La caméra tremble légèrement. Sous un ciel gris, la terre noire s’étend à perte de vue. Rangée après rangée, des croix métalliques fraîchement plantées. Sur chacune, une même inscription :
«Défenseur temporairement non identifié de l’Ukraine».
Pas de nom. Pas de date. Pas même une fleur.
Seulement un numéro de parcelle, une marque de passage dans l’oubli.