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  • Air France : un cheval de Troie américain à la barre ? – Journal du Vendredi 17 Août 2018

    1) Economie / Air France : Un cheval de Troie nord américain à la barre

    Pas de Français pour Air France. Jeudi soir, le conseil d’administration de la compagnie aérienne a décidé de placer à sa tête le Canadien Benjamin Smith avec les encouragements du gouvernement. L’homme, spécialiste du “low cost”, a négocié un salaire de 3,3 millions d’euros par an.

    2) Société / Le Média soumis à la dure réalité

    Le Media a du plomb dans l’aile. La web tv proche de Mélenchon n’a pas encore fêté son premier anniversaire que la pérennité de l’aventure est sérieusement remise en question. Gouffre financier, désaccord de gestions et querelles de personnes, la lutte pourrait bien être finale.

    3) International / Le Venezuela au bord du précipice

    4) L’actualité en bref


  • Salih Kater, le Soudanais

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    On sait comment, mardi dernier, une voiture-bélier a foncé sur les passants, à Londres, aux abords de Westminster, sans faire de grands dégâts ni de morts, seulement trois blessés.

    Un attentat de même type, au même endroit, perpétré il y a un an, par un jihadiste en quelque sorte plus doué avait été, en revanche, meurtrier. Ce genre d'attaques terroristes devient une habitude en ce lieu des bords de la Tamise où siège le parlement britannique. Et, comme on l'a vu, ne réussit heureusement pas toujours.

    Ce qui nous a arrêtés, sinon surpris, ce mardi, ce sont les procédés des médias. D'autres habitudes, en somme, et, au fond des choses, aussi dangereuses sinon plus, que les attentats en eux-mêmes.

    Très vite, nous sommes renseignés sur l'auteur de l'attentat - le terroriste : « c'est un Anglais ». Ah ? On se perd en doutes et conjectures...

    Quelques quarts d'heures plus tard les médias doivent bien préciser, avancer un peu dans l'aveu de la vérité : « C'est un Anglais originaire du Soudan. » 

    Tiens donc ! Il n'y a pas d'Anglais qui soit Soudanais ... Ni qui puisse l'être. Y a-t-il des Soudanais qui puissent être Anglais ? Ni l'un ni l'autre. Tout spécialement dans ce pays - le Royaume Uni - qui distingue si soigneusement, si radicalement et depuis si longtemps, entre ses Anglais, ses Ecossais, ses Irlandais et ses Gallois. Nul Soudanais ne peut être Gallois, Écossais ou Irlandais. Il ne peut pas davantage être Anglais. L'affirmation médiatique ne tient pas.

    Que veut-on dire ? Évidemment qu'à cause de la folie des temps que nous vivons, le Soudanais terroriste a été admis à la citoyenneté britannique. Ce qui ne fait toujours pas de lui un Anglais. 

    Tout le monde n'est pas anglais ni ne peut le devenir en claquant des doigts. Un Anglais,  ce n'est pas n'importe quel être humain. Il se définit assez précisément. Et d'abord par un héritage. En aucun cas ce n'est un Africain. Un Européen, sans aucun doute, mais pas tout à fait comme les autres, non plus. 

    Un Anglais est le fruit très particulier d'une terre qui est une île ouverte à la fois sur le continent européen et sur le grand large et d'un peuple chargé d'histoire, de culture et de traditions, dont beaucoup sont assez particulières pour le distinguer nettement des autres. De ses voisins britanniques et de ses voisins européens. D'un Soudanais, cela est simplement hors de propos. Nettement ridicule.

    On peut être tout à fait assuré que le Soudanais dont il est question, le terroriste dénommé Salih Kater ne croit pas une seconde être Anglais. Pas plus qu'au Soudan, dans son pays, il ne serait considéré comme tel.

    D'où vient que ce que nous exprimons là peut choquer, peut-être même quelques-uns de nos lecteurs ?

    C'est que l'on nous habitue à considérer le statut juridique d'un individu comme supérieur à sa réalité. A ce qu'il est vraiment. Si l'on veut : existentiellement. Comme si la décision d'un fonctionnaire d'accorder la citoyenneté britannique suffisait à transformer un Soudanais en Anglais. Comme si une ligne sur un grand livre, quelques coups de tampons et une quelconque pièce d'identité avec photo suffisait à opérer une aussi substantielle mutation.

    1028553138.jpgNous sommes en train de mourir de ce juridisme irréel, issu de l'idéologie droits-de-l'hommiste, qui nous intime de penser et de professer que tel immigré habitant à Molenbeek est un Belge, tel autre vivant dans le 93 est un Français, ou tel autre venu de Birmingham à Londres pour y commettre un acte terroriste au petit matin du 14 août n'est pas un Soudanais comme tout l'indique, mais un Anglais. 

    Nous devons refuser ce juridisme abusif et pour nous mortifère qui sourd d'une nouvelle forme de trahison des « élites » européennes, une trahison d'esprit cosmopolite, multiculturaliste, diversitaire et postnational. 

    « Le parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme ou un homme en femme » selon un adage du Droit fort ancien. Il nous parait assez clair qu'il ne peut pas davantage faire d'un Soudanais un Anglais. Et ainsi de suite, bien-sûr. 

    Sans l'ombre d'un doute, hors tout juridisme, légalisme, etc. Salih Katter n'est pas Anglais. Il est Soudanais.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/17/salih-kater-le-soudanais-6072885.html

  • Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (fin) (4e partie)

    Pour renforcer encore la démoralisation, le Système laisse faire et manipule des nervis et des provocateurs (Femen, Antifas, casseurs) qui entretiennent l’insécurité et choquent les Français moyens dans leurs convictions. L’impunité dont ces groupes bénéficient et l’arbitraire qu’elle révèle de la part du Système contribuent au climat d’inquiétude.

    Les campagnes idéologiques qui se multiplient créent également un climat d’intimidation morale à l’égard de la population moyenne de souche : les Français sont soupçonnés et implicitement accusés d’être tentés par le sexisme, l’homophobie, le racisme. Le Système vient rappeler sans cesse que ces opinions sont proscrites et que leur diffusion constitue un délit.

    De même le Système place les Français moyens sous la menace en soulignant sans cesse qu’ils ne sont pas libres d’embaucher qui ils veulent ou de louer leur bien immobilier à la personne de leur choix : des campagnes de testing et les objurgations de la Halde viennent leur rappeler qu’ils courent les plus grands risques s’ils s’avisent d’opérer un tri sélectif entre les candidats à l’embauche ou à la location.

    L’un des thèmes principaux de la propagande du Système est celui de l’égalité entre hommes et femmes. Chacun est sommé d’adhérer à cet objectif. Les femmes et les hommes doivent avoir le même rôle et les mêmes fonctions dans la société, les quotas et les lois de parité y veillant. Ils doivent également avoir le même rôle dans la famille et dans le couple, qu’il s’agisse des enfants ou des tâches ménagères. C’est dans cet esprit qu’a été créé un congé de paternité, que l’on vient de décider d’allonger. C’est aussi le sens de la PMA qui sera bientôt légalisée pour toute personne et qui permet de couper le lien entre l’homme et la parenté : on pourra se passer d’homme pour avoir un enfant. Rappelons dans le même registre que la fin du service militaire a contribué également à la dévirilisation et à la destruction du rôle masculin traditionnel.

    La cible première de toute cette entreprise d’intimidation est en effet « le mâle blanc hétérosexuel ». C’est lui qui est implicitement accusé de sexisme, soupçonné d’être tenté par le harcèlement sexuel, accusé d’être homophobe, accusé d’être raciste. C’est lui que l’on cherche à dévaloriser en promouvant les valeurs féminines. C’est lui, le macho infantile séduit par la vitesse, que l’on pourchasse au volant. C’est sa vitalité qui est atteinte par l’assistanat et le cannabis. C’est sa virilité qui est humiliée par la prise de contrôle de la rue par les immigrés, par les intimidations et agressions auxquelles ceux-ci se livrent en toute impunité. En affaiblissant, en dénigrant et en humiliant le mâle blanc hétéro, le Système neutralise son adversaire potentiel principal.

    Neutraliser l’armée et la police

    Pour contrôler la population, surveiller et pourchasser les dissidents, le Système ne s’appuie pas d’abord sur l’armée et la police, ce qui constitue une particularité par rapport à ses devanciers le communisme et le nazisme. Il s’appuie sur d’autres forces, qui constituent une « police de la pensée » (voir ci-après). Il cherche au contraire à neutraliser l’armée et la police, qui représentent pour lui un danger potentiel. La neutralisation de ces deux forces passe par l’utilisation de nombreuses techniques.

    La première d’entre elles consiste, et elle est utilisée depuis longtemps, à nommer au sommet de la hiérarchie des chefs sélectionnés à partir de leurs opinions conformes : les Francs-maçons sont ainsi fortement représentés depuis toujours au sommet de la hiérarchie policière. Ils sont aussi présents au sommet de la hiérarchie militaire. Le Système favorise également le carriérisme : les officiers dociles sont récompensés, voient leur carrière progresser et accèdent à des postes pourvus de nombreux avantages.

    Pour neutraliser l’armée le Système multiplie les OPEX. Ces OPEX, censées protéger le pays contre le terrorisme, sont en réalité inutiles, le djihadisme reprenant de plus belle une fois que les forces alliées contre lui ont tourné le dos. L’enjeu de la sécurité du pays serait évidemment dans la garde des frontières contre l’immigration d’une part et dans la reprise en main des « quartiers » d’autre part, quartiers qui échappent depuis quarante ans au contrôle de l’Etat. Ces OPEX inutiles ont pourtant pour le Système un intérêt majeur : elles tiennent l’armée éloignée du territoire et interdisent toute tentation putschiste.

    Le Système neutralise également l’armée en la démoralisant. Les moyens qui lui sont accordés sont volontairement fixés à un niveau insuffisant. Sur le territoire, l’armée est affectée à des missions de surveillance de type Sentinelle, inutiles et déprimantes. Enfin le Système fragilise l’armée de l’intérieur et la démoralise en la contraignant à recruter un nombre conséquent d’immigrés.

    La neutralisation de la police passe par des voies comparables. Seuls les fonctionnaires zélés et dociles sont promus ou affectés comme ils le souhaitent. Les moyens insuffisants donnés aux services (mauvais état des locaux, matériels obsolète) sont également une façon de la démoraliser. Un autre moyen majeur de démoralisation est de placer délibérément les policiers en situation humiliante. La police a l’ordre par exemple de fermer les yeux sur de nombreux comportements interdits (vente à la sauvette ; rickshaws illégaux ; jeux d’argents illégaux dans la rue ; campements sauvages dans la rue ; crachats et hurlements gratuits destinés à intimider l’homme de la rue…). La police assiste ainsi impuissante à la parade dans les centres-villes de jeunes caïds de 25 ans au volant de voitures de luxe. De même la police a l’ordre de ne pas pénétrer dans les quartiers afin d’éviter les émeutes. Lorsqu’elle est contrainte d’intervenir dans ces quartiers, généralement à la suite d’une embuscade (contre des pompiers, contre des bus…), elle se fait caillasser avec l’ordre de ne pas riposter.

    Les policiers sont en outre sous surveillance de leur hiérarchie, de l’IGPN et des juges, qui traquent la bavure. Confrontés de façon permanente à des racailles qui les provoquent et les insultent, avec l’ordre de ne pas faire usage de la force, ils savent qu’ils seront lâchés en cas de bavure. L’affaire Théo est particulièrement éclairante : il s’agissait là d’une racaille, membre d’une famille de caïds, délinquants et escrocs, qui a été blessée après s’être rebellée au cours d’un contrôle. Les 4 policiers ayant procédé à son interpellation ont été suspendus et mis en examen. L’un d’entre eux est accusé de viol. Théo a été dès le premier jour soutenu par les associations et par l’ensemble des médias. Il a même reçu la visite du président de la république sur son lit d’hôpital. La même situation s’était déjà produite pour Zyed et Bouna. Ces deux jeunes racailles ont été sanctifiées par les politiciens et par tous les médias. La police, elle, a été mise au pilori.

    De façon générale, les médias participent de façon délibérée à l’humiliation de la police en la mettant sur le même plan que « les jeunes ». Les émeutes et les attaques contre la police donnent ainsi lieu systématiquement à des titres de la presse évoquant « un affrontement entre jeunes et policiers », une « rixe entre migrants et CRS » ou encore « une situation d’incompréhension entre les jeunes et la police », comme s’il s’agissait de bandes rivales.

    Un autre moyen privilégié de neutralisation de la police est de la voir assister impuissante aux décisions délibérément laxiste des juges. Les juges, agents du Système, libèrent les délinquants et immigrés clandestins en masse, classent les dossiers et transforment un grand nombre de peines de prison ferme en peines alternatives. Ces décisions contribuent dans une large mesure à humilier les policiers et à les convaincre de leur inutilité (voir cette chronique).

    De même, le plan « Vigipirate » conduit la police à se consacrer à des tâches déprimantes et inutiles, telles que celle qui consiste à intervenir dès qu’un clochard a abandonné un paquet de vieux vêtements dans le métro au motif qu’il pourrait s’agir d’une bombe, à neutraliser tout le secteur pendant une heure et à mobiliser les équipes de déminage.

    Dans le même temps, le Système ordonne aux policiers de faire preuve de sévérité à l’égard du Français moyen au volant. La politique de contrôle des automobilistes contribue à couper la population de la police. D’autres facteurs jouent dans le même sens : la rémunération des policiers affectés sur la voie publique est ainsi pour partie liée au nombre des contraventions dressées. Tandis qu’une partie des policiers sont conscients du rôle malsain qu’on leur fait jouer, d’autres se laissent aller à se défouler sur les Français moyens, qui ne présentent pour eux aucun risque. Alors que les policiers et gendarmes sont eux-mêmes issus de la France profonde, la politique du Système parvient à dresser entre eux et la population des Français moyens un mur d’incompréhension et de mépris réciproque.

    Relevons enfin que la police a dû se féminiser, ce qui ne renforce pas son efficacité. Surtout, comme l’armée, elle a été contrainte par le Système de recruter de nombreux immigrés, ce qui constitue un facteur de fragilisation et de dissensions internes.

    Cette situation catastrophique dans laquelle sont placées les forces de police contribue sans doute à expliquer le fait que la police est une catégorie socio-professionnelle particulièrement touchée par le phénomène de suicide.

    Surveiller et pourchasser les dissidents

    Comme on l’a vu plus haut, le Système considère que ses valeurs incarnent le Bien : il s’estime donc moralement autorisé à pourchasser les dissidents et les adversaires de ces valeurs supérieures.

    Pour limiter ou interdire l’expression des opinions dissidentes, le Système a mis en place très tôt un arsenal législatif, dont la pièce maîtresse est la loi « Pleven » (1972). Seront ainsi punis d’emprisonnement et d’amende ceux qui « auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

    Cette loi a été complétée par la loi « Gayssot » (1990) qui réprime la négation des crimes nazis. Elle a été encore étendue par une loi du 30/12/ 2014 qui punit ceux « qui auront provoqué à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap ».

    Ce dispositif permet d’empêcher et de réprimer toute opinion dissidente contre le Système immigrationniste. Le Système et ses juges considèrent en effet que tout propos négatif à l’égard des immigrés, de l’immigration ou de l’islam constitue une incitation à la haine. Il est par exemple interdit de déclarer que l’immigration est à l’origine d’une grande part de la délinquance ou qu’elle explique dans une large mesure la dégradation des comptes publics. La Cour de cassation juge ainsi par exemple que constitue une provocation à la haine un propos qui « instille dans l’esprit du public la conviction que la sécurité des Français passe par le rejet des musulmans et que l’inquiétude et la peur, liées à leur présence croissante en France, cesseront si leur nombre décroît et s’ils disparaissent »  (Cass. crim., 21 oct. 1997, n°96-80391).

    Nous nous sommes efforcés de montrer dans une chronique précédente (voir ici), combien l’argument de la haine sur lequel le Système s’appuie pour interdire l’expression des opposants est mensonger et illégitime. Il fonctionne pourtant à tout coup et justifie aux yeux du plus grand nombre la limitation de la liberté d’expression.

    S’appuyant sur la législation qu’il a édictée pour lutter contre « la haine », le Système pourchasse et condamne les dissidents. Des maires ont été condamnés pour avoir dénoncé la délinquance immigrée dans leur commune. Jean-Marie Le Pen a été condamné à de nombreuses reprises pour avoir fait un lien entre immigration et délinquance. L’un des principaux animateurs du site Fdesouche, P. Sautarel, est harcelé depuis des années par de multiples plaintes, en raison de commentaires de lecteurs jugés haineux qui paraissent sur ce site. S’il n’a pour l’instant jamais été condamné, il est régulièrement convoqué, interrogé, jugé, son appartement et son ordinateur fouillés. E. Zemmour a été lui aussi poursuivi et condamné à plusieurs reprises (en 2011, en 2015,  puis de nouveau en mai 2018 pour avoir écrit que la France était confrontée depuis trente ans « à une invasion ».

    Les réseaux sociaux sont également une scène où les dissidents sont repérés et surveillés. Des comptes d’extrême-droite, considérés comme les vecteurs d’un « comportement haineux » sont ainsi régulièrement fermés sur Twitter et Facebook (voir par exemple cette chronique).

    S’appuyant sur les lois réprimant la provocation à la haine envers les minorités, un dispositif de « police politique » s’est mis en place, constitué de trois forces principales. Les juges en premier lieu constituent des agents majeurs du Système. Le deuxième pôle est formé des institutions para judiciaires chargées de lutter contre le racisme et les discriminations, en particulier le Défenseur des droits et sa succursale la Halde. Enfin des centaines d’associations financées sur fonds publics sont notamment chargées de repérer et de dénoncer les opinions et les comportements dissidents. Elles traquent notamment les faits de « racisme » ou de « discrimination » dans le domaine du travail, du logement ou encore de la consommation.

    La dernière méthode pour museler les opposants est le travail de propagande consistant à s’efforcer de les discréditer et de les ridiculiser. Les dissidents sont ainsi présentés comme des gens peu instruits, bornés et dépassés par le mouvement du monde. Ils sont peureux, effrayés devant ces évolutions qui les dépassent. Ils sont mus par l’égoïsme et la haine. Ils sont psychiquement malades, atteints par différentes « phobies » telles que la xénophobie et l’homophobie, « obsédés » par les immigrés, saisis par « la peur de l’autre ». On se rappelle que la technique était largement utilisée par les communistes pour désigner les dissidents, toujours désignés par des qualificatifs offensants (« vipères lubriques, chiens courants du capitalisme »…). De la même manière l’un des principaux moyens avec lesquels le communisme traitait les opposants était de les psychiatriser. Le Système lui aussi comme on vient de le voir, et comme on l’a noté plus haut au paragraphe consacré à la Novlangue,  utilise abondamment le registre lexical psychiatrique pour discréditer les opposants (voir également cette chronique).

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    A suivre la cinquième partie : « Contrôler les esprits en amenant chacun à partager l’idéologie du Système »

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/08/14/le-systeme-mondialiste-immigrationniste-et-liberal-libertaire-est-un-totalitarisme-4e-partie/

  • Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (1) (4e partie)

    Chronique de Paysan Savoyard (n° 206 – août 2018)

    Le présent article, publié en plusieurs parties au cours de l’été, se propose de montrer que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire présente toutes les caractéristiques du totalitarisme. La première partie a traité le point suivant :  » Un système où l’idéologie prédomine ». La deuxième :  » Un système de pouvoir qui permet de contrôler les principales organisations et institutions »La troisième : « La propagande omniprésente ». Voici la quatrième partie :

    • Neutraliser la société et pourchasser les dissidents

    Un système totalitaire se caractérise par la surveillance et le contrôle de la société : le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire n’est pas en reste sous ce registre.

    Rendre la société passive, apathique, hébétée

    L’un des principaux objectifs du Système est de neutraliser la population, en la rendant passive, docile, résignée. La propagande incessante, dont il vient d’être traité, joue un rôle déterminant. Mais le Système déploie de nombreuses autres techniques.

    La consommation de masse, relayée par la publicité ; les divertissements de différents types (émissions de divertissements à la télé, jeux vidéos…) ; l’abrutissement, la perte de capacité de concentration et le manque de sommeil liés au zapping sur les différents écrans ; l’effondrement de la lecture associé à ces pratiques « culturelles » nouvelles ; les concerts fondés sur le bruit, le rythme, les vibrations, les sensations de transe ; l’adoption du rap par les jeunes blancs eux-mêmes ; la consommation d’alcool des jeunes ; les jeux d’argent : tous ces comportements et ces phénomènes sociaux constituent pour le Système une excellente nouvelle. Le Système les suscite et les encourage : ils sont en effet pour lui des moyens efficaces de maintenir la population en situation de passivité, de soumission et d’hébétude.

    On peut également relever le rôle joué par la « culture de la dérision », portée notamment par les humoristes des médias. Elle  joue elle aussi un rôle important pour conduire la population à perdre tout repère, toute espérance, toute foi en ce qui pourrait la dépasser et la stimuler.

    Pour la même raison, le Système tolère l’usage massif du cannabis : les pouvoirs publics laissent faire le trafic en provenance du Maroc et se gardent bien de mettre en œuvre une véritable répression contre les trafiquants. Ils s’apprêtent désormais à passer à l’étape suivante et à dépénaliser la consommation. De même les pouvoirs publics laissent s’installer le trafic de cocaïne, dont la consommation se développe rapidement.

    L’organisation d’un assistanat massif avait pour objectif de rendre relativement indolores les délocalisations que le Système a opérées à partir des années quatre-vingt : mais l’assistanat compte également parmi les méthodes utilisées par le Système pour rendre la population passive et lui faire perdre toute vitalité et tout repère.

    Casser le moral de la population de souche et la placer en situation de faiblesse

    L’un des objectifs majeurs du Système est de « casser le moral » de la population de souche, de la placer en insécurité, de la rendre craintive, de lui faire perdre confiance, en elle-même et en l’avenir, afin de la pousser à la passivité et à la résignation. Les résultats attendus sont pleinement atteints, spécialement en France. Les enquêtes d’opinion montrent de façon unanime que, depuis plus de vingt ans, soit une génération, la population française est la plus pessimiste du monde occidental. Les mêmes sondages montrent également que les Français sont très majoritairement persuadés que leurs enfants vivront moins bien qu’eux. Dans ce contexte, la France comme on le sait détient le record de consommation de tranquillisants. Les moyens utilisés par le Système pour parvenir à ce résultat sont nombreux.

    Le Système, tout d’abord, a placé la plus grande partie de la société en état d’insécurité économique. L’organisation des délocalisations a installé des régions françaises entières en situation de chômage massif, d’assistanat et de démoralisation. Ceux des Français moyens qui conservent un emploi sont écrasés par un niveau d’impôt et de taxes confiscatoire et sans cesse accru (le niveau des « prélèvements obligatoires » n’a cessé d’augmenter et est désormais le plus élevé du monde occidental ; avec un niveau de prélèvements obligatoires représentant 45,3 % du revenu annuel (PIB) en 2017, la France est première au sein de l’UE, à un niveau très supérieur à la moyenne de l’UE et de la zone euro). La classe moyenne écrasée d’impôts voit dans le même temps une grande partie de la population s’installer dans l’assistanat. Elle assiste également à l’arrivée en masse d’une quantité d’immigrés sur-aidés. Cette situation injuste contribue à sa démoralisation, ainsi que le souhaite le Système.

    La politique de fragilisation de la population se porte aussi sur l’immobilier, qui est, dans l’esprit des Français moyens de souche, le principal refuge contre l’insécurité économique. Dans cette perspective, le Système a adopté un dispositif dit « SRU », qui impose l’implantation de HLM dans toutes les villes et quartiers. Ces HLM étant de plus en plus fréquemment attribués par les pouvoirs publics à des immigrés, il s’ensuit une cohabitation forcée avec l’immigration, même dans les quartiers autrefois protégés. Cette cohabitation forcée entraîne une dégradation de la qualité de vie mais également une dépréciation des biens situés à proximité des HLM qui se construisent. Ce phénomène constitue un nouveau facteur de démoralisation de la population de souche : alors qu’ils se sont souvent lourdement endettés pour acquérir leur logement, les Français moyens de souche constatent que l’installation d’immigrés à proximité vient dévaloriser le bien qu’ils ont acquis, et ce alors même que les immigrés en question sont eux logés gratuitement ou presque. Dans le même registre, un récent rapport officiel vient d’introduire l’idée d’un recours plus fréquent à la réquisition de logements privés vacants ou peu occupés : ce type de proposition délibérément choquante n’a pas pour objet d’être appliqué à court ou moyen terme mais d’inquiéter et de placer la population en état d’insécurité psychologique.

    Constituant un facteur de démoralisation et de fragilisation, le phénomène de séparation des familles est pour le Système une bonne nouvelle. Il n’est en pas à l’origine, bien entendu, mais il l’a tout de même encouragé par l’exemple que les élites ont montré. Il l’a également accompagné par des réformes facilitant les séparations (facilitation du divorce, PACS).

    C’est de façon délibérée en revanche que le Système organise une politique dite de sécurité routière qui a pour objectif et pour effet d’accroître l’insécurité psychologique et matérielle des Français moyens. En mettant en avant sans cesse la responsabilité de la vitesse dans les accidents, le Système justifie l’installation massive de radars. Or l’insécurité routière n’est pas due à la vitesse des voitures sur la route et encore moins à la vitesse seule. Les responsables premiers des accidents graves sont : les camions ; les véhicules en agglomération ; les jeunes permis ; et les conducteurs sous l’emprise de l’alcool et de la drogue (voir cette chronique). Ce mensonge sur les causes des accidents permet de mener une politique d’intimidation des Français moyens qui conduit à prélever environ 1 milliard d’euros par an sur les automobilistes et à retirer leur permis à plus de 70 000 personnes par an.

    L’immigration massive et la délinquance qui lui est associée ont, entre autres intérêts pour le Système, celui de contribuer fortement à entretenir un sentiment d’insécurité et de démoralisation. Les tags et le rap notamment alimentent ce climat de tension et d’inquiétude. La présence nocive et parasitaire des « gens du voyage » y contribue également. Constatant l’invasion de son pays, bien conscient qu’il va devenir minoritaire, craignant d’être agressé dans la rue ou dans les transports, conscient de ce que les délinquants bénéficient d’une quasi-totale impunité, le Français moyen voit son moral atteint.

    À suivre

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/08/14/le-systeme-mondialiste-immigrationniste-et-liberal-libertaire-est-un-totalitarisme-4e-partie/

     

  • En finir avec la censure idéologique des lois par le Conseil constitutionnel

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    Source Ligne Droite cliquez ici
    Parmi les contre-pouvoirs qui réduisent les prérogatives du gouvernement et du parlement, le Conseil constitutionnel est sans doute le plus puissant. Prévu à l’origine comme une instance aux compétences très limitées, il a progressivement étendu son champ d’intervention au point de contrôler toutes les lois, aussi bien d’ailleurs celles qui viennent d’être votées que celles qui sont entrées en application depuis longtemps. Pour rétablir la souveraineté du peuple, Ligne droite préconise donc d’instaurer une procédure d’appel des décisions du Conseil constitutionnel qui donne le dernier mot aux Français et à ses représentants. 

    Un Conseil constitutionnel de plus en plus puissant

    Au début de la Ve République, les neuf Sages se contentaient d’intervenir en application stricte des articles de la Constitution, lesquels portent exclusivement sur le fonctionnement des institutions de la République. Puis, en 1971, inventant la théorie du bloc de constitutionnalité, ils se sont autorisés à fonder leurs décisions sur les textes du préambule de la Constitution, lesquels énumèrent toute une série de principes d’ordre politique, comme ceux contenus par exemple dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ou plus tard dans la Charte de l’environnement. Dès lors, les membres du Conseil constitutionnel ont pu prendre des décisions d’opportunité souvent parfaitement arbitraires car fondées sur l’interprétation qui est la leur de l’esprit des textes du préambule et même parfois sur des normes implicites ou non écrites.Dans le même temps, le droit de saisine, qui était à l’origine l’apanage du président de la République, du premier Ministre et des présidents des deux chambres du parlement, a été élargie en 1974 aux parlementaires pour peu qu’ils soient au nombre de soixante, ce qui autorise l’opposition à saisir le Conseil constitutionnel de tout projet de loi qu’elle conteste. Puis, avec la question prioritaire de constitutionnalité, la réforme de juillet 2008 a encore élargi la possibilité de saisine en offrant l’opportunité au simple citoyen d’en appeler au Conseil constitutionnel dans le cadre d’une procédure judiciaire.

    Une juridiction qui prétend protéger les Français contre eux-mêmes

    Ces évolutions renforçant le poids des neuf Sages ont été à chaque étape justifiées par la même argumentation : plus le Conseil constitutionnel a de pouvoir, plus il est facile de le saisir et plus les droits des Français sont protégés. Mais un tel raisonnement, cher aux tenants du Système et aux défenseurs de « l’état de droit », révèle en réalité la nature profondément malsaine de ce dispositif. Car de qui cette haute juridiction est-elle censée protéger les Français sinon du parlement, c’est-à-dire des représentants du peuple et donc du peuple lui-même ? Et l’on touche là au nœud du problème car, si le Conseil constitutionnel s’est arrogé la mission de protéger les Français contre eux-mêmes, cela veut dire qu’il les a placés sous tutelle et que le peuple n’est plus souverain.

    Un tribunal idéologique au service de la pensée unique

    Cette instance, qui n’existait pas sous la IVe République ni sous les républiques précédentes et qui est inspirée du droit anglo-saxon, a été favorisée par le Système qui voit en elle l’instrument idéal pour empêcher nos compatriotes et leurs représentants de s’écarter de la pensée unique. Aujourd’hui, le Conseil constitutionnel fonctionne en effet comme un tribunal idéologique qui censure les lois non politiquement correctes. Aussi cette haute juridiction compromet-elle la démocratie car, quel que soit le résultat des élections, quelle que soit la couleur politique des parlementaires élus, les lois qui pourront entrer en vigueur seront nécessairement conformes à la pensée unique définie par le Système. C’est là que réside l’une des causes principales du mauvais fonctionnement de la démocratie dans notre pays. La politique y est en effet désormais dominée par des juges nommés qui ont mis sous leur tutelle les députés et les sénateurs pourtant élus par le peuple. En France, aujourd’hui, l’équilibre des pouvoirs est rompu et le gouvernement des juges l’emporte sur le gouvernement légal.

    Une réforme pour donner le dernier mot au peuple français

    Pour Ligne droite, cette configuration, à la fois illégitime et dangereuse, doit être corrigée au plus vite. Aussi est-il nécessaire de lancer une réforme constitutionnelle pour instaurer un droit de recours des décisions du Conseil constitutionnel concernant les textes législatifs. L’idée est de donner au président de la République le droit de faire appel de ces décisions et de soumettre le texte incriminé soit à l’Assemblée nationale pour un vote définitif soit au peuple par l’intermédiaire d’un référendum. Dans tous les cas, le dernier mot reviendrait à nouveau aux Français ou à leurs représentants élus. Une telle réforme est essentielle, car, si la souveraineté du peuple n’est pas ainsi rétablie, la France ne sortira pas du politiquement correct et continuera de décliner.
  • Premières leçons de la crise monétaire turque

    6a00d8341c715453ef022ad3636cf3200c-320wi.jpgComme on ne peut pas grincher toujours, il a semblé préférable à l'auteur de ces chroniques, d'épargner aigreurs, récriminations et sarcasmes à leurs lecteurs. Au cours d'un long mois de sidération, remontant à la mi-juillet, les occasions n'ont pas manqué. On est les champions, Benalla est grand et mais Macron n'est pas son prophète, etc.

    Les choses sérieuses se passent ailleurs.

    Depuis le 10 août, l'effondrement de la livre turque s'est ainsi inscrit à l'ordre du jour de l'horizon international. Cela ne se manifeste pas seulement dans les agendas du Proche-Orient, des flux migratoires ou du sud-est européen. Depuis bien longtemps la réalité de ce pays, qui, d'ancien ennemi numéro 1 de l'Europe chrétienne au XVe siècle était devenu, un demi-millénaire plus tard, la première infanterie de l'Alliance atlantique sur notre continent, avait cessé d'alimenter la chronique des affrontements interbalkaniques pour jouer dans la cour des grands.

    Par son armée, jusqu'à une date récente, mais désormais aussi par son économie, Ankara était devenue une des capitales qui comptent dans le monde. Depuis 2009, ce pays qu'on avait très longtemps considéré comme une des citadelles de la laïcité moderne en Orient, a fait le choix de postuler à un rôle conducteur du monde musulman sunnite, au point qu'il se murmure de plus en plus ouvertement que son président nourrit l'ambition d'en devenir le commandeur des croyants, à l'instar des anciens sultans califes de Constantinople.

    La construction, véritablement révélatrice de la mégalomanie d'un homme, du palais présidentiel d'Ak Saray, inauguré en 2014 n’a fait que renforcer la crédibilité de cette impression. Au fil des élections et des référendums, au gré des intrigues et des plébiscites le pouvoir constitutionnel et pratique du président est devenu total pour ne pas dire totalitaire.

    En dépit de certains traits spécifiques, tenant à l'époque et au pays considéré, on retrouve des ingrédients bien connus.

    Or, à la grande surprise de l'auteur de ces lignes, tous les commentateurs agréés et, plus étonnant encore, tous les informateurs supposés évoque le sujet dans la plus complète des ignorances.

    Un des thèmes récurrents des derniers jours consistait à décréter cause essentielle de l'effondrement de 40 % du cours de la livre turque sur le marché des changes depuis le début de l'année, 20 % dans la semaine écoulée l'affaire du pasteur Brunson dont la scandaleuse détention remonte à 2016 et, bien entendu l'augmentation des droits de douane sur l'acier et l'aluminium turcs annoncée par Donald Trump.

    Mais pour qui prend-on le lecteur ? Rappelons simplement ici que les agences de notation avaient mis en garde contre la fragilité financière d'Ankara dès janvier 2017. Aucun complot, aucune machination, sinon la prestation autodestructrice d'Erdogan lui-même à Londres en mai. La presse parisienne, alimentée par l'AFP n'a perçu de son intervention à Chatham House le 14 mai que sa critique du déplacement de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, mais les investisseurs appeler à financer la Turquie ont compris, eux, qu'en bon islamiste Erdogan condamne le taux d’intérêt, qu’il rend responsable de l’inflation.

    Faut-il s'étonner de leur réticence à lui prêter de l’argent ?

    Faut-il y voir une sombre manigance de vils spéculateurs ?

    Mais il nos faiseurs d'opinion et autres vaseux communicants trouvent tellement commode de tout mettre sur le débit du président des États-Unis et de miser sur le conformisme des médias et la sous-information du public.

    On pardonnera à ceux qui se félicitent de ce que le pouvoir turc, la veille du 15 août, ait libéré, première concession depuis des mois, les deux soldats grecs détenus depuis mars, aussi illégalement que l'est encore le pasteur Brunson. Erdogan s'en servait dans l'espoir d'obtenir un échange avec les prétendus terroristes kurdes ou libéraux, réfugiés en Europe ou aux États-Unis… ceux-ci restant accusés sans aucune preuve du mystérieux coup d'État de juillet 2016…

    N'ayant jamais douté ici de l'importance du sujet turc, on se propose donc de lui faire désormais une place plus appropriée. On ne cherchera plus à répondre à la question de la candidature de ce pays à l'Union européenne. Cette affaire doit être considérée comme largement dépassée. On se préoccupera plutôt de mieux informer au simple plan des faits, au regard de l'histoire comme de l'actualité. Et on se concentrera sur le danger de ce régime islamo-nationaliste, danger pour la chrétienté, danger pour l'Europe, danger pour le peuple turc lui-même.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Hervé Juvin : «Le malheur identitaire est plus grave que le malheur économique»

    Contre l'uniformisation progressive du monde par le droit et le marché, Hervé Juvin défend une «écologie des civilisations». Pour lui, la diversité des identités est seule garante de la paix. 
    Hervé Juvin est un écrivain et essayiste français. Il poursuit un travail de réflexion sur la transformation violente de notre condition humaine qui, selon lui, caractérise ce début de XXIè siècle. Il est par ailleurs associé d'Eurogroup Consulting. Son dernier livre La grande séparation, pour une écologie des civilisations a été publié aux éditions Gallimard (Le Débat, 2014).
    Figarovox : Vous défendez une «écologie des civilisations». Il faudrait donc protéger la diversité des peuples comme on assure la protection des espèces menacées ? N'est-ce pas artificiel ? 
    De plus en plus de voix s'élèvent pour défendre la biodiversité végétale et animale au nom d'un principe essentiel: quand on supprime des espèces, pour ne plus cultiver que la variété qui vous semble la plus performante, on s'expose au risque de la voire disparaitre. C'est la diversité qui fait la survie. Si on réduit cette diversité, on s'expose au risque de la disparition de l'espèce. Je ne vois pas pourquoi on n'aurait pas la même réflexion au sujet de la diversité des espèces humaines.
    Peut-être parce que les humains ne sont pas des plantes, et que distinguer entre différentes espèces humaines conduit au biologisme le plus douteux… 
    Je ne suis pas essentialiste ni racialiste. Je crois que les tribus, les sociétés, les civilisations, peuvent évoluer. Et elles évoluent, même celles que l'on disait «primitives» ; mais elles mettent le temps. Elles ont aussi parfaitement le droit de conserver leurs modes de vies. Mais ce qui est propre à notre époque, c'est qu'on oblige l'évolution de force, par le haut, au nom de l'irréductible marche en avant du «Progrès», et non pas par une évolution spontanée. J'ai eu la chance de pouvoir fréquenter des sociétés qui, tout en restant en marge de l'économie monétaire telle que nous la connaissons, vivent dans un parfait équilibre et une harmonie avec leur environnement. Au nom de quoi les ferait-on basculer brutalement dans un modèle qui ruine leurs structures sociales, leur insuffler des rêves de 4x4, d'air conditionné et de grands écrans ? 
    La culture met du temps. Est-ce un drame si tous les Français parlent anglais dans un siècle ? Je ne sais pas. Ce qui est un drame en revanche, c'est d'obliger des salariés français à Paris aujourd'hui dans les grandes entreprises à parler anglaisC'est accepter la colonisation anglo-américaine. Ce qui est grave, c'est le rapport du conseiller d'Etat Tuot qui demande aux Français de s'adapter aux nouveaux venus. Partout dans le monde c'est à celui qui rentre dans une maison de s'adapter aux mœurs de cette maison! Je suis personnellement opposé au port du voile dans l'espace public français, mais pas une minute je n'imaginerais exiger d'une femme qu'elle circule non voilée en Iran ! De la même manière je dénie tout droit à l'Arabie saoudite et à l'Iran de se mêler de la manière dont on s'habille en France ! 
    Le multiculturalisme est-il forcément une illusion dangereuse qui conduit à la violence ? 
    Pierre-André Taguieff a montré récemment que le multiculturalisme, présenté comme le modèle obligatoire de toute société - de manière assez agressive par les Américains - peut aussi engendrer la violence. Regardez les taux de criminalité au Brésil, société multiculturelle par excellence. Idem pour l'Afrique, première zone au monde pour l'immigration intérieure : 100 à 180 millions d'Africains vivent hors de leur pays natal, expulsés par la guerre, la misère, la nécessité de trouver un travail. Résultat : l'Afrique est un des continents les plus violents au monde. Regardez ce qui se passe au Liban ! Les sociétés multiculturelles sont les plus violentes au monde.
    A l'occasion du Mondial de foot, on a pu assister en France à des manifestations d'appartenance de la part d'Algériens français, ce qui a été très mal vécu par les «indigènes»… Que vous inspire cette situation française ? 
    Que des gens défilent avec le drapeau algérien par fierté de la victoire, c'est parfaitement compréhensible, mais la casse et la délinquance sont inexcusables. Il y a eu des bâtiments publics où des drapeaux français ont été remplacés par des drapeaux algériens.
    La solution n'est pas de supprimer la double nationalité, question complexe dont toute solution brutale créerait des drames familiaux et des déchirements personnels terribles - et serait inapplicable. N'oublions pas que l'Algérie, c'était quatre départements français ! Le problème est ailleurs ; comment rendre plus attractive «l'identité de la France», sinon en reparlant de puissance et d'indépendance ? Depuis des décennies, aucun parti de gouvernement n'ose parler de l'identité de la France, des frontières de l'Europe, du fait que s'il y a des gens qui peuvent légitimement aspirer à devenir français ou européens, il y a aussi des gens qui n'ont pas leur place en Europe. Pour le général de Gaulle, Léon Blum et Jaurès, le mot «français» avait un sens. Aussi bien la gauche que la droite ont fait l'impasse sur ce sujet.
    Très clairement je comprends des affirmations identitaires choquantes comme celles des algériens français ou de l'islam : si on a un islam conquérant en France, que des jeunes français et de jeunes françaises se convertissent à l'islam radical, que des jeunes des cités sortent dans la rue avec des drapeaux algériens, c'est parce que ce sont les seuls vecteurs d'affirmation collective face à la faiblesse identitaire des affirmations chrétiennes et françaises. Je rapporte dans mon livre cette anecdote : une jeune fille de 12 ans, interpellée par les conversions de ses camarades d'école qui choisissent le voile, demande à sa mère «Et nous, nous sommes quoi?» La mère, cadre supérieure d'une entreprise bancaire lui répond, spontanément : «Nous, nous ne sommes rien», voulant dire par là qu'elles étaient laïques, ne dépendant d'aucune religion, libres. Mais ce rien est significatif. La nature a horreur du vide. Et l'Islam est une réponse forte à cette souffrance identitaire qui nous hante.
    Un nombre significatif de français se sentent «exilés de l'intérieur», ont le sentiment que leur identité même est en jeu. Or le malheur identitaire est plus grave que le malheur économique. Beaucoup de peuples vivent dans une relative pauvreté, mais à partir du moment où il existe une forte fierté nationale et une forte identité collective, ces peuples vivent bien.
    Par exemple ? 
    La Russie. On peut dire ce qu'on veut du président Poutine, reste qu'il a des taux de popularité à faire pâlir d'envie la plupart des dirigeants occidentaux : si il y avait une élection aujourd'hui il serait élu par 80 % des Russes! Il a su restaurer la fierté patriotique et les Russes lui en sont très reconnaissants ! L'homme le plus détesté de Russie, c'est Gorbatchev, qui a bradé l'empire, et la personne la plus respectée, c'est Staline… De quoi réfléchir sur la permanence de l'aspiration à la puissance et la liberté des peuples !
    Certes, mais Poutine a surtout sorti la Russie de 10 années de désastre économique et su renouer avec la croissance… Ne sous-estimez-vous pas le facteur économique, et notamment l'impact de la crise économique en Europe ? 
    Je ne sous-estime pas le facteur économique, je crois au contraire que l'ultra-libéralisme économique est un facteur décisif de destruction des structures sociales. Depuis les années 90, on va vers une paupérisation de la classe moyenne, et le marché du travail internationalisé est en train de casser les situations protégées, la concurrence internationale se traduisant par une baisse des rémunérations. Nous ne sommes qu'au début de ce nivellement par le bas. Jusqu'où ira-t-il ? Pas jusqu'à l'alignement des salaires de l'ouvrier français sur l'ouvrier indien: les peuples ne se laisseront pas faire. Nous sommes en train de vivre un retour de l'esclavage pensé et organisé par le grand capital (expression qui peut paraitre désuète mais qui est toujours appropriée). Le capitalisme financier aspire à faire des hommes des marchandises comme les autres, sans revenu minimum ni protection sociale.
    L'immigration de masse servirait donc les intérêts du capitalisme… 
    L'ultra-libéralisme a besoin de l'immigration. Le capitalisme mondialisé est favorable à la libre circulation des capitaux, des biens et services et aussi des hommes, qui sont une marchandise comme une autre. L'Europe est la région du monde la plus ouverte, aux mouvements des capitaux, des biens et aussi des hommes: il est plus dur d'avoir un visa pour les Etats-Unis que de pénétrer l'espace Schengen ! Parce qu'elle est incapable de définir son identité, l'Europe a renoncé à définir ses frontières.
    Outre le marché, vous dénoncez l'emprise hégémonique du droit dans nos sociétés, devenu l'unique moyen de la reconnaissance. En quoi le droit accompagne-t-il ce projet de grande séparation ? 
    Aujourd'hui l'individu se définit d'abord comme un détenteur de droits. C'est une évolution assez récente. C'est dans les années 70-80 qu'on a commencé à vouloir traduire en droit positif les droits de l'homme. Jusque-là, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen était de nature purement symbolique, personne ne se souciait de leur donner une application concrète. La rupture, en France date de la décision du conseil constitutionnel du 16 juillet 1971, qui fait du juge constitutionnel le garant des libertés fondamentales qui acquiert ainsi la capacité de se poser en censeur de loi votée par le parlement français. La représentation populaire peut vouloir une loi, la décider, que le Conseil constitutionnel peut censurer au nom des «droits de l'homme»C'est un recul de souveraineté et de démocratie considérable
    Mais n'a-t-on pas besoin des droits de l'homme pour se garantir de la «tyrannie de la majorité» ? 
    Je suis tout à fait d'accord pour ne pas donner à une majorité le droit de persécuter les minorités. Il faut qu'il y ait des garde-fous. Mais de garde-fous en garde-fous, on est allé trop loin, jusqu'à accorder des droits à l'individu contre la société et contre toute communauté. On a déifié l'individu et affaibli l'Etat. Or, les droits de l'individu ne peuvent être respectés que si il existe une société politique pour les protéger. Il n'y a pas d'individus s'il n'y a pas de Léviathan pour garantir leurs droits. Si on détruit la société, l'Etat, il n'y aura plus de droits de l'homme parce qu'il n'y aura plus d'autorité pour les honorer. C'est le retour à la jungle, qui est le lot d'une partie du monde économique actuel. On a vu des ouvriers envoyer des messages d'appel à l'aide sur des étiquettes de jeans qu'ils fabriquent à des prix scandaleux. Le trafic d'organes, les mères porteuses, les millions de réfugiés prêts à travailler pour des salaires de misère: tout cela traduit un retour effectif de l'esclavage dans nos sociétés, où au nom des droits illimités de l'individu, l'Etat disparait au profit de la loi du plus fort. L'individualisme absolu aboutit à son contraire : un recul en arrière des libertés concrètes et un retour de l'esclavage. Je n'en doute pas, refaire la Nation, refaire le régalien, fait partie des tâches politiques les plus urgentes pour éviter la détresse identitaire et sociale, qui conduit toujours à la violence.

  • L’armée syrienne s’attaque à la dernière région tenue par les islamistes

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    3034693255.pngPar Antoine de Lacoste

    La région d’Idleb, située au nord-ouest de la Syrie, est la dernière tenue par les islamistes. Et ils y sont très nombreux.

    En effet, cette région est devenue, au fil des redditions, le réceptacle de tous les islamistes vaincus refusant les accords de réconciliation et exigeant d’être conduits sous protection russe vers Idleb.

    Les Syriens n’étaient pas très emballés par cette stratégie mais les Russes les ont convaincus que c’était le seul moyen de reconquérir progressivement le terrain perdu en limitant les pertes.

    Mais maintenant que Deir es-Zor, la Ghouta, Hama et Deraa ont successivement été reconquises, il faut bien s’attaquer à Idleb.

    Plusieurs dizaines de milliers de combattants islamistes y sont concentrés avec leurs familles pour la plupart. Toutes les tendances s’y retrouvent : les soi-disant modérés de l’ASL, des Frères musulmans, des salafistes, des Turqmènes, des cellules dormantes de Daech et, le gros morceau, Tahrir al-Cham, le nouveau nom d’al-Nosra. Au milieu de tout cela, l’armée turque, bien embarrassée par la tournure que prennent les évènements.

    C’est peu dire que l’ordre n’a pas régné dans ce chaudron islamiste. Les règlements de compte y ont été permanents pour la plus grande joie des services secrets syriens qui y ont pris une part certaine. Les Turcs ont été également très actifs. Ils ont recruté et armé l’ASL espérant qu’elle prendrait le contrôle de la région ; ils l’ont aussi utilisée comme chair à canon contre les Kurdes, lors de la bataille d’Afrine en mars dernier. Ses combattants se sont d’ailleurs comportés avec une cruauté rare.

    Mais malgré leurs efforts, c’est Tahrir al-Cham qui domine la situation. Les services secrets turcs ont alors changé de tactique et se sont fixés pour objectif de fusionner l’ASL avec l’ensemble des groupes islamistes. Ils ont fait assassiner les principaux responsables de Tharir al-Cham qui s’y opposaient et ont massivement armé l’ASL pour qu’elle devienne le fer de lance de cette fusion. L’objectif est évidemment de présenter un front uni contre l’armée syrienne et de dissuader celle-ci de lancer une grande offensive terrestre.

    2730510869.gifMais que faire si les Syriens attaquent et ne se contentent plus de raids aériens ? Faire tirer sur les alliés des Russes est délicat, surtout si ceux-ci participent à l’offensive. C’est justement la grande inconnue et le comportement russe est observé à la loupe.Pour Lavrov, le Ministre des affaires étrangères, pas d’hésitation : « il est nécessaire de porter le coup fatal aux terroristes ». Mais pour Lavrentiev (photo), l’envoyé spécial russe en Syrie, « pas question d’une opération d’envergure pour l’instant. ». Il faut évidemment ménager la bonne entente avec le nouvel allié turc, surtout au moment où celui-ci est en froid avec les Etats-Unis.

    Pour l’instant c’est l’aviation, y compris russe, qui travaille. Et plutôt bien : un important dépôt de munitions de Tahrir al-Cham a été visé avec succès, faisant des dizaines de tués parmi les islamistes.

    Mais nous n’en sommes qu’au hors d’œuvre d’une opération pendant laquelle Poutine et Erdogan se parleront sûrement beaucoup.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le miroir sans retour: le dernier ouvrage de l'historien Reynald Secher

    Dans le dernier ouvrage de l'historien spécialiste des guerres de Vendée, l'histoire vraie de ses personnages est tellement passionnante qu'elle semble sortie tout droit d'un roman.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/le-miroir-sans-retour-le-dernier-ouvrage-de-lhistorien-reynald-secher.html

  • Aquarius : à peine débarqués, des migrants victimes de viol instrumentalisés par la gauche

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    France Info pense avoir trouvé le moyen imparable de clouer le bec à ceux qui disent, partout en Europe, que la solution aux problèmes de l’Afrique n’est certainement pas l’émigration organisée, dans des conditions douteuses, d’une grande partie de sa population vers l’Europe, une Europe par ailleurs incapable d’assurer sans heurt l’intégration des millions d’immigrés précédents, comme le montre le développement des communautarismes. Jeudi, elle a diffusé un témoignage choc de l’un des migrants de l’Aquarius révélant des pratiques barbares de viols sur les femmes et les hommes en Libye. Les mots sont crus, les réalités horribles.

    « En plein désert, ils nous ont rattrapés. [Notre guide] a subi des abus. Ils l’ont sodomisé à tour de rôle. Ce n’était pas beau à voir. Ils prennent des comprimés pour booster leur libido, pour faire du mal. Ils vont vous détruire au maximum. »

    France Info présente ce témoignage ainsi dans son titre : « Un rescapé de l’Aquarius brise le tabou des viols sur des hommes en Libye. »

    Plusieurs remarques s’imposent.

    D’abord, cette réalité n’est plus un tabou depuis qu’il y a un an, un reportage l’avait déjà mis en lumière. Oui, les passeurs africains et musulmans de Libye se comportent en véritables bourreaux et esclavagistes sanguinaires vis-à-vis des migrants provenant d’Afrique noire. La documentariste Cécile Allegra avait établi, dans son enquête, que la pratique systématique du viol fut d’abord le fait des milices sous Kadhafi, avant d’être ensuite utilisée par ces passeurs. On est donc stupéfait qu’à aucun moment, devant ce témoignage, personne ne pose la question du « ils », des responsables. Comme si cela gênait.

    Ensuite, cette réalité, loin d’inciter à la complaisance pour ces migrations dans lesquelles les ONG de l’Aquarius ne sont que le maillon d’une triste chaîne, devrait au contraire pousser nos gouvernants, au lieu de se démener tous les deux jours pour savoir où vont débarquer les Aquarius, à aller vraiment mettre de l’ordre en Libye. Où en est le projet mirobolant des « hot spots » qu’Emmanuel Macron nous avait vendu il y a un an ?

    Enfin, il serait bon que toutes les bonnes âmes qui veulent nous faire avaler leur politique migratoire à coups d’émotions aient aussi la même émotion, la même réactivité et le même militantisme quand il s’agit de femmes – ou d’hommes – européens qui sont agressés sexuellement, comme ce fut le cas à Cologne, par des hommes maghrébins, le 31 décembre 2015, et régulièrement depuis lors, par des migrants. Si je me souviens bien, il avait fallu plusieurs jours aux médias français pour commencer à s’intéresser à la parole des femmes agressées de Cologne. Dans les deux cas, il s’agit de viols et au minimum d’agressions sexuelles odieuses. La différence de traitement n’en est que plus scandaleuse.

    La gauche ne parvenant plus à nous vendre sa politique migratoire par la raison ne compte plus que sur l’émotion. Sauf que cette émotion, sélective et univoque, respire l’instrumentalisation grossière et ne persuade plus que les convaincus.

    Il faut cesser de pleurer sur les victimes – et, surtout, davantage sur les unes que sur les autres –, voir plus loin que le bout de son émotion et enfin s’attaquer aux responsables et aux causes. Mais là, pas certain que la gauche veuille regarder la réalité en face.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/aquarius-a-peine-debarques-des-migrants-victimes-de-viol-instrumentalises-par-la-gauche/