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  • Alain de Benoist : « Pourquoi Michel Onfray et sa revue, Front populaire, dérangent la pensée unique… »

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    Avec le lancement de sa nouvelle revue, Front populaire, le philosophe  semble sortir du bois des idées pour aller se frotter à celui de la politique en relançant l’idée d’une alliance (ou d’une convergence) des souverainistes des deux rives. Que pensez-vous de cette initiative ?

    Quand on parle d’un auteur, la moindre des choses est de connaître un peu son œuvre. Au cours de ces dernières années, j’ai dû lire cinq ou six mille pages de Michel Onfray. J’y ai trouvé une approche originale et non conformiste de nombre de problèmes. J’apprécie aussi les billets d’actualité qu’il publie régulièrement sur son site. Onfray est un esprit libre, honnête, qui s’intéresse à une multitude de sujets et qui n’a jamais hésité à se remettre en question. Il a, en outre, une très belle écriture. Le titre de sa revue, Front populaire, ne sera peut-être pas du goût de tout le monde. Moi, il me convient parfaitement, car je crois qu’il correspond à ce dont nous avons le plus besoin : donner de nouveaux moyens d’expression à ceux qui défendent la cause du peuple.

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  • Chômage : la catastrophe économique a commencé, et elle sidère…

    La misère ouvrière dans les années 1930

    C’est le retour du chômage comme grand indicateur du mal-être français. Et pas qu’un peu ! avec un effondrement quasi-complet des recrutements en avril 2020, les chiffres n’ont pas tardé à exploser. Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 850.000 d’un seul coup. Et ce n’est qu’un début… Historiquement, la France n’a jamais connu une telle poussée (en tant pas depuis que les statistiques existent).  

    Voici venu le temps du chômage… Tout le monde sait qu’il ne s’agit que d’un avant-goût, puisque près de 13 millions de salariés seraient par ailleurs en chômage partiel.
    vagues de licenciement consécutives à la baisse d’activité n’ont donc pas encore commencé. Mais tout indique, à la violence de ce premier choc d’avril, que la crise va très durement frapper le pays.
    Record historique de chômage
     Jamais, dans l’histoire contemporaine, la France n’avait connu une crise de l’emploi d’une telle violence.

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  • Dix ans de gouvernements Orbán en Hongrie

    Il y a dix ans, le 29 mai 2010, Viktor Orbán et son parti, le Fidesz, formaient un gouvernement après huit ans passés dans l’opposition. Auparavant, Orbán avait déjà occupé le poste de Premier ministre pendant quatre ans, de 1998 à 2002. Le tournant qui conduisit à la victoire éclatante du Fidesz en 2010 s’opéra en 2006, quand, un mois après les élections à nouveau remportées par la gauche et les libéraux, un enregistrement du Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsány fut diffusé à la radio dans lequel on entendait cet ex-communiste devenu oligarque dire : « Nous n’avons rien fait pendant quatre ans. Rien. Vous ne pouvez pas me citer un seul exemple d’une action sérieuse du gouvernement dont nous pourrions être fiers, si ce n’est que nous avons repris le pouvoir avec de la merde. […] Depuis un an et demi, nous mentons matin, midi et soir. » S’ensuivirent des manifestations qui furent brutalement réprimées par les autorités et tournèrent à l’émeute, conduisant même à l’assaut d’une foule excédée contre le siège de la télévision publique. Puis vint la crise financière de 2007 alors que la Hongrie affichait déjà un déficit budgétaire de 9,6 % du PIB en 2006, année électorale oblige, et ensuite les plans de rigueur sous la coupe du FMI.

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  • À la reconquête des communes, par Jeanne Estérelle.

    Grâce au maire UDI, Jean-Yves Cavallini, les «  fidèles » ont pu se rassembler dimanche 18 mai, au stade municipal de Levallois… Fidèles ou infidèles ? Le journaliste de Valeurs Actuelles écrit en pleine confusion verbale, religieuse et historique. Sont dits «  fidèles  » ceux qui croient que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Sont dits «  infidèle s » ceux qui ont renié la foi chrétienne, au VIIsiècle.

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  • Trump pourrait préparer une guerre nucléaire contre la Russie en s'appuyant sur la Pologne

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    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Durant la guerre froide, l'Allemagne, principale de membre l'Otan (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) s'était vu imposer le stationnement d'une vingtaine de bombes nucléaires tactiques B-61 visant à équiper sous contrôle américain des avions d'attaque allemands en vue de préparer une frappe nucléaire de l'Otan contre la Russie.

    Cette frappe avait été présentée comme dissuasive (deterrent ou de seconde frappe) mais aucun membre de l'Otan n'ignorait qu'elle pouvait être offensive (première frappe) si le Pentagone décidait de s'appuyer sur ses bases au sein de l'Otan, notamment en Allemagne, pour attaquer la Russie. Cette possibilité avait été implicitement acceptée par les membres européens de l'Otan. Ce fut la raison pour laquelle en son temps le président De Gaulle avait refusé la présence de la France au sein de l'Organisation. L'Allemagne ancienne puissance vaincue et sous contrôle américain, n'avait pas refusé de jouer ce rôle de première ligne contre la Russie, en n'ignorant pas cependant qu'elle serait la première victime d'une telle guerre.

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  • La France va aider financièrement l’Ukraine à priver le Donbass d’eau potable

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    Lors de l’émission « Parole libre » de Savik Chouster, Alexeï Reznikov, le Vice-premier ministre ukrainien en charge de la « réintégration des territoires temporairement occupés » a non seulement déclaré que Kiev n’appliquerait pas les accords de Minsk, mais aussi que la France aidera financièrement l’Ukraine à construire un nouvel aqueduc pour Marioupol, ce qui permettra de couper l’eau aux deux républiques populaires du Donbass sans que la ville en soit privée ! En clair, la France va se rendre complice du génocide de la population du Donbass par l’Ukraine !

    Andreï Biletski appelle à couper l’eau et l’électricité de la RPD et de la RPL

    Lors de cette émission de Savik Chouster, qui a duré près de trois heures, Andreï Biletski, l’ancien chef du régiment Azov et chef de file des néo-nazis ukrainiens, a appelé à couper l’eau et l’électricité aux Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk (RPD et RPL) afin qu’elles se rendent rapidement.

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  • Ceux qui discutent du « monde d’après » et ceux qui le font

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    Par Eric Le Boucher

    Le débat politique sur le « monde d’après » s’enlise dans des propositions qui nous feraient plutôt retourner vingt ou trente ans en arrière.  Sur le terrain des entreprises en revanche, la prise de conscience que l’environnement et la dimension sociale sont incontournables, devient de plus en plus forte, en tout cas en Europe.

    Est né un sentiment qu’il faudrait « profiter du coronavirus » pour changer ce qui ne va pas. Mais surplombe d’abord une volonté générale de reprendre le cours normal de son existence. L’hésitation des individus entre innovation et protection s’agrège nationalement et le résultat penche nettement en faveur de la seconde. On assiste à des changements, le manger local, mais surtout à un grand conservatisme comme le reflète l’épargne des ménages. Changeons ?  Attendons.

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  • Parution du nouveau numéro de la revue Réfléchir et Agir

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    Le dernier numéro de Réfléchir&Agir

    Dans sa dernière livraison, Réfléchir & Agir consacre son dossier à la situation au Proche-Orient. Egalement des articles sur Henri Dorgères, Rudolf Hess, la Santa Muerte, la sionologie, ou sur l’invasion de nos biotopes par des plantes et insectes venus d’autres continents. Enfin deux entretiens avec les écrivains Thierry Bouclier et Pierric Guittaut (de la Série Noire).
     
    Réfléchir & Agir, n°65, printemps 2020, 7 euros, chez votre marchand de journaux.
  • 1936, quand le peuple souhaite être orphelin 2/2

    La force des gauches, ce sont les victoires obscures de la démocratie villageoise et cantonale, la connaissance exacte du milieu, la trame serrée des intérêts locaux et personnels, la solidarité du clan, la pratique administrative que donne une longue possession. Leur faiblesse, c'est de ne pouvoir rompre avec l'internationale, l’antipatriotisme, la révolution, l'anarchie. Ce sont là les réserves indispensables et cachées, celles qu'on a mobilisées le 12 février 1934 et le 14 juillet 1935, celles qui, en cas de péril réactionnaire, cessent le travail, élèvent les barricades et fournissent les combattants. Aucun chef radical n'échappe durablement à leur joug nécessaire. Même sous les ministères de concentration et d'union, il reste toujours au sein du groupe un noyau d'irréductibles qui maintiennent farouchement le contact avec le communisme et qui s'en vont défiler de la Bastille à la République, parmi les poings fermés, les pancartes séditieuses, les drapeaux rouges et les cris de mort. Procession symbolique ! Pèlerinage expiatoire ! À l'effarement des bourgeois, tandis que la rente monte et que les possédants se rassurent, le régime en tremblant se retrempe dans ces pieux cortèges. Il n'y manque que les têtes coupées au bout d'une pique. Mais les temps se sont affadis et la Troisième République n'est qu'un rabougrissement de la Première.

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