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  • Les conséquences économiques du Covid en Europe

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    Les conséquences de la crise du coronavirus n’ont pas terminé de se dévoiler : santé, économie, politique, jusqu’au fondement de l’Union Européenne. Dans ma jeunesse, une telle perspective était généralement considérée comme un prélude à un effondrement.

    Mais nous ne sommes pas là pour jouer les (mauvais) augures. Pour nous en tenir à l'économie, dont la situation ne peut manquer d'inquiéter tout de même tout un chacun, et puisque Monde&Vie, dans son numéro de fin mai, évoquait le plan de relance appelé de leurs vœux par le duo Merkel-Macron, il convient d'observer ce qui se passe, effectivement, au niveau européen.

    Comme sur tant d'autres plans, le fossé semble se creuser chaque jour davantage. Le défaut de réaction - surtout de réaction efficace et cohérente - de Bruxelles au plus fort de la crise sanitaire a sans doute éloigné un peu plus les Européens de l'Union européenne. Sa réaction économique n'est pas faite pour améliorer la situation.

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  • Un soldat pour sauver la démocratie ?

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    Il y avait 6 élections législatives partielles dimanche dernier. Celles-ci seraient presque passées inaperçues si le numéro 2 de LREM n’avait pas démissionné dans la foulée et qu’un bureau exécutif du « parti » n’avait pas laissé apparaître le désarroi de ses dirigeants. La France est atteinte d’une maladie politique infiniment plus grave que le Covid-19 pour les Français. C’est la démocratie française qui est en phase terminale. Les symptômes sont nombreux. Le virus mortel est le Macron-2017, mais il a atteint un corps terriblement affaibli.

    Apparemment, la routine : lors de législatives partielles, les électeurs boudent les urnes et avertissent la majorité toujours décevante. Mais l’amplitude est, elle, exceptionnelle. L’abstention est allée de 79% dans le Haut-Rhin à 87% dans le Val-de-Marne. Aucun candidat du parti majoritaire LREM ne survit à l’issue du premier tour, y compris dans la 11e circonscription des Yvelines où le siège était occupé par Nadia Hai, devenue ministre de la Ville. Le monde d’avant est de retour avec le PS, la gauche et LR en tête dans les circonscriptions traditionnellement favorables. Dans trois circonscriptions, l’écologisme est en seconde position, le RN dans une seule.

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  • Urgence sanitaire et identité numérique

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    La santé publique québécoise admet que la COVID n'est pas plus dangereuse qu'une grippe. À qui profite l'urgence sanitaire ?


    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/09/22/urgence-sanitaire-et-identite-numerique-6265126.html

  • L’ancien monde libertaire à la tête d’En Marche

    L’ancien monde libertaire à la tête d’En Marche

    Hier, on apprenait que Pierre Person, numéro 2 de En marche, claquait la porte du parti. Il est remplacé par un duo ” Marie Guévenoux, une ancienne juppéiste, et Jean-Marc Borello, un proche d’Emmanuel Macron.” Pierre Person estime LREM incapable de produire de nouvelles idées et de s’affirmer.

    Le problème, c’est que Jean-Marc Borello, ancien chef de cabinet sous Fabius, condamné en 1999 à six mois de prison avec sursis pour « avoir facilité l’usage illicite de stupéfiants en laissant se dérouler et prospérer dans les établissements dont ils avaient la responsabilité », ancien vice-président d’Ensemble contre le sida (association présidée par Pierre Bergé) et d’Élus locaux contre le sida (association présidée par Jean-Luc Romero), est un agresseur sexuel LGBT… selon une enquête de Libération, parue en décembre 2018 :

    Pilier de la macronie, figure du milieu de l’économie sociale et solidaire ne cachant pas son homosexualité, le président du groupe SOS est accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles dans son entreprise. Il se défend en invoquant la «culture du groupe». «Libération» a recueilli le témoignage d’anciens employés décrivant les comportements déplacés de leur patron, au vu et au su de tous.

    Un autre article de Libération, de mai 2006, le cite dans une affaire de pédophilie, lorsqu’il était administrateur d’une association de protection de l’enfance (!) dans les années 90 :

    Quand Jérôme, l’accusateur principal de Robert Mégel, porte plainte en 1997, Eric raconte que le directeur lui a aussi fait des avances appuyées, à l’été 1991. Il avait alors 17 ans. Devant la cour, il parle d’un «trio gagnant» : Robert Mégel, Jean Tremsal et Jean-Marc Borello (deux anciens administrateurs des Tournelles). Il évoque également une conversation dans un bar, où le psychiatre Tremsal lui aurait vanté les mérites de «son joli lit rond qui tourne tout seul», tandis que Borello aurait multiplié les allusions égrillardes.

    vice-président d’Ensemble contre le sida (association présidée par Pierre Bergé) et d’Élus locaux contre le sida (association présidée par Jean-Luc Romero).

    https://www.lesalonbeige.fr/lancien-monde-libertaire-a-la-tete-den-marche/

  • Ce qui pousse Trump vers la victoire, par Ivan Rioufol

    N’en déplaise à la basse-cour médiatique, qui lui est unanimement hostile, Donald Trump est de ces dirigeants qui ont le mieux compris leur époque. Il est dans le sens de l’histoire, qui oppose les déracinés aux enracinés. C’est ce que la gauche américaine ne veut pas comprendre. A ce titre, il pourrait être réélu le 3 novembre, en dépit des prédictions inverses. La condescendance des hommes politiques français à son égard est un conformisme, repris dernièrement par Nicolas Sarkozy. Il est vrai que le président américain a bien des défauts. Mais il a des idées claires sur les enjeux de son mandat. “Je fais la politique du XXI e siècle”, avait-il déclaré en septembre 2019. “L’avenir n’appartient pas aux mondialistes, l’avenir appartient aux patriotes”.

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  • Pour une politique migratoire européenne, par Natacha Polony.

    "Quelques principes pourraient guider une politique migratoire capable de rassembler les pays de l'Europe de l'Ouest en une forme de coopération renforcée, puisque, sur ce sujet comme sur tant d'autres, jamais les 27 ne seront d'accord", explique Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne".

    L'incendie du camp de Mória, sur l'île de Lesbos, le mercredi 9 septembre, est venu nous rappeler qu'aux frontières de l'Europe, depuis des mois ou des années, des êtres humains vivent parqués dans des conditions sanitaires atroces : 12 700 personnes, pour un camp destiné à en accueillir quatre fois moins ; 12 700 personnes, et tous les autres, ailleurs, dans d'autres camps, et autour, les habitants de ces îles grecques, accusés de racisme, et qui ont l'impression qu'un continent entier se décharge sur eux de la misère du monde. Une situation intenable.

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  • Les Européens doivent se considérer comme une puissance réémergeante (2011) 2/2

    Derrière les assauts financiers répétés se profile l'obsession géopolitique d'une Amérique qui ne se résigne pas au « désarraisonnement » de son protectorat européen. Il ne faut pas prendre à la légère la déclaration courageuse de Laurence Parisot, la présidente du Medef, qui dénonce non pas un « complot », ce qui serait dérisoire, mais une « orchestration » d'origine américaine dans les difficultés actuelles de l'euro. Cette orchestration n'est rien d'autre que l’emballement d'un système financier devenu incontrôlable, qui trouve sa source dans une philosophie économique libérale exacerbée et messianique, un endettement colossal fruit d'une politique extérieure impériale de plus en plus difficile à supporter. La crise de la dette américaine est celle d’une puissance planétaire qui ne se maîtrise plus, la crise de l'Europe celle de l'impuissance consentie d'un continent assoupi.

    A. B. : Au-delà de l'aspect financier des choses, quels sont les enjeux de la crise actuelle en termes de géopolitique, de puissance et de civilisation ?

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  • Paris, Montpellier, Lyon, Rosny-sous-Bois… Un week-end d’ensauvagement ordinaire

    N’en déplaise au calamiteux Dupond-Moretti et à ses camarades de la classe politico-médiatique qui se refusent toujours à admettre que notre pays est en proie à un ensauvagement croissant et s’obstinent – pour des raisons purement idéologiques – à parler pudiquement d’« incivilités », le week-end qui vient de s’écouler, avec son lot effrayant d’agressions violentes, meurtres et autres règlements de comptes entre bandes ethniques, a une nouvelle fois apporté la preuve que notre pays, hélas, sombrait chaque jour un peu plus dans la barbarie.

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  • Les Européens doivent se considérer comme une puissance réémergeante (2011) 1/2

    Entretien avec Jean-Claude Empereur

    Vive la crise ! Elle oblige les Européens à reconsidérer une vision du monde qui avait évacué le sens du tragique au profit de la norme juridique et de la gouvernance. Elle les contraint à la lucidité, à la créativité politique et à la volonté. Vice-président de Pan Europe France, Jean-Claude Empereur esquisse ce qui pourrait être un chemin vers une réémergence européenne, entre chaos et labyrinthe.

    Alain de Benoist: Quelle est votre analyse de la crise de la dette publique, qui a déjà abouti à la quasi-faillite de la Grèce et menace d'autres pays. La situation se présente-t-elle de la même manière en Europe et aux États-Unis ?

    Jean-Claude Empereur: Les États sont de moins en moins capables de dominer les marchés. C'est en particulier le cas en Europe, et notamment dans la zone euro. C'est le résultat d'une « volonté politique » exprimée dès la création de l'Union économique et monétaire (UEM), volonté paradoxale et finalement perverse. Elle consistait précisément à retirer aux politiques toute possibilité d'action dans le domaine financier. La finance était une chose trop sérieuse pour la confier aux politiques...

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