À en croire les articles récents de la presse mainstream, le nouveau danger qui menace la vie des Français, c’est la variole du singe (ou monkeypox). Après l’hystérie autour du Covid-19, c’est au tour de cette variole venue du Nigéria de prendre la vedette. Alors que la maladie n’a fait qu’un seul mort (dans son pays d’origine, qui plus est), sa couverture médiatique semble disproportionnée.
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Quand le capitalisme oublie toute bonté sociale... (Qatar, 2022)
L’exploitation des travailleurs au Qatar, dans la perspective de la prochaine Coupe du monde de balle-au-pied, n’émeut toujours pas les grandes consciences de la « mondialisation heureuse » qui semblent penser que « cela ira mieux demain, avec quelques réglages » et qui raisonnent en termes statistiques plutôt qu’en termes humains, sociaux et civilisationnels, au risque de ne pas saisir le scandale que constitue, en définitive, la vision purement capitalistique du monde et de ses développements à travers celui-ci. Il y a bien sûr un débat possible sur les définitions du capitalisme et sur ses variantes, du capitalisme « familial » (qu’il est possible de défendre, voire de promouvoir sans déchoir) au capitalisme monstrueux des gigastructures et des mégaprofits, ce capitalisme de l’hubris qui est le règne nuisible des féodalités de « l’Avoir », appuyé sur l’idéologie franklino-fordiste (1) animant et encadrant le monde contemporain (2). Mais il n’y a pas que les conditions de travail qui sont concernées par l’exploitation capitaliste : les conditions du « hors-travail », c’est-à-dire les conditions de vie sont tout aussi importantes à évoquer, parce qu’elles sont à la fois les conséquences de cette exploitation au travail, et parce qu’elles déterminent aussi l’état général des travailleurs et leur capacité à produire, à conduire, à servir, ici dans le cadre de la construction des infrastructures sportives et touristiques du Qatar. Elles ne sont donc pas négligeables également pour saisir l’état de la question sociale dans le pays envisagé.
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Guerre en Ukraine : Zelensky limoge deux hauts dirigeants pour « trahison »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a décidé de limoger la procureure générale et le chef des services de sécurité du pays en raison de soupçons de centaines de cas de «collaboration» au profit des Russes au sein des services qu’ils dirigent. «J’ai pris la décision de relever de leurs fonctions la procureure générale [Iryna Venediktova] et le chef des services de sécurité [Ivan Bakanov]», a-t-il annoncé dans la soirée du 17 juillet.
«Un si grand nombre de crimes contre les fondations de la sécurité nationale et les liens établis entre des responsables ukrainiens en charge de l’application des lois et les services spéciaux russes posent des questions très sérieuses aux dirigeants concernés», a-t-il poursuivi, ajoutant que «chacune de ces questions recevra une réponse».
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Environ 4.000 Tunisiens vont être recrutés pour travailler dans les hôtels et restaurants français grâce à une plateforme reliant le Pôle Emploi tunisien et les employeurs français (MàJ)
18/07/2022
Face à la pénurie, environ 4000 Tunisiens vont être recrutés pour travailler dans les hôtels et restaurants français grâce à une plateforme reliant le Pôle Emploi tunisien et les employeurs français.
La France sort les rames pour trouver des bras. Fait inédit cette année, elle va jusqu’à créer un dispositif pour piocher des saisonniers directement en Tunisie. Hubert Jan, le président de la branche restauration de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), raconte que les premiers échanges ont eu lieu en 2019, à l’ambassade de Tunisie en France, en lien avec le ministère de l’Intérieur. Leurs efforts ont porté leurs fruits le 29 juin dernier, avec la signature d’une convention entre l’Umih et l’équivalent du Pôle Emploi en Tunisie, l’Agence tunisienne pour l’emploi et le travail indépendant (Aneti). Dans les prochains jours, 4 000 Tunisiens devraient être recrutés pour œuvrer dans des bistrots ou des hôtels tricolores.
(Merci à BB)
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Triple meurtre d’Angers par un Soudanais : vague d’indignation à droite
Le meurtre dans la nuit de vendredi à samedi de trois jeunes hommes, dont un mineur et deux rugbymen du club angevin, a provoqué dimanche une vague d'indignation politique et médiatique à droite.
Des circonstances accablantes
En effet, au fur et à mesure que les circonstances de l'affaire étaient connues, il est apparu qu'il ne s'agissait pas d'une « rixe », comme l'a qualifiée le maire Horizons de la ville Christophe Béchu, devenu ministre dans le gouvernement d'Élisabeth Borne.
Le suspect est un réfugié politique soudanais déjà connu de la police. En outre, les jeunes victimes s'étaient plus tôt interposées pour protéger des jeunes filles importunées par l'individu, qui serait donc revenu tuer sauvagement les trois hommes.
Vague d'indignation à droite et au RN
Dès samedi, plusieurs élus et personnalités de droite avaient réagi. Outre Marion Maréchal, Éric Ciotti, Florian Philippot et plusieurs élus du RN comme Hélène Laporte, vice-présidente de l'Assemblée nationale, ont dénoncé la situation migratoire et sécuritaire.
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La fête est finie
C'est désormais pour la France, que les choses sérieuses du nouveau quinquennat vont commencer. Car la situation financière et monétaire est grave. Les médias, les instituts de sondages, les commentateurs agréés ratiocinent dans le vide autour du concept de pouvoir d'achat, expression qui ne veut pas dire grand-chose : de même qu'il ne faut parler de guerre mais de "conflit de haute intensité", – ce qui ne sauve pas la paix, – de même que l'on évite de voir la mort, on se refuse à envisager un effondrement monétaire.(1)⇓
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La révolte selon Gerd Bergfleth
[Ci-dessus : gravure de ]
Il faut rendre hommage à un petit livre pratique qui n'aborde pas le micmac du guignol politicien mais se penche, au fond, sur le politique en soi. Ce livre est l'anthologie d'une révolte, celle de Bernd Mattheus & d'Axel Matthes. Mieux qu'une anthologie, ce livre est une symphonie à la radicalité. Ces textes, cette valse de théories et de littérature tranchée et osée feront vibrer les cœurs hardis, les cœurs qui contestent toutes les formes de médiocrité. Les grands ancêtres, les maîtres éternels de toutes les révoltes y ont contribué en fournissant leurs sentences les plus incisives, les plus mordantes : Bataille et Céline, Hölderlin et Pessoa, Nietzsche et le Marquis de Sade. Les partisans cultivés de la révolte radicale œuvrent ici en commun. Des aphorismes épiques aux essais philosophiques, nous découvrons un thème, celui de la révolte, dans une sarabande de méditations subversives, où l'on se découvre jouisseur et prospecteur. Mais ce menu, les auteurs nous l'offrent avec la prudence qui s'impose ; en effet, la lecture n'en est pas aisée.
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Comment s'opposer à un projet éolien
Guislain de Montalembert
Source Le Figaro cliquez ici
NOS CONSEILS - Des éoliennes risquent d'être installées près de chez vous ? Des moyens existent pour contrecarrer ce type de projet, voire l'empêcher, à condition de réagir vite et d'adopter la bonne démarche. Nos conseils pour résister.
1. Montez une association au plus vite
L'union fait la force : une association est essentielle pour mobiliser la population, lancer une pétition et, le cas échéant, agir en justice. Elle doit être créée sans attendre car lorsque vous entendez parler d'un projet éolien, celui-ci est en général déjà bien avancé. Les propriétaires fonciers ont donné leur accord, la mairie a accordé son feu vert pour que l'opération se fasse. Plus une minute à perdre, donc. « La législation, bien arrangée par les promoteurs éoliens, est telle qu'une association n'est reconnue légitime que si elle a été créée avant le dépôt par le promoteur d'une demande d'autorisation » prévient la Fédération Environnement Durable (FED), qui combat depuis de nombreuses années la prolifération des éoliennes en France, y voyant le risque d'une « industrialisation de nos campagnes réalisée au forceps, sans efficacité énergétique et à un coût financier extravagant pour la communauté nationale ».
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“La lutte contre la voiture, c’est la préparation à la densification urbaine”
Selon l’entrepreneur et commentateur Éric Verhaeghe, dans Valeurs Actuelles :
« La lutte contre la voiture, c’est la préparation à la densification urbaine, qui est le grand projet des écologistes. Moins de voiture, moins de gens libres de faire des trajets de 10 kilomètres, c’est plus de concentration. Cela rejoint les propos de l’ancienne ministre, Emmanuelle Wargon, sur le pavillon individuel. Il faut tout faire pour que ce qui est individuel se réduise et disparaisse. Il faut donc diaboliser la petite maison, l’automobile… Mais comme il faut que ce soit écolo-macroniste, on n’interdit pas ; il faut simplement que ça coûte très cher aux résistants… »
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°669