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  • Loi Taubira : les maires entrent en résistance

    Le maire d'Abjat sur Bandiat (Dordogne) Jean-Claude Massiou et ses adjoints refuseront d'appliquer la loi Taubira, quels que soient les risques encourus. Le maire UMP, qui militait ouvertement contre l'adoption de la loi, a annoncé qu'il n'entendait pas se plier au texte.

    "Je maintiens cette position et mes adjoints également. Je n'ai pas du tout changé d'idée sur le sujet".

    Indiquant qu'il était bien conscient d'encourir pour cela des sanctions, il a souligné le précédent de Noël Mamère, député-maire de Bègles (Gironde) qui avait marié en 2004 deux personnes homosexuelles alors que cela n'était pas légal, et n'a pas été sanctionné pour cela.

    Pour le féliciter : Mairie d'Abjat sur Bandiat Le Bourg 24300 ABJAT SUR BANDIAT- Tél. 05 53 56 81 08 - Fax. 05 53 56 77 97 - courriel : mairie@abjat-sur-bandiat.fr

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Dostoïevski, l’humour et la maison des morts

    Dostoïevski est certainement le littérateur de la deuxième moitié du XIXe siècle qui a le plus compté. Il a annoncé la révolution russe et le nihilisme moderne à sa manière incomparable, il a inspiré Nietzsche (« c’est le seul qui m’ait appris quelque chose en psychologie »...) et inspiré des livres et des théories aux prix Nobel Camus, Thomas Mann ou André Gide. Il a aussi inventé -toujours à sa manière - le roman policier moderne avec "Crime et châtiment", et même le feuilleton ou la saga familiale ! Il ne faut pas oublier que s’il a inspiré les grands auteurs, il a aussi été très populaire. "Crime et châtiment" se lit d’ailleurs comme un... roman.

    Alors que je relis tout le temps toute son oeuvre prodigieuse - il est comme l’Evangile, on le sent infini -, je suis toutefois frappé par les éclats de rire. L’humour de Dostoïevski, sa manière piquante et marrante d’affronter la réalité ou de narrer est quelque chose d’en effet très frappant, et sur lequel on n’a pas assez insisté.

    Je vais prendre appui sur ses "Souvenirs de la maison des morts" qui n’annoncent pas, mais alors pas du tout Soljenitsyne. Dostoïevski a pris le parti de considérer la prison comme un lieu, dirait Nietzsche, d’où l’on ressort plus fort. La bizarrerie des situations (rappelons que la peine de mort n’existe pas en Russie tzariste, donc tous les monstres arrivent dans ce bagne), leur alacrité, leur sincérité produisant fréquemment cette sensation de drôlerie qui m’intéresse ici.

    Je commence par sa présentation de la Sibérie, qui semble ici une côte d’Azur ignorée...

    « Ils reviennent chez eux en dénigrant la Sibérie et en s’en moquant. Ils ont tort, car c’est un pays de béatitude, non seulement en ce qui concerne le service public, mais encore à bien d’autres points de vue. Le climat est excellent ; les marchands sont riches et hospitaliers ; les Européens aisés y sont nombreux.

    Quant aux jeunes filles, elles ressemblent à des roses fleuries ; leur moralité est irréprochable. Le gibier court dans les rues et vient se jeter contre le chasseur. On y boit du champagne en quantité prodigieuse ; le caviar est étonnant ; la récolte rend quelquefois quinze pour un. En un mot, c’est une terre bénie dont il faut seulement savoir profiter, et l’on en profite fort bien ! »

    Ici l’humour naît d’un paradoxe complet : la Sibérie conçue comme un endroit de villégiature digne d’une prose de brochure publicitaire. On sent poindre l’ironie aussi...

    Mais l’humour vient aussi des personnages. Le narrateur décrit avec une grande tendresse un forçat juif, à la fois bijoutier et modeste banquier du bagne !

    « Chaque fois qu’en fouillant le tas de mes vieux souvenirs, je me souviens du bain de la prison (qui vaut la peine qu’on ne l’oublie pas), la première figure qui se présente à ma mémoire est celle du très-glorieux et inoubliable Isaïe Fomitch, mon camarade de bagne. Seigneur ! Quel drôle d’homme c’était ! J’ai déjà dit quelques mots de sa figure : cinquante ans, vaniteux, ridé, avec d’affreux stigmates sur les joues et au front, maigre, faible, un corps de poulet, tout blanc. »

    Cet homme est drôle parce qu’il semble être heureux dans la prison pour laquelle il a été si j’ose dire, comme ses bijoux, taillé sur mesure.

    « Son visage exprimait une suffisance perpétuelle et inébranlable, j’ajouterai presque : la félicité. Je crois qu’il ne regrettait nullement d’avoir été envoyé aux travaux forcés. »

    Cette idée du juif heureux de vivre et amusant qui annonce Woody Allen (qui rend hommage à ses origines russes et à Tolstoï dans son très beau film franco-hongrois Guerre et Mort), on la retrouve dans Les Possédés avec le personnage du musicien Liamchine.

    « Isaïe Fomitch était évidemment un sujet de distraction et de continuelle réjouissance pour tout le monde : "Nous n’avons qu’un seul Isaïe Fomitch, n’y touchez pas !" disaient les forçats ; et bien qu’il comprit lui-même ce qu’il en était, il s’enorgueillissait de son importance ; cela divertissait beaucoup les détenus. »

    Dostoïevski remarque que Fomitch est le "banquier" ici car c’est le seul qui - comme le biblique Joseph - a des capacités d’organisation dans le chaos ambiant du bagne ! Et cela ne l’empêche pas bien sûr d’être très religieux. On note qu’il respecte notre narrateur, qui est à la fois noble et cultivé :

    « Isaïe Fomitch aimait fort ces questions venant de moi. Il m’expliqua immédiatement que les pleurs et les sanglots sont provoqués par la perte de Jérusalem, et que la loi ordonne de gémir en se frappant la poitrine. »

    L’auteur va rencontrer un adorateur, un certain Petrov, qui a pourtant égorgé son officier dans une caserne. Cet individu énigmatique a un faible pour lui, va le servir et le protéger pendant la redoutable séance des bains :

    « Je ne sais trop pourquoi, il me semblait que cet homme ne vivait pas dans la même prison que moi, mais dans une autre maison, en ville, fort loin ; on eût dit qu’il visitait le bagne par hasard, pour apprendre des nouvelles, s’enquérir de moi, en un mot, pour voir comment nous vivions. »

    Avec son instruction, le narrateur va servir d’encyclopédie vivante au jeune prisonnier extra-terrestre, qui veut en savoir plus sur le nouveau président Français (on est en 1848) :

    « - Je voulais vous demander quelque chose sur Napoléon. Je voulais vous demander s’il n’est pas parent de celui qui est venu chez nous en l’année douze...

    Je lui expliquai de mon mieux ce que c’était que l’Amérique et les antipodes. Il m’écouta aussi attentivement que si la question des antipodes l’eût fait seule accourir vers moi. »

    Lorsque Petrov vole la bible du narrateur (juste pour boire) et qu’il essuie des reproches prudents, voici ce qu’il conclue :

    « Il avait sans doute décidé une fois pour toutes qu’on ne pouvait me parler comme à tout le monde, et qu’en dehors des livres je ne comprenais rien. »

    Car, vu sa maladresse physique, le narrateur est souvent moqué par ses forts camarades ! Autre sujet de réjouissance, la femme. Ici l’humour vient de ce que les fantasmes sexuels abondent moins que les fantasmes de... coups. Un détenu raconte pourquoi il bat toujours sa femme. Un autre le conseille :

    « Le croiras-tu ? Pendant tout un mois, je n’osais pas sortir de la maison, tant j’avais peur qu’il n’arrivât chez nous et que son amant ne fît un scandale à ma femme. Aussi, ce que je la battis pour cela !...

    A quoi bon la battre ? On peut lier les mains d’une femme, mais pas sa langue. Il ne faut pas non plus trop les rosser. Bats-la d’abord, puis fais-lui une morale, et caresse-la ensuite. Une femme est faite pour ça. »

    A transmettre à Angélina Jolie...

    L’humour concerne aussi les animaux, car les mascottes prennent une importance extraordinaire dans le bagne, surtout quand on va les tuer pour leur peau ! La fin d’un pauvre chien est ainsi décrite dans ces propos tragi-comiques :

    « Je crois que la pauvre bête comprenait le sort qui lui était réservé. Elle nous regardait d’un air inquiet et scrutateur les uns après les autres ; de temps à autre seulement, elle osait remuer sa queue touffue qui lui pendait entre les jambes, comme pour nous attendrir par la confiance qu’elle nous montrait. »

    Les détenus ont aussi comme mascotte un bouc, leur Baphomet, qu’il leur faudra pourtant tuer et manger sur ordre du redouté major, le commandant du bagne.

    « Ce gracieux animal était d’humeur folâtre, il sautait sur les tables, luttait avec les forçats, accourait quand on l’appelait, toujours gai et amusant... Quand il atteignit l’âge de puberté, on lui fit subir, après une conférence générale et fort sérieuse, une opération que nos vétérinaires de la maison de force exécutaient à la perfection, "Au moins il ne sentira pas le bouc", dirent les détenus. »

    Je laisse à mes lecteurs le soin de lire la fin du pauvre bouc !

    Dostoïevski, qui oublie ici ses dialogues innombrables, ne tombe jamais ni dans la sensiblerie ni dans la morale. Il n’est pas en prison pour refaire le monde ou dénoncer la société. Il est un pur behavioriste, un descripteur. Pour lui finalement chaque forçat est une énigme fascinante que la vie en prison aura permis de découvrir - pas forcément de révéler, l’auteur ne court pas après cela non plus.

    J’ai parlé de la description des bains conçu peut-être (c’est la théorie de Tourgueniev en tout cas) comme une parodie de l’Enfer de Dante... bien qu’on en ressorte tous très propres.

    Il y a ensuite les descriptions de la fête. Alors que le soir de Noël est mal fêté (on boit trop, on se dispute, on retombe dans la tristesse), le théâtre populaire des forçats est une grande réussite. C’est presque dans les "Voyages de Sullivan" (le classique de Preston Sturges) ou les Blues Brothers !

    « On avait permis à ces pauvres gens de vivre quelques instants comme ils l’entendaient, de s’amuser humainement, d’échapper pour une heure à leur condition de forçats - et l’homme change moralement. »

    Il termine sur la description remarquable d’un petit orchestre de musique de chambre - ou de cellule, avec des pros de la balalaïka. Et là, il faut terminer sur une autre note typique de l’humour de Dostoïevski !

    « Un des guitaristes possédait à fond son instrument. C’était le gentilhomme qui avait tué son père. »

    http://www.france-courtoise.info

  • Jean de Viguerie, Les Pédagogue Essai historique sur l’utopie pédagogique

    Jean de Viguerie, Les Pédagogue Essai historique sur l’utopie pédagogique Nombreux furent, ces vingt dernières années, les ouvrages qui dénoncèrent les dérives d’une Education de moins en moins nationale, dont chaque réforme annonçait un degré supplémentaire sur la voie du désastre. Le plus célèbre d’entre eux est sans doute celui de Jean-Paul Brighelli, La Fabrique du crétin : la mort programmée de l’école.

    Ces satires d’une politique erratique, qui prend volontiers les airs d’un père Ubu illuminé, ont dans leur ensemble établi un diagnostic cruel de l’état présent du système éducatif. La vertu du petit livre de Jean de la Viguerie, Les Pédagogues. Essai historique sur l’utopie pédagogique, paru aux éditions du Cerf, est de replacer l’enjeu dans une profondeur diachronique et de retrouver les racines idéologiques d’une aberration qui semble avoir contaminé la planète entière.

    Modernité triomphante

    Jean de Viguerie est chrétien, et il ne s’en cache pas. Evoquant largement Thomas d’Aquin, il insère sa conception éducative dans un héritage antique, dont Aristote est l’un des inspirateurs, et qui repose sur la conviction que l’intelligence de l’être humain, voulue par Dieu, lui est innée, et que l’instruction, largement redevable d’une tradition multiséculaire, s’efforce d’éveiller cette intelligence en concomitance avec la volonté, l’effort, la mémoire et le savoir acquis en relation avec le Maître.

    Son essai, clair, agréable, est une synthèse rigoureuse de la pléthore d’ouvrages pédagogiques qui ont émaillé l’avancée triomphale de la modernité, depuis le début du XVIe siècle. Il n’est pas indifférent que la manie éducative ait commencé à sévir au moment même où le chancelier humaniste Thomas More publiait sa fameuse Utopie.

    Les aventures d’une folie

    D’Erasme à Mérieu, en passant par Comenius, Nicole, Locke, Rousseau, Considérant, les partisans de l’Ecole ouverte, en tout, quatorze théoriciens, dont plusieurs n’eurent pas d’enfant, et enseignèrent encore moins, ou peu, Jean de Viguerie nous retrace les aventures d’une folie, celle de guérir tous les maux de la société par une action décisive sur cette pâte humaine, cette table rase, malléable à merci, qu’est l’enfant.

    Car, au-delà des variétés d’engagements, tant humanistes que hussites, jansénistes, déistes, matérialistes, marxistes, le point commun entre tous ces réformistes est d’appréhender le petit être humain comme un objet de laboratoire. Pour ce faire, le tout puissant pédagogue, technicien plutôt que détenteur d’un savoir, met en situation cet ignorant naturel, non pour en faire un être pourvu d’un sens critique aiguisé par la fréquentation des livres, des idées, des modèles, mais une sorte de bon sauvage, doté de toutes les compétences intégratives, de toutes les capacités à s’auto-construire. A partir de là, tout étant possible, l’erreur, l’échec, sont impensables. Le pédagogue animateur de classe, ou le précepteur, puisque l’on doit s’occuper de chacun pour aboutir à une « réussite » mécanique (le « truc », autant dire le graal, étant à la portée de tout élève professeur), est mis en demeure de préparer le futur citoyen, le membre épanoui d’une société sans inégalités, sans injustice, sans maux, sans tromperies.

    Seul compte l’avenir radieux

    Il n’est donc pas étonnant que cette « construction » humaine, qui possède des analogies évidentes avec le projet politique des Lumières, cherche à éradiquer tout ce qui est regardé comme nuisible ou inutile. Ainsi la famille est-elle répudiée, elle qui mêle fâcheusement subjectivisme et préjugés à un processus qui se doit d’être « scientifique ». Le même sort est dévolu au livre, source imaginaire de passions délétères, à l’Histoire, qui offre tant de mauvais exemples et fait perdre du temps, aux langues anciennes et à la grammaire, jeux gratuits. Le passé est honni, seul l’avenir radieux compte. L’enseignement s’affirme comme positif, utile, productif. Les disciplines techniques, scientifiques, industrielles, les capacités intégratives, le travail de groupe, l’harmonie grégaire, comme dans un phalanstère fouriériste, sont privilégiés. Enfin, last but not least, un endoctrinement citoyen, où, dans le langage contemporain, le métier de citoyen, est octroyé à nos jeunes cervelles, qui, autrement, seraient celles de barbares.

    Elevage hédoniste

    L’ironie veut que cet élevage hédoniste, fondé sur un prétendu « plaisir », au détriment de tout sens du devoir et de l’effort, voire de la violence exercée contre sa propre paresse, s’affiche comme une voie vers la libération de soi. Il illustre à sa façon les préceptes de la contre-utopie de George Orwell, 1984, dans laquelle la « liberté » était en fait un esclavage.

    On complètera l’ouvrage dense et pédagogique de Jean de Viguerie avec celui de Jean-Claude Michéa, L’enseignement de l’ignorance, qui lie l’émergence de cette utopie éducative au triomphe du libéralisme économique et social, pour qui, selon le mot de Renan, l’Homme n’ »est plus qu’un enfant trouvé, qui termine sa vie en célibataire ».

    (Cet article est paru dans le numéro 4, d'avril 2012, de Salut Public).

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com

  • SM: cinquante nuances d’indignation

    « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant ». Cette saillie du milliardaire rose et parrain de SOS Racisme Pierre Bergé, que nous rapportions sur ce blog en début d’année, illustre bien la mentalité, la vision du monde assez effrayante des partisans du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels. Si le Conseil constitutionnel  ne la  censure pas, la France est donc devenue mercredi le 14e pays à légaliser le mariage entre personnes du même sexe. Et ce,  par une loi rendue au nom du peuple  français, votée par une écrasante  majorité de députés de gauche  et avec la complicité d’une partie de l’UMP. Sont cautionnés ici la marchandisation de l’enfant,  une rupture anthropologique dans la civilisation ,  le refus de la loi naturelle que protège toutes les transcendances.

    Avec une incohérence ( ?) qui la rend décidemment très difficile à suivre, Frijgide Barjot, figure médiatique  à la tête de la Manif pour tous cornaquée par une UMP qui joue une manche dans chaque camp,  a  affirmé qu’elle assisterait bien volontiers si elle y était invitée, aux premières unions homosexuelles. Celles-ci  pourraient être prononcées courant juin…

    Logique, lui, le Syndicat de la magistrature (SM), créé en 1968,  qui s’est officiellement engagé  aux côtés des partis, de groupuscules et syndicats de gauche pour soutenir le « mariage pour tous », l’est nettement plus. Les militants politiques qui en sont adhérents affichent clairement leurs convictions.

    Le SM, qui  a appelé en 2012 à voter contre Nicolas Sarkozy et l’extrême droite, multiplie depuis sa création les prises de position contre le Front National. C’est le garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui a  d’ailleurs ouvert son 46e Congrès en novembre dernier.

    Le site libéral proche de l’UMP, Atlantico, a soulevé une polémique hier en révélant  l’existence, vidéo à l’appui, d’un mur de photos, visible dans  le local syndical du SM, qui représente  accessoirement  30% des  magistrats de l’ordre judiciaire.

    Ce mur dit «des cons » en interne chez nos extrémistes syndiqués, a suscité les lamentations de Jean-François Copé puisque on y retrouve de nombreux dirigeants de l’UMP : Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie Edouard Balladur, Patrick Balkany Eric Besson François Baroin, Luc Chatel,  Luc Ferry, Christian Jacob, Eric Woerth, Nadine Morano, Brice Hortefeux (affublé d’un autocollant FN et de la mention « L’homme de Vichy.»

    D’autres personnalités médiatiques sont épinglés comme le magistrat Philippe Courroye, le criminologue Alain Bauer, le polémiste Eric Zemmour, la journaliste et épouse de Jean-Louis Borloo  Béatrice Schoenberg, l’essayiste Guy Sorman,  l’ancien directeur du Figaro Etienne Mougeotte, l’ancien patron de TF1, Patrick Le Lay; l’éditorialiste du Figaro Yves Thréard,  le présentateur David Pujadas. Quelques figures idéologiques  du combat antinational et/ou mondialisme bon teint comme Jacques Attali, Alain Minc, ou encore Alexandre Adler, ne sont pas non plus épargnées.

    Tout juste peut-on s’étonner de l’absence sur ce mur de la honte du groupe islamiste Forsane Alizza  qui, apprenait-on en  avril de l’année dernière, projetait l’enlèvement d’un  délégué du  SM, en l’espèce le  vice-président du tribunal de grande instance de Lyon, chargé de l’instruction, Albert Lévy. Trop stigmatisant ?

    Car les indignations politiques et sémantiques du SM sont toujours à géométrie variable. On se souviendra qu’en 2008,  exemple parmi d’autres,  au moment du procès de Michel Fourniret, tueur en série et violeur de jeunes filles  plastronnant devant la Cour d’Assise, le SM s’était fendu d’un communiqué indigné pour dénoncer   les« des propos indignes »  de l’avocat général Francis Nachbar.

     Il reprochait notamment vertement à ce dernier d’avoir « humilié ». Fourniret en le qualifiant de « monstre nécrophile »,  ce qu’il est pourtant bel et bien. Les pudeurs et les nuances dans l’indignation  du SM  sont bien  étranges pour le commun des mortels…

    Mercredi, M. Copé a demandé à Mme  Taubira, de «diligenter une enquête» sur ce mur évoqué plus haut. «C’est indigne, c’est un scandale absolu ». Le président de l’UMP  a évoqué la possibilité que le Parlement fasse «une enquête». «Il faut qu’on comprenne comment on en est arrivé là à un moment où l’indépendance de la justice est revendiquée, où la séparation des pouvoirs est un élément majeur».

    Le «Syndicat de la Magistrature n’est pas un syndicat comme les autres, c’est un syndicat de magistrats», et démontre ainsi a-t-il ajouté,  «un engagement politique» assorti de «mises en cause personnelles extrêmement graves».

    Avec une légitimité bien  plus grande dans les critiques, le FN, par la voix de son vice-président Louis Aliot,  a souligné le même jour qu’il fallait se poser la question d’une dissolution du SM.

     « Les juges affiliés à ce syndicat peuvent-ils encore juger des femmes, hommes ou organisations politiques en toute indépendance (…) ? » s’est-il interrogé.

    Constatons avec Bruno Gollnisch que l’UMP au pouvoir cette dernière décennie n’a rien entrepris de sérieux  pour que les Français reprennent confiance dans leur justice , dans leurs magistrats.

    Cela s’explique en grande part du fait du  formatage des juges par l’Ecole nationale de la magistrature, qui les coule dans un moule particulier, qui délivre un enseignement marxisant et au sein de laquelle  on apprend notamment que  le délinquant est une victime de la société.

    Comment s’étonner après cela que la  justice, malgré la présence de nombreux magistrats honnêtes, apparaisse  aux ordres et profondément pervertie par des idéologies néfastes ?

    Bref, comment l’UMP qui s’est couchée devant le magistère moral de la gauche, peut-elle  fustiger sans hypocrisie, la politisation des procès, des magistrats, telle qu’elle apparaît aussi  à travers le militantisme d’extrême gauche du Syndicat de la Magistrature ?

    C’est pourquoi le FN propose d’interdire la politisation et la syndicalisation des magistrats, sachant que ces fonctionnaires là, à commencer par les extrémistes du SM,  ne se privent pas de leur droit de publier, en dehors de leurs  strictes fonctions, des analyses politiques.

    En décembre dernier, Bruno Gollnisch s’était d’ailleurs interrogé sur la  nécessité de récuser  dans un procès le concernant  les magistrats membres du Syndicat de la Magistrature  qui ont pris position officiellement contre le FN. Ce ne serait que justice.

    http://www.gollnisch.com

  • Le Gender pour tous et les droits des parents

    par Grégor Puppinck, Directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ), docteur en droit, expert auprès du Conseil de l’Europe - Source : Nouvelles de France – le 6 avril 2013

    Les parents qui voudront transmettre certaines valeurs à leurs enfants vont dans les prochains mois se heurter à l’école de la République, telle que l’actuel gouvernement veut la refonder, en particulier à propos de la complémentarité homme-femme, de la sexualité humaine et de la morale.

    Le projet de loi Taubira sur le mariage doit être considéré en lien avec un autre projet fondamental de l’actuel gouvernement : le projet de « refondation de l’école de la République » actuellement discuté à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi sur la « refondation de l’école de la République » prévoit, entre autres dispositions, d’introduire un nouvel enseignement obligatoire de morale laïque et d’éducation civique, ainsi que de lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre. Dans la presse et à l’Assemblée, le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, a précisé que « le but de la morale laïque est d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » (1) pour « permettre à chaque élève de s’émanciper », car « le but de l’école républicaine a toujours été de produire un individu libre » (2). Dans la même veine, la Ministre de la Justice, Christiane Taubira a également déclaré à l’Assemblée que « dans nos valeurs, l’Éducation vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d’en faire des citoyens libres » (3).

    L’un de ces déterminismes serait l’identité de genre ; la déconstruction des stéréotypes de genres est conçue comme un moyen d’émancipation des enfants. Le projet de « refondation de l’école de la République » prévoit à présent que « l’éducation à l’égalité de genre » devienne une mission de l’école élémentaire, dès l’âge de 6 ans, « afin de substituer à des catégories comme le sexe (…) le concept de genre qui (…) montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites » (4). Cette volonté ressort également du récent rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (5) qui recommande que l’école s’engage dans la « lutte contre les stéréotypes de genre » « dès le plus jeune âge », qu’elle déconstruise « l’idéologie de la complémentarité » homme-femme pour « tendre vers une société » égalitaire. A cette fin, ce rapport recommande notamment aux enseignants de remplacer les appellations « garçons » et « filles » par les termes neutres « amis » ou « enfants », de raconter des histoires dans lesquels les enfants ont deux papas ou deux mamans, etc. Il s’agit, dit le rapport, d’empêcher la « différenciation sexuée » et l’intériorisation par les enfants de leur identité sexuelle. Outre ces aspects relatifs à la théorie du genre, la morale laïque promue par le projet de « refondation de l’école de la République » est aussi source d’inquiétudes. Ce projet de loi vise à refonder la société via l’école ; il est complémentaire du projet Taubira qui « refonde » la famille via le mariage. Comme l’indique M. Peillon, « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles » (6).

    Ainsi, si la loi Taubira sur le « mariage » est adoptée, l’école publique devra non seulement « déconstruire les stéréotypes de genre » dans l’esprit des enfants, mais en outre leur enseigner qu’il est normal d’avoir deux mères (et un père inconnu), ou deux pères (et une mère porteuse). Ces « parentalités » seront enseignées comme des faits objectifs (et non comme des choix) et seront donc insusceptibles de tout jugement moral. Les parents qui voudront transmettre la morale naturelle à leurs enfants seront pris au piège : ils devront expliquer à leurs enfants qu’il ne faut pas croire tout ce qui est dit à l’école, mais qu’il faut se taire pour ne pas avoir d’ennuis. Ce sera une violation manifeste des droits naturels des parents. Les projets et déclarations de Mme Taubira et de M. Peillon témoignent d’ailleurs sans ambiguïté de leur intention de ne pas respecter les droits des parents, mais d’arracher les enfants pour les libérer. Ce droit a pourtant été réaffirmé dans les grandes déclarations des droits de l’homme après la seconde Guerre Mondiale, en réaction aux totalitarismes nazi, fasciste et communiste. La Déclaration universelle des droits de l’homme reconnaît que « la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État » (art. 16.3) et que « les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants » (Art. 26.3). En ratifiant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les États se sont engagés « à respecter la liberté des parents de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs propres convictions » (Art. 18.4). De façon plus explicite encore, la Convention européenne des droits de l’homme énonce que « L’État, dans l’exercice des fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, respectera le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques » (Protocole additionnel 1er, Art. 2).

    Actuellement, les droits de la famille sont à nouveau attaqués au nom d’un projet de société, fondé non plus sur la famille, mais sur les notions de tolérance, de non-discrimination et de pluralisme et qui envisage l’homme comme un individu purement abstrait. Le pouvoir de l’État qui s’en trouve de nouveau étendu, car en se donnant pour mission de réaliser un « projet de société », il se donne d’abord le pouvoir de le définir et le droit de l’imposer.

    Ce à quoi les parents français vont devoir faire face, les parents espagnols l’ont déjà affronté avec succès. En revanche, en Allemagne, des parents ont préféré être condamnés à des peines de prison ferme plutôt que d’envoyer leurs enfants à des cours d’éducation sexuelle. En Russie, la situation est différente, des gouvernements régionaux, à la demande des familles, adoptent des lois visant à protéger les enfants de la propagande LGBT, mais ils font face à de fortes pressions des institutions européennes et des lobbies.

    En Espagne

    Le projet de M. Peillon est très similaire au cours « d’éduction à la citoyenneté » créé et imposé par l’ancien gouvernement espagnol de M. Zapatero. Il s’agissait d’enseigner une morale laïque, assez antireligieuse, avec une forte insistance sur l’égalité de genre et la sexualité infantile (voir ci une vidéo de présentation). L’objectif de cette discipline obligatoire et notée dès l’école primaire était de « construire la conscience morale » des enfants, de travailler sur leur « identité personnelle » et leur « éducation émotionnelle et affective ».

    Une partie importante de la société espagnole a rejeté ce cours. Le Parti Populaire, principal parti de droite, ainsi que la Conférence épiscopale espagnole l’ont également dénoncé. Les trois évêques de Madrid ont déclaré moralement acceptable d’employer tous les moyens légitimes pour défendre la liberté de conscience, y compris l’objection de conscience (7). Très rapidement, ce sont 55.000 familles qui se sont déclarées « objectrices de conscience » et ont refusé la participation de leurs enfants à ces cours. Les parents ont formé plus de 70 associations locales et régionales pour soutenir les objecteurs et lutter contre cet enseignement. De nombreux parents ont été poursuivis par les autorités, près de 2300 procédures judiciaires ont été initiées. Dans près de neuf cas sur dix, en 2007 et 2008, les tribunaux locaux et régionaux ont condamné le gouvernement pour atteinte aux droits des parents. Les parents ont cependant échoué devant la Cour suprême espagnole qui n’a pas reconnu leur droit fondamental de s’opposer à cet enseignement, bien qu’elle ait reconnu l’existence d’un risque d’endoctrinement. Le 19 mars 2010, 305 parents ont saisi la Cour européen des droits de l’homme (8) (avec l’aide de l’ECLJ) sur le fondement de la Convention européenne des droits de l’homme qui énonce que « L’État, dans l’exercice des fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, respectera le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques » (Protocole additionnel 1er, Art. 2). La Cour européenne ne s’est pas encore prononcée. Elle devra juger si le cours d’éducation à la citoyenneté poursuit ou non un « but d’endoctrinement qui pourrait être considéré comme ne respectant pas les convictions religieuses et philosophiques des parents » (9) et vérifier que « les informations ou connaissances figurant au programme scolaire [sont] diffusées de manière objective, critique et pluraliste, permettant aux élèves de développer un sens critique à l’égard du fait religieux dans une atmosphère sereine, préservée de tout prosélytisme intempestif » (10). Il n’est pas dit que la Cour condamnera l’Espagne. Cela étant, suite à la mobilisation populaire, le nouveau gouvernement de droite de Mariano Rajoy a annoncé dès son élection vouloir réformer ce cours, ce qu’il a commencé à faire.

    En Allemagne

    Des parents ont préféré être condamnés à des peines de prison ferme plutôt que d’envoyer leurs enfants à des cours d’éducation sexuelle. Le programme de ces cours, obligatoires dans toutes les écoles primaires privées et publiques, varie selon les Länder. Dans plusieurs régions des parents ont demandé que leurs enfants âgés entre 7 et 9 ans soient dispensés de ce cours dont ils avaient pu préalablement prendre connaissance du contenu. Face au refus de l’école, certains parents ont passé outre et ont été condamnés à des peines d’amendes pour avoir gardé leurs enfants à la maison. Allant au bout de leur objection de conscience en refusant de payer ces amendes, qu’ils considéraient comme des violations de leurs droits parentaux, des parents ont finalement été condamnés à passer 43 jours en prison. C’est le cas de plusieurs familles à Salzkotten, en Rhénanie. Certains parents, ayant plusieurs enfants, ont fait plusieurs séjours en prison.

    Ces parents ont saisi la Cour européenne des droits de l’homme qui a jugé que l’Allemagne pouvait obliger les parents à soumettre leurs enfants à ces cours dans le but « d’intégrer les minorités et d’éviter la formation de  »sociétés parallèles » motivées par la religion ou l’idéologie ». Concernant l’enseignement de la théorie du genre aux enfants, la Cour a estimé, d’accord avec le gouvernement allemand, que « l’éducation sexuelle devrait encourager la tolérance entre les êtres humains quelque soit leur orientation identité sexuelle » (11).

    Dans d’autres affaires, la Cour européenne a validé la condamnation de parents qui avaient refusé la participation de leurs enfants à des cours obligatoires d’éthique laïque (12), mais à l’inverse, elle a jugé à propos de parents humanistes (13) que le caractère obligatoire de cours de culture religieuse viole leurs droits.

    En Russie

    En Russie, à la demande des associations familiales et de l’Église orthodoxe, un nombre croissant de régions russes, neuf à ce jour dont Saint Petersbourg et Kaliningrad (14), adopte des lois visant à protéger les enfants de la « propagande homosexuelle ». Ces lois, dont la première a été adoptée en 2006 suite à des manifestations homosexuelles ayant choqué la population, visent à protéger les enfants des messages présentant les pratiques LGBT de façon agressive et favorable ou comme étant équivalente aux relations conjugales (15). Le 25 janvier dernier, le Parlement russe, la Douma, a adopté en première lecture à une quasi-unanimité un projet de loi étendant cette interdiction à l’ensemble du territoire de la Fédération de Russie. Le Gouvernement agit au nom de sa responsabilité de « protéger les enfants des informations mettant en danger leur santé et leur croissance morale et spirituelle » (16), notamment celles susceptibles de saper les valeurs familiales. Ces lois ne sont pas un phénomène isolé : les « gay prides » sont souvent interdites, et la Russie a annoncé ne pas vouloir confier d’enfants russes à l’adoption internationale à des couples de même sexe.

    Dans les institutions internationales

    Ce qui est en cause à travers le débat sur l’école, le mariage et la famille, c’est la structure et la nature de la société : le mariage, l’école et la famille sont interdépendants et définissent largement la société. Il faut reconnaître que ce débat oppose le peuple ordinaire, la rue, à une soi-disant « élite éclairée » dont le projet social –comme la théorie du gender- est peu concevable pour les non-initiés. Le débat se déroule aussi au sein des institutions internationales qui, plus que les institutions nationales, exercent consciemment la responsabilité de définir et de susciter la société de demain. La Cour européenne se définit elle-même comme « la conscience de l’Europe » (17).

    La Russie est actuellement fortement critiquée par les diverses instances de l’Union européenne (Bruxelles) et du Conseil de l’Europe (Strasbourg). Le Parlement européen, Mme Ashton, qui représente la diplomatie européenne, l’Assemblée parlementaire et le Comité des ministres du Conseil de l’Europe ont tous condamné les lois russes interdisant la « propagande homosexuelle auprès des mineurs ». Les organisations LGBT mènent très activement campagne. Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a fait part de sa « vive préoccupation » (18) et a demandé à la Russie de s’engager à se conformer à l’avis que doit rendre la « Commission de Venise » (19). L’objectif de ces pressions est d’éviter que le projet de loi fédérale soit adopté définitivement par la Douma en seconde lecture en mai prochain.

    Les institutions européennes affirment que ces lois russes violent les droits de l’homme alors qu’elles visent la protection de la famille, de la morale, et de la santé des enfants, et ne portent pas atteinte de façon générale à la liberté d’expression, ni à la vie privée des personnes homosexuelles. Des ONG familiales russes répondent aux ONG pro-LGBT internationales (20). Les russes ont peu de chances d’être entendus sur ce sujet qui a acquis une importance considérable dans l’ordre des priorités politiques des institutions européennes et américaines ; néanmoins, ils ont la capacité de résister à ces pressions.

    La promotion de la théorie du genre n’est pas limitée à l’école. En fait, la question est beaucoup plus vaste. Les droits des parents se heurtent à la politique générale de non-discrimination selon l’orientation sexuelle dans laquelle s’inscrit la promotion de la théorie du genre. Le problème qui se pose à l’école se pose également dans le reste de la société. À cet égard, de nombreuses personnes ont déjà été sanctionnées en raison de leur refus moral de l’homosexualité. Le cas de l’Angleterre est exemplaire : depuis l’adoption en 2010 d’une loi sur l’égalité et la non-discrimination,. Ainsi, au Royaume-Uni, depuis l’adoption en 2010 d’une loi sur l’égalité et la non-discrimination, les sanctions et condamnations se multiplient (21). Ainsi par exemple un couple s’est vu refuser l’agrément pour être famille d’accueil en raison de son jugement sur l’homosexualité, un médecin a dû quitter ses fonctions au sein d’un service social après s’être abstenu de prendre part à la décision de confier des enfants à des couples de même sexe, les agences catholiques d’adoption ont été contraintes de cesser leurs activités en raison de leur refus de confier des enfants à l’adoption à des couples de même sexe (22), une employée de mairie affectée à l’État civil et un conseiller conjugal ont été licenciés après avoir exprimé leur incapacité, en conscience, à conseiller sexuellement un couple d’homosexuels et à célébrer leur union civile. La Cour européenne n’a pas jugé abusifs ces licenciements (23). C’est aussi le cas en Espagne où un magistrat qui avait demandé une expertise médicale visant à déterminer s’il est dans l’intérêt de l’enfant d’être adopté par la compagne de sa mère, a été suspendu pour dix ans au motif que cette demande d’expertise aurait constitué une manœuvre dilatoire et un acte homophobe (24).

    Ce ne sont que quelques exemples d’un phénomène qui risque fort de se généraliser, en particulier si l’Union européenne adopte la proposition de « directive du Conseil relative à la mise en œuvre du principe de l’égalité de traitement entre les personnes sans distinction de religion ou de convictions, de handicap, d’âge ou d’orientation sexuelle ».

    Cette tendance est forte, mais pas inéluctable comme en témoigne les exemples espagnols et russes. Autre exemple récent, un projet du Conseil de l’Europe « sur les droits et le statut juridique des enfants et les responsabilités parentales » qui entérinait le mariage, l’adoption, la PMA pour les couples de même sexe et même les mères porteuses (la GPA) a finalement été rejeté par le Comité des Ministres après un intense travail de « contre-lobbying ». L’objectif de cette recommandation était de refonder la famille sur la seule volonté (et non pas sur la biologie) et de poser le principe de l’acceptabilité et l’équivalence de tous les types d’unions et de procréation (adoption, PMA, GPA « pour tous »).

    Dès lors, manifester pour demander le retrait de la loi Taubira, c’est aussi manifester pour protéger la liberté de conscience des parents et leur droit inaliénable d’éduquer leurs enfants dans le respect des valeurs morales fondamentales, notamment s’agissant de la complémentarité homme-femme, de la sexualité et du sens de la vérité. Il y a de la haine et de la violence contre la conscience morale, le mariage et la famille qui sont perçus comme des obstacles à la liberté individuelle, à l’émancipation… et l’emprise idéologique des pouvoirs publics.

    Les expériences de la Russie, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de l’Espagne montrent aux familles françaises que rien n’est joué d’avance et que différents scenarii sont possibles. Ce qui se passera en France sera déterminant en Europe et dépendra du degré de mobilisation et de conscience politique des familles et des évêques. Mais sur le fond, la seule stratégie est de montrer en quoi consiste la véritable liberté, fondée sur la vérité. La vérité n’est pas inaccessible : c’est la vérité que tout enfant a un père et une mère et a besoin d’eux. Parce que ces enfants sont ceux des parents et non de l’État, les autorités publiques ont le devoir de respecter les droits des parents d’éduquer leurs enfants.

    Le témoignage de la liberté et de la vérité passe par l’éducation familiale, mais aussi par la manifestation publique, et si nécessaire par l’objection de conscience.

    Notes et références

    1. Voir LExpress.fr du 02/09/2012, Vincent Peillon pour l’enseignement de la « morale laïque ».
    2. Assemblée nationale, compte-rendu intégral de la deuxième séance du jeudi 14 mars 2013.
    3. Assemblée nationale, 3 février 2013. Le compte rendu intégral de la deuxième séance du dimanche 3 février 2013 rapporte une formulation légèrement différente que celle qui a été très largement rapportée dans les médias et que nous reproduisons.
    4. Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, 28 février 2013. Présentation orale de l’amendement par son auteur Mme Julie Sommaruga, député.
    5. Inspection générale des affaires sociales, GRESY Brigitte, GEORGES Philippe, Rapport sur l’égalité entre les filles et les garçons dans les modes d’accueil de la petite enfance, Décembre 2012.
    6. Lettre de Vincent Peillon, Ministre de l’Eduction nationale, aux recteurs, datée du 4 janvier 2013.
    7. September, 1st, 2008. In: http://www.cas-aranjuez.org/Colegio/Tablon/Documentos/CartaObispos.pdf
    8. affaire Ramos Bejarano et Autres c. Espagne, n° 15976/10
    9. Johanna APPEL-IRRGANG et autres contre l’Allemagne (no 45216/07)
    10. Affaires Johanna APPEL-IRRGANG et autres contre l’Allemagne (no 45216/07), Décision.
    11. Affaires Konrad contre l’Allemagne no. 35504/03 du 11 septembre 2006, et DOJAN et autres contre l’Allemagne du 13 Septembre 2011 N° 319/08, 2455/08, 7908/10, 8152/10, 8155/10 du 13 septembre 2011.
    12. Johanna APPEL-IRRGANG et autres contre l’Allemagne (no 45216/07)
    13. Folgero et autres contre Norvège, GC, no 15472/02, 29 juin 2007
    14. Il s’agit des régions de Ryazan, Archangel, Kostroma, St Petersburg, Novosibirsk, Magadan, Samara, de al Republique de Bashkortostan, du Territoire de Krasnodar et de Kaliningrad.
    15. D’après la définition donnée par la Cour Suprême russe, dans son arrêt du 15 Aout 2012 relatif à la loi de la Région Archange.
    16. Loi fédérale sur la protection fondamentale des droits des enfants (no. 124-FZ du 24 Juin 1998)
    17. La conscience de l’Europe, 50 ans de la Cour européenne des droits de l’homme, Conseil de l’Europe, octobre 2010.
    18. Conseil de l’Europe, Décision du Comité des Ministres lors de sa 1164e réunion (5-7 mars 2013) relative à l’affaire ALEKSEYEV contre Russie, 4916/07.
    19. La Commission de Venise est composée d’experts en droit constitutionnel ; elle s’est prononcée récemment sur la nouvelle Constitution hongroise.
    20. Communication to the Committee of Ministers of the Council of Europe concerning Alekseyev v. Russia (application no. 4916/07), by the Family and Demography Foundation, http://en.familypolicy.ru/read/240
    21. Voir le site internet des organisations Christian Concern et Christian Legal Centre.
    22. Voir l’article de Jean Mercier, Cour Européenne des Droits de l’homme : pas de discrimination antichrétienne, du 15 janvier 2013 paru dans La Vie.
    23. Affaires Eweida et autres contre le Royaume-Uni, n°48420/10, 59842/10, 51671/10 et 36516/10 du 15 janvier 2013.
    24. Tribunal Supremo, Recurso No. 192/2009.

    http://www.printempsfrancais.fr

  • La rue parisienne plus mobilisée que jamais contre le gouvernement

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - A partir de 19 heures, des milliers de personnes ont défilé, comme tous les soirs depuis huit jours, dans le cortège de La Manif pour Tous de Sèvres‑Babylone aux Invalides. L’ambiance était électrique. Des drapeaux arc‑en‑ciel, couleurs des militants homosexualistes, étaient présents en tête de cortège floqués du logo de la Manif pour tous. Lassée par toutes ces concessions à la bien‑pensance et ulcérée par les appels répétés à une union civile, Christine Boutin a fini par quitter le cortège de manière tonitruante.

    Que s’est‑il passé après la dispersion de la manif pour tous ?
    Entre 1.000 et 2.000 veilleurs se sont installés sur la pelouse des Invalides. Eclairés par des bougies, ils sont restés calmement assis à écouter des interventions, des lectures de passages de littérature française ou à chanter à voix basses.

    Près de la barrière de CRS de la rue de l’Université, les esprits se sont vite échauffés, bien aidés par les policiers en civil. De jeunes militants ont jeté quelques bouteilles sur les policiers, avant de tenter d’installer des barricades avec des barrières de chantier sur le quai d’Orsay. Ces prétendus dérapages n’ont, une fois de plus, provoqué aucun dégât matériel et aucun policier n’a été blessé.

    Comment cela s’est‑il terminé ?
    Le millier de manifestants restant, décidément bien peu dangereux, chantait des chants scouts ou dansait des farandoles. La police a fini par dégager la place vers 1 heure du matin en poussant tout le monde, veilleurs et manifestants, dans le métro, avec force gazage. De nombreuses personnes frôlaient l’asphyxie dans les couloirs du métro en raison des gaz. Plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés après la manifestation.

    Mais la province est également en pointe du combat contre la loi Taubira
    Hier soir, les villes de province se sont mobilisées en masse pour protester contre la surdité du gouvernement. Des veillées ou des manifestations se sont déroulées dans une trentaine de villes. A Lyon, des manifestants ont bloqué avec des barrières l’autoroute Paris‑Marseille près de l’échangeur de Perrache. Plusieurs d’entre eux ont été placés en garde à vue.

    Et la répression absurde continue
    Une jeune conductrice a été arrêtée cette nuit place du Trocadéro, alors qu’elle rentrait chez elle après la manifestation. Son crime : laisser flotter sur sa voiture un drapeau de la Manif pour tous.

    En dressant son procès‑verbal, le policier qui l’a verbalisée a reconnu qu’il avait pour consigne d’arrêter tout véhicule portant les couleurs de la Manif pour tous.

    http://fr.novopress.info

  • Pression de SOS Homophobie sur Le Salon Beige

    Mercredi en fin d'après-midi, nous avons reçu un courrier de SOS Homophobie nous demandant de supprimer deux commentaires qualifiés d'"homophobes" sur ce post. Il s'agit des commentaires de "paulau" :

    "Le lobby gay use d'un procédé stalinien."

    et de "Jean Delaforest" :

    "L'homophobie n'existe pas. Ce terme dialecticien a été inventé par la gaystapo pour sidérer tout opposant éventuel".

    Nous ne le ferons pas. Après avoir consulté nos avocats, nous maintenons notre première analyse: ces propos n'ont rien de répréhensible.

    Mais ce courrier nous montre que le lobby LGBT cherche à abattre (ou à faire taire, ce qui revient au même) les sites internet qui, comme votre blog préféré, se sont opposés à la loi Taubira. Nous ne nous laisserons pas faire. Non seulement notre combat continue contre la loi Taubira, mais, désormais, il va se doubler d'un combat pour notre liberté d'expression. A vrai dire, c'est d'ailleurs un seul et même combat: défendre la vérité sur le mariage, c'est aussi défendre notre droit à exprimer publiquement cette vérité.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • ALBERT SOREL : Un des plus grands historiens de son siècle

    Passionné de littérature, cet enfant de Honfleur se crut d' abord romancier avant de devenir célèbre par l'ampleur de ses travaux historiques. 

    Albert Sorel nait à Honfleur le 13 août 1842. Il va devenir une des gloires de son pays natal, compatriote de Lucie Delarue-Mardrus, d'Alphonse Allais ou d'Erik Satie, Mais, lui, il fera dans le genre sérieux, même s'il s'est cru d'abord poète et romancier.
    Après le collège d'Honlleur et quelques vers dans des revues locales, ce qui ne plaît guère à sa riche famille d'industriels, il quitte l'Estuaire pour partir étudier à Paris.
    Il se sent alors attiré avant tout par la littérature. Il considérera toujours comme son meilleur livre La grande falaise, récit épique dans lequel il mettait en scène d'anciens officiers révolutionnaires de la Grande Armée, nostalgiques des temps héroïques. Dans un paysage grandiose se nouent des complots dignes du Georges d'Esparbès des Demi-soldes. C'est aussi de sa jeunesse que date un autre roman, Le docteur Egra, et que fut esquissé, dès 1865, alors qu'il n'a que 23 ans, le joli proverbe L'eau qui dort, publié plus tard dans la célèbre Revue des Deux Mondes.
    Pourtant, il avait été un étudiant sérieux, suivant avec assiduité les cours de la faculté de Droit. Pour complaire à sa famille, il entre en 1866, grâce à la protection de François Guizot, aux Affaires étrangères. La guerre de 1870 va bouleverser sa carrière et il se retrouve à la délégation de Tours, vite accablé sous des tâches écrasantes. II en tirera plus tard la matière du premier livre qui va le classer parmi les meilleurs érudits: Histoire diplomatique de la guerre franco-allemande. Ayant épousé une Allemande après avoir participé aux négociations, il se rend bien compte qu'il n'est plus tout à fait à sa place au poste qu'il occupe.
    Tout, finalement, va commencer pour lui à trente ans par sa rencontre avec Emile Boutmy, son aîné d'une demi-douzaine d'années. Professeur à l'Ecole spéciale d'architecture, celui-ci bifurque vers une toute autre voie et fonde en 1872 l'Ecole libre des Sciences Politiques. II demande alors à Sorel de le rejoindre pour y assurer le cours d'histoire diplomatique, alors qu'il n'est pas véritablement historien et n'a encore jamais parlé en public.
    Fort préoccupé par la parution de ses romans, il ne prévoit pas alors que l'enseignement et l'histoire vont transformer sa vie, l'obligeant à s'intéresser aux opérations militaires, aux réformes législatives, aux querelles religieuses, aux traités commerciaux. Au fur et à mesure qu'il l'enseigne à de jeunes étudiants, vite subjugués par l'ampleur de ses horizons, il découvre les multiples aspects de la science dont il est en train de devenir le plus incontestable ses spécialistes.
    Ce poète va se révéler un homme du concret tout autant que du rêve, persuadé que les peuples demeurent dans une large mesure les artisans de leurs destinées, parce qu'il se refuse à voir dans ces peuples des abstractions. Sa philosophie, basée sur l'expérience, est simple : « En histoire, c'est l'homme qu'il faut rechercher partout et partout remettre à son rang. » 
    Reliant sans cesse le présent au passé, il voit dans la race « l'ensemble des caractères imprimés aux générations par la famille. »
    Disciple d'Hippolyte Taine, il n'est pas très loin non plus des idées de Frédéric Le Play, lui aussi originaire d'Honfleur et considéré comme le grand pionnier de la sociologie.
    Quatre ans après son entrée à l'Ecole des Sciences Politiques, Albert Sorel devient aussi secrétaire général de la présidence du Sénat, ce qui confirme la confiance qu'on lui témoigne en hautlieu.
    Ses diverses charges sont loin d'interrompre ses recherches et ses publications. En 1878, il publie La question d'Orient au XVIIl" siècle, qui sera suivi, quelques années plus tard, par L'origine de la Triple-Alliance. Son enseignement fait de lui un des guides de la jeune génération, celle de l' entre-deux-guerres, qui de 1870 à 1914 va vivre une sorte de veillée d'armes. Le professeur apprend d'abord à ses étudiants quel est l'essentiel de la vie d'un homme politique : « Il est comme le capitaine d'un voilier: les vents contraires l' obligent souvent à louvoyer, mais, s'il est vraiment digne de sa mission, il ne doit pas perdre de vue la boussole ou l'étoile qui fixe sa direction générale et le convie sans cesse à y revenir. » 
    Marqué par les épreuves de l'année terrible, il ne se cache guère d'être un partisan de la « Revanche ».
    Son grand souci est de bâtir une œuvre qui marquera les générations futures. Il y travaille avec acharnement. On le verra bien quand paraissent, entre 1885 et 1904, les huit volumes de sa gigantesque fresque: L'Europe et la Révolution française, qui en fera un des très grands historiens de son siècle.
    Il a trouvé son fil conducteur : « Les institutions politiques, dans leur variété et leur mobilité, ne sont qu'un décor superficiel, derrière lequel il faut découvrir les lois permanentes - géographie, génie de la race, circonstances extérieures - qui déterminent le cours constant de la nation vers ses destinées. C' est ainsi qu'aussitôt aux prises avec les difficultés pratiques, les révolutionnaires de 1793 ont fait litière de leur bagage théorique pour aller chercher dans les traditions de l'Etat monarchique et les buts nationaux qu'ils devaient s'assigner et jusqu'aux moyens de les atteindre. »
    Il s'attache particulièrement, dans le quatrième tome de sa grande fresque historique au problème des Limites naturelies, montrant que les Jacobins de « la patrie en danger » ont parfois repris quelques unes des grandes idées du Roi soleil; la Révolution, selon lui, voulant exercer sur les peuples la domination que la monarchie s'attribuait sur les Etats, Napoléon, à son tour, sera l'héritier de Louis XIV et du Comité de salut public.
    Cette continuité est une idée essentielle qui vient corriger les brutales ruptures d'une histoire chaotique et partisane,
    En bon Normand qui croit que « la vérité n'est pas toute entière d'un seul côté », comme le dira un jour un des successeurs à Sciences Po, son compatriote André Siegfried, il ne peut être que tolérant, citant souvent le principe du roi de Prusse selon lequel « Chacun est libre de faire son salut à sa façon, »
    Il est aussi journaliste et donne des chroniques au Temps ou au Gaulois, apparaissant comme un véritable maitre à penser de la fin du XIX" siècle. Nationaliste français, il n' en reste pas moins régionaliste normand et un de ses principes d'éducation restera intangible pour tirer le maximum de chacun de ses étudiants : « Ramenez-le à son sol natal, à la province dont vous l'avez déraciné, - en l'espèce notre glorieuse et généreuse terre normande; - la voix de ses pères le soustraira aux sollicitations dissolvantes et le remettra dans le bon chemin ... »
    Il ne faut donc pas s'étonner s'il publie un fort beau recueil de nouvelles Vieux habits, vieux galons, où revit l'épopée impériale, et surtout, un recueil d'articles particulièrement enracinés: Pages normandes qui paraîtra en 1907, quelques, mois après sa mort, C'est tout son pays natal et ses grands hommes, de Corneille à Flaubert et du peintre Boudin à  Maupassant, qui revit, avec les paysans et les pêcheurs qui furent les compagnons de sa jeunesse augeronne et honfleuraise.
    Par ailleurs, il fut un très proche parent de Georges Sorel, le plus singulier des socialistes révolutionnaires, Mais ceci est une autre histoire, comme dirait Kipling,
    Jean MABIRE

  • M. Valls, 500 criminels sont en liberté ! par Manuel Gomez

    Nous apprenons (de source officielle : ministère de l’Intérieur) que 500 fugitifs, aussi dangereux que Redoine Faïd, sont actuellement recherchés par toutes les polices du territoire.

     

    Nous apprenons également que tous ces fugitifs commettent, parait-il, tôt ou tard des erreurs qui permettent aux forces de l’ordre de les récupérer. Mais ce n’est pas toujours le cas puisque ces 500 fugitifs sont toujours en cavale.¢

     

     
    Mais surtout ce qui est  très étonnant, c’est d’apprendre que le seul service spécialisé doté de moyens techniques et scientifiques très sophistiqués se compose de seulement 20 policiers.

     

     

    N’est-il pas surprenant qu’un service aussi important pour notre sécurité soit si ridiculement constitué,  puisqu’il recherche exclusivement des individus appartenant au grand banditisme, des criminels de droit commun !

     

     

    La droite comme la gauche est responsable de ce manquement grave qui porte atteinte à notre sécurité.

     

     

    Monsieur Valls nous attendons que vous fassiez mieux que vos prédécesseurs et que vous dotiez ce service indispensable à la Nation de tous les spécialistes dont vous pouvez disposer et qui sont, sans aucun doute, mal employés ailleurs.

     

     

    Intervenez, avec l’énergie dont vous savez faire preuve dans d’autres circonstances, pour que les services en charge de la sécurité des Français soient dotés des moyens physiques et matériels afin d’atteindre cet objectif : permettre aux citoyens de ne plus avoir peur !

     

     

    Le gouvernement auquel vous appartenez veut recruter 1000 fonctionnaires afin de remplacer ceux qui, dans l’enseignement en particulier, souffrent d’absentéisme chronique ou sont planqués dans les méandres de leur administration.

     

    Si malgré la crise il est nécessaire de recruter que ce soit à bon escient et dans l’intérêt général.

    http://www.francepresseinfos.com/