Wayne Madsen a compilé les archives de la CIA (Central Intelligence Agency). Ses travaux l'ont amené à relever des liens très étroits entre l'agence de renseignement et des membres de la famille de l'actuel Président américain Barack Obama. Ce journaliste d'investigation fait ainsi toute la lumière sur la collaboration du père d'Obama, de sa mère et de son beau-père dans des opérations montées par la CIA. La famille Obama a collaboré avec l'Agence à un moment où la Bannière étoilée cherchait à contrecarrer l'influence sino-soviétique dans les cercles étudiants et l'émergence de représentants politiques proches de Moscou sur les continents africain et asiatique. Les activités de cette famille occultées par la presse internationale, n'ont pas fini de livrer leurs secrets. Cet exposé a pour intérêt de révéler avec précision ce que l'on nous cache.
Fondée en 1953 par Eldridge Haynes et son fils Elliot Haynes, la Business International Corporation est une société façade de la CIA. Ayant pour objectif de soutenir les entreprises américaines implantées à l'étranger, elle organisait par ailleurs des conférences réunissant des leaders politiques et des journalistes employés comme agents secrets pour le compte des États-Unis. Dans les années 1960, la mère du Président américain, Ann Dunham Stanley, a travaillé en Indonésie pour des sociétés-écrans de la CIA comme la Fondation Ford ou l’East West Center rattaché à l'Université de Hawaï. L'East West Center est un organisme établi en 1960 sur l'initiative du Congrès américain, pour renforcer les relations entre les peuples et les nations de la zone Asie-Pacifique avec les États-Unis. En 1965, alors que le jeune Barack avait quatre ans, A. Dunham y rencontra son second mari, Lolo Soetoro. Il est le beau-père de Barack Obama. Cette même année, Lolo Soetoro est appelé en Indonésie pour assister le général Suharto - de confession musulmane et deuxième Président indonésien de 1967 à 1998 - dans le renversement de Sukarno. Celui-ci, musulman et communiste, fut le Premier Président indonésien de 1945 à 1967. C'est lui qui en 1945, proclama l'indépendance de l'Indonésie, nation qui avec 240 millions d'habitants, est aujourd'hui la plus peuplée du monde musulman.
Barack Obama Sr, le père du Président Obama, avait rencontré A. Dunham en 1959, lors d'un cours de russe à l'université de Hawaï. Il avait été désigné pour accompagner deux cent quatre-vingt étudiants asiatiques et africains dans des établissements universitaires implantés aux États-Unis. Cette mission avait pour objectif de former et d'endoctriner les futurs agents d'influence. L'Asie et l'Afrique devenaient un terrain de lutte de pouvoir entre les États-Unis, l'Union soviétique et la Chine, tous trois désireux d'étendre leur domination sur des pays nouvellement indépendants ou en passe de le devenir. En 1961, Obama Sr épousa Ann Dunham Stanley sur l’île de Maui, la deuxième plus grande île de l'archipel de Hawaï.
TOM MBOYA, L'HOMME DE MAIN DE LA CIA
La CIA avait recruté Tom Mboya dans le cadre de « libération sélective ». Ce programme avait pour principe d'isoler le Président Kenyatta, fondateur de la république du Kenya et considéré par la CIA comme une personne « non fiable ». T. Mboya était un pilier de la politique kenyane. Il fut le fondateur du People's Congress Party ainsi qu'un artisan de la fondation du parti Kanu (Kenya African National Union). Il participa aux négociations ayant conduit à l'indépendance du Kenya en décembre 1963. T. Mboya reçut une subvention de cent mille dollars de la Joseph P. Kennedy Foundation dans le cadre du programme d'invitation d'étudiants étrangers aux États-Unis. Obama Sr était un ami de T. Mboya. Quand il fut assassiné en 1969, le père d'Obama témoigna au procès de son meurtrier. Obama Sr avait quitté Hawaï en 1962 pour étudier à l'Université de Harvard dans le Massachusetts. Divorcé d'Ann Dunham en 1964, il épousa Ruth Niedensand, une étudiante juive américaine de l'université ; et retourna avec elle au Kenya, où ils eurent deux fils. Ce mariage se solda aussi par un divorce. Obama Sr avait travaillé aux Ministères des Finances et des Transports kenyans. Il décédera dans un accident de la circulation en 1982 à Nairobi, capitale du Kenya.
Des documents de la CIA démontrent que Tom Mboya fut un important agent d'influence de la CIA. D'après un rapport secret émanant de la CIA, CIA Current Intelligence Weekly Summary du 19 novembre 1959, T. Mboya avait la mission de contrôler les gauchistes lors de la seconde Conférence panafricaine (All-African People's Conférence, AAPC) qui se déroula en Tunisie en 1961. À cette occasion, le conservatisme de Mboya est perçu comme un contrepoids à la politique communiste du clan Nkrumah. Celui-ci, président du Ghana de 1960 à 1966 et soutenu par les « représentants sino-soviétiques », décédera des suites d'un cancer de l'estomac en 1972 dans un hôpital de Bucarest. T. Mboya avait bénéficié d'une bourse d'étude pour s'inscrire à l'Université de Hawaï. Dans un autre rapport secret de la CIA du 3 avril 1958, il est écrit : « [Mboya] est un des leaders africains les plus prometteurs ». Un autre document du 18 décembre 1958 décrit le nationaliste kenyan Mboya comme un « jeune porte-parole capable et dynamique ». Il est considéré comme un adversaire des "extrémistes" à l'instar de Nkrumah. Dans le milieu de la diplomatie américaine, on pense que l'assassinat de T. Mboya pourrait être l'œuvre d'agents chinois. Toutes les ambassades du Kenya avaient, pour cette occasion, mis leurs drapeaux en berne, à l'exception de la république populaire de Chine.
DUNHAM ET BARRY SOETORO ET L'ACTIVITÉ SECRÈTE DE L'USAID
En 1965, un nouveau président, Howard P. Jones, fut nommé à l’East-West Center. Il avait été ambassadeur des États-Unis en Indonésie de 1958 à 1965, lorsqu'à Djakarta (capitale de l'Indonésie) Soharto et les agents de la CIA renversèrent Sukarno. Le 10 octobre 1965, Howard P. Jones publia un article dans le Washington Post où il prenait position pour Soharto dans le coup d'État fomenté contre Sukarno. Il parlait de la nécessité de ce « contre-coup d'État » pour reconquérir un pouvoir perdu, lors du coup d'État initial mené le 30 septembre 1965 par les communistes. Jones ne déclara jamais que Soharto avait bénéficié de l'appui de la CIA. Deux jours après le contre-coup d'État de Soharto, les participants à une manifestation orchestrée par la CIA, incendièrent à Djakarta le quartier général du PKI (Parti communiste indonésien), proche de Pékin. Devant l'ambassade américaine qui abritait un bureau de la CIA, des manifestants défilaient et criaient : « Longue vie à l'Amérique ! ». Néanmoins, l'histoire des relations entre l'Amérique et l'Indonésie est particulièrement riche en rebondissements : en 1992, un certain James Riady, protégé de Soharto, sera accusé d'avoir injecté plus d'un million de dollars dans des contributions illégales à la campagne présidentielle de Bill Clinton.
En 1960, Dunham est enceinte de Barack Obama. Elle abandonne alors des études commencées à l'Université de Hawaï. À l'automne 1961, elle reprend les cours à l'Université de Washington ; et se réinscrira à l'Université de Hawaï de 1963 à 1966. Lolo Soetoro qui a épousé Dunham en mars 1965, quitte Hawaï pour l'Indonésie le 20 juillet 1965, soit trois mois avant les opérations de la CIA contre Sukarno. Promu au grade de colonel par Soharto, Lolo Soetoro est rappelé à Djakarta pour contribuer au contre-coup d'État (qui destitua Sukarno). En 1967, installée en Indonésie avec son fils Barack Obama, Dunham enseigne l'anglais à l'ambassade des États-Unis de Djakarta pour le compte de l’USAID. Créée en novembre 1961, l'United States Agency for International Development (Agence des États-Unis pour le développement international) qui tire son origine du Plan Marshall, est chargée du développement économique et de l'assistance humanitaire dans le monde. Étant une des antennes les plus importantes de la CIA, elle a été impliquée dans des opérations secrètes. Le 9 février 1971, le journal Washington Star expose que l’USAID ravitaillait l'armée laotienne en riz, qu'elle revendait à l'armée nord-vietnamienne. L’USAID et la CIA ont utilisé les livraisons de riz pour obliger la tribu laotienne des Meo à entrer dans le camp des États-Unis contre les communistes.
LA MERE D'OBAMA ET LES COURS DE RUSSE
Les cours de russe que Dunham a suivi à Hawaï, sont très utiles pour les activités de la CIA en Indonésie. Les archives montrent qu'Ann Dunham et plusieurs agents de la CIA en poste à Djakarta, avant et après le coup d'État de 1965, étaient russophones. Une note déclassifiée du 2 août 1966, écrite par Bromley Smith, le secrétaire général du Conseil de sécurité national des États-Unis, mentionne que le Japon, l'Europe occidentale, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Malaisie et les Philippines avaient accueilli avec faveur la nouvelle du contre-coup d'État de Soharto : il permet le positionnement d'une Indonésie non-alignée sur Pékin.
Dans un article du 10 juillet 1971, le New York Times accusait l'USAID et la CIA d'avoir "perdu" 1,7 milliard de dollars dans le CORDS (Civil Opérations and Revolutionary Development Support). Ce programme avait pour mission de coordonner les opérations civiles et militaires américaines de "pacification" au Vietnam. Il visait aussi à établir une « cartographie humaine » du terrain, permettant d'identifier les personnes et les groupes suspectés de soutenir les vietnamiens communistes. Dans cette guerre particulièrement meurtrière, la CIA pratique la torture et assassine des civils et des moines bouddhistes dans des villages du Vietnam. Certains financements provenant de l'USAID ont été injectés dans une compagnie aérienne appartenant à la CIA : Air America. En Thaïlande, le financement par l'USAID du Programme de Développement rural accéléré (Accelerated Rural Development Program) cache en réalité des opérations contre la guérilla communiste. En 1971, peu avant le début de la troisième guerre indo-pakistanaise, les fonds de l’USAID destinés aux projets de travaux publics dans la partie orientale du Pakistan, ont été utilisés pour entretenir une force militaire sur la frontière avec l’lnde. Ces exemples prouvent que les fonds de l'USAID servent des intérêts bien différents de l'assistance humanitaire dans le monde.
OBAMA ET SES GRANDS-PARENTS MATERNELS : MADELYN ET STANLEY DUNHAM
En 1972, le directeur de l'USAID admet que la CIA a instrumentalisé cette organisation pour effectuer des opérations au Laos. LUSAID servait ainsi de couverture idéale pour les opérations de la CIA en Indonésie, aux Philippines, au Sud-Vietnam, en Thaïlande et en Corée du sud. Dans le Sud-est asiatique, les projets de l'USAID sont soutenus par le SEADAG (Southeast Asian Development Advisory Group), un groupe développant des projets publics en Asie, et tenu, bien entendu par la CIA. Toujours en 1972, le programme Food for Peace contrôlé par l'USAID et par le Ministère de l'Agriculture des États-Unis, a été financé pour mener à bien des projets militaires au Cambodge, en Corée du sud, en Turquie, au sud-Vietnam, en Espagne, à Taïwan et en Grèce. Grâce à tous ces réseaux financiers, cette même année, l'USAID put appuyer les forces nord-yéménites contre le gouvernement du Sud-Yémen défendu par des socialistes opposés à l'hégémonie américaine dans la région.
Une des institutions affiliées aux travaux de l'USAID en Indonésie est la Fondation Asie (Asia Foundation). Fondée en 1950 avec l'aide de la CIA, elle s'oppose à l'expansion communiste en Asie. Toujours dans la sphère des activités de la CIA, le Bangladesh constitua aussi une étape dans l'itinéraire d'Ann Dunham. En 1972, retournant en Indonésie, elle confia la garde de Barack à sa propre mère qui résidait à Hawaï et occupait le poste de vice-président de la Banque de Hawaï à Honolulu, une autre couverture de la CIA. Madelyn Dunham fut la première femme à exercer cette charge. Plusieurs sociétés de façade de la CIA avaient leur compte à la Banque de Hawaï. Madelyn Dunham s'est servie des comptes cachés de la CIA pour transférer des fonds à l'attention des dictateurs asiatiques, à l'instar du Président de la république des Philippines Ferdinand Marcos, du président de la république du Vietnam Nguyen Van Thieu et du Président de la république indonésienne, le général Soharto. Par l'intermédiaire de cette banque, la CIA soutenait ses représentants politiques dans la zone Asie-Pacifique.
LA BBRDW : LES LIENS D'UNE SOCIÉTÉ BANCAIRE AVEC LA CIA
À Honolulu, la BBRDW (Bishop, Baldwin, Rewald, Dillingham&Wong) fut une des sociétés bancaires les plus utilisées par la CIA pour le blanchiment de l'argent sale. Le sénateur Daniel Inouye, membre du Comité des agents secrets du sénat américain (USA Senate Select Commutée on Intelligence) affirmait que le rôle de la CIA dans la BBRDW était insignifiant. Ce qui était un mensonge. En réalité, la BBRDW était profondément impliquée dans le financement des activités secrètes de la CIA sur tout le continent asiatique. Son champ d'action allait jusqu'à l'espionnage industriel au Japon et à la vente d'armes à Taïwan ainsi qu'aux guerriers Moudjahidin afghans. Jusqu'en 1981, John C. "Jack" Kindschi fut un des dirigeants de la BBRDW. Il fut aussi le chef de la CIA à Honolulu. Le passé de la BBRDW a été réécrit par la CIA : l'Agence voulait faire croire que cette banque ne fut présente à Hawaï qu'à partir de l'annexion de l'archipel par les États-Unis. La BBRDW conduisait ses activités dans le quartier des affaires de Honolulu, à côté du siège de la Banque de Hawaï.
Ann Dunham et son mari indonésien Lolo Soetoro ont été liés aux activités de la CIA quand elle visait à neutraliser l'influence sino-soviétique en Indonésie. Wayne Madsen a découvert qu'un des contacts les plus étroits de Soharto avec la CIA était Kent B. Crâne. Il était si proche de Soharto qu'après son retrait de la CIA, il fut un des rares hommes d'affaires « privés » à obtenir un passeport diplomatique du gouvernement de Soharto pour l'Indonésie. Sa société, Crâne Group, fournissait des armes aux forces militaires américaines et indonésiennes. Crâne a été le conseiller pour les affaires extérieures du vice-président des États-Unis, Spiro Agnew. Il fut nommé ambassadeur américain en Indonésie (de 1981 à 1989) par le quarantième Président Ronald Reagan. A son départ de Djakarta, il a été remplacé par Paul Wolfowitz qui sera Secrétaire adjoint à la Défense entre 2001 et 2005 dans le gouvernement de George W. Bush. De 2005 à 2007, P. Wolfowitz sera le président de la Banque mondiale.
À deux reprises, le Président Barack Obama a retardé sa visite officielle en Indonésie, qu'il réalisa en 2010. Peut-être craignait-il un quelconque intérêt de la presse sur les liens qu'entretenaient sa mère et son beau-père avec la CIA ? Dans les années 1970 et 1980, pour le compte de la Fondation Ford, de l’East-West Center et de l’USAID, Ann Dunham s'est occupée de projets de crédits en Indonésie. Le docteur Gordon Donald Jr. travaillait à l'ambassade des États-Unis qu'il a protégée contre les violences étudiantes anti-américaines pendant la période du contre-coup d'État contre Sukarno. Au Bureau des affaires économiques, G. Donald était responsable du programme du financement de l’USAID pour le développement de l'agriculture en Indonésie. Dans Who's Who in the CIA, G. Donald est décrit comme un agent de la CIA qui a travaillé à Lahore au Pakistan.
LES PROJETS HONTEUX DE LA CIA À HAWAÏ
Une littérature très abondante aborde les aspects géopolitiques des opérations secrètes de la CIA conduite par l'Université de Hawaï. Une note de la CIA du 15 mai 1972 traite d'un programme sur des études comportementales menées par la CIA. L'ARPA (Advanced Research Projects Agency : agence pour les projets de recherche avancée de défense) et l'Université de Hawaï y sont impliquées. Les documents abordant ce sujet ont été rédigés par Bronson Tweedy, vice-directeur de la CIA, par le directeur de PRG (Program Review Group), par l'Intelligence Community USA et par Robert Helms, directeur de la CIA. Le lieutenant-colonel Austin Kibler, directeur des études de l'ARPA s'est occupé des recherches sur les changements comportementaux et la surveillance à distance. Ces études ont été concrétisées avec la collaboration d'Edward Proctor, vice-directeur en charge du renseignement à la CIA, Cari Duckett, vice-directeur responsable de la science et de la technologie pour la CIA et John Huizenga, directeur de l'Office of National Intelligence Estimates. Les NIE désignent des documents d'estimation concernant des informations en possession des Services de renseignement sur d'éventuels événements futurs. Leur publication permet d'optimiser une politique d'anticipation efficace et de résoudre d'éventuelles divergences de points de vue entre les Services de renseignement.
En 1973, James Schlesinger, directeur de la CIA, ordonna une enquête administrative sur les programmes de l'Agence de renseignement. Celle-ci produisit une série de documents qui ont été publiés en 2007. R. Helms donna la consigne au docteur Sidney Gottlieb de détruire les registres relatifs aux recherches sur les changements de comportement. Le projet MK-Ultra, programme de recherche initialisé par la CIA, était spécialisé sur les études relatives aux changements comportementaux et au lavage de cerveau à partir d'injections de drogues. Plusieurs membres du gouvernement Ford de 1974 à 1977, parmi lesquels le Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, ont fait en sorte que personne ne révèle les programmes d'interactions comportementales et psychologiques : les projets MK-Ultra et Artichoke. Plusieurs documents du 15 mai 1972 font également référence au projet Scanate commencé la même année. Ils traitent d'un programme de recherche de la CIA sur l'utilisation des psychotropes permettant la manipulation psychologique et la programmation du cerveau. Des rapports citent la collaboration de l'ARPA et de son "sous-traitant", la Stantford Research Institute (SRI), située à Menlo Park, en Californie. Pour ce faire, R. Helms contacta C. Duckett, J. Huizenga, E. Proctor et le directeur de l'Agence de l'intelligence militaire (Défense Intelligence Agency, DIA) qui est responsable d'un autre projet de la CIA, Grill Flame, sur la surveillance à distance.
LE DR BRANDON, SPÉCIALISTE DU COMPORTEMENT
R. Helms expose que l'ARPA avait financé les recherches sur le comportement dans le cadre de missions de la CIA et impliquant l'Université de Hawaï. La collaboration de ces deux entités dans le domaine de la guerre psychologique se poursuit encore aujourd'hui. Le Dr Susan Brandon, directrice du programme des études sur le comportement conduites par le Centre de contre-espionnage et de l'Intelligence (Defence Counter-intelligence and Human Intelligence Center, DCHC) à l'intérieur de la DIA, a obtenu son doctorat en psychologie à l'Université de Hawaï. Elle a travaillé dans un programme secret avec la participation de l'APA (American Psychological Association) et de la RAND Corporation et de la CIA, et ayant pour objectif d'améliorer les méthodes d'interrogatoire. L'objet de sa recherche s'étend aux domaines de la privation du sommeil, de la perception sensorielle et de la soumission à la douleur intense. Ces procédés ont notamment été utilisés sur des prisonniers de la base aérienne de Bagram en Afghanistan. Le Dr S. Brandon fut l'assistante du Directeur du service des sciences sociales, comportementales et éducatives au Bureau des sciences et des technologies dans le Cabinet de George W. Bush. Les liens entre la CIA et l'Université de Hawaï sont multiples. Harlan Cleveland, président de l'Université de Hawaï de 1969 à 1974, organisa une conférence sur ces thèmes au quartier général de la CIA le 10 mai 1977.
De nombreux documents attestent les liens de George W. Bush avec la CIA. Barack Obama est parvenu à dissimuler les relations de sa famille avec l'Agence. À la différence des autres membres du gouvernement fédéral, la famille Obama n'a jamais fait l'objet d'enquête. Étrangement, la grande presse ne s'est jamais intéressée à l'histoire trouble des Obama avec la CIA. Le Président travaillait-il sur des projets particulièrement sensibles ? Était-il au courant des programmes liés au contrôle mental ? Voilà des questions auxquelles il est bien difficiles d'apporter des éléments de réponses. Quoi qu'il en soit les rumeurs faisant état de fausses qualifications universitaires, d'un faux numéro de sécurité sociale établi au Connecticut et d'un état civil justifiant d'un lieu de naissance à Hawaï, en territoire américain et non au Kenya, tend à prouver que le Président Barack Obama serait un pur produit de la CIA et qu'il connaîtrait les projets les plus secrets de l'Agence.
Laurent BLANCY. Écrits de Paris avril 2011
L'essentiel des informations est repris des travaux de Wayne Madsen et du site italien :
< http://www.disinformazione. it/ biografia_nascosta_obama.htm >.