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  • L'Action française va poursuivre Europe 1 pour diffamation

    Nos journalistes sont habituellement des professionnels du pas d'amalgame. Lorsqu'un terroriste musulman égorge une jeune fille, ils ne vont pas accuser toutes les mosquées qu'il a pu brièvement fréquenter pour en faire des foyers de terrorisme. Parce que ce ne serait pas bienPas gentil.

    En revanche, si un déséquilibré (qui ne sera pas qualifié ainsi, c'est une maladie exclusivement musulmane...) de droite envisage un instant de commencer à penser à une éventuel attentat (contre Mélenchon ou Castaner par exemple), alors tous les lieux qu'il a pu fréquenter sont suspects. 

    C'est ainsi que, tranquillement, Europe 1 a accusé l'Action Française de terrorisme :

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    Et Jean-Luc Mélenchon a demandé tout simplement la dissolution de l'Action française. Souvenez-vous en pour, au prochain égorgement, demander la dissolution de l'islam en France...

    Sur L'Incorrect, François Marcilhac dénonce :

    "[...] Manifestement, la déontologie journalistique n’étouffe ni Céline Kallmann ni Nathalie Chevance. Profitant de l’arrestation, mardi 17 octobre, de quelques pieds-nickelés réputés d’ultra-droite à la suite de celle de Logan Nisin, en juin dernier, qui, en errance idéologique, et après de multiples autres tentatives de militantisme politique, avait eu l’idée malencontreuse de fréquenter les royalistes de l’AF Provence, où, pour reprendre les mots de l’article d’Elise Vincent, paru le 18 octobre dans Le Monde, il « trouve refuge » pour quelques mois, elles se sont livrées à un exercice particulièrement nauséabond de désinformation, quand leur consœur du Monde — mais font-elles vraiment le même métier ? —, elle, a enquêté. 

    Le reportage de Nathalie Chevance, censé reposer sur des témoignages de « riverains » — qui n’oseraient pas les présenter sous serment devant un tribunal —, est à ce point mensonger qu’il en deviendrait risible s’il n’oubliait pas l’essentiel : à savoir que ce sont nos militants qui, à Marseille, mais aussi à Lyon ou à Paris, partout où l’AF progresse de façon visible, se font régulièrement agresser. A Marseille, notamment, pour leur simple présence rue Navarin, et par des « antifas » dont le seul moyen d’expression, voire la seule raison d’être, est l’action violente. Jusqu’à l’explosion, cet été, d’une bombe artisanale devant nos locaux, qui aurait pu tuer. Mais à la matinale d’Europe 1, on a sans doute les oreilles trop mélomanes pour en avoir entendu le bruit.

    Maurras disait mettre « la violence au service de la raison ». C’est pourquoi, en plus d’un siècle d’existence, l’Action française se flatte de n’avoir aucun mort sur la conscience. La violence pour la violence, le terrorisme n’ont jamais pas partie de son ADN. On ne peut pas en dire autant de ses adversaires politiques qui, eux, n’hésitèrent pas, à de nombreuses reprises, à faire couler le sang des camelots du Roi et des ligueurs d’AF. Et pourtant, celle-ci s’interdit toujours de les venger. Comment prendrait-elle l’initiative, alors même que tuer des compatriotes est insupportable aux yeux de ceux qui définissent la nation comme une amitié ? Comme le rappela un jour Pierre Boutang, le successeur de Maurras : « La haine n’est pas notre fait, à nous, gens de village et de paroisse ; la sagesse ancienne qui veut qu’on ne haïsse jamais qu’en sachant que l’homme haï pourra demain être un ami, nous l’avons dans notre héritage. En l’amitié, nous voyons même le moteur quasi divin de notre nationalisme, et l’image terrestre des hommes réunis en la cité de Dieu. »"

    François Bel-Ker, secrétaire général de l’Action française, annonce au micro de Boulevard Voltaire que des avocats vont entamer une procédure contre plusieurs médias, et contre Europe 1 en particulier.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Eric Zemmour célèbre « le bonheur des nations homogènes » à l’Est de l’Europe

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    « La République tchèque vient après l’Autriche qui vient après la Pologne, qui vient après la Slovaquie, qui vient après la Hongrie », a égrené Eric Zemmour ce matin sur RTL, analysant le nouveau succès électoral des « populistes ». Partout à l’Est en effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets :

    « Mêmes élections qui tournent autour de la question migratoire et de l’islam. Même victoire d’une droite qui les rejette sans état d’âme. Même rapprochement électoral avec une extrême droite qui fait fi de tous les tabous issus de la Seconde Guerre mondiale. Même bras de fer avec la Commission de Bruxelles qui dénonce les atteintes à l’état de droit. » Mais aussi « même mépris des Etats européens contre les populistes. Et mêmes leçons de morale des dirigeants français et allemands. »

    Mais qui sont-ils vraiment, ces peuples qui votent comme bon leur semble ? En fait, « ces peuples rejettent un libéralisme qui serait obligatoirement libertaire comme il l’est chez nous depuis Mai 68. Ils refusent aussi des institutions européennes qui leur imposeraient un quota de migrants ou le mariage gay » :

    « Les joies de la diversité qui font le bonheur de la France, de l’Allemagne et de l’Angleterre ne leur font nulle envie. Ils ne veulent ni des mosquées, ni du djihad. »

    Et puis, poursuit Eric Zemmour, qui a de la mémoire et sait que ces pays sont tous issus de l’empire des Habsbourg, « l’histoire [aussi] les rassemble » et les a conduits à vouloir retrouver

    « le bonheur des nations homogènes où la confiance règne parce qu’on partage la même culture et la même histoire »

    Or leur histoire, justement, a longtemps croisé la route de l’islam, raconte Eric Zemmour :

    « La Hongrie a été occupé trois siècles par l’empire ottoman. Vienne a subi deux sièges, le dernier remonte à 1683. Alors, c’est une troupe européenne dirigée par un général polonais qui repoussa l’envahisseur musulman. Le roi de France, Louis XIV, ne leva pas le petit doigt. Trois siècles… c’était hier. »

    https://fr.novopress.info/208100/eric-zemmour-celebre-le-bonheur-des-nations-homogenes-a-lest-de-leurope/
  • Le bel avenir du trou de la Sécu - Journal du Mardi 24 Octobre 2017

  • Un nouveau cycle?

    soleil-levant-300x200.jpgCe mardi,  les députés allemands élus lors des législatives du 25 septembre  font leur entrée auBundestag.  Le journal de France Inter annonçait  avec le ton de circonstance que, « pour la première fois depuis 1945 »,  « l’extrême droite » sera présente en nombre dans la nouvelle assemblée, avec 92 députés (12,6%) estampillés AfD (Alternativ für Deutschland, Alternative pour l’Allemagne), troisième force du parlement allemand; un parti  co-dirigé par l’ex député CDU Alexander Gauland et Alice-Elisabeth Weidel. Courrier international a relayé un  nombre conséquent d’articles traitant de cette percée historique d’un parti opposé à l’immigration et revendiquant une fierté allemande, laquelle était (?) interdite d’expression à ce peuple depuis son détournement par l’idéologie nazie. « Des milliers de personnes ont manifesté à Berlin devant le Reichstag le  22 octobre pour mettre le pays en garde contre l’entrée (de l’AfD) sur les bancs de l’Assemblée » rapportait le quotidien gauchiste  Die Tageszeitung (taz). « L’objectif de la manifestation selon ses organisateurs, était non de contester la légitimité d’une élection démocratique, mais d’appeler les autres partis à ne pas se laisser droitiser par l’AfD, notamment sur le terrain de la politique migratoire. De surcroît, ce même média a pointé lundi, le manque d’homogénéité de l’AfD (ce qui n’est peut-être pas dénué de réalité, NDLR)  et souligne la charge explosive que constituent les divergences entre tenants farouches de l’extrême droite, défenseurs du libéralisme économique ou d’une politique sociale, populistes et pragmatiques. »

    Le quotidien suisse Le temps n’est pas en reste et dévoile à ses lecteurs son lot d’informations anxiogènes, reprises quasiment dans les mêmes termes par La Voix du Nord: «Tout a été fait aussi pour empêcher qu’un député AfD prononce le discours d’ouverture de la session. Cette tâche revient au doyen de l’assemblée et en l’occurrence aurait dû être l’apanage du  député AfD, Wolfgang von Gottfried, 77 ans. Mais l’homme a qualifié l’Holocauste de mythe. Afin de lui barrer la route, le Bundestag a changé ses règles. Désormais le doyen n’est plus le député le plus âgé, mais celui élu depuis le plus longtemps et c’est finalement un élu libéral de 76 ans qui s’exprimera. »

    « L’arrivée de l’extrême droite au Parlement constitue un choc pour une large partie de l’opinion allemande toujours hantée par le souvenir du nazisme (…).  L’AfD a déjà brisé plusieurs tabous nationaux durant la campagne, remettant notamment en cause la repentance pour les crimes du nazisme (…). L’AfD clive jusque dans ses propres rangs. L’une de ses dirigeantes, Frauke Petry,vient d’en claquer la porte en dénonçant la radicalisation nationaliste du parti.  J’ai un mauvais pressentiment, je le dis franchement, s’inquiète le président de la communauté juive allemande, Josef Schuster. Il est préoccupant de savoir que des gens vont maintenant siéger au Bundestag, qui aimeraient qu’on passe sous silence le passé nazi et mobilisent l’opinion contre les musulmans et les demandeurs d’asile. »

    Dans les faits, vouloir refiler le mistigri du nazisme à un parti comme  l’AfD pour faire trembler dans les chaumières,   même si ce parti a considérablement durci son discours identitaire depuis sa création en 2012,  relève largement de la mystification et de la basse propagande. Le CV de la coi-présidente de l’AfD, Alice-Elisabeth Weidel, la met d’ailleurs à l’abri de toute assimilation avec une quelconque nostalgie pour le IIIe Reich. Née en 1979, économiste ayant travaillé pour Goldman Sachs et le groupe Allianz, sinophone,  spécialiste de l’Asie, elle assume son admiration pour Margaret Thatcher…et un rejet de l’immigration musulmane  directement liée à sa vie privée que relate sa fiche wikipedia. 

    « N’ayant pas d’accointance avec l’aile dure (de l’AfD), elle se défend d’être raciste, prônant  une immigration qualifiée », Mme Weidel est « lesbienne», «  elle a pour compagne une femme d’origine sri-lankaise. Elles ont deux enfants, qu’elles élèvent en Suisse. Elle déclare que sa vie personnelle a influencé son engagement politique :  L’immigration homophobe musulmane est un risque pour notre avenir.  Je connais ça depuis mon enfance. Je viens d’un petit village qui a été submergé par une immigration musulmane. J’ai entendu à l’école ou à la piscine des insultes parce que j’étais une jeune Allemande. J’ai vu se développer des zones de non-droit pour les femmes et c’est de pire en pire. (Il y a en Allemagne) des no-go areas (zones de non-droit, NDLR) où ma compagne et moi nous ne pouvons plus aller. C’est aussi une question pour les droits de femmes en général. Notre Constitution est claire en ce qui concerne l’égalité des sexes. Mais dans l’islam, dans la charia, les hommes et les femmes ne sont pas égaux. Je n’en veux pas dans notre pays. »

    Tremblement de terre, catastrophe, menace... les  termes employés dans le monde politique, la  presse allemande et européenne pour qualifier cette percée de l’AfD sont ceux que de très nombreux allemands attribueraient beaucoup plus volontiers à l’infâme politique de submersion migratoire dont s’est rendue coupable  ces dernières années Angela Merkel et son entourage. Cela a été dit, sous la pression de son opinion publique, la chancelière allemande a certes réduit la voilure, mais au terme de l’accord conclu avec ses alliés conservateurs de la CSU, ce sont encore 200 000 immigrés, dits réfugiés, migrants,  qui seront accueillis chaque année (en attendant les effets collatéraux du regroupement familial…),  sans même parler des déboutés du droit d’asile qui dans les faits ne sont pas ou peu expulsés et que l’on retrouve déjà dans les villes françaises… C’est cette même Mme Merkel qui déclarait en 2010, on a vu dans les faits ce qu’il en était: « nous n’avons pas besoin d’une immigration qui pèse sur notre système social,»  le modèle multiculturaliste a « totalement échoué… » 

    Société multiculturelle, société multiconflictuelle… Une évidence qui fait son chemin dans les pays de l’UE constate Bruno Gollnisch.  Une prise de conscience qui s’est aussi matérialisée lors des législatives en Autriche avec la victoire obtenue  par le  parti conservateur ÖVP du jeune et futur chancelier  Sebastian Kurz qui a  repris à son compte ces dernières années  les thématiques  identitaires portées de longue date par  nos camarades du  FPÖ de Heinz-Christian Strache. Polemia le signalait à ses lecteurs le 22 octobre, « les médias germanophones bruissent déjà de rumeurs sur la volonté de Sebastian Kurz (une coalition de gouvernement   ÖVP/FPÖ  est en cours de constitution, NDLR) de rejoindre le groupe de Višegrad – voire de son ambition d’en prendre la tête. Quel impact sur le grand voisin du Nord ? Écoutons (Angela Merkel):  Le résultat de l’élection (en Autriche) ne signifie pas que les problèmes sont déjà réglés  ou encore je ne trouve pas que l’actuelle configuration politique soit un exemple à suivre pour l’Allemagne. La dame a vu le danger. Il est jeune, il est charismatique, il a redonné vie à une formation politique dont rien ne semblait pouvoir enrayer le déclin, et, surtout, il tient compte des attentes des petits et des humbles. Et de ce côté-ci des Alpes, c’est une petite musique qui n’a pas tardé à se faire entendre :  Tu felix Austria . Et pourquoi pas nous aussi ? » En France,  avec des soumis du calibre d’un  Laurent Wauquiez ou d’un Eric Ciotti, il faudra certainement attendre que la roue tourne…puissent les Français s’en rendre compte rapidement!

    https://gollnisch.com/2017/10/24/un-nouveau-cycle/

  • « La remigration des islamistes serait une chance pour la France »

    Pour notre confrère Alexandre Mendel, auteur de Partition, chronique de la sécession islamiste en France (Editions de l’Artilleur, 2017), les territoires perdus de la République ne le sont pas pour tout le monde. Dans une partie croissante de notre pays, les islamistes grignotent peu à peu notre mode de vie. Ainsi les attentats ne sont-ils que la partie émergée d’un djihad sociétal bien plus pernicieux que le terrorisme. Entretien (2/2).

    Retrouvez la première partie de cet entretien ici.

    Confirmant une enquête de l’Institut Montaigne, vous montrez que la jeune génération de musulmans français est bien plus orthodoxe, autoritaire voire fanatique que les précédentes. A quoi attribuez-vous ce raidissement ?

    Les jeunes intégristes haïssent très souvent leurs grands-parents chibanisLes chibanis venaient en France avec – avant le regroupement familial, en tout cas – l’idée que leur installation sur notre territoire n’était pas durable. Ils se crevaient à la tâche. Le week-end, ils s’habillaient à la française. Ils ne demandaient rien et allaient prier dans des lieux de fortune. Sans aucune espèce d’hostilité envers nos valeurs ou envers notre modèle. Ils vivaient leur foi de manière discrète. Aujourd’hui, la troisième génération est en pleine hallucination identitaire.

    Suite et fin sur CAUSEUR

  • ça craque?

    europe-des-nations-276x300.jpgSix mois après le premier tour de la présidentielle quel serait aujourd’hui le vote des Français ? Selon le sondage IFOP  pour le JDD, Emmanuel Macron conforterait son score du 23 avril dernier avec 24% des voix (+4 points grappillés principalement à droite) devant Marine Le Pen qui recueillerait 21,5% des suffrages (+0,3 point). Tous les autres gros candidats dévissent et si Jean-Luc Mélenchon pointe à la troisième place dans cette enquête, bénéficiant du recul du républicain François Fillon, il ne bénéficierait que de 18% des suffrages exprimées (-1,6 point)Marine apparaît donc confortée dans son rôle d’opposante numéro un au macronisme, grâce à un coefficient de fidélité particulièrement élevé  au sein de l’électorat national  – 81% revoteraient pour elle et  91% des sympathisants frontistes. De fidélité à la couronne espagnole, telle est  la  question centrale qui agite la Catalogne depuis le référendum contesté sur l’indépendance. Une interrogation sur le poids réel du soutien populaire aux velléités de séparation avec l’Espagne qui pousse un grand nombre de Catalans à souhaiter de nouvelles élections pour dénouer le conflit et clarifier la situation politique. Selon le sondage paru vendredi dernier dans le quotidien El Periodico,  68,6 % d’entre eux  seraient favorables  à la  tenue de « nouvelles élections pour essayer de résoudre le conflit. »

    Samedi, lors d’un conseil des ministres extraordinaire, le chef du gouvernement espagnol et membre du Parti populaire (droite),  Mariano Rajoy,  a renforcé  la pression sur  le  gouvernement catalan de  Carles Puigdemont. Ce dernier et ses ministres régionaux ont déjà été mis en examen, sous les chefs  de « désobéissance, abus de fonction et malversation de fonds publics»,  depuis la convocation  jugée illégale  pour le référendum d’autodétermination du  1er octobre Fort du soutien du  Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et de Ciudadanos (parti anti-indépendantiste), Madrid a franchi une étape supplémentaire.  Il a été  décidé d’un plan d’ensemble dont les différentes mesures seront soumises à un vote du sénat  vendredi prochain.  Sans suspension de l’autonomie dont jouissait déjà la Catalogne, lesdites mesures s’apparentent à une mise sous tutelle, telle qu’elle est prévue par article 155 de la Constitution espagnole dans le cas de régions  qui nuiraient  « gravement l’intérêt général ». M. Puigdemont et ses amis ont dénoncé sans grande originalité le retour aux heures noires du franquisme que constituerait notamment selon eux la reprise en main en Catalogne par le gouvernement espagnol de la police régionale, des médias publics, l’interdiction de transfert de fonds à  des « organismes ayant des relations avec le processus sécessionniste »…

    Comparaison  n’est pas raison, mais difficile de ne pas faire le lien entre le la crise catalane, voire le Brexit, et le vote qui se déroulait ce dimanche dans les régions  de Vénétie et Lombardie (Italie du nord). Un référendum qui posait la question   d’une autonomie accrue ardemment promu par le parti identitaire (mais qui a abandonné depuis longtemps son programme indépendantiste) de la Ligue du Nord, actuellement au pouvoir dans ces deux régions.   Dans  une Italie contemporaine  sans tradition centralisatrice, dont l’unité s’est faite tardivement balayant royaumes, principautés, villes,  républiques indépendantes , et dans un contexte économique  inquiétant, les partisans d’une prise de distance avec Rome ont su trouver une audience. Le OUI en faveur de « formes supplémentaires et conditions particulières d’autonomie  » – soutenu également par les populistes du Mouvement cinq étoiles,  le parti de droite centriste Forza Italia de Silvio Berlusconi, des syndicats et des organisations patronales- a atteint   98 % en Vénétie et 95 %  en Lombardie avec une participation conséquente  -respectivement  57% et 40%.  

    Comme pour la Catalogne (entre 17 et 20% du PIB espagnol) , la question financière et de redistribution des richesses est au cœur des souhaits accrus d’émancipation-autonomie en Italie du nord, la Lombardie et la Vénétie pesant au total  30 % au PIB italien et 15 millions d’habitants. Le sentiment ( ancien, assez généralisé et souvent vérifié dans les faits)  d’une mauvaise gestion des fonds publics par le pouvoir central (auquel peut s’amalgamer un rejet de la tutelle bruxelloise); le ras-le-bol d’être des vaches à lait , de  payer  pour les autres régions moins riches du sud de la botte et/ou appréhendés comme parasites,  ont  fini par se substituer chez certains à la défense première de l’unité et de la solidarité nationales… pour laquelle les patriotes et  nationalistes italiens avaient tant œuvré.

    Matteo Salvini, le dirigeant de la Ligue du Nord, dont les députés européens siègent avec ceux du Front National au sein de l’ENL, s’est félicité hier soir que des millions d’électeurs aient exprimé leur vœu d’« une politique plus proche, plus concrète et efficace, moins de bureaucratie et de gâchis ». Électeurs qui ont aussi approuvé, via cette question sur l’autonomie, la défense de l’identité lombarde et  vénitienne qui en est le soubassement. Une problématique plus actuelle que jamais note Bruno Gollnisch,  au moment ou l’Italie est en première ligne face à la submersion migratoire, laquelle est aussi une conséquence de l’inféodation du gouvernement italien à la  politique pusillanime menée par  les instances bruxelloises dans ce domaine. 

    Électeurs italiens  parfaitement conscients du combat identitaire mené ces dernières années par la Ligue du Nord contre l’immigration sauvage. Les Italiens du nord sont eux aussi confrontés à une augmentation considérable  des viols, des agressions violentes,  des exigences  communautaires islamiques.   En réaction,  une loi  a été votée en Vénétie -dénoncée immédiatement  par l’évêque de Venise…–   restreignant   la construction de nouveaux lieux de culte mahométans. Nos voisins transalpins ont été choqués à cette occasion par la provocation  d’un  groupe  islamiste basé en Italie, dénommé Rumiya Al-Mawu. Cette entité dont  la page internet compte 80 000 inscrits,  a appelé  les membres de l’oumma à travers le monde  à rejoindre l’Italie,  afin de «renforcer notre communauté et nous aider à garantir un futur meilleur pour tous »,  car « si la communauté islamique en Italie était plus forte et nombreuse cela (cette loi en question, NDLR) ne serait pas arrivé »…

    La Ligue du nord et Matteo Salvini ont aussi donné de la  voix  en juin dernier en menant campagne contre la refonte de la loi  de nationalité voulue par  la gauche,  les centristes et la conférence des évêques italiens afin d’imposer le droit  du sol pour fabriquer des Italiens de papier. Comment ne pas voir que l’incapacité de Bruxelles et des gouvernements a protéger leur peuple contribue grandement au développement de forces centrifuges qui menacent l’existence même des Etats européens en les minant de l’intérieur?  Affaiblissement de nos nations dont on peut sérieusement douter qu’il  puisse être bénéfique aux  régions, provinces et patries charnelles, autonomes ou non,  de notre continent européen.

    https://gollnisch.com/2017/10/23/ca-craque/

  • ÇA DOIT ÊTRE SYMPA, D’ÊTRE DE GAUCHE…

    Plus besoin de réfléchir, de justifier, de traquer in petto ses propres incohérences avant de s’exprimer, puisqu’on ne démontre plus : on assène.

    Ça doit être sympa, d’être de gauche. D’être du côté des gentils, des bons, du bien, de ceux qui ont toujours raison.

    Christine Boutin vient de se retirer de la politique. Beaucoup de remerciements, bien sûr, mais il faut lire, aussi, les injures que cette annonce suscite. Il faut voir les seaux d’immondices que des anonymes, bien planqués derrière les volets occultants des réseaux sociaux, lui déversent sur la tête. Comme à chacune de ses interventions, d’ailleurs. Et elle, stoïque, ne répond rien. Peu ou prou comme Ludovine de La Rochère, et avec le même flegme, elle subit quotidiennement les flèches hargneuses, graveleuses, misogynes, ordurières, insultantes… de ceux-là qui arborent, deux tweets plus bas, le plus sérieusement du monde, le hashtag#BalanceTonPorc. Si Christine Boutin devait balancer tous les porcs qu’elle a, malgré elle, côtoyés, il ne suffirait pas d’une journée.

    C’est chouette, d’être de gauche. On peut être schizophrène, de la plus grossière mauvaise foi… et se sentir dans son bon droit.

    On dénonce, donc, le harcèlement sexuel, avec des airs douloureux de rosière outragée, mais – on ironise – « faut-il que vous ayez le front bas et l’esprit puritain ! » – on s’indigne avec effroi – « Goebbels, va ! » – si vous suggérez qu’on pourrait commencer par balancer (à la poubelle ou, en tout cas, hors de l’espace public) ces « œuvres d’art » autoproclamées imposant au passant un regard aussi poétique sur la femme et la sexualité que le « vagin de la reine », le plug anal ou, récemment, devant Beaubourg, « Domestikator » (sic).

    C’est bien, d’être de gauche. On peut mettre ses neurones sur off, son cerveau en vacances, déserter toute réflexion critique en laissant simplement une alarme qui détecte les effractions dans la maison pensée unique : elle fonctionne avec quelques mots clés, s’appelle réductio ad hitlerum (ou, variante, ad FNumad LMPTumad SensCommunum) et, quand elle couine, fait un boucan de tous les diables. Aucune chance que le brigand téméraire – suicidaire ? – tente une nouvelle incursion.

    C’est commode, d’être de gauche, parce qu’on fait sa propre loi. Robin de La Roche l’évoquait, hier, avec l’éloquence qu’on lui connaît : on peut publier, à l’instar d’Europe 1 sur l’Action française, les plus grossières Fake News – imaginons, mutatis mutandis, un fiché S soupçonné de passer à l’action qui aurait un court moment fréquenté telle mosquée, puis l’aurait quittée ne la trouvant pas assez « radicalisée »… que dirait-on du journal qui oserait titrer : « Enquête sur cette mosquée islamiste qui fomentait un attentat » ? – et continuer à plastronner sans complexe, auréolé du Décodex.

    Ça fait rêver, d’être de gauche. Ou pas. Le joker permanent qu’est l’anathème est mère de l’indigence intellectuelle la plus crasse. Plus besoin de réfléchir, de justifier, de traquer in petto ses propres incohérences avant de s’exprimer, puisqu’on ne démontre plus : on assène. On tient les autres licou serré, mais on se laisse aller, pour soi, avec paresse – qui jugerait les juges ? – à la pensée relâchée.

    Leur tyrannie intellectuelle aura eu cet effet purificateur de forcer le camp qu’ils exècrent à l’exigence, l’honnêteté, la rigueur, car observé, surveillé, matraqué, celui-ci n’a pas le droit à l’erreur. Et c’est sans doute le meilleur service qu’ils lui auront, involontairement, rendu.

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • David Rachline : « Le gouvernement refuse de lutter contre l’islamisme »

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    8973-20171025.jpgEn réponse au projet de loi laxiste du gouvernement contre le terrorisme islamiste, le Front national a lancé une pétition et propose de nombreuses mesures aux Français. Maire de Fréjus et responsable du pôle communication du parti, David Rachline en précise les objectifs.

    — Vous estimez le projet de loi contre le terrorisme insuffisant, pourquoi ?

    — Il est très insuffisant parce que c’est un projet de loi qui est une régression par rapport à l’état d’urgence. Il ne retranscrit qu’a minima certaines dispositions de l’état d’urgence en en supprimant même d’autres, il sera par exemple quasiment interdit de fermer définitivement une mosquée salafiste.

    Il sera également interdit d’imposer un bracelet électronique sans l’accord du présumé terroriste, ce qui est complètement effarant.

    — Quelles mesures proposez-vous ?

    — Nous pensons qu’il faut lutter contre le véritable problème qui conduit au terrorisme, c’est-à-dire l’islamisme, qui progresse dans notre pays, et tout cela est en lien avec une immigration massive incontrôlée qui augmente le risque d’infiltration terroriste.

    Nous proposons la dissolution de l’UOIF, structure proche des frères musulmans, il faut une surveillance accrue et la dissolution de toutes les associations culturelles, sportives, et loi 1901 qui constituent des paravents de groupuscules islamistes.

    Nous souhaitons évidemment l’interdiction du voile islamique dans les universités et du burkini sur les plages, ainsi que de tous les dispositifs de défiscalisation en provenance des pays du Golfe, et une réforme du Code du travail pour lutter contre l’islamisme dans les entreprises.

    — Quel est l’objectif de la pétition lancée par le Front national ?

    — L’objectif est de mobiliser l’opinion autour d’une proposition des députés et des parlementaires du Front national. Nous avons besoin d’une loi qui s’attaque en même temps à l’islamisme et au terrorisme, qui freine voire arrête l’immigration, et qui permette de lutter véritablement contre les terroristes. Nous faisons, là aussi, de nombreuses propositions,

    nous avons par exemple dit qu’il fallait créer une liste des organisations terroristes qui permette de poursuivre les terroristes pour intelligence avec l’ennemi, c’est un point important de notre dispositif.

    Nous demandons aussi la création d’une cour de sûreté de l’Etat, la création de cellules d’isolement pour les détenus islamistes… En bref, il faut mettre hors d’état de nuire tous ceux qui sont proches des islamistes et des terroristes. Pour être clair, il faut expulser les fichés S étrangers, fermer les mosquées salafistes, renforcer les moyens de la police, de la gendarmerie et de notre armée.

    propos recueillis par Alexandre Rivet

    Extrait d’un entretien publié dans Présent daté du 24 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/208090/david-rachline-le-gouvernement-refuse-de-lutter-contre-lislamisme/