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  • Signaux de krach financier en provenance de Davos, des États-Unis et d’Europe

    1760687294.jpgL’euphorie règne en apparence sur les marchés, mais certains responsables ne sont pas victimes de l’exubérance irrationnelle. À Davos, des financiers et des économistes réunis par Bloomberg se sont demandé si la « complaisance » ne régnait pas sur les marchés. Certains s’inquiètent de la folie du « bitcoin ».

    Jes Staley, le président de Barclays, a pu dire : « La situation actuelle me rappelle le forum de 2006, quand tout le monde pensait qu’on pouvait surfer sur les crises financières. » Un an plus tard éclatait la crise des« subprimes » outre-Atlantique puis, en 2008, la faillite de Lehman Brothers.

    David Rubenstein, le fondateur du groupe Carlyle, lui aussi présent dans la station suisse, s’interroge sur le très haut niveau des dettes publiques : « C’est lorsque tout le monde s’estime heureux et satisfait que quelque chose survient. »

    Quant à Kenneth Rogoff, professeur à Harvard, il souligne le cocktail explosif que constituent les niveaux stratosphériques de la Bourse et les très bas taux d’intérêt. Dans son ouvrage à succès Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière, il a stigmatisé l’optimisme béat, naïf et congénital des marchés financiers qui ont toujours de bonnes raisons pour justifier les bulles boursières. 

    En Europe, la BCE continue sa course folle en actionnant la planche à billets au rythme diminué de trente milliards d’euros par mois, alors que la Fed a stabilisé la sienne. C’est ainsi que, selon Holger Zschäpitz, du journal Die Welt, le bilan de la BCE atteint désormais 41,45 % du PIB de la zone euro, contre 22,78 % seulement pour la Fed dans le PIB américain, soit pratiquement le double ! Tout se passe comme si la BCE était un gigantesque « trou noir » dans la galaxie financière qui absorbe sans cesse des quantités astronomiques d’obligations européennes avec, en contrepartie, des émissions de monnaie en euros. 

    Les liquidités créées par la BCE ont pour effet d’aplatir la courbe des taux, de ne plus rémunérer l’épargne, de permettre à des sociétés parasites, inutiles et non compétitives de perdurer en empruntant à des taux proches de zéro. On estime le montant pourri des créances bancaires douteuses dans la zone euro à plus de 1.000 milliards d’euros, dont 350 milliards pour la seule Italie.

    Comme déjà mentionné sur Boulevard Voltaire, les bilans totaux des quatre grandes banques américaines représentent 44,5 % du PIB des États-Unis et les totaux des bilans des quatre grandes banques françaises représentent 3 fois le PIB de la France. Quant à l’effet de levier moyen de ces banques qui caractérise le niveau et, donc, le risque d’endettement par rapport aux capitaux propres, il est de 25,53 en France et de seulement 11,63 aux États-Unis.

    Aux États-Unis, c’est surtout le niveau d’endettement global démentiel du pays qui continue de s’élever avec Trump et la bulle boursière qui sont préoccupants. Quant aux produits dérivés des banques, ils sont aussi démentiels aux États-Unis qu’en Europe.

    Tout se passe, en fait, comme si, partout dans le monde, de l’Europe aux États-Unis en passant par la Chine, le Japon et les pays émergents, nonobstant les risques géopolitiques, des cygnes noirs étaient partout blottis, cachés sous les roseaux. La mare aux canards est tranquille et sans rides ; en apparence, rien ne se passe, mais gare au premier cygne noir qui sortira de sa tanière aquatique, incitant et obligeant ses congénères à faire de même. Le premier cygne noir, malgré l’optimisme injustifié du banquier Macron à Davos prenant ses désirs pour des réalités, pourrait bien faire son apparition dans la zone euro, tout autant qu’à Wall Street !  

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les bobards de l’intervention occidentale en Libye et au Kosovo

    3237629871.jpgMarc Rousset

    Quelque chose est en train de bouger ou de changer dans le royaume de France. Il est ahurissant qu’ait pu paraître sur la page 18 entière du Figaro du samedi 3 février 2018 un dossier aussi accusateur et politiquement incorrect que l’interview de Rony Brauman, ex-Président de Médecins sans frontières, par le grand journaliste Renaud Girard, Normalien, adepte de la « Real Politik », épris très souvent de vérité et d’un sens minimum de l’honnêteté intellectuelle.

    Rony Brauman vient en effet de faire paraître son ouvrage intitulé : « Guerres humanitaires ? Mensonges et intox» (éditions Textuel). Cette chronique dans le premier quotidien français pourrait être le point de départ d’une commission d’enquête parlementaire française sur les mensonges politico-médiatiques lors de l’intervention en Libye. Les accusations de Rony Brauman sont d’autant plus graves que le Parlement britannique a mené une enquête qui a confirmé la réalité des bobards. L’ancien Président Obama a pu qualifier l’expédition en Libye, tant vantée pourtant par Hillary Clinton, de « plus grande erreur de sa présidence ».

    Les bobards dépassent en intensité ceux des armes de destruction massive de Saddam Hussein pour justifier l’intervention américaine en Irak. On peut mieux comprendre à la lumière de cet ouvrage l’indignation des Russes et le désir de Poutine de ne pas être de nouveau le dindon de la farce en Syrie.

    Contrairement à ce qui a été prétexté, la rébellion armée de Benghazi était parfaitement à même de se défendre et de protéger son territoire. Personne n’a jamais vu, à supposer qu’elle ait existé, la prétendue colonne de chars de Kadhafi. IL n’était de toute façon pas nécessaire de commencer une guerre ; de simples survols de la « colonne fantôme » ou des tirs d’arrêt auraient suffi.

    Le colonel Kadhafi qui prétendait dans ses discours enflammés aller chercher les opposants « ruelle par ruelle », n’avait pas les moyens d’écraser la rébellion de Benghazi. L’attaque de manifestants à Tripoli par les avions de Kadhafi n’a également jamais eu lieu. Sarkozy, Cameron et Obama ont pu cependant déclarer : « Un chef d’Etat qui envoie son aviation contre son peuple n’est plus digne de gouverner ; il doit partir ».

    De même les charniers de Benghazi et de Tripoli n’ont jamais existé. Le représentant de la ligue libyenne des droits de l’homme faisait pourtant état de six mille morts ensevelis à la hâte en une dizaine de jours. La quasi -totalité des médias, des hommes politiques et des intellectuels ont repris et divulgué en 2001 cette fausse information.

    IL y a ceux qui voient ce qu’ils croient et ceux qui, comme les patriotes, croient ce qu’ils voient. La guerre était en réalité voulue par l’Occident. IL s’est passé seulement 5 semaines entre la première manifestation à Benghazi du 15 février 2011 et l’attaque aérienne française du 19 mars. Toutes les tentatives de médiation (Union africaine, Turquie, Sénégal, Afrique du Sud) ont été repoussées. Voilà ce que le politiquement correct et l’infâme BHL appellent une guerre juste !

    A noter qu’il en en été de même pour la guerre déclenchée par l’Otan en mars 1999 qui a bombardé pendant 83 jours Belgrade et les populations civiles serbes alors que la  Serbie souhaitait reprendre le contrôle du Kosovo, son berceau mythique ancestral avec ses monastères, perdu le 28 juin 1389 face à l’empire ottoman lors de la bataille du Champ des Merles, envahi par l’immigration d’origine albanaise devenue majoritaire.

    La véritable raison de l’agression par l’hyper-puissance américaine était alors le désir de justifier le maintien de l’organisation militaire de l’OTAN, de narguer les Nations-Unies, la Chine, l’Europe et la Russie, d’affaiblir l’Europe en favorisant le multi-ethnisme et l’islam, de poursuivre l’expansion militaire à l’Est et d’implanter la plus grande base militaire hors des Etats-Unis de « Bondsteel » forte de 10 000 hommes.

    Le droit de l’hommiste Bill Clinton avait eu alors le toupet de dire : « Nous intervenons pour édifier un Kosovo pacifié et multi-ethnique ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Lancement de la nouvelle antenne de Choisir la Vie : Ma fille est enceinte

    6a00d83451619c69e201b7c94c8de7970b-250wi.jpgSi le nombre de grossesses des jeunes filles mineures a diminué en France ces dernières décennies (aux alentours de 18 000 en 2015), celles-ci se soldent par une IVG dans les 2/3 des cas. Bien souvent, la jeune fille est pourtant désireuse de donner la vie à son enfant, et a pour cela besoin d’un accompagnement bienveillant et rassurant. Or les parents sont la plupart du temps démunis et apeurés devant ces grossesses imprévues. Dans nos pays occidentaux où l’âge au premier enfant frise les 30 ans, les grossesses précoces déstabilisent et sont parfois mal acceptées, mal assumées aussi face à la société. Inquiets pour l’avenir de leur fille, ce sont souvent les parents qui la poussent, voir la contraignent, à l’avortement.

    Pour apporter un soutien et un accompagnement à ces parents désemparés, Choisir La Vie crée pour eux l’antenne d’écoute «"Ma Fille est Enceinte"». Le site www.mafilleestenceinte.fr leur ore des informations concrètes sur les aides dont leur fille pourra bénéficier pour élever son bébé et poursuivre ses études. La page Facebook relaie des témoignages de mamans adolescentes, d’enfants nés de mamans adolescentes, et d’initiatives qui les soutiennent.

    La ligne d’écoute 0762037220 met les familles en contact avec des écoutantes qui sauront les rassurer et ouvrir avec eux la voie à un avenir possible pour leur fille et son enfant. Aides financière, poursuite des études, accueil en centre d’hébergement, accouchement sous X….Les écoutantes sont disponibles pour accompagner chaque famille dans les démarches répondant à ses besoins. La vocation de l’antenne «Ma fille est enceinte» est de tendre la main à ces parents démunis et angoissés par la grossesse de leur enfant, en les rassurant sur un avenir heureux possible malgré cet imprévu. Nous les aidons à réaliser qu’«un enfant pèsera toujours moins lourd sur les bras que sur le coeur», et que leur rôle est primordial pour rassurer et guider leur fille sur le chemin de la maternité.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'immense majorité des députés LREM est-elle idiote par choix ?

    Invité à expliquer pourquoi la promesse faite en juillet par Emmanuel Macron de ne plus voir un SDF dans les rues cet hiver n'a pas été réalisée, le député LREM de Paris Syvlain Maillard a tranquillement expliqué lundi 5 février sur RFI que "l'immense majorité" d'entre eux dorment dehors "par choix".

    La semaine dernière, au micro de France Inter, le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires Julien Denormandie assurait qu'il ne restait plus qu'"à peu près une cinquantaine d’hommes isolés en Ile-de-France, pour être très précis", qui dorment dehors... Un chiffre absurde. 

    Le député LREM Sylvain Maillard justifie les propos de Julien Denormandie :

    "Il y a eu une incompréhension dans ces propos". "On peut parfois à un micro ne pas être suffisamment précis". "Mais en tout cas, la réalité elle est là, le chiffre est exact, c'est 50 dossiers sur lesquels nous n'arrivons pas à donner une solution positive, favorable à la mise en abri". "Je suis aussi un élu local parisien et ce qu'il faut savoir, c'est que même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l'abri (…), c'est leur choix".

    "Est-ce qu'il y a aujourd'hui selon vous plus de 50 SDF en Ile-de-France qui dorment dans la rue malgré eux ?"

    "Nous le chiffre que l'on a, c'est 50 SDF par jour dorment malgré eux dehors dans le froid".

    "Les autres, c'est parce qu'ils le veulent ? Tous les autres, c'est leur choix de dormir dans la rue ?"

    "Il y a des hommes et des femmes qui refusent aussi, dans le cadre des maraudes, d’être logés". "L'immense majorité, c'est leur choix, oui".

     
  • Les trois théories féministes les plus absurdes par Florence Rault

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    La fameuse cérémonie des Golden Globes qui a vu se dérouler une pantalonnade assez ridicule témoigne des dérives actuelles du féminisme qu’en son temps, Élisabeth Badinter, dans son ouvrage Fausse route avait qualifié de « féminisme victimaire ». Il est devenu guerrier avec la guerre des sexes déclenchée par l’affaire Weinstein. Il vise à installer au premier plan un féminisme androphobe assumé et qui ne recule pas devant l’utilisation de la pensée magique. Le « patriarcat » est présenté comme une malédiction universelle, qui structure et organise toutes les sociétés humaines. L’heure n’est plus à la revendication d’une place égalitaire dans la société moderne, mais à une forme d’émancipation millénariste pour libérer non seulement les femmes mais, au-delà de l’espèce humaine, l’ensemble du règne vivant, de l’emprise du mâle humain.

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  • Politique & éco n° 157 : Pierre Jovanovic : La France, une république bancaire

  • Le Havre : mobilisation contre l'ouverture d'une école coranique

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