée à abroger la Loi Taubira.

    À noter que plusieurs cadres de la "Manif pour Tous" de l'Hérault avaient fait le déplacement.

    Michel Janva

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  • Zoom - Hervé Juvin : "Une vraie révolution : le gouvernement du désir !"