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  • Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte – par Jean-Yves Le Gallou 23 avril 2013

    [Lu sur le Net ] Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte – par Jean-Yves Le Gallou

    PARIS (via Nouvelles de France) - Le vote de la loi Taubira ne sonne pas le retour à l’ordre LGBT protégé par les CRS. Il précède la poursuite, l’amplification, l’approfondissement et l’extension du domaine de la lutte. Le gouvernement va avoir du mal à faire rentrer le dentifrice dans le tube ! Chaud, chaud, le printemps sera chaud !

    Poursuite du domaine de la lutte : la bataille pour le référendum, le vote pour tous
    Une loi votée n’est pas une loi promulguée. Une loi promulguée peut être suspendue (comme le fut le CPE en 2006). Une loi promulguée peut être abrogée. Trois raisons pour les adversaires de la loi Taubira de maintenir la pression au moins durant tout le mois de mai, et de réclamer « le vote pour tous », le vote pour tous les Français, et non pas pour les seuls élus d’assemblées de moins en moins représentatives : rappelons que les députés socialistes qui ont voté la loi Taubira ont réuni seulement 16% des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de juin 2012. Pour apaiser les esprits, il faut faire les Français juges de la loi Taubira et les consulter par référendum. Laissez-nous voter !

    Approfondissement du domaine de la lutte : la bataille pour remettre l’école à l’endroit, la bataille pour les familles
    Le gouvernement promeut d’autres projets hostiles à la famille : mise en cause des principes fondateurs des allocations familiales, enseignement de la théorie du genre à l’école (dès la maternelle !). Depuis 30 ans les familles subissent les dérives aberrantes de l’Éducation nationale, dans l’enseignement public comme dans l’enseignement privé. Elles doivent relever la tête et s’opposer aux peillonneries. Les réunions de parents d’élèves et les réunions parents/profs doivent servir à faire entendre le point de vue des majorités. La France des invisibles doit cesser d’être silencieuse. Il faut aussi combattre mairie par mairie, département par département et région par région les subventions publiques accordées aux lobbies qui imposent leurs lubies.

    Extension du domaine de la lutte : la contestation et l’imagination ont changé de camp
    La bataille contre la loi Taubira a fait émerger de nouvelles formes d’action : veilleurs, happenings de rue, printemps français, mères en colère, apéros pour tous, mères pour la paix, Hommen, interpellations démocratiques de personnalités conformistes. Il est légitime de demander des comptes à ceux qui prétendent représenter le peuple et qui gouvernent au service des minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses, sectaires, financières ou immobilières. Le temps est venu de l’opposition « au quotidien » et sur tous les grands sujets, économiques, sociaux, sociétaux, fiscaux, urbanistiques. Ce n’est pas seulement « on ne lâche rien », c’est aussi « on ne lâche sur rien ». Y compris contre les médias quand ils se comportent en organes de propagande et non pas d’information. Il n’y a aucune raison de continuer à accepter sans mot dire les bidonnages et les Bobards. La crainte doit changer de camp. L’arme fatale : le rire, la dérision, la bonne humeur.

    Mai 2013, la revanche de mai 1968 ?
    Mai 68 a engendré un cycle de ruptures : ruptures morales (« Jouissons sans entraves »), rupture des identités (« Nous sommes tous des juifs allemands »), rupture des protections économiques (« Frontière=répression »). Les projets de François Hollande – dénaturation du mariage, droit de vote des étrangers, grand marché transatlantique – représentent l’aboutissement de ce cycle. La mobilisation du printemps 2013 peut en marquer la fin.

    C’est une rupture idéologique : le retour du sens, le retour des traditions, le retour des enracinements, la révolte de la majorité contre la dictature des minorités. C’est aussi une rupture technologique : c’est la classe médiatique qui a imposé l’idéologie Mai-68, ce sont les médias alternatifs qui la balayent. C’est enfin une rupture générationnelle : la génération 1968 – de Valls, ministre de l’Intérieur, à Bergé, ministre du nouvel ordre moral et médiatique – est bousculée par une génération de trentenaires ardents. La lotta continua ?Non, la lutte commence ! Sempre Avanti !

    http://fr.novopress.info

  • Communiqué du Comité de Soutien aux Victimes de la Répression

    csvr200.jpg« COMMUNIQUÉ DU 23 AVRIL 2013

    Ces dernières semaines ont vu une vague de répression intense de la part du gouvernement.

    Très minoritaire, apeuré et déconcerté face à l’ampleur de la grogne populaire contre le monstrueux projet de loi Taubira, il réagit avec une violence qu’on n’avait pas vue depuis longtemps : familles gazées, manifestants pacifiques allègrement matraqués, honnêtes Français tabassés en règle (dont un religieux), très longues gardes-à-vue parfaitement injustifiées, etc.

    Cela n’entame pas sensiblement la mobilisation et la détermination des défenseurs du mariage et de la famille.
    Néanmoins, les conséquences sont parfois graves pour les victimes du gouvernement : blessures physiques, traumatisme psychologique (par exemple pour des jeunes qui subissent 48h de garde-à-vue sans raison), perte d’emploi (pour au moins une personne – que suit le CSVR – suite à une GAV)… Et probablement conséquences judiciaires, car sur les centaines de personnes interpellées, certaines auront droit à un procès.

    C’est notamment le cas pour au moins 13 personnes, dont un religieux, qui passeront en correctionnelle à Paris.

    Le CSVR intervient déjà et fera de son mieux pour venir en aide aux Français victimes de cette répression illégitime.

    Pour remplir sa mission (et notamment subvenir aux frais d’avocats), il a besoin de votre aide. Vous pouvez adresser vos dons en allant sur cette page (préciser sur vos dons « répression Taubira »).

    Merci pour eux. Ne lâchons rien !

    Le bureau du CSVR
    www.csvr.fr »

    http://www.contre-info.com/

  • Aux a… urnes, citoyens !

    Contre un président de la république et un gouvernement tolérés par moins d'un Français sur cinq, nous exigeons la dissolution de l'assemblée et de nouvelles élections.
    "Aux a... urnes, citoyens!"
    Non pas dans l’esprit de marcher sus contre l'Autrichien venant au secours de Louis XVI, otage des révolutionnaires et bientôt martyr - ainsi qu'en appelait cette illustrissime girouette de Rouget qui, 22 ans plus tard, fera chanter "Vive le roi" pour célébrer la restauration de Louis XVIII - mais pour combattre, abattre et jeter bas des piédestaux du pouvoir l’énarchie actuelle qui préside si lamentablement aux destinées de notre Patrie.
    "Aux a... urnes, citoyens!"
    "Ils" se bousculent aux frontières... pardon, à celles de l’espace Schengen. Car la France n'a plus de frontières. Car la France n'est plus un état indépendant, mais une province asservie aux diktats de l'Europe de Bruxelles. Car la France n'est plus une nation souveraine, à preuve qu'elle n'a plus SA monnaie, obéit à des lois qui n'ont plus rien à voir avec son droit coutumier, n'aura bientôt plus d'armée et vendra peut-être la bombe à l'Iran, au Qatar ou, pourquoi pas à l'Algérie afin qu'ensuite, pour grande et définitive repentance, on la prenne sur la g..., paie un tribut au pouvoir supranational qui l'appauvrit au bénéfice d'autres "provinces" lesquelles, sans vergogne, s'empiffrent de la manne jusqu'au dernier euro et, néanmoins de nouveau impécunieuses, l'entraînent avec elles dans les abîmes de la ruine.
    Car la France n'est plus une PATRIE, notion de la plus haute élévation que nos envahisseurs méprisent et piétinent de leurs abjects panards « embabouchés ». Car la France n'est plus vraiment la FRANCE, quand ne sonnent plus dans les villes et villages les cloches de ses églises, et que répètent dans l'ombre islamique de leurs mosquées les muezzins impatients de déverser sur nous, du haut de leurs minarets, les insanités d'un culte étranger et que nous vomissons.
    Attila ravageant l'Occident, c'était hier; Troyes 451, les champs Catalauniques sont le prélude de sa fin.
    Le Maure fondant sur la France, c'était hier; Poitiers 732, Charles Martel, le vainc et le "fout" dehors.
    Le Maghrébin envahissant de nouveau la France, c'est aujourd'hui; Poitiers 2012, érection d’une mosquée...
    Les Albanais, les Kosovars, les Turcs... c'est demain la suprématie des hordes islamiques, les prémices de notre fin à nous, si nous continuons par trahison, forfaiture, collaborationnisme, impéritie, lâcheté, apathie, désintérêt, désunion, humanisme à la noix, à "offrir le cou aux égorgeurs d'Allah."
    Nous sommes pour eux des infidèles, des mécréants, dont ils veulent l'éradication? Ils sont pour nous comme une pourriture, dont une bonne lessive nous débarrassera.
    Jeanne d'Arc, bientôt célébrée, a bouté les Anglais hors de France; nous "foutrons" les islamistes dehors, demain ou après-demain, qu'importe! Nous y parviendrons.
    "Aux a... urnes, citoyens!"
    Contre un président qui n'a cessé de mentir durant sa campagne électorale afin de mieux circonvenir l’électorat, qui ne tient aucune de ses fallacieuses promesses, (il fait mieux en la matière que Sarko et c’est tout dire!) et qui, somme toute, est pire que son ministre Cahuzac en fait de duplicité. (Encore que, pour le second, il ne soit question que de fric, quand le premier est coupable, entre autres vilenies, de crime de lèse-concitoyens, et parmi ceux-là spécialement les " beaufs" qui n'ont voulu voir ni entendre, bienheureux simples d'esprit qui ont voté pour lui.)
    Contre un autocrate sans "c..." (c'est le sous-entendu volontairement abscons d'une Aubry), qui vire au stalinisme par veulerie; qui, ivre d'autosatisfaction, triste émule du Roi-Soleil, veut de Trierweiler faire une maîtresse d'État, allant jusqu'à avoir son Montespan dans son placard, et, qui peut savoir, nous préparant un futur héritier issu de ses scansions erratiques improbables, dont il pourrait convoiter en secret de faire "Moi Hollande II"...; qui, en attendant, entretient, aux frais des ploucs contribuables que nous sommes, et la dite favorite et l'un au moins des rejetons d'icelle.
    "Aux a... urnes, citoyens!"
    Contre un grand vizir (on ne le répétera jamais assez, repris de justice et néanmoins nommé par son maître au gouvernement du pays), qui accuse à la Chambre ses opposants d'avoir fait violences à son parti lorsqu'il était lui-même dans l’opposition... quand c’est lui et toute sa meute qui, dans ces jours où ils multiplient les mini-coups d'État, font violence à plus de soixante-dix pour cent des Françaises et Français électeurs. Ne comptons pas les autres, citoyens capables civiquement, trop pleutres ou trop « j'm'en foutistes » pour se mouiller, qui n'ont de fait qu'un droit: celui de la fermer... une fois de plus!
    "Aux a... urnes, citoyens!"
    Contre une ministre de la Justice (comment parvenir à se faire à cette réalité qu'une "black" indépendantiste, et qui devrait être en geôle pour atteinte à l' intégrité de l'État, soit garde des Sceaux de France?!), qui anéantit nos valeurs - non pas tant judéo-chrétiennes et laïquement nationales, que tout simplement raciales (dans le sens de l' humain à côté de l' animal), et se rit ouvertement des stériles gesticulations des élus qui osent, il est vrai en vain face à ce pouvoir socialo-écolo-gaucho despotique, ne pas cautionner ses condamnables dérives. Avez-vous constaté avec quel mépris, quels éclairs de méchanceté à peine contenue la Guyanaise toise les représentants du Peuple qui ne sont pas de sa coterie, se revanche de nos prétendus "crimes" contre les siens, et quel acharnement elle apporte à la destruction de notre société qu'elle hait d'une haine inextinguible?
    Retournons-lui son exécration, sans nuance ni état d'âme.
    "Aux a... urnes, citoyens!"
    Contre ce gouvernement "de gauche" pléthorique, vendu aux islamistes et autres Algériens, otage des minorités homosexuel(les), lâchement soumis à l'ignominieuse hydre qu'est l'Europe politico-économique abolitionniste de nos frontières, de notre monnaie, de nos libertés, de notre identité, de... Contre ce gouvernement "de gauche", qui pratique à tous les niveaux la chasse aux sorcières afin de mettre en place ses valets obséquieux pour mieux tenir le pays en son pouvoir. Contre ce gouvernement "de gauche", qui anéantit  notre puissance énergétique; ce ne sont pas les éoliennes - GPA - dont Duflot est la nouvelle mère, qui la remplaceront. (Cervantes a déjà mis en scène de tels moulins à vent; mais le vent n'est-il pas la spécialité de la "gent" de senestre?). Contre ce gouvernement "de gauche", qui ne fait rien pour endiguer la désespérante descente aux enfers de notre génie, de nos industries, de nos entreprises petites et grandes, de nos emplois (ou plutôt non-emplois), en dépit des trépignements hystériques de l'inconséquent Montebourg. Contre ce gouvernement "de gauche", qui en bon pleutre apôtre du pacifisme, comme en 1939, détruit notre armée. Contre ce gouvernement "de gauche", qui poursuit devant les tribunaux aux mains de magistrats godillots les policiers plutôt que les assassins, et protège tout criminel dès lors que son faciès est tout sauf caucasien. Contre ce gouvernement "de gauche", qui...
    "Aux a... urnes, citoyens!"
    Contre un pouvoir qui permet aux malfaisants, pour le plus grand nombre impatients de nous égorger et de violer filles et femmes blanches ainsi qu'ils l'ont fait des "moukères Pied-Noir" et de leurs coreligionnaires ayant eu le tort d'être fidèles à la France (qui le perpètrent à cette heure en Égypte, pour se borner à ce tragique exemple), de nous insulter dans les rues de leur cul levé en l'air dans l'adoration de leur prophète de malheur, misérable libidineux pédophile particulièrement friand de cette gourmandise qui se niche entre les fesses, quand ils ne nous traitent pas de "putains de Français", ou ne nous promettent : "J'nique ta mère; j'encule ta sœur"... Euphémismes comparés à leurs réels propos, qu'une Frigide Barjot, bien réellement "barje", doit sans doute prendre pour de douces promesses de félicité. Tandis que, dans le même temps, le ministre de l'intérieur - (finalement avec ce type, l'expression devient un vilain mot) -, nostalgique des atrocités hispaniques de 1936-39, fait charger et gazer par ses sbires casqués, brandissant la matraque et la bombe lacrymo, des citoyens ayant l'audace de se croire en démocratie et de manifester leur mécontentement, parce que "ces sales cons d' empêcheurs de tourner en rond, y compris les enfants des dits sales cons" refusent de voir leur pays basculer dans le chaos de la confusion des genres et inféodé bientôt à une ethnie esclave des divagations pseudo mystiques, mais concrètement criminelles, d'un aliéné dépravé dont les os pourrissent depuis bientôt quatorze siècles dans le sable-cercueil d'Arabie.
    "Aux a... urnes, citoyens!"
    Contre les profiteurs, menteurs, spoliateurs, concussionnaires, malversateurs, spéculateurs, fraudeurs, tricheurs, népotistes... fripons de basse engeance sans parole, sans honneur, socialos en un mot, qui se gobergent avec nos sous, tandis que nos salaires, nos appointements, nos soldes, nos gages, nos émoluments, nos traitements, nos honoraires, nos rémunérations, nos retraites, nos pensions, et même nos flasques chaussettes (triste livret A) sont les cibles de leur insatiable cupidité!
    Les socialistes sont, de tous les politiques "ordinaires" au pouvoir depuis 1879, les maquereaux infâmes d'une gueuse qu'ils confondent avec la république!
    Ils nous mènent à l'abattoir... mais à l'abattoir halal...
    Ne nous laissons pas faire, il en va de notre survie...
    Révoltons-nous!
    "Aux a... urnes, citoyens!""

    Bons entendeurs, je vous salue !

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Galante compagnie royale

    Jamais la monarchie en France ne fut misogyne. Les femmes n'étaient pas successibles parce qu'elles risquaient par mariage de faire tomber le royaume entre des mains étrangères, mais leur rôle fut souvent capital : ainsi le règne de François 1er ne se comprend bien que si l'on connaît l'essaim de femmes d'exception qui consacrèrent leur vie au bel et galant homme qu'il était.
    D'où l'immense intérêt de l'ouvrage de Christiane Gil intitulé Les femmes de François 1er - une histoire toujours palpitante, souvent grandiose, parfois irritante, jamais confinée dans les alcôves, et tout imprégnée du tragique de la fragilité humaine et aussi nationale... On peut se demander comment, sans ces femmes admiratives qui, par leur bon sens, leur autorité, leur diplomatie, leur charme... ont réchauffé son courage, François 1er aurait pu maintenir la France contre les incessantes convoitises de Charles Quint, tout en favorisant l'éclosion extraordinaire des Beaux Arts.
    Pourtant le roi n'était pas un personnage falot. S'il aima les femmes, il ne les écouta pas toujours et, éternel enfant gâté, les fit parfois trembler et souffrir...
    Louise, Claude, Françoise...
    D'abord sa mère, Louise de Savoie (1476-1531). Cette fille de Philippe de Bresse (un cadet des Savoie) et de Marguerite de Bourbon, fut toute jeune veuve de Charles d'Angoulême, cousin de Louis, duc d'Orléans ; elle se consacra alors d'un amour total à ses enfants, Marguerite, née en 1492, et François, né en 1494, sans trop savoir quel destin leur préparait l'Histoire, jusqu'au jour où la mort (1498) de Charles VIII sans dauphin fit du duc d'Orléans le roi Louis XII et du jeune François (le plus proche neveu) l'héritier présomptif du royaume.
    Louise vit d'un assez mauvais œil Louis XII marier le beau François (très tôt coureur de jupons) à Claude, sa fille chétive, dont la main avait failli être donnée au fils des souverains espagnols, Charles - le futur Charles Quint... Pourtant, le 25 janvier 1515, le couronnement de François fut une apothéose pour Louise qui dès lors allait veiller jalousement sur ce « César », en mère idolâtre mais non possessive. Elle avait, écrit Christiane Gil, « l'instinct du pouvoir et une intelligence réaliste ».
    En cette année 1515 - l'année de Marignan ! -, tout souriait au jeune roi, qu'un torrent de tendresse portait vers la belle Françoise de Foix, épouse de Jean de Laval, comte de Châteaubriant, représentant du roi aux États de Bretagne : elle devait consoler le roi quand en 1519 les électeurs du saint empire germanique lui préférèrent Charles Quint. Pour Françoise, François allait désormais bâtir Chambord...
    Le ciel s'assombrit sur l'Europe dès 1521. L'affrontement entre François Ier et Charles Quint - deux bouillants souverains - était inévitable. L'enchevêtrement, que Christiane Gil démêle sans jamais dérouter le lecteur, des amours, des faits d'armes cruels et des controverses religieuses sans concession, où l'on voit le roi pleurer sincèrement son épouse Claude - cette grande âme dont il s'était trop peu occupé -, puis le parlement s'agiter, puis le cousin de Louise, le connétable de Bourbon (amant éconduit ?) trahir la France, puis le roi devenir après le désastre de Pavie (1524) le prisonnier de l'empereur - autant d'occasions d'admirer la diplomatie de Louise alliant le souci de l'unité du royaume à celui de l'inévitable bouleversement des alliances.
    Marguerite, Anne, Éléonore, Diane...
    Auprès d'elle, veillait aussi la sœur très aimante du roi, son « double », sa « mignonne », Marguerite, récemment veuve du duc d'Alençon. C'est elle qui devait négocier la délivrance de François 1er, au prix de la promesse de mariage de celui-ci avec Éléonore, la sœur de Charles Quint, mais aussi de l'atroce traité de Madrid (1526) signé sous la contrainte et de la détention en échange à Madrid des deux fils aînés du roi, François, dauphin, huit ans, et Henri, duc d'Orléans, sept ans.
    Rentré en France, le roi put serrer sur son cœur sa mère et sa sœur, lesquelles, pour le détourner de Françoise de Châteaubriant (qu'il n'oublierait pourtant jamais !), poussèrent dans ses bras la jeune et fine Anne d'Heilly.
    Au milieu des fêtes somptueuses de la cour, ayant épousé Henri d'Albret, roi de Navarre, Marguerite restait la première dame du royaume et ne songeait, avec sa mère Louise, qu'à établir la paix en Europe. Désir qui animait aussi Éléonore, sœur de l'empereur, qui devint reine de France en 1530 après avoir aidé les deux autres femmes à négocier la délivrance des enfants royaux. Éléonore allait désormais œuvrer à la toujours fragile conciliation entre son frère et son mari, sans oublier le non moins coriace Henri VIII, roi d'Angleterre.
    La nouvelle favorite, Anne d'Heilly, bientôt duchesse d'Étampes, vit sans plaisir prendre la place de confidente du roi celle qui consola celui-ci dans son immense chagrin à la mort de sa mère (1531) : Diane de Poitiers, dame de Saint-Vallier, épouse du grand sénéchal de Normandie, Louis de Brézé. Cette femme un peu hautaine, séduisante par son esprit, sa culture et ses manières raffinées allait bientôt faire son "galant" du jeune Henri - lequel allait devenir dauphin après la mort en 1536 de l'aîné François au château de Tournon et serait en 1547 le roi Henri II. Diane arrangea le mariage célébré en 1533 du jeune prince avec sa parente Catherine de Médicis, nièce du pape Clément VII.
    Servir la paix
    Dans ce tourbillon de fêtes et de rivalités, d'allégresses et de cruautés, de jeunesses avides et de maturités résignées, sur fond de poèmes de Clément Marot, de constructions de châteaux, de débats acharnés en matière de goût artistique, et sur un arrière-fond toujours lourd de menaces de guerre étrangère et de guerre religieuse, le règne de François Ier est en lui-même un chef-d’œuvre de la Renaissance.
    Christiane Gil le montre excellemment. Ses récits des grandes "entrées" triomphales du roi aux côtés de son épouse devant Dieu (Claude, puis Éléonore) et jamais de la maîtresse du moment, illustrent le tact du souverain donnant à son peuple, par le spectacle d'une famille vouée au pays, des raisons de joie et d'espérance.
    De toutes ces grandes dames, Marguerite de Navarre reste la plus attachante. Dominant souvent la Cour, elle aima son frère avec une abnégation extraordinaire. François fut très dur pour elle, allant jusqu'à laisser prendre un moment le flambeau à sa maîtresse Anne, duchesse d'Étampes, ...avant de rappeler de toute urgence Marguerite ! Mais à la Cour, comme dans son refuge de Nérac en Navarre d'où elle lui écrivait sans cesse, elle s'employa tant qu'elle le put à empêcher le roi de se laisser déborder par les extrémistes de la Sorbonne qui envoyaient les protestants sur le bûcher. Pour cette grande mystique, auteur de beaux ouvrages de poèmes et de réflexions spirituelles, tournée tout entière vers la lumière divine, l'ouverture, parfois maladroite, aux tenants des idées luthériennes, ne venait que d'un désir ardent de voir l'Église se réformer. Jamais elle ne remit en cause l'autorité du pape. Elle mourut en 1549 (deux ans après François) atterrée du spectacle des guerres de religion qui se déclenchaient.
    Or, sa fille Jeanne avait épousé en 1548 Antoine de Bourbon et allait donner le jour au prince qui serait appelé au trône après l'extinction des Valois : Henri IV, lequel mettrait fin aux guerres de religion dans l'esprit qu'eût sans doute aimé sa grand-mère. Dans l'arbre généalogique d'une lignée royale, la sève du bien commun circule toujours à travers les péripéties politiques et sentimentales..
    Michel FROMENTOUX L’Action Française 2000– du 7 au 20 juillet 2005
    * Christiane Gil : Les Femmes de François 1er. Éd. Pygmalion, 336 pages, 19,90 euros.

  • Mariage : RIP

    L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi Taubira détruisant le mariage par 331 voix contre 225 (566 votants). En première lecture, le projet de loi avait obtenu 329 voix pour, 229 contre, sur 558 suffrages exprimés.

    Détail des votes (source) :

    Députés UMP ayant voté pour (à faire battre lors des prochains scrutins) :

    • Benoist Apparu
    • Franck Riester

    A noter que M. Marcel Bonnot, M. Luc Chatel, M. Alain Chrétien, Mme Marianne Dubois, M. Henri Guaino qui étaient présents au moment du scrutin ou qui avaient délégué leur droit de vote ont fait savoir qu'ils avaient voulu "voter contre" (ils apparaissent comme ayant voté oui).

    Députés UMP s'étant abstenus (à faire battre lors des prochains scrutins) :

    • Nicole Ameline
    • Nathalie Kosciusko-Morizet
    • Pierre Lellouche
    • Bruno Le Maire
    • Édouard Philippe

    Députés UDI ayant voté pour (à faire battre lors des prochains scrutins) :

    • Jean-Louis Borloo
    • Philippe Gomès
    • Yves Jégo
    • Sonia Lagarde
    • Jean-Christophe Lagarde

    Députés PS ayant voté contre (à féliciter pour avoir gardés leur liberté) :

    • Bernadette Laclais
    • Jérôme Lambert
    • Patrick Lebreton
    • Gabrielle Louis-Carabin

    Députés radicaux ayant voté contre (à féliciter pour avoir gardés leur liberté) :

    • Ary Chalus
    • Thierry Robert

    Députés communistes ayant voté contre (à féliciter pour avoir gardés leur liberté) :

    • Bruno Nestor Azérot
    • Patrice Carvalho
    • Alfred Marie-Jeanne
    • Jean-Philippe Nilor

    Les députés non-inscrits ont tous voté contre.

    E
    Le Printemps français ne lâche rien :

    P"Aujourd’hui, le gouvernement de François Hollande va lier son sort à la loi Taubira par un vote solennel à l’Assemblée. Il devra en subir les conséquences… François Hollande sera allé jusqu’au bout de l’illégitimité : seul Président de la République à tomber à moins de 25% d’opinion favorable, et ceci avec moins d’un an de présidence, il est aussi celui qui a le plus bafoué la démocratie en si peu de temps. François Hollande refuse d’écouter des millions de manifestants qui se mobilisent depuis six mois. Il rejette une pétition historique de 700.000 signatures. Il fait voter une loi inique et controversée à main levée au Sénat. Il bouleverse l’agenda parlementaire…

    François Hollande trahit tous les idéaux républicains. Il restera dans l’histoire comme celui qui a provoqué la plus grave crise sociétale en France depuis mai 68. Celui dont les ministres se sont révélés menteurs, tricheurs et fraudeurs à peine nommés. Celui qui aura été incapable de lutter contre le chômage ou l’insécurité. Avec un pareil bilan, n’importe quel homme d’Etat renoncerait à ses chimères… Pas François Hollande ! Pourquoi ? En faisant voter la loi Taubira dans ces conditions, François Hollande révèle la vraie nature de cette loi. Elle est la marque d’une idéologie à laquelle il est prêt à tout sacrifier. En faisant cela, François Hollande livre son sort à la rue !

    A partir d’aujourd’hui, nous entrons en dissidence contre le régime de François Hollande. Quand tous les moyens légaux ont été épuisés, il ne reste que l’insoumission ! On ne lâche rien".

    En signe de deuil, le Printemps Français appelle à manifester ce soir avec un brassard noir et vous invite à porter désormais un ruban noir à la boutonnière.

    Les cloches de nombreuses églises viennent de sonner le glas.

    A Lyon, l'association Cosette et Gavroche composée de 600 membres pour la plupart universitaires, médecins, éducateurs, professeurs, déplore que par pure idéologie cette loi ait été votée contre l'avis MichelJanvades associations familiales, de l'Académie des sciences morales et politiques, de la majorité des Maires de France et de millions de Français. L'Association Cosette et Gavroche dont les seuls buts sont la défense de l'Enfant appelle les Rhônalpins à se mobiliser massivement pour la manifestation régionale de Lyon le 5 mai à 14 heures et pour la manifestation nationale de Paris le 26 mai.

    Par souci de protéger les plus fragiles que sont les enfants, l'association Cosette&Gavroche enverra dès demain une lettre au Président de la République lui demandant de ne pas promulguer cette loi qui viole les consciences, perturbe les sentiments et bafoue l'intelligence.

    Les sénateurs de droite (UMP, UDI) viennent d'annoncer avoir saisi le Conseil constitutionnel. ce recours est suspensif. La loi n'est donc pas adoptée.

    Jean-Claude Gaudin, Président du groupe UMP du Sénat et François Zocchetto, Président du groupe UDI-UC et 138 de leurs collègues ont saisi ce jour le Conseil constitutionnel sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Le recours s’appuie notamment sur les motifs suivants :

    • Insuffisance manifeste des travaux préparatoires.
    • Conflit de la loi avec les règles en vigueur du droit public international.
    • La définition du mariage, principe fondamental reconnu par les lois de la République, ne peut être modifié par une loi simple.
    • Les dispositions relatives à la filiation adoptive violent le principe du droit au respect de la vie privée familiale, le principe de la dignité de la personne et celui d’égalité de la personne, tous principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.
    • Les règles de dévolution du nom de famille inscrites dans la nouvelle loi sont modifiées pour tenter de trouver une solution à l’établissement d’une filiation artificielle.

    Manifestation LMPT à 19h à Sèvres-Babylone et dans la plupart des villes de France, suivies de veillées : on ne lâche rien.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les méthodes policières contre des manifestants pacifiques

    Extrait du témoignage d'un manifestant qui prenait en photo les policiers en civils, paru sur Nouvelles de France :

    "[...] vers Montparnasse, une dizaine de policiers en civil nous sont tombés dessus : « Donnez-nous votre appareil ! », nous ont-ils dit. Ils étaient à plusieurs sur moi et me l’ont finalement arraché des mains. « Ils prennent des photos des collègues », entendis-je à ce moment. Puis, ils nous ont sorti de la manifestation, par les bras et les jambes, au nez et à la barbe du service d’ordre de la Manif pour Tous, censé protéger les manifestants. Ils nous ont caché derrière les piliers du centre commercial, m’ont violemment jeté par terre. L’un a mis son pied sur ma tête, appuyant et bougeant. « Vous faites moins les malins, maintenant », m’a-t-il dit alors que, la mâchoire bloquée, je ne pouvais pas répondre. Un ami, qui avait l’épaule fêlée et des ligaments déchirés, leur a tout de suite signalé. Au lieu de faire attention, les policiers ont appuyé dessus afin qu’il réponde à leurs questions. Ils voulaient savoir si nous travaillions pour le site Copwatch. J’ai subi une fouille sommaire sur place avant d’être menotté puis conduit dans un panier à salade dans une rue à gauche. En route vers un commissariat du nord de Paris, les policiers se sont moqués de nous en visionnant les photos personnelles qui étaient sur ma carte. À un policier, j’ai demandé s’il n’avait pas honte de ce qui se passait depuis quelques semaines, de faire partie d’une police qui frappe et arrête des jeunes, dans leur immense majorité pacifiques. Il m’a répondu, sans la moindre ironie : « Je suis payé pour frapper et j’aime ça ». Au commissariat, nos identités ont été vérifiées et les policiers ont écrit que nous avions eu contre eux – l’un était de couleur, des paroles racistes, ce qui est évidemment totalement faux. Les seules paroles que nous avons pu avoir sont « fasciste », « vous n’avez pas honte ? »."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

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  • Alain Escada dénonce la “dictature socialiste”

    Alain Escada président de l’Institut Civitas muscle et radicalise son discours lors de la manifestation “Manif pour Tous” du 21 avril 2013 aux invalides à Paris. Il s’en prend également à Frigide Barjot.

    http://www.gloria.tv/?media=432909