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  • Une pétition américaine réclame de classer George Soros terroriste et de saisir ses biens

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    Aux Etats-Unis, une pétition visant à désigner le milliardaire mondialiste George Soros comme terroriste a recueilli plus de 70 000 personnes en quelques jours.
    Cette pétition a été lancée sur le site officiel de la Maison Blanche et fait le buzz sur internet. Les signataires demandent aussi la saisie de ses biens au motif d’avoir «essayé de déstabiliser et commis des actes de sédition contre les Etats-Unis et leurs citoyens».
     
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    « Declare George Soros a terrorist and seize all of his related organizations’ assets under RICO and NDAA law »https://petitions.whitehouse.gov/petition/declare-george-soros-terrorist-and-seize-all-his-related-organizations-assets-under-rico-and-ndaa-law 
    Le ministère de la Justice américain est sollicité par les pétitionnaires pour «déclarer George Soros ainsi que toutes ses organisations et leurs membres, terroristes, et saisir tous ses fonds personnels et ceux de ses organisations».
    Si un texte recueille 100 000 signatures en 30 jours, la Maison Blanche s’engage à le soumettre aux experts politiques appropriés et à fournir une réponse officielle. La date butoir pour cette pétition est le 19 septembre.
    Mais près d’une dizaine de pétitions ayant atteint ce seuil attendent toujours d’être étudiées par l’administration américaine. Parmi ces pétitions, l’une demande que le mouvement antifasciste soit classé organisation terroriste. Elle a recueilli plus de 130.000 signatures.
  • Pourquoi « le chef » Macron est déjà mort

    Ce qui a fait élire Macron est précisément ce qui va le détruire… C’est ce que nous révèle J.H. d’Avirac en pénétrant dans les coulisses du pouvoir et en décryptant les stratégies mises en œuvre. Jusqu’où et jusqu’à quand le marketing politique pourra-t-il vendre du vide ?… Une analyse sans concession.
    Polémia

    « Je suis le chef »

    N’est-il pas singulier de voir le président de la République se hisser sur la pointe des pieds à la veille du 14 juillet pour déclarer au général de Villiers, à l’armée et à la terre tout entière : « Je suis le chef » ? « Chef », il l’est assurément et incontestablement : chef de l’Etat, chef des armées… Mais cette déclaration sonne comme un aveu de faiblesse. Devoir ainsi rappeler une telle évidence n’est pas, c’est le moins qu’on puisse dire, une marque d’assurance personnelle et d’autorité politique.

    Capricieux, véhément, cet homme ne semble plus accepter la contradiction en voyant, dépité, s’effriter autour de lui un état de grâce dont la fragilité était pourtant bien prévisible. Emmanuel Macron est déjà mort mais il ne le sait pas encore. Le champion de Rothschild, LVMH, Niel, Drahi et Parisot, le chouchou de BFM, du Monde et de France Info, fut lancé très exactement comme une nouvelle savonnette ou un paquet de biscuits. Un « fast moving consumer good », diraient les marketeurs américains, c’est-à-dire un produit de grande consommation à rotation rapide et durée de vie limitée.

    Courbe de vie et bons génies

    Ils sont tous issus de sciences-po, HEC, Havas Worlwide et de la Fondation Jean-Jaurès. Ils ont puisé dans leur double culture (politique et marketing) les ressorts de la machine à faire élire dans un système néophile où règne en maître l’obsolescence programmée. Ils ont mis au point une stratégie implacable, sondé au cœur des cibles qualifiées, monitoré la démocratie participative, packagé le candidat, ajusté les thèmes de campagne et les éléments de langage.

    Ils maîtrisent réseaux sociaux, communication d’influence, e-militantisme, porte-à-porte digital, études socio-comportementales, mail-marketing et networking.

    Comme Google, ils savaient déjà hier ce que vous désirerez demain.

    « Ils », ce sont ces hommes de l’ombre qui ont remisé au musée des conseillers en tout genre les Seguelas et autres Saussez. Faiseurs de roi, mi-publicitaires mi-conseillers politiques, ils règnent en maîtres sur les codes, les médias et l’opinion. Il y a quelques années les Gilles Finchelstein et autre Stéphane Fouks avaient déjà le dessein de propulser DSK en haut de l’affiche en utilisant recettes et techniques de la campagne d’Obama. Mais ceci c’était avant le drame !… avant que le président du FMI ne se prenne les pieds dans sa braguette.

    Leur fils spirituel Ismael Emelien est aujourd’hui à la manœuvre. Il fut, sous le regard bienveillant de ses mentors, le marketeur de « En Marche ». Même parcours (de sciences-po à Havas), même recettes… Un cocktail qui se révèlera gagnant et pour lequel il se verra grassement récompensé par « le chef » : une nomination en qualité de conseiller spécial du président de la République. A peine trentenaire, le voici donc dans le costume d’un Jacques Attali ou d’un Henri Guaino, c’est dire le poids de cet ancien disciple du directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, également directeur des études de Havas Worldwide (ex-Agence de communication euro RSCG).

    Dès l’automne 2015 notre jeune loup est sur le pont et probablement le premier « marcheur ». « Il faut que t’aies à chaque fois la caresse et la claque, sinon t’es pas audible », conseille-t-il déjà au futur candidat qu’il dote d’une potion magique, subtile mixture de singularité rassurante, d’innovation apparemment radicale et de détermination sereine. A la manière d’un industriel de l’agro-alimentaire il dose au maximum le taux de sucre afin de créer plaisir et accoutumance sans franchir le « bliss point », point limite au-delà duquel se développent écœurement et rejet. Il comprend très vite que son nouveau produit de grande consommation n’a pas vraiment besoin d’exprimer un programme qui pourrait être par essence clivant. Lorsqu’une marque lance une nouvelle tablette de chocolat sous un packaging appétant, vous ne cherchez pas nécessairement à décortiquer la liste des ingrédients !… Achat d’impulsion, achat plaisir, votre cerveau limbique est à la manœuvre et rien d’autre.

    Le jeune Ismael savait sans doute déjà que ce qui ferait élire son candidat serait un jour précisément ce qui le tuerait. En bon marketeur, il savait qu’un produit lancé sur une promesse purement néophile, répondant à une demande pré-identifiée, obéit à la logique du cycle de vie du produit… La fameuse courbe de Gauss, cette courbe en cloche sur laquelle tout brand manager qui se respecte essaie de retarder le plus possible la phase descendante.

    « Représidentialisation » de façade et gadgets politiques

    Pour retarder cette chute inéluctable, « le chef » pourra ainsi compter sur une artillerie lourde à double détente :

    • « une représidentialisation » du discours politique devenu plus rare et « Jupitérien ». Diffusant, chez ce pur produit des lumières et du business, un parfum très Ancien Régime ;
    • mais surtout une multiplication de gadgets politiques donnant l’illusion d’un changement profond, multipliant les postures nouvelles (sans pour autant inscrire de nouveaux positionnements), afin de remobiliser l’attention de l’opinion et des médias.

    Nous aurons donc à vivre d’autres « Poutine à Versailles » et d’autres « Trump à la Concorde »… Jusqu’à quand ce Jupiter en plastique recyclé fera-t-il vibrer nos chaumières et les cougars du monde occidental ? La forme est un fond qui remonte à la surface ; s’il n’y a plus de fond, les vernis se craquellent, le rimmel coule, les silicones migrent. Aussi lissée et apprêtée soit-elle, l’enveloppe s’effondre sur un vide abyssal.

    Après 2020, nos concitoyens en transit entre deux écrans publicitaires, en transat entre deux cures minceur, tétanisés entre deux attentats islamistes, lessivés entre deux pornos en réalité virtuelle, auront à choisir de nouveaux candidats comme on choisit entre une voiture hybride, une voiture électrique ou un dinosaure diesel. Leur dépendance à la nouveauté et son corollaire, la pléonexie (addiction au « toujours plus » et à l’insatisfaction permanente) devraient atteindre des sommets car nous sommes bien là sur la problèmatique d’une drogue dure et d’une pathologie dominante infiniment plus redoutable que les idéologies dominantes.

    Dans ce contexte, la tête de gondole Macron aura-t-elle suffisamment renouvelé son offre pour séduire à nouveau et engranger un nouveau quinquennat ? Il est vraiment permis d’en douter ! Mais il est aussi permis d’espérer que sous les gifles de l’histoire les peuples dépassent ce bien médiocre statut de consommateur.

    Nous crierons ainsi avec Nietzsche que « accepter d’autrui qu’il subvienne à des besoins nombreux et même superflus, et aussi parfaitement que possible, finit par vous réduire à un état de dépendance »… Et que crèvent donc ces dealers du système qui ont toujours à leurs lèvres le mot «  Liberté » pour mieux nous enchaîner !

    Et que cessent donc ces qualificatifs « Jupitériens » qui estampillent de simples mortels prétentieux sans vision ni projet !

    Jean-Henri d’Avirac 23/07/2017

    https://www.polemia.com/pourquoi-le-chef-macron-est-deja-mort/

  • "La Pologne est et restera fidèle à son héritage chrétien"

    Dans le dernier numéro de La Nef, Yves Daoudal évoque la Pologne (article en accès libre) :

    6a00d83451619c69e201bb09beed42970d-250wi.jpg"[...] On ne comprend rien à la Pologne si l’on ne prend pas la mesure du « fait religieux ». Et si l’on ne prend pas la mesure du patriotisme irrigué par la foi. La Pologne avait été un grand pays d’Europe, et elle avait disparu de la carte politique pendant plus d’un siècle. C’est le clergé qui était le mieux à même de maintenir la flamme polonaise. Et quand la Pologne ressuscita, notamment par les efforts du grand pianiste Paderewski (cela aussi, c’est polonais…) elle fut bientôt soumise au joug soviétique, et c’est encore le clergé qui maintint la flamme. Cela culmina avec la célébration du millénaire du baptême de la Pologne, en 1966. Le pouvoir communiste avait lui aussi organisé des célébrations, et tout tenté pour réduire celles de l’Église. Peine perdue. Au milieu des innombrables manifestations, il apparut de façon spectaculaire que la personne qui représentait véritablement la nation polonaise était le primat de Pologne, le cardinal Wyszynski. D’ailleurs on ne le désigna plus, à partir de ce moment-là, que sous le titre de « Primat du Millénaire ».

    L’an 2016, c’était le 1050e anniversaire du baptême de la Pologne : l’occasion de parfaire, en quelque sorte, la célébration de 1966, en montrant, cette fois, l’union catholique de la nation polonaise, comme une sorte de revanche de l’histoire, en hommage au primat du millénaire. Cela fut facilité par le fait qu’en octobre 2015 les élections législatives avaient porté au pouvoir le PiS, le parti Droit et Justice qui, au fil du temps, est devenu le grand parti de droite, absorbant la plupart des mouvements patriotes catholiques (il ne reste que Droite de la République, de Marek Jurek, mais qui est électoralement associé au PiS). Élections qui, d’autre part, voyaient la disparition complète des députés de gauche… La seule grande formation d’opposition est la Plate-forme civique (PO), parti libéral qui, chez nous, serait qualifié de droite. Parti dont le chef était Donald Tusk, aujourd’hui président du Conseil européen...

    Du 14 au 16 avril 2016, la présidence, le gouvernement et l’Église ont ainsi organisé conjointement trois jours de célébrations. Au programme, une assemblée plénière de l’épiscopat polonais, une grand-messe solennelle dans la cathédrale de Gniezno, lieu du baptême du roi Mieszko, premier évêché de Pologne et toujours siège primatial, et à Poznan, la ville la plus proche, une session extraordinaire du Parlement polonais, avec le gouvernement, un légat apostolique, le nonce apostolique, le primat et les évêques, de nombreux prêtres, des représentants de Parlements étrangers, des ambassadeurs…

    Le président de la République, Andrzej Duda, prononça un discours qui, chez nous, serait tout simplement impensable. En voici les premiers mots :

    « Le baptême de Mieszko Ier est l'événement le plus important de toute l'histoire de l'État polonais et de la nation polonaise. Je ne dis pas : ce fut, je dis : c’est, car la décision prise par notre premier souverain historique a prédéterminé tout l'avenir de notre pays. Notre héritage chrétien continue de façonner les destinées de la Pologne et de chacun d'entre nous, nous le peuple polonais, jusqu'à ce jour. C’est ce que saint Jean-Paul II avait en tête quand il a observé : “Sans le Christ, on ne peut pas comprendre l'histoire de la Pologne.” »

    Il rappelait ensuite longuement les célébrations du millénaire et le rôle joué par le cardinal Wyszynski, puis il détaillait « les trois piliers de la civilisation chrétienne » : la philosophie grecque, le droit romain, le noyau de la pensée chrétienne : le Décalogue et l’Évangile, qui sont « devenus les piliers de l’identité et de la culture polonaises ». Ayant évoqué les épreuves que la Pologne a connues au cours des siècles, et les dernières d’entre elles, le nazisme puis le communisme, ainsi que les défis de notre temps, il concluait, après une citation de Jean-Paul II :

    « Voilà pourquoi, pour rendre hommage à nos prédécesseurs prévoyants d'il y a 1050 ans, je voudrais dire catégoriquement aujourd'hui que, conformément aux instructions de notre grand compatriote, la Pologne est et restera fidèle à son héritage chrétien. Car c’est dans cet héritage que nous avons une base solide et éprouvée pour l'avenir. »

    [...] Le 1050e anniversaire du baptême de la Pologne eut comme point d’orgue le 19 novembre l’« acte de réception de Jésus-Christ comme Roi et Seigneur », au sanctuaire de la Divine Miséricorde, près de Cracovie, par les évêques, le président de la République et des membres du gouvernement et du Parlement, en présence de dizaines de milliers de personnes, au cours d’une grand-messe. [...] Dans une lettre pastorale, les évêques ont expliqué qu’« il n’est pas nécessaire d’introniser le Christ au sens de le placer sur un trône et de lui donner le pouvoir ou de le proclamer. En effet, Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs pour toujours ». Cependant, aujourd’hui « nous assistons à une tendance croissante de laisser Dieu en marge de la vie, ou même de s’éloigner de Dieu », ce qui Le prive du culte qui Lui est dû. Par conséquent « il est urgent d’introniser le Christ dans le cœur des fidèles, en ranimant la foi vivante et la vie de foi ». Dans son homélie, le cardinal Dziwisz, archevêque de Cracovie (et ancien secrétaire de Jean-Paul II), a déclaré : « Nous invitons Jésus dans nos cœurs, nos familles, nos communautés, notre environnement, et dans tout ce qui constitue la Pologne. » Ajoutant que personne ne devrait avoir peur de proclamer cela. Et Mgr Czaja, le président des comités pour l’intronisation, a ajouté : « Il est nécessaire de respecter clairement la loi de Dieu, afin que la loi de l'homme ne prime pas sur elle. » Les évêques proclamèrent l’Acte de réception de Jésus-Christ comme Roi et Seigneur, acte qui dès le lendemain, dimanche, fut également proclamé dans toutes les paroisses du pays. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Que pensent les Français de l'affaire Cédric Herrou à Paris et à Breil-sur-Roya ?

  • EMMANUEL MACRON, LE KERENSKI FRANÇAIS D’UNE RÉVOLUTION CONSERVATRICE À VENIR

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    Marc Rousset

    L’histoire est imprévisible, mais le Système explosera suite à un krach économique et financier ou suite à un problème lié à l’invasion migratoire, toujours en cours en France, de 300.000 personnes par an, et plus vraisemblablement suite à de nouveaux actes terroristes musulmans du style Bataclan. Il y a une contradiction évidente entre la situation objectivement prérévolutionnaire que nous vivons et le calme apparent qui règne en France, pour deux raisons : « encore un petit moment, Monsieur le Bourreau », et « cachez ce sein que je ne saurais voir ».

    Sur le plan politique, la situation est prérévolutionnaire pour les raisons suivantes :

    – Nous vivons une crise décadente des valeurs traditionnelles, morales et éthiques remettant même en question les lois de la nature (théorie du genre). L’Histoire, la patrie, la famille, l’éducation sérieuse et autoritaire des enfants, les hommes et monuments historiques ne correspondant pas à la pensée unique sont rejetés par une élite politique « UMPS » libertaire en marche, laxiste, repentante, ne pensant qu’à l’argent. Macron en est le symbole vivant.

    – Macron n’a obtenu le soutien que de 24 % des suffrages exprimés aux élections présidentielles. Sa descente abyssale dans les derniers sondages de popularité le confirme.

    – La délinquance entre 1968 et nos jours a triplé, pour atteindre 4,5 millions de délits par an.

    – Le chômage concerne 10 % de la population française et 25 % des jeunes de moins de 25 ans.

    – 69 % des Français estiment qu’il y a trop d’assistanat et rejettent la démagogie de gauche.

    – 68 % des Français pensent que la majorité des immigrés n’est pas intégrée, 65 % qu’il y a trop d’étrangers en France et 60 % que l’islam est incompatible avec les valeurs de la République. 81 % pensent que l’intégrisme islamique est une grave menace. La France et l’Europe pratiquent la politique de l’autruche et n’ont pas le courage de regrouper, dans des zones de rétention gardées, les migrants clandestins avant de les expulser en faisant pression sur leurs pays d’origine.

    – Les forces de police et les forces armées sont excédées par le laxisme des pseudo-élites politiques et par le manque de moyens, de nombreuses voitures de police ayant plus de 300.000 km au compteur.

    – 75 % des Français n’ont pas confiance dans les médias. 84 % font confiance à l’armée, 77 % à la police. 88 % demandent plus d’autorité et 85 % souhaitent un vrai chef.

    Sur le plan économique, les perspectives sont effrayantes, même si Macron veut obliger les Français à investir dans les actions et obligations pour se trouver un jour totalement ruinés :

    – La dette mondiale de 225.000 milliards de dollars ne sera jamais remboursée, tout comme la dette publique de la France.

    – Il y a une bulle sur les obligations, actions et l’immobilier tout à fait semblable à celle de 1929.

    – Les banques centrales sont en quasi-faillite avec, à leur actif, des dettes publiques, des actions d’entreprises et des obligations privées, ce qui est ahurissant et n’était pas le cas en 1929.

    – Le système bancaire fera défaut car ses actifs sont surévalués et les capitaux propres sont insuffisants.

    Il est regrettable que le FN de Marine Le Pen et de Philippot, comme l’a remarqué Robert Ménard dans sa courageuse et clairvoyante tribune, ait choisi ces moments prérévolutionnaires tout à fait comparables à ceux de 1789 pour se recentrer, au lieu de rester fidèle aux valeurs fondatrices du parti de Jean-Marie Le Pen, d’où son échec aux dernières élections, au-delà des insuffisances de Marine Le Pen et de l’erreur stratégique de Philippot.

    NDLR : Alexandre Kerenski était le chef du gouvernement provisoire en Russie avant d’être renversé en 1917 par Lénine et le parti bolchevique, lors de la révolution d’Octobre.

    Boulevard Voltaire cliquez ici

  • ET MAINTENANT, ON S’EN PREND À COLBERT !

    Ils sont devenus fous. Et on se demande vraiment pourquoi ces gens-là acceptent de vivre en France, sauf à vouloir à tout prix nous gâcher la vie, peut-être avec le secret espoir de nous voir émigrer. Quand je dis fous, je veux dire gravement malades du cerveau, se nourrissant de la haine qu’ils ont trouvée au fond de leur mauvaise mémoire. Je ne parle pas, aujourd’hui, de l’aversion qu’a une minorité de musulmans pour nous, Français dits de souche, chrétiennement baptisés ou non. Je veux m’offusquer, avec ce coup de gueule voltairien, de la faiblesse qu’ont nos gouvernants, auxquels j’inclus les juges, les maires et autres élus locaux, à accepter que l’on débaptise nos rues ou que l’on déplace nos statues.

    Rappelez-vous cette Vierge Marie qui surplombait la ville de Publier, en Haute-Savoie. Une justice malheureuse a accordé à la Ligue des laïcards que soit déplacé dans un lieu discret ce beau monument.

    Il y a une vingtaine d’années, dans un village de l’île de Ré, j’avais réussi à convaincre la mairie de débaptiser la rue du 19-mars-1962 en rue des Passeroses, autrement plus poétique et moins politique. Mais c’est par dizaines que les maires, en général de gauche, ont débaptisé les rues, sans parler de Pétain dont la dernière rue, à Belrain dans la Meuse, a hérité, en avril 2013, du nom d’une célébrité locale. Le héros de Verdun à qui on peut attribuer une bonne partie de la victoire de 1918 est enterré, corps, âme et mémoire.

    Eh bien lundi, le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) – association qui fonde son existence sur l’existence des races qui, paraît-il, n’existent pas ! -, dont on se demande qui l’a autorisé à devenir d’utilité publique et de vivre de généreuses subventions, s’est attaqué à Jean-Baptiste Colbert. Notre Colbert, l’un des plus brillants ministres du Roi-Soleil. Le président de cette organisation, Louis-Georges Tin, pourtant héritier d’un royal et saint prénom, demande purement et simplement que ce grand esclavagiste soit « décolonisé » ! Le président du Conseil représentatif des associations noires est outragé de voir autant de rues porter des noms de négriers. Et de demander, dans une tribune publiée par Libération, que « Colbert, l’auteur du Code noir, coupable de crime contre l’humanité » qu’il n’hésite pas à comparer à Hitler himself, que sa statue qui trône devant l’Assemblée nationale soit « bulldozerisée ». « Une salle Colbert, une aile Colbert au ministère de l’Économie, des lycées Colbert (qui prétendent enseigner les valeurs républicaines), des dizaines de rues ou d’avenues Colbert, sans qu’il y ait le moindre conflit, la moindre gêne. » Oui, chers lecteurs, cet homme est fou.

    À ce compte-là, c’est l’ensemble du dictionnaire Larousse qu’il faut réviser, purger, épurer. Tin trouvera bien des illustres inconnus pour remplacer nos grandes figures nationales. L’essentiel sera, sans doute, qu’ils soient noirs et, si possible, n’aient aucun lien avec notre Histoire de France !

    À force de vouloir tuer l’Histoire de France et ses grands Hommes, ces révisionnistes de notre passé vont bien finir par se mordre les doigts jusqu’à l’os. Du moins peut-on l’espérer. « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre », disait Churchill. Même le Président Macron vient de le dire dans son entretien fleuve au Point : « Nous devons redevenir un pays fier. » Ce n’est pas en déboulonnant Colbert qu’on y arrivera…

    http://www.bvoltaire.fr/on-sen-prend-a-colbert/