L'assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand à Sarajevo, dont les conséquences ensanglantèrent l'Europe pendant quatre ans, faillit échouer. Le 28 juin 1914, un hasard fit basculer l'histoire.
L'une des principales objections au sens de l'histoire tel que le conçoivent les marxistes, tient à l'importance que revêt parfois un aléa, une coïncidence, un détail qui entraîne des conséquences considérables. Ainsi, le 28 juin 1914, à Sarajevo, si l'automobile dans laquelle se trouvaient l'Archiduc François-Ferdinand, héritier de l'empire austro-hongrois, et son épouse, la duchesse Sophie de Hohenberg, ne s'était pas inopinément arrêtée à l'endroit où se trouvait posté Gavrilo Princip, l'attentat qui provoqua la Première Guerre mondiale, avec pour conséquences la révolution russe, la disparition de l'empire austro-hongrois, celles de l'empire allemand et de l’empire ottoman, enfin la Deuxième Guerre mondiale, aurait échoué.
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