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  • Éric Zemmour : « C’est le grand effacement de l’Histoire pour correspondre au Grand Remplacement des populations »

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    Éric Zemmour sans cris d’orfraie ni indignation orchestrée, c’est possible… sur Boulevard Voltaire. Un entretien apaisé, sans tabou, passionnant et décapant. Écoutez-le !

  • Elections européennes : Marine Le Pen promet “une très grande liste d’ouverture”

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    La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce jeudi, a assuré qu’elle mettra en place “une très grande liste d’ouverture” en vue des élections européennes, avec à sa tête quelqu’un “issu du Rassemblement national”.

    Marine Le Pen a également ouvert la porte à un nouveau débat avec Emmanuel Macron, soulignant par ailleurs la fin “du clivage gauche-droite”.

  • Christian Estrosi et la fausse droite des valeurs

    Christian Estrosi et la fausse droite des valeurs

    Voici ce qu’il a déclaré sur RMC ce matin :

    Sur le sujet de la procréation médicalement assistée, nous avions besoin de recul, de comprendre. Je pense avoir évolué. J’ai été opposé au Mariage pour tous et je suis aujourd’hui très heureux d’en célébrer et que Nice soir une des villes où on en célèbre le plus après Paris. Je suis favorable à la PMA et l’espère que les groupes politiques accorderont à leurs parlementaires la liberté de vote.

    https://www.lesalonbeige.fr/christian-estrosi-et-la-fausse-droite-des-valeurs/

  • Le nomadisme de Valls, par Etienne Defay

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    « Je suis un Espagnol en vacances en France depuis quarante ans », cette phrase n’est pas de Manuel Valls mais de Nicolas Canteloup imitant Valls. Pourtant, elle a trompé nombre de journalistes qui l’ont reprise avant de se rétracter. On ne leur en voudra pas tant elle résume bien la situation. L’ancien Premier ministre et premier flic de France a en effet officialisé sa candidature à la mairie de Barcelone.

    Devant l’exil de Manuel Valls, on hésite entre l’indécence et le soulagement. Indécence de voir le comportement de l’intéressé vis-à-vis de la France et soulagement car il semblerait que dans la classe politique ainsi que dans l’électorat, Manuel Valls ne laissera pas beaucoup de regrets.

    Soutenu par le parti Ciudadanos, l’ancien député de l’Essonne a également officialisé sa liaison avec l’une des plus grandes fortunes de Catalogne. Une relation fort à propos qui tendrait presque à faire sourire car, lorsqu’il lorgnait une carrière à LREM, il s’était affiché avec une jeune députée LREM…

    Passons, si l’élégance était l’apanage de Manuel Valls, nous le saurions depuis longtemps. Car sa candidature dépasse largement la fable politique et induit des interrogations plus prégnantes.

    Quid des secrets d’Etat ? Le poste de ministre de l’Intérieur a ceci de pratique qu’il vous met au plus près des secrets du pays et de ceux qui les dirigent, on ne peut que s’alarmer de voir ainsi un de nos anciens dirigeants « passer à l’ennemi ». Certes, l’Espagne n’est plus un adversaire depuis le XVIIIe siècle mais gageons que nos services auront à cœur de s’assurer de la discrétion du potentiel futur maire de Barcelone s’il était amené à changer de fidélité.

    A propos de fidélité, ce nouveau challenge de Manuel Valls est en réalité très révélateur d’une mentalité qui aggrave chaque jour la fracture entre les élites et le peuple : foin d’enracinement et d’ancrage ; ceux qui nous dirigent ont en réalité depuis bien longtemps évacué la notion de frontières et d’appartenances nationales. Pour eux, l’Europe est un village et les nations ne sont plus que des régions aisément franchissables. Comme un effet pervers d’Erasmus. Il fut un temps où un politique originaire de Corrèze était regardé en Lozère comme un parachuté de la pire espèce, puis le parachutage s’est agrandi, il a atteint Paris, puis de Paris, il s’est élargi à l’Europe. Terrible conclusion d’une société déchirée entre un besoin d’enracinement et un désir violent d’abrogation de ce qui nous a construits. Il n’est pas étonnant finalement de voir les ultralibéraux qui nous gouvernent s’attaquer à la notion d’héritage. Pour les hommes en Marche, dont fait partie Manuel Valls, il n’y a pas d’héritages et pas de transmission. Il n’y a que l’éternel mouvement de l’homme libre, esclave de ses pulsions.

    Le philosophe François-Xavier Bellamy avait pointé dans son dernier ouvrage « Les Déshérités » de notre temps. Manuel Valls en est un. Puisqu’il n’a rien reçu, il ne transmettra rien. On ne peut que l’orienter vers une devise sacrée, celle des étrangers qui ont donné leur sueur et leur sang à la France, devenant par-là plus français que beaucoup de leurs compatriotes. Cette devise est constituée de deux mots totalement étrangers au Catalan : « Honneur et Fidélité ».

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 26 septembre 2018

  • Frédéric Rouvillois : « L’héritage n’est pas créateur d’inégalités, il est créateur de civilisation à travers la transmission »

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    L’héritage de Johnny Hallyday

    La semaine dernière, Christophe Castaner déclarait vouloir lancer une réflexion sur les droits de succession. Une prise de position qui ne surprend pas le juriste et essayiste Frédéric Rouvillois, auteur du Dictionnaire du conservatisme. Selon lui, le principe le transmission et d’héritage est remis en cause pour des raisons idéologiques (Boulevard Voltaire.22.09)

    Christophe Castaner voudrait s’attaquer au principe d’héritier et aux lois de succession. On a l’impression que ce gouvernement n’aime pas beaucoup ce qui a trait aux héritiers. Selon eux, l’héritier serait synonyme d’inégalité.

    Cette petite offensive ira peut-être loin, mais elle ne fait que s’amorcer, pour l’instant.

    En réalité, elle s’inscrit dans une très ancienne tradition, qui remonte à la Révolution française, d’offensives contre le principe même de l’héritage et de la transmission. L’héritage serait, par définition, inégalitaire et créateur d’inégalité.

    On ne veut pas voir qu’il est surtout créateur de civilisation à travers la transmission.

    Cela remonte à la Révolution française. C’est à ce moment que l’on va supprimer la liberté de tester, autrement dit la liberté de décider à qui vont aller ses biens après sa mort. Cette liberté était essentielle jusqu’alors et, au fond, très importante. Jusqu’alors, les personnes avaient le droit de léguer leurs biens à qui bon leur semblait, à un de leurs enfants en particulier ou à tous de manière égalitaire ou à aucun d’entre eux si, éventuellement, les enfants n’avaient pas joué le jeu ou estimaient qu’ils ne le méritaient pas.

    Cela reste peut-être le marqueur essentiel de la vraie gauche, du début du XXe siècle jusqu’à nos jours. De ce point de vue-là, l’école saint-simonienne constitue un courant de pensée extrêmement intéressant et important. Elle se développe dans les années 1820-1830. Elle aura une influence considérable sur la gauche et les élites, notamment financières, aux XIXe et XXe siècles, avec une approche à la fois socialiste, technocratique, ultra-individualiste, mais par ailleurs acceptant la propriété privée à condition que ce soit la propriété strictement individuelle. Ce qui caractérise fondamentalement l’école saint-simonienne, en tant que socialiste, ce n’est pas une remise en cause de la propriété ; au contraire, elle est tout à fait dans la perspective du fameux « Enrichissez-vous ! » de l’époque. Parmi les grands saint-simoniens, certains sont et seront parmi les gens les plus riches de leur époque. Michel Chevalier et Ferdinand de Lesseps sont de grands financiers immensément riches, mais qui, pour autant, sont totalement hostiles au principe de l’héritage. L’idée est que chaque individu a le droit de s’enrichir autant qu’il veut, le plus possible, mais une fois qu’il est mort, toute sa fortune revient dans le pot commun et l’État détermine la manière dont cette fortune va être utilisée.

    Nous n’avons plus, comme dans la vision traditionnelle et organique, une continuité entre les personnes et les familles. On a des individus qui deviennent très riches ou qui restent très pauvres au cours de leur vie. Lorsqu’ils sont morts, l’État reprend la chose et redistribue selon ses souhaits. C’est un monde dans lequel il n’y a plus, en réalité ,que l’État et les individus. C’est une vraie caractéristique de la pensée de gauche. En revanche, les corps intermédiaires, les éléments, les familles, etc., qui supposent notamment la possibilité d’une transmission héréditaire disparaissent.

    Macron a toutes les caractéristiques d’un saint-simonien. On retrouve, chez Macron, cette volonté de privilégier de manière systématique la fortune mobilière sur la fortune immobilière. L’important, c’est l’argent, car l’argent se compte et se dénombre d’une part. D’autre part, l’argent ne s’inscrit pas dans le temps long ni dans l’espace, autrement dit dans quelque chose qui suppose l’héritage et la transmission.

    Quand vous avez une terre, des propriétés immobilières, une ferme et des forêts, vous ne pouvez pas concevoir tout cela en dehors de l’héritage et d’une perspective de transmission, notamment familiale. En revanche, lorsque vous avez juste un compte en banque dématérialisé, en parallèle, il y a toute cette réflexion qui se développe actuellement chez les économistes macroniens sur la disparition des billets de banque. Ce n’est pas un hasard. Autrement dit, un argent qui est totalement dématérialisé et qui est totalement sous le contrôle des pouvoirs publics, on peut très bien concevoir que cet argent-là ne soit pas susceptible de faire l’objet d’un héritage.

    Aujourd’hui, en France, les droits de succession sont lourdement taxés par l’État. Est-ce juste de la taxe ou y a-t-il une volonté idéologique derrière ?

    Bien sûr. C’est fondamentalement illogique et un des marqueurs de la pensée de gauche. Les saint-simoniens expliquent qu’il ne faut plus d’héritage au nom de l’égalité. C’est un mélange complexe. La pensée saint-simonienne et la pensée macronienne acceptent d’une part des inégalités immenses entre les fortunes et, en même temps, on plaide pour l’égalité, notamment cette fameuse égalité des chances. Cette suppression des inégalités de destins, l’inégalité de naissance dont nous a parlé Macron l’autre jour.

    Ce qui les traumatise, ce n’est pas qu’il y ait des gens infiniment riches et d’autres qui crèvent la faim, mais c’est le fait que tout le monde ne parte pas sur la même ligne au départ. C’est aberrant. Pour que tout le monde parte sur la même ligne au départ, il faudrait que tout le monde ait le même potentiel, le même physique, le même cerveau, les mêmes neurones, etc. Le fait que, sur cette ligne de départ de la course de la vie, certains sont culs-de-jatte et débiles mentaux et d’autres géniaux et ultra-compétitifs, cela ne les gêne pas.

    Le point de départ est cette obsession pseudo-morale de l’égalité, avec l’idée que l’héritage serait immoral car il donnerait beaucoup à certains et très peu à d’autres. Ce qui est vrai, d’ailleurs. Mais à cela, les penseurs de droite et les conservateurs répliquent depuis très longtemps que, derrière cette pseudo-injustice individuelle, il y a une véritable justice collective et politique. C’est grâce à cet héritage que la cité peut se développer, s’améliorer, se conserver et que la civilisation existe.

    Dans la société ultralibérale et capitaliste, l’homme idéal du XXI siècle serait, au fond, un homme en marche, déraciné, qui n’a rien d’immobilier à transmettre.

    Au-delà de l’immobilier, c’est un homme qui n’a rien à transmettre du tout. Ce n’est pas lui qui transmet, puisque la famille a disparu. L’image de Macron comme l’homme seul qui marche, mais qui n’a pas d’ombre, pas d’amis, pas de père et pas d’enfants, est très parlante pour la suite. C’est quelqu’un qui se dit qu’il n’a pas besoin d’héritage. Il avance seul et cela suffit. Si on conçoit les choses comme cela, la civilisation et la culture telles qu’elles existent depuis 3.000 ans s’effilochent et disparaissent en passant à autre chose.

    C’est un homme qui marche seul, qui s’est construit seul et qui n’a rien à transmettre. C’est un peu l’idéal du start-upper.

    C’est exactement cela. Le fait que l’offensive contre le principe même de l’héritage vienne, depuis quelques années, de la Silicon Valley et des hyper-milliardaires qui nous expliquent qu’ils se sont faits tout seuls dans leur garage en construisant des ordinateurs et qu’ils ne légueront rien à leurs enfants car leurs enfants n’ont qu’à faire pareil. C’est à la fois une espèce de manifestation d’égoïsme et d’autisme invraisemblable, mais aussi quelque chose qui nous dit quelque chose sur l’avenir de cette société moderne ou postmoderne que ces gens nous préparent.   

    Frédéric Rouvillois 

  • Travailler ou prier, faut-il choisir ? – Journal du jeudi 27 septembre 2018

    Société / Travailler ou prier, faut-il choisir ? 
    Les entreprises se mettent au rythme des religions. Selon une étude menée par l’Observatoire des faits religieux en entreprise, les salariés n’hésitent plus à prendre des congés pour motif religieux. L’islam est en première ligne.

    Politique / Macron pas à la fête chez les patrons
    Emmanuel Macron voit sa cote de popularité chuter auprès du patronat… le vernis présidentiel de startupper s’effrite petit à petit et les différents acteurs économiques se rendent compte qu’ils ont affaire à un haut-fonctionnaire.

    International / Guerre du Yémen : un conflit par correspondance ?
    Le Yémen connait une guerre civile depuis maintenant plus de quatre ans… 10 000 morts après et alors que cinq millions d’enfants sont menacés par la famine, le conflit qui met aux l’Iran face à une coalition arabo-occidentale pourrait finalement se déplacer au Liban.

    International / Hong Kong toujours plus chinois !

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/09/27/25970/travailler-prier-faut-choisir-journal-jeudi-27-septembre-2018

  • Les blancs dans de beaux draps?

    sardanapale-300x237.jpgLa tirade de Francis Blanche dans le film de Georges Lautner La Grande Sauterelle  (avec la non moins  regrettée Mireille Darc) est restée célèbre: «un jour j’ai pris une cuite à San Cristobal elle a duré sept ans. » Les électeurs aussi se réveillent parfois (souvent) avec la gueule de bois du fait de leur mauvais choix qui impacte leur vie quotidienne pour de longues années.  Bruno Gollnisch restait dans la référence au  monde (des) hispanophone(s)  avec ce tweet  posté hier :  « Après la candidature de Manuel Valls à Barcelone, Anne Hidalgo pourrait peut-être se présenter à San Fernando, et laisser Paris respirer un peu ?…» M. Valls, naturalisé français à l’âge de 20 ans, a officialisé en effet mardi sa candidature à la Mairie de Barcelone pour  défendre le projet d’« une ville globale et ouverte sur le monde »…comme c’est original! Vivre et travailler au pays? L’ex Premier ministre  de François Hollande, profondément  impopulaire sous nos latitudes, privé de  l’espace politique social-démocrate-européiste qui a été préempté par Emmanuel Macron et ses marcheurs, part donc tenter sa chance ailleurs,  dans la capitale catalane qui l’a vu naître. Il brillait déjà par son absence  à l’assemblée nationale où il avait été réélu l’année dernière,  de manière très contestée et  d’une très courte tête,  face à la candidate de LFI Farida Amrani dans sa  circonscription d’Evry et de Corbeil.

    Sur France inter,  les gauchistes de service n’ont pas manqué d’ironiser sur l’annonce  de cette seconde carrière de Manuel Valls. La comique/animatrice/journaliste Charline Vanhoenacker, grimée en  danseuse caricaturale  de flamenco  pour  incarner  la nouvelle  compagne de l’ex Premier ministre – la richissime Susana Gallardo, héritière des laboratoires pharmaceutiques espagnols Almirall -,  faisait dire à cette dernière: « Je suis tellement soulagée que Manuel soit candidat à Barcelone, je n’avais pas du tout envie de vivre à Evry . Evry, non ! Y a pas de assez de blancos ». Une  référence aux propos qui furent beaucoup reprochés  à M.  Valls par ses adversaires de gauche, lorsqu’en   en 2009,  alors maire d’Evry, il avait au cours d’une promenade avec un de ses collaborateurs, scène  filmée par la télévision,   demandé (pas assez) discrètement  à celui-ci  – pour une question de standing ? , pour masquer le  grand remplacement? – d’avoir autour de lui plus « de blancs, de whites, de blancos. »

    Blancos qui ne sont pas toujours à la fête dans les hauts lieux du vivre ensemble, n’en déplaisent aux chroniqueurs de France inter. La polémique zemmourienne a été ainsi remplacé ces dernières heures par les très nombreuses réactions devant le clip mêlant  musique et récit fictionnel du  rappeur de Noisy-le-Grand  d’origine camerounaise   Nick Conrad, intitulé Pendez les blancs (PLB) .  Un blanc est bel et bien pendu dans ce court-métrage après avoir été violenté et humilié. Les paroles sont à l’avenant: « Je rentre dans des crèches je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands…»  Ce clip mis en ligne mi-septembre sur internet (supprimée de YouTube depuis) a été dénoncé en premier par le député RN Gilbert Collard, suivi par son collègue LR Bruno Retailleau. De LFI à Gérard Collomb en passant par la Licra, toute la classe politique a ensuite embrayé pour dénoncer  des propos  abjects, haineux, écœurants…  Le parquet de Paris a ouvert  hier   une enquête pour provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit.

    Ce clip pose en tout cas la question bien réelle de ce qui est permis de dire ou de montrer sous l’angle de la fiction. Il ne saurait être question en effet  dans ce cadre d’assimiler systématiquement  un auteur  ou un acteur  à l’histoire qu’il raconte,  de les confondre avec les propos ou les turpitudes des personnages qu’ils mettent en scène… A fortiori quand l’auteur en question, au nom justement de la fiction,  revendique une opposition complète  entre les idées, les valeurs qui sont les siennes et le récit qu’il narre.

    C’est cette vérité-là  que Nick Conrad, qui dit jouer ici (sans ambiguïté ?)  « un personnage de raciste»,   met en avant  pour se justifier  sur le site de  RTL , face à l’émotion suscitée par le réalisme très  violent  de son clip: « 80% des gens de l’équipe du clip sont des blancs. » « Mes amis blancs me soutiennent». «Un raciste un vrai pour de vrai ne peut pas se vanter de prendre le micro et dire des choses abominables. »

    «En disant pendez les blancs » poursuit-il,  « on est dans la provocation, c’est vrai.»  Mais ce discours  « n’est pas un appel à la haine » , c’est  « une fiction qui montre des choses qui, du début à la fin, sont vraiment arrivées au peuple noir, tous les éléments qui sont cités dans le morceau, un à un, ont vraiment touché et marqué le peuple noir dans sa chair. » À travers PLB, il s’agit d’ «interpeller, toucher les gens. Nous restons des humains, d’un côté comme de l’autre. »

     « Ce morceau est plus profond qu’il n’y paraît »  indique encore le rappeur de Noisy-le-Grand.  « Je ne peux pas renier ce que j’ai écrit, ça touche le racisme, c’est la beauté de ce morceau, ça reste de l’art ». Un art qui emprunte à l’inversion des rôles entre tortionnaires blancs et victimes  noirs souligne RTL  qui pointe une  scène de ce clip  ou « deux noirs – dont le rappeur – font mordre le trottoir à leur victime blanche pour ensuite écraser sa tête avec un grand coup de pied derrière le crâne. Une scène qui fait évidemment référence au film American History X, sur les néonazis aux États-Unis qui font subir la même chose à un noir. » La pendaison, ajouterons-nous,  renvoie aussi très clairement au lynchage de noirs dans les Etats du sud des Etats-Unis avant-guerre,  thème de la  la célèbre  chanson Strange fruit de Billie Hollyday, écrite à la  fin des années 30 (« southern trees bear a strange fruit…»).

    « Moi aussi dans ma vie il m’a été donné de voir des scènes choquantes » a encore déclaré le rappeur, en prenant en exemple les peintures d’Eugène Delacroix au Louvre »! A tout prendre, parions que nos compatriotes sont moins choqués  par la contemplation de La  mort de Sardanapale et la  vision des  esclaves blanches de son harem  assassinées sur le   lit de leur maître acculé au suicide,   que par le clip de ce monsieur…A chacun ses appétences et ses références…  Mais Nick Conrad   explique que « le rap est né dans le ghetto, il a pour mission de dénoncer les choses. Un artiste a pour but de s’inspirer du monde pour dénoncer, que ça plaise ou non.  C’est l’essence même du rap. En France plus qu’ailleurs, on a du mal avec la vérité. »

    En France on a surtout du mal a accepter de voir débarquer dans l’espace public  des appels à la haine raciale qui sont pour le coup  très fréquents  dans toute une frange  du rap aux Etats-Unis ou la question sociale  est très racialisée. En France, nos élites ont aussi  du mal à accepter cette vérité, à savoir que la racisme  antiblanc, n’en déplaisent aux hypocrites de la gauche soumise clientiéliste, à la  nébuleuse socialo-trotsko-bobo,  est une incontestable réalité. La grande  majorité des Français  de souche européenne vivant dans des quartiers très pluriels ou dans des banlieues  où ils sont minoritaires, en ont fait l’expérience.

    Marine l’a tweeté, « alors que de nombreux compatriotes subissent un racisme anti-Blanc dont aucun expert autoproclamé ni média ne parle, cette provocation ne doit pas rester impunie. Il n’y a rien d’artistique dans ce qui est purement et simplement un appel à la haine et au meurtre ! ». Le sénateur RN  des bouches-du-Rhône Stéphane Ravier l’a souligné pareillement: «Dans des quartiers, le Blanc est une cible, comme le flic ou le pompier. Mais Rokhaya Diallo et autres spécialistes de l’antiracisme à but lucratif et à sens unique vont nous dire que le racisme anti-Blancs n’existe pas ?»

    Le racisme antiblanc  est même constitutif  des agressions violentes  en constante augmentation sur notre sol. Et cette réalité-là vaut aussi pour les autres pays européens touchés par l’immigration massive.  Bref,  le clip de Nick Conrad n’aurait pas tant choqué s’il ne  renvoyait  pas à une violence à connotation raciale perçue comme une menace bien réelle et  grandissante. 

  • L’expansion, une nécessité vitale pour éviter le déclin

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    Ligne Droite cliquez ici

    Au cours de leur histoire, la France et l’Europe ont presque toujours connu l’expansion. Aujourd’hui, ce sont les pays émergents qui sont en plein développement et notre nation ainsi que notre continent qui paraissent comme immobilisés. Une paralysie particulièrement grave car les nations sont comme les êtres vivants en croissance ou en reflux. Aussi, pour rejeter le déclin, Ligne droite préconise-t-elle que la France renoue avec l’expansion. Une expansion nouvelle adaptée aux réalités du monde d’aujourd’hui.

    L’histoire européenne marquée par l’expansion

    Animée par une volonté d’expansion, la France a en effet continuellement cherché à étendre son territoire et ses rois à élargir leur domaine. Sous la République, ce sont nos possessions coloniales que notre pays s’est efforcé de multiplier. Ensuite, après la seconde guerre mondiale, c’est la volonté d’expansion industrielle et de croissance économique qui a mobilisé les énergies de la nation. Bref, sous une forme militaire, politique ou économique, la France et les pays européens se sont toujours placés dans une démarche d’expansion. Une expansion qui est allée de pair avec l’épanouissement de leur civilisation.

    Les pays émergents en pleine expansion

    Aujourd’hui, ce sont les pays émergents qui recherchent la croissance et la puissance. Ils le font, portés par le développement souvent spectaculaire de leurs économies. Mais cette expansion est loin de se limiter à l’industrie. La Chine, qui est sans conteste le pays le plus emblématique à cet égard, ne se préoccupe pas seulement de croissance économique, elle recherche aussi l’expansion dans tous les domaines, que ce soit les sciences, la diplomatie, la puissance militaire, la présence géopolitique. La Chine, qui veut devenir la première puissance mondiale, est aujourd’hui comme tous les pays émergents, en pleine expansion.

    La France et l’Europe immobilisées

    Peut-on dire qu’il en est toujours de même de la France et de l’Europe ? Certainement pas. Sur le plan économique, notre pays ne progresse que très marginalement. Son taux de croissance est proche de zéro et il connaît une  désindustrialisation qui provoque chômage de masse et assistanat généralisé. Au point d’ailleurs que c’est vers l’étranger que se tournent la plupart des jeunes Français qui veulent créer ou innover.

    L’esprit qui anime notre pays n’est en effet plus marqué comme autrefois par la volonté de croissance et d’expansion. Les idées qui dominent sont plutôt inspirées par les mouvements écologistes qui ne vantent plus la croissance. Certes, on parle de développement durable et non de décroissance mais, quelle que soit la justesse de certaines analyses portées par ce courant de pensée, c’est bien à un arrêt de toute expansion qu’il conduit la France aujourd’hui.

    D’ailleurs, notre pays n’a plus de grands projets. Dans les années soixante et soixante-dix, la France multipliait les initiatives et les réalisations : le TGV, le Concorde, Airbus, Ariane, les centrales nucléaires, les villes nouvelles, le programme autoroutier. Aujourd’hui, quels sont les grands projets imaginés et mis en œuvre par notre pays ? Il n’y en a aucun. Comme on l’a vu à Notre-Dame-des-Landes, la France n’est même plus capable de réaliser un nouvel aéroport. Et quand la Chine met cinq années à construire une ligne ferroviaire à grande vitesse, c’est entre dix et vingt ans qu’il faut à notre pays pour réaliser l’équivalent.

    On peut donc légitimement se demander si la France, comme d’ailleurs la plupart des pays d’Europe occidentale, n’a pas renoncé à l’expansion.

    L’expansion ou la régression

    Si tel était le cas, ce serait un signe pour le moins funeste car les nations et les civilisations sont comme tous les êtres vivants : elles sont en expansion ou en régression. Une plante, un animal, un être humain naît, se développe, s’épanouit, régresse et meurt. Certes, les nations ne sont pas soumises à un processus aussi déterministe, mais pour autant l’état stationnaire n’existe pas : il y a expansion ou régression.

    Ce qui veut dire très clairement que, si la France a renoncé à l’expansion, elle va connaître le déclin. C’est pourquoi Ligne droite considère essentiel que notre nation et notre civilisation renouent avec la volonté de puissance et d’expansion.

    Renouer avec l’expansion

    Énoncer pareille perspective peut au premier abord choquer beaucoup de nos compatriotes. Aussi faut-il être clair : les temps ont changé et il n’est pas question d’en revenir à une expansion consommatrice d’énergie et de matières premières qui polluent la planète et gaspillent ses ressources naturelles. L’expansion que Ligne droite juge indispensable pour l’avenir de notre pays doit en effet exprimer un renouveau et s’affirmer d’une autre nature que celle d’autrefois. Elle doit servir l’harmonie de notre pays et l’épanouissement de notre civilisation et se développer, selon Ligne droite, sur plusieurs plans.

    Une nouvelle expansion

    Au niveau politique, il s’agit d’organiser l’expansion en faisant de l’Europe un pôle de puissance qui propulse notre continent et sa civilisation au premier rang des puissances mondiales.

    Au plan économique, il faut assurer l’expansion en réindustrialisant l’Europe et en en faisant un espace largement autosuffisant.

    Dans le domaine écologique, l’expansion doit viser à éradiquer les pollutions et les gaspillages par le recours à la science et aux actions volontaristes de l’État.

    Enfin, sur le plan scientifique, l’expansion doit conduire les pays européens à s’engager prioritairement dans trois domaines. S’agissant de l’atome, le parc des centrales nucléaires doit être renouvelé et la recherche sur la fusion nucléaire contrôlée intensifiée. Sur le plan du numérique, c’est le développement de l’intelligence artificielle qui doit être privilégié avec ses applications pour la robotique. Enfin, tout ce qui touche à la génétique doit être développé, et notamment la thérapie génique.

    L’Europe doit rester fidèle à son génie propre et pour ce faire ouvrir la voie d’une nouvelle expansion adaptée aux enjeux du XXIe siècle. Une expansion qui placerait à nouveau notre continent au premier plan des réalisations humaines et qui, comme par le passé, servirait de modèle au reste du monde.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ni Keynes ni Marx

    6a00d8341c715453ef022ad3b3ec0c200b-320wi.jpgJe me suis trompé. J'ai longtemps répété que l'enseignement de l'Économie politique, lorsque j'étais étudiant, n'accordait aucune place aux idées de Frédéric Bastiat. J'avoue aujourd'hui mon erreur : je ne retrouvais plus mon vieil exemplaire jaune du Thémis d’Henri Denis Histoire de la pensée économique. Lu et relu avec passion en 3e année, il avait été déchiqueté dans les déménagements successifs de son propriétaire et comme j'ai toujours admiré ce professeur[1] je me suis par la suite procuré un autre exemplaire, de tranche autrefois blanche lors de sa parution en 1971, 3e édition. J'ai donc fini, classant méthodiquement et fichant ma bibliothèque bien aimée, par retrouver ce volume.

    Ô surprise, dans l'index des noms cités, Bastiat figure, contrairement à ce que j'ai toujours affirmé. Mea culpa.

    Et page 316, sur les 796 que compte le livre, on peut en effet trouver une toute petite mention, seulement son nom, de mon économiste préféré.

    Malheureusement pour le lecteur, il n'est référencé que comme disciple de Jean-Baptiste Say (1767-1832), honnête classique du libéralisme français de tradition bourgeoise, pour ne pas dire louis-philipparde. Les Harmonies économiques, œuvre positive majeure de Bastiat, constituant un véritable petit manuel d'économie politique, facile à lire, datent de 1850, date de la disparition de son auteur, soit près de 20 ans après Say. Entre-temps il s'était passé beaucoup de choses. Et sur le plan de la théorie économique, l'auteur fait progresser la réflexion, en s'écartant de la conception matérialiste de la marchandise et de sa production.[2]

    Bastiat par ailleurs avait participé à la vie politique et contrairement à ce qui figure dans sa fiche Wikipedia, lamentable en l'occurence, sa correspondance avec Proudhon n'est nullement "virulente". Au contraire elle échange honnêtement des idées avec un éminent représentant du Socialisme français, personnage lui-même suffisamment courageux et intelligent pour reconnaître l'erreur d'une de ses utopies favorites, celle du crédit gratuit.

    Dans ma jeunesse il semblait que le monde se partageait essentiellement en deux blocs. On pouvait appeler cela guerre froide, d'un côté l'Est de l'autre côté l'Ouest. Dès 1959, j'avais cru comprendre que j'étais du côté de l'Ouest ; j'étais sans doute un jeune crétin, mais j'avais compris que les révolutionnaires communistes étaient pires que des "salauds", expression qu'on pouvait laisser à Jean-Paul Sartre. Ils se comportaient comme des sortes de scouts fanatiques et sanglants, eux-mêmes persuadés de détenir toute la vertu et d'incarner toute la générosité du monde. Convaincus que la question de la fin et des moyens ne se posait même pas pour un révolutionnaire ils étaient conduits aux pires atrocités pour la bonne cause, la leur.

    Mais le camp de l'Ouest péchait par manque de doctrine. Et notamment par manque ou défaut de pensée économique, du moins pour ce que nous en savions en France où le marxisme dominait. Très peu de professeurs d'économie échappaient à la mainmise des schémas marxistes dans leurs diverses variantes, y compris la fameuse et illusoire autogestion yougoslave. Henri Denis pour sa part, après avoir publié un intéressant Que sais-je en 1941 sur la Corporation, se rattachait en fait à la pensée de Fichte. Ni par lui, ni par aucun autre nous n'avions accès Bastiat.

    Le choix proposé se limitait alors à Keynes et Marx. Pour des raisons sans doute différentes, j'exécrais alors les deux. Dans la détestation comme dans la tendresse, mes sentiments, un demi-siècle plus tard ont sans doute perdu de leur excès, mais le fond reste intact, peut-être même plus solide. Il me semble donc indispensable de rejeter l'un autant que l'autre, la technocratie financière étatiste autant que le communisme.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Pourtant d'extrême gauche, il n'avait rompu avec le parti communiste que parce qu'il le trouvait trop modéré.

    [2] Ce point essentiel est particulièrement mis en lumière par les deux préfaces que Georges Lane a réalisées, respectivement pour les volumes Harmonies économiques et pour Harmonies sociales qui le complète.

  • Une grave dérive de notre civilisation

    caspar-david-friedrich.jpgC’est une décision mi-chèvre, mi-choux, et donc insatisfaisante. Le RN avait fait appel de l’incroyable décision  des juges Claire  Thépaut et Renaud  Van Ryumbeck de priver les nationaux de deux millions d’euros de subvention publique. Cette prédation a été réduite hier  de moitié. Voir  le premier mouvement d’opposition entravé dans  sa capacité d’action à huit mois des élections européennes n’est évidemment pas pour déplaire à beaucoup d’acteurs duSystème. Une Caste  qui  cède chaque jour davantage à ses penchants totalitaires. Faut-il le rappeler, souscrire au principe de la liberté d’expression consiste en premier lieu à permettre à ceux qui  ne pensent pas comme vous de s’exprimer. Un droit de plus en plus attaqué et contesté par les grands prêtres du politiquement correct qui s’emploient à démoniser, diaboliser les déviants.

    Certes, il est aussi difficile de faire passer l’imam  de  Toulouse, Mohamed Tataï pour un sympathisant du RN qu’Eric Zemmour  pour un  suppôt  d’Adolf  Hitler. Il n’empêche que les prises de position de l’essayiste en faveur de l‘assimilation (en l’espèce la nécessité de donner un prénom français à ses enfants quand on est d’origine étrangère) lui ont valu depuis son fameux passage sur C8 et sa confrontation avec la chroniqueuse Hapsatou Sy, un violent tir de barrage et une avalanche de critiques hystériques.

    Laurent Ruquier a même décidé de déprogrammer M. Zemmour de son émission du samedi soir sur France 2 qui sera diffusée le 20 octobre prochain. Apparemment, il semblerait que  les journalistes du  service (dit) public, payés par nos impôts,  aient  décidé dans leur ensemble  de  boycotter l’essayiste.  Comme l’a souligné aujourd’hui  le blogue de Jean-Marc Morandini , «en fin de semaine dernière, Hapsatou Sy (dont le comportement  victimaire a été vivement critiqué par notre compatriote guadeloupéen et champion de  Muay-Thai Patrice Quarteron, NDLR) avait demandé aux médias de ne plus recevoir le chroniqueur tant qu’il ne se serait pas excusé. Un appel qui n’a pas été entendu jusque là, car Eric Zemmour a continué à faire le tour de tous les plateaux télé et de toutes les radios. Laurent Ruquier est le premier animateur a décidé de ne plus recevoir Eric Zemmour. »

    Pareillement, qu’on approuve ou non la ligne éditoriale d’Egalité & Réconciliation (E&R) , la suppression sur demande des socialistes de l’UEJF  de l’application E&R sur la  plateforme google  (société qui vient de voler au secours du journal L’humanité...) et sur Androïd, mais aussi  du compte Paypal de cette association,  ne sont pas des signes  de bonne santé de  notre démocratie. Ce qui n’ a pas empêché un  Emmanuel Macron très grandiloquent de  louer hier soir  à la tribune de l’ONU  nos grands et immortels principes universalistes… Ceux qui dénoncent « les outrances » d’Eric Zemmour ou d’Alain  Soral ne semblent d’ailleurs pas perturbés plus que cela par celles du militant/journaliste  Maurice Szafran qui, lundi sur le plateau de Cnews,  affirmait sans rire que le site d’Egalité & réconciliation «lu par dix millions de nos concitoyens tous les mois », était   un «site crypto-nazi  »!

    Mauvais français aux yeux des progressistes qui contestent de la même manière les dérives du  Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) qui a donné mardi son feu vert  à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les couples de lesbiennes  et les femmes seules. Extension de la PMA  aux catégories précitées à laquelle 73% des   adhérents du Front National  étaient opposés comme l’indiquait le résultat du  questionnaire qui leur avait été  envoyé dans le cadre du XVIe congrès du FN.  Le salon beige a relayé sur ce sujet les propos de  Nicolas Bay. Invité de France info, le co-président du groupe ENL au parlement européen  et  membre du Bureau national du RN a estimé  que «Si demain on accepte la PMA, dans la foulée, au nom de l’égalité des droits on va nous expliquer que ce qu’on donne à des couples de femmes, il faut le donner aux hommes et demain on aura la GPA. » 

    Sa collègue Marie-Christine Arnautu, citée elle aussi sur ce même site, n’a pas dit autre chose:  «s’appuyant sur l’avis du CCNE qu’Emmanuel Macron a prévu de suivre, plusieurs députés LREM expliquent qu’au nom du principe d’égalité, il est urgent d’autoriser le recours à la PMA pour les couples de femmes homosexuelles qui le souhaitent tout en sachant pertinemment qu’il faudra légaliser la GPA pour que l’égalité de traitement soit complète. Et si la France tarde, la Cour européenne des Droits de l’Homme l’y forcera en vertu du principe de non-discrimination. »

    «Les dirigeants LR aussi nous servent leur propre rengaine. Comme d’habitude, ils affirment combattre les évolutions sociétales promues par la gauche lorsqu’ils sont dans l’opposition… pour mieux cocufier leurs électeurs quand ils reviennent aux affaires, puisqu’ils n’ont eu de cesse, dans ce domaine, d’entériner les mesures prises sous les précédents gouvernements. » « Il faut en finir avec l’idéologie des uns et l’hypocrisie des autres. Non, la PMA pour toutes comme ils disent ne constituerait pas une avancée. Elle s’inscrit dans un projet de société qui sape la famille en consacrant le droit à l’enfant au détriment du droit de l’enfant, lequel sera sciemment privé d’un père afin de satisfaire une démarche égoïste. »

    Bruno Gollnisch, qui a réussi à faire échouer au parlement européen le rapport Estrela qui visait notamment à reconnaître comme droits fondamentaux à l’échelle européenne l’éducation sexuelle des enfants à l’école, l’éducation à l’égalité de genre et le recours à la PMA pour les femmes, le réaffirme de la même manière: «l’enfant n’est pas objet de droits, il en est le sujet. L’enfant  a droit à un père et une mère. Lui refuser cette double et fondamentale référence pour la satisfaction de personnes dont le mode de vie, librement choisi, exclut la procréation, serait en quelque sorte lui imposer une double peine. Ce serait une grave dérive de notre civilisation.» Une de plus.

    https://gollnisch.com/2018/09/26/une-grave-derive-de-notre-civilisation/